Sonia Ezgulian

Un carnet de cuisine au charme suranné auquel l'écriture manuscrite confère d'emblée un caractère intime. On pourrait penser qu'il s'agit de 60 recettes d'autrefois mais l'audace des mélanges et l'utilisation de nombreux produits étrangers dissipent vite le malentendu. La présentation n'est pas toujours pratique lorsqu'une recette se trouve coupée en deux au recto et au verso d'une page et le nombre de parts ou le temps de préparation ne sont pas indiqués, mais ces petits bémols n'enlèvent rien aux qualités culinaires de Cuisine des fruits et légumes.

L'absence de photos se fait vite oublier, on découvre avec plaisir des entrées, plats et desserts variés, classés par saison. Sonia Ezgulian propose des plats parfumés, teintés d'originalité mais faciles à réaliser et jamais gras.

C'est l'été et avec la chaleur, une terrine d'aubergines aux anchois (et à la menthe) accompagnera agréablement vos grillades à moins que ce ne soit un millefeuille de légumes mozzarella à l'huile de basilic (avec des pétales de tomates…). En dessert, une tarte tatin de pêche à la verveine fera merveille.

Au printemps, une roulade d'asperges vertes aux langoustines, à l'automne, un crumble de potiron au pain d'épices, en hiver, une soupe de carotte au lait de coco, gingembre et citronnelle, sauront vous séduire...

Damien Gateau, sommelier, vous conseille les vins, avec à chaque fois un accord classique et un accord insolite.

Partage, voyage, solidarité, ce sont les 3 mots qui viennent à l'esprit quand on feuillette et découvre le livre de recettes La cuisine en partage présenté par Sonia Ezgulian avec la complicité de Grégory Cuilleron.



Partage parce qu'à travers les 40 recettes sélectionnées, ce sont 40 histoires de transmission. Sonia Ezgulian, une des autrices lyonnaises d'ouvrages cuilinaire la plus investie et la plus profilfique a joué les "passeuses de recettes".



Elle a en effet eu la bonne idée d'interpréter, avec des ingrédients faciles à trouver, des plats du quotidien et des plats de fête originaires du monde entier, proposés par des bénéficiaires et des salariés de l'association Handicap International.





Voyage car ces 40 recettes de plats sucrés et salés, sont issus de 27 pays différents (Afghanistan, Egypte, Cuba, Pérou...)

Asema, Mariam, Jenifa, Gamou ou Fulamatu ;du Afghanistan, au Burkina Faso, en Colombie, à Cuba, au Mozambique, au Népal ou encore au Sénégal ont à un moment de leur vie, bénéficié de l’aide de Handicap International pour elles-mêmes, leur enfant ou un proche.

Pour célébrer les 40 ans de Handicap International, elles ont offert une recette qu’elles affectionnent particulièrement.



Solidarité car ce livre est associé aux 40 ans de Handicap International et 1 euro du prix de vente sera reversé à l'association.Au delà des recettes, ce livre montre les liens tissés par la cuisine, des histoires humaines avec de belles photos de portraits.

Un très bel ouvrage qui donne assurément des envies d'ailleurs
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Très déçue par ce livre qui pourtant est riche en promesses.



Plusieurs plats complètement ratés, immangeables !



Hier encore la tarte au sucre qui s'est transformée en véritable fiasco. J'ai suivi à la lettre cette recette pourtant simple. Seulement voilà, une plaquette de beurre (250g) pour une seule tarte au sucre pour 4 personnes, est-ce bien raisonnable ?

Je vais donc m'en tenir aux bonnes vieilles recettes transmises par ma grand-mère et ma maman, valeurs sûres.

Peut-on sérieusement envisager de faire une bande dessinée gastronomique quand on ne sait ni dessiner ni cuisiner ?

C’est ce que tente de faire, avec succès et humour, Guillaume Long dans cette série qui compte déjà quatre tomes et dont celui-ci est le dernier.

Réalisé en partenariat avec Sonia Ezgulian, une chef d’origine arménienne, ce volume est sacrément drôle.

Nos deux compères sont très différents, l’une adore cuisiner, découper, choisir des ingrédients d’exception, mitonner des petits plats durant des heures et l’autre ne fait que rouspéter, regarder sans sortir ses mains des poches, se remplir la panse et attendre le prochain repas avec envie.

