Sonia Ezgulian a déjà eu plusieurs vies : journaliste à Paris Match, elle est ensuite devenue cuisinière du restaurant Oxalis à Lyon, une aventure qui a duré 7 ans avec la collaboration et le soutien indéfectible de son mari Emmanuel Auger, photographe.
Une longue collaboration avec les éditions de l'Épure a donné naissance à une dizaine de livres, autour de la sardine, du maquereau, de l'oxalis, des épluchures...
Non contente d'imaginer les recettes, elle les illustre aussi de croquis et coordonne également des collections comme "L'ouvre-boîte" autour des boîtes de conserve (crème de marrons, lait concentré...).
Elle a également mis sa créativité au service des tout-petits, avec un ouvrage gastronomique pour les moins de 3 ans, Et si on mettait les petits pots dans les grands, aux éditions Tana.
Prolifique, elle collabore régulièrement avec Stéphane Bachès, éditeur lyonnais, pour revisiter la mémoire de la cuisine régionale avec des carnets de grand-mère catalane, bourguignonne, alsacienne...
“Le client pressé qui n’en finit pas de savourer son café, le client qui rumine des minibouchées pendant vingt minutes et termine enfin son entrée quand tous les autres clients entament leur dessert, le client pointilleux qui demande moult détails sur chaque plat….Ces situations provoquent des crises d’urticaire” ou des envies de jeter son tablier tant le round semble dur. Première grande résolution après le premier mois d’existence d’Oxalis : ne plus jamais se soumettre au fameux “client est roi” , seules les allergies sont tolérées.”(p. 48)
“La pire séance de torture est la table du cuisinier avec ses amis non cuisiniers. A chaque plat, l’homme de métier fait une leçon de choses à son auditoire ébahi comme le professeur de sciences naturelles disséquant une grenouille.” (p. 41)