Ils passent leur temps à se chambrer, tout en nous faisant partager cet amour commun des bons produits, en échangeant des souvenirs de plats portant la trace des souvenirs d’enfance ou de repas succulents pris en compagnie d’amis.

Bon, pour la partie pratique, si vous n’avez pas d’épicerie fine près de chez vous et un porte-monnaie bien rempli, vous repasserez, car on ne trouve pas partout de l’huile d’olive venue directement de tel coin perdu de Sicile, des citrons caviar ou des aubergines de dix sortes différentes.

Et il vaut mieux aimer la cuisine méditerranéenne car les recettes proposées sont presque toutes composées de tomates, d’aubergines, d’anchois, de câpres et d’huile d’olive.

Cette bande dessinée m’a permis de découvrir Sonia Ezgulian, de saliver et de rire à de très nombreuses reprises.

Dans ce quatrième et dernier tome de A boire et à manger, Guillaume Long partage l'écriture avec Sonia Ezgulian qui nous fait découvrir ses recettes fétiches et/ou préférées en nous racontant quelques tranches de vie, des rencontres et des coups de coeur.

De son côté, Guillaume Long se charge du dessin (et de la fondue). Il prend beaucoup de plaisir à se faire passer pour un imbécile, un tire-au-flan et un imposteur et c'est très drôle, je dois l'admettre.

J'ai beaucoup souri et j'ai beaucoup salivé..j'ai inscrit quelques unes des recettes, incluses dans la BD, au menu des semaines qui viennent.

Je regrette toutefois que ce tome soit aussi répétitif. Je ne vois pas l'intérêt de raconter une histoire de façon littéraire puis de la retranscrire ensuite de façon plus détaillée en BD... DE même, quel est l'intéret de faire une planche BD reprennant la recette et les ingrédients si c'est pour ensuite faire un recueil plus classique de ces mêmes recettes en fin de tome?

Mais bon, c'est malin, maintenant j'ai faim...

Ce volume est le quatrième de la série ABAM (A boire et à manger, pour les habitués), et contrairement aux trois premiers, il est un peu plus difficile de définir l’auteur : je dirais que c’est plutôt une collaboration entre Guillaume Long et Sonia Ezgulian, le premier apportant ses dessins pleins d’humour et son expérience culinaire, et la seconde nous dévoilant son art, et je dirais même sa philosophie de la cuisine.

Sonia Ezgulian, qui participe à de nombreuses émissions culinaires, comme « On va déguster » sur France Inter, et qui a écrit beaucoup de livres et d’articles, nous fait entrer dans son monde de saveurs, avec une solide base de cuisine traditionnelle arménienne héritée de ses ancêtres, mais elle nous emmène aussi en Asie, en Italie, ou sur les Halles de Lyon pour y trouver des produits simples, originaux qui donnent aux préparations traditionnelles un cachet inimitable.

Ce n’est pas vraiment un livre de recettes, ou du moins pas pour moi car beaucoup de préparations demandent soit des ingrédients que j’aurai du mal à trouver dans ma région de Bresse, soit beaucoup de temps et de mitonnage … et là, je n’aurai pas la patience !

Mais ce n’est pas grave : ce que je retiens, c’est une conception de la cuisine familiale et traditionnelle, avec des recettes remontant sûrement à des siècles, et qu’on n’a pas besoin de modifier ou de « revisiter » tout simplement parce qu’elles sont délicieuses.

C’est comme le poulet de Bresse à la crème, accompagné de son gratin dauphinois, qui fait toujours partie des repas de fête, à la maison comme au restaurant, dans notre région.

Ces savoir-faire sont le reflet du mode de vie et des traditions de diverses parties du monde, c’est ce qui fait leur richesse.

Tout cela est pimenté par les dessins de Guillaume Long, toujours aussi … savoureux dans leur minimalisme.

Nous avons testé avec mon épouse les aubergines « Imam Bayildi », et c’est vraiment un régal (et en plus c’est un plat végétarien). Et il y a d’autres recettes, ainsi qu’un carnet d’adresses (dans lequel les lyonnais sont privilégiés…) pour trouver certains produits pas très courants.



Bon appétit !

Selon le bout par lequel je le prends, voilà un livre qui oscille entre 1 étoile et 5...



5 étoiles pour la convivialité, l'esprit de terroir, de racine qui dont chaque page est imprégnée. Cette dévotion au produit, à la tradition dans ce qu'elle a de meilleur, de porteur, de révélateur, d'essentiel. De ce point de vue, ce livre magnifie nos origines, mais aussi tout ce qui nous a construits... à l'instar des voyages au Japon ou au Vietnam d'où Ezgulian revient avec des idées sur les aubergines qu'elle va réinterpréter à sa manière. C'est incontournable, magnifique, essentiel (je l'ai déjà dit). Il y a un hymne à la joie, à la chère, à la vie, à la tolérance, à la curiosité, à l'Autre, au respect de soi et d'autrui, au respect des choses aussi.



3 étoiles pour ce qui est de la cuisine... Osons aussi dire que si les recettes sont alléchantes, il y a assez peu de chances pour que le lecteur lambda puisse les reproduire toutes dans leur intégralité. Je ne suis pas un débutant ni un cuisinier chevronné. Je me débrouille... Sur la vingtaine de recettes, je dois arriver à en faire une partie...



1 étoile pour la présentation, la structure et l'aspect BD... C'est navrant. On ne sent que très fugacement la connivence entre Ezgulian et Guillaume Long, l'auteur. Quelques touches d'humour assez poussives sur les horaires d'un dessinateur. Son côté hypocondriaque ou geignard. Bof. La BD n'apporte rien au propos... D'ailleurs, chaque petit gag/bref souvenir était introduit par deux pages qui racontaient mieux que tout l'épisode mis en images ensuite... et souvent de manière imparfaite. Bref, double emploi assuré.



Triple emploi d'ailleurs, dans la mesure où la BD présente la recette qui est réexpliquée en fin de volume. Navrant.



Je pense que l'on est passé à côté de quelque chose de très fort. Et je ne veut retenir de tout cela que cet hommage rendu à nos prédécesseurs, à tout ce qui nous a façonnés tels que nous sommes, à la curiosité face à l'inconnu et à l'amour de la vie.



En plongeant dans les souvenirs, dans le vécu d'Ezgulian, j'ai parfois eu l'impression de manger une madeleine... Rien que pour cela, je remercie les auteurs.

Ce beau livre de cuisine m'a été conseillé par la bibliothécaire de ma ville tout à fait enthousiaste à son propos.

Pour ma part, après lecture, je le suis beaucoup moins. Tout d'abord les chapitres au nombre de 4 :"Mes produits et ustensiles fétiches", "Plats du lendemain et épluchures", "Même pas peur !" et "Inspirations italiennes" ne sont pour moi pas très parlants. On trouve dans les recettes un peu de tout, allant des classiques revisités tels la "tarte rustique aux pommes confites", le "Pâté croûte" ou la "Dorade royale en écailles de citron vert" à des recettes plus originales comme le "Bouquet d'artichauts poivrade farcis", le "Veau sauce yaourtello tomato" ou encore les "Croquettes de riz au lait et framboise". D'autre part, si les recettes présentes très bien et c'est là la plus grande originalité de ce livre, je n'ai personnellement pas forcément l'envie ni le temps de consacrer tant de minutes au dressage des plats.



Les photos sont belle, la mise en page soignée, et les indexes sont pour moi le véritable atout de ce livre : "Placards et frigo" nous donne tout un tas d'adresses, "Ustensiles" nous renseigne sur les indispensables à avoir en cuisine et pourquoi, et enfin la tables des recettes (dans l'ordre des chapitres), l'indexe des recettes par ordre alphabétique puis l'indexe par ingrédient et pour finir par celui par type de plat (entrée, plat, fromage ou dessert) complètent admirablement cet ouvrage.



En bref un livre bien conçu mais dont les recettes, dans l'ensemble, ne m'ont pas convaincues.

Deux milles (j'exagère à peine) trucs et astuces pour le stockage, la conservation, le recyclage, l'utilisation, la présentation sont ici livrés permettant de ne plus jamais rien gâcher.

Tout, ou presque, est passé en revue.

Les fruits et les légumes bien sûr, mais aussi certaines préparations (un reste de riz au lait peut se transformer en fond de pâte ou une croquette de riz coco chocolat blanc), des plats (on peut transformer un reste de couscous en soupe orientale aux boulettes de semoule ou un Parmentier de couscous, un bœuf Bourguignon devient des brioches vapeur au bourguignon, un reste de salade de lentilles se change en croquettes de lentilles aux amandes).



Et Sonia Ezgulian ne fait pas les choses à moitié car elle nous offre également les recettes de base (riz au lait, couscous, bourguignon, ratatouille…) parfois revues (comme les endives au jambon dont je suis fan de la présentation).



Croyez-moi, vous allez sans doute virer quelques-uns de vos vieux livres de recettes et surtout vous allez avoir envie d'avoir des restes pour mettre sur la table de nouvelles préparations ingénieuses et savoureuses............................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..

Quand une copine parisienne me donne rendez-vous à la dédicace d'un livre, je ne peux que craquer et acheter à mon tour ce livre, signé de es deux auteurs !

Encore un livre de cuisine : oui ! Mais des recettes classiques ET innovantes impliquant des pâtes c'est encore possible, telles ces aubergines farcies de pâtes conchiglie elles mêmes farcies !

Après l'avoir savouré en images (les photos qui l'illustrent sont superbes) , je vais m'empresser d'en réaliser quelques-unes dès mon retour.

A suivre !

Sonia Ezgulian, chef de renom, établie à Lyon, n'a pas fini de nous étonner. Après son formidable livre sur la façon d'utiliser les restes, l'auteur nous invite à revisiter les plats de tous les jours : omelette, daube, pâtes,... Entre astuces et originalité vous serez séduit par la fantaisie des recettes autour de produits accessibles à tous. Cet ouvrage fera de votre quotidien un très beau voyage culinaire et gourmand pour le plaisir de vos papilles.



Chaque recette n'aura plus aucun secret pour vous, grâce aux photos qui les agrémentent mais aussi aux astuces dévoilées généreusement par l'auteur.



C'est le moment de faire chanter vos casseroles !!!

Je l'ai acheté pour compléter mes recettes de petites gamelles et autres bento

Les recettes données sortent un peu de l'ordinaire avec plein de trucs pour les préparer à l'avance et les caser dans des récipients détournés à cette intention

J'ai beaucoup aimé toutes les propositions de sauce pour accompagner les crudités les petits en cas à emporter en pique-nique et les douceurs vites prêtes

Très réussie et très utilisable
Lien : http://asautsetagambades.hau..

Pour le 4ᵉ Volume de « à boire et à manger », Guillaume Long change un peu de formule, et au lieu d’un pêle-mêle de délires d’un gastronome errant, cet opus s’axe sur la rencontre entre l’auteur et Sonia Ezgulian, chef d’un restaurant Lyonnais.

Si Guillaume Long ne peut s’empêcher ses petites pointes de folies (et c’est aussi ce que l’on aime), il nous emmène à la rencontre de Sonia Ezgulian qui nous livre, sur un ton plus posé, plus intimiste, quelques-unes des « clefs de voûte » édifiant son univers gastronomique, entre souvenirs d’enfance et rencontres actuelles, on l’y découvre un peu à chaque page, notamment par des textes qu’elle écrit à chaque début partie.

Le plaisir est toujours là à partager cette convivialité qu’on peut parfois (souvent) rencontrer dans un repas, et si le ton change, l’esprit reste là.

Une autre particularité de ce volume, en plus des recettes mise en scène par l’auteur de BD, est de proposer ces recettes et quelques autres évoquées dans les introductions de Sonia, sous une forme plus conventionnelle (une trentaine).

Un volume qui change de saveurs, mais qu’on déguste avec plaisir et qui reste distinct de l'intégrale qui vient de paraître en décembre 2021 !

Mais ici, Long s’efface face au talent de la dame. Lui qui jusqu’alors raflait la vedette avec ses astuces et ses recettes, dépeint avec humilité et tendresse une aventure culinaire et amicale.
Lien : http://www.bdencre.com/2017/..

Mon coeur est déjà emballé, dans du papier kraft, prêt, d'un coup d'économe à être pelé. Quel charme a ce papier, quelle douceur revêt le souvenir du journal dans la cuisine, rempli d'épluchures, nos mains de terre. Quelle heureuse idée de les accommoder. L'idée a germé : je vais dresser une bibliothèque dans ma cuisine, faite de livres étranges, pour des assortiments peu coutumiers, pour un mariage savoureux entre les mots et les mets. Alors bien sûr ce livre, ce carré d'enveloppe, ce bout de pêche, il faut sortir son coupe papier pour lui faire la peau, l'inciser. Les recettes sont imaginées avec grâce et dénuement ; il me tarde de les mettre à l'épreuve de mon maigre talent culinaire. J'ai envie d'utiliser la feuille du livre pour y recevoir les fanes de mes épluchures, qu'il garde leurs traces telle une blessure de guerre, exhibée, fière. Une trace graisseuse sous les doigts comme la teinte des meilleures pages d'un livre de recettes. Je le mettrais bien sous les feux de ma cuisine, qu'il hume et qu'il respire les fumées de cuisson, qu'il vive, à côté d'autres titres de l'épure... C'est vrai ça comment cuisine-t-on le taureau de combat ?

La diversité des contenants possibles est bien illustrée dans cet ouvrage. Cela donne des idées pour les boîte à manger. Les recettes sont accessibles et variées.

ll n’est pas facile de devenir en quelques mois un chef cuisinier et d’ouvrir son restaurant. A travers de savoureuses anecdotes, Sonia Ezgulian nous retrace son parcours. Elle nous expose certaines de ses difficultés de jeune chef avec beaucoup d’humour et nous propose au menu de ce livre, une bonne tranche de rire tellement certaines situations semblent improbables : la vielle dame qui lance un os de pigeon pour son chien sous la table, une grand-mère qui souhaite un menu pour fêter les 18 ans de son petit-fils qui n’aime strictement rien ou encore le couple de jeunes parents mettant leur enfant sous la table pour profiter tranquillement de leur menu dégustation. Bien d’autres situations cocasses voir effrayantes sont également à la carte. Ces anecdotes nous dépeint la difficulté de satisfaire une clientèle de temps à autre abracadabrante.

Chaque jour et chaque service réservant son lot de surprises. En complément de ces chroniques , les recettes proposées sont originales et donnent envie de piquer un bon coup de fourchette dans ses plats. C’est une invitation à la découverte de l’univers culinaire de Sonia Ezgulian. Elle est incontestablement un chef qui sait être un écrivain, faisant preuve de sensibilité, de créativité et de virtuosité dans l’accord et l’harmonie à la fois des produits et des mots.
Lien : http://lectures-gourmandes.f..

Ah ! Cette jolie petite collection des Éditions de l'Epure ! Quel régal anticipé d'acquérir puis de feuilleter ces précieux fascicules, aux couleurs et au papier délicats. J'aime particulièrement les titres rédigés par l'astucieuse Sonia Ezgulian. Toute aussi fine que la moutarde, fine cuisinière mais aussi historienne de ce condiment quasi universel. La moutarde ou comment mettre les hommes d'accord avant qu'elle ne leur monte au nez

J'avais acheté ce livre pour me donner des idées de recettes à emporter au travail le midi. Hélas, passé l'enthousiasme en le feuilletant en librairie, j'ai eu du mal à passer le cap de la mise en pratique en cuisine, les recettes m'inspirant moins. J'ai été séduite par l'esthétique des photos mais je n'ai pas trouvé assez de recettes végétariennes et saines à mon goût. C'est donc totalement subjectif et, en déposant ce livre dans la «boîte à livres» de mon quartier, je ne doute pas que l'un de mes voisins trouvera de quoi le contenter dans ce recueil !

Alors que les beaux jours reviennent avec les jolis ponts de mai, c’est l’occasion de tester de nouveaux restaurants. C’est ce qu’a fait Sonia Ezgulian, sept ans après son premier livre 6m2 de cuisine, la revoilà en tant que cliente, dégustant de délicieux plats dans un bon nombre d’établissements, relatant avec une pointe d’humour ce qu’elle a vu ou entendu autour des tables.



Ces clients qui remplissent chaque jour les établissements sont une source inépuisable de petites histoires aussi loufoques les unes que les autres, de l’incompréhension des intitulés des menus à la maladresse de certains clients. Sonia Ezgulian réussit à nous faire comprendre qui sont ces clients, acteurs malgré eux de saynètes improbables parfois déjantées qui surprennent ou déconcertent serveurs et chefs. Dans tous les cas, en tant que lecteur, nous nous délectons de ces tranches de rire intercalées à de savoureuses recettes proposées par l’auteur. Une délicieuse lecture à dévorer avant l’été.




Lien : http://lectures-gourmandes.f..