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Citations de Ed McBain (338)


L'inspecteur Steve Carella, un type grand à la constitution d'un athlète bien entraîné, avait des yeux bruns qui s'abaissaient curieusement aux coins et un visage anguleux, ce qui donnait un air oriental alors qu'il était en réalité d'origine italienne.
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- C’est comment déjà votre nom ?
- Inspecteur Carella.
- Et vous parlez anglais ?
Carella réprima un sourire :
- Oui… à force de fréquenter les indigènes.
- J’aurais préféré avoir affaire à un policier américain, déclara Miss Bailey avec le plus grand sérieux.
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A en juger par l'appartement d'Ehrbach, c'était un malfrat qui avait réussi. on pourrait, bien entendu discuter la dessus ; un homme qui a déjà été deux fois en taule pour cambriolage ne peut être considéré comme un malfrat qui a réussi
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bien mal acquis ne profite jamais!
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ça ne vous ennuierait pas de répéter votre offre pour le magnétophone? Il me faudra une preuve quand je vous accuserai de tentative de corruption d'un officier de police.
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excellente question. Mais comme toutes les questions pertinentes, elle n'obtint pas une réponse immédiate.
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En général, pour un enlèvement, ils font savoir tout de suite ce qu’ils exigent. Comme n’importe quel crime, le kidnapping est une affaire d’argent, les types font ça pour le pognon. Tout ce qu’ils veulent, c’est cinquante, cent, deux cents gros billets, peu importe, et ils sont pressés. Ils ne tueront la victime que s’ils pensent qu’elle peut les identifier. Sinon, ils la relâchent en pleine campagne et la laissent se promener à poil dans le noir en attendant de trouver un poste de police ou une maison d’où elle peut téléphoner. Voilà mon expérience en fait d’enlèvement, en tout cas.
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Il n’y a rien d’illégal à ouvrir une boîte de nuit, pas si vous avez une licence de débit de boissons, que la mafia était à même de se procurer facilement, puisque l’homme de paille de l’opération était blanc comme neige. Cette boîte de nuit était parfaitement légale. Et là où il y a une boîte de nuit, on peut s’attendre à voir des filles lever la cuisse sur la piste, et des filles exhiber leurs jambes au bar, ce qui, à l’époque bénie des porte-jarretelles et des bas nylons, valait le coup d’œil. Dans une boîte de nuit, tout cela était tout à fait normal ; c’était la grande ville, après tout.
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Les contribuables, voyez-vous, ignorent tout des informateurs. Les contribuables ne connaissent que les mouchards.
Un informateur est un mouchard, et nulle part dans le monde on n’aime les mouchards. C’est pourquoi les contribuables estiment que les mouchards n’ont pas à toucher de récompense pour avoir mouchardé. Tous les gosses apprennent à mépriser les autres gosses quand ils sont rapporteurs.
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Parmi ceux qui ont pour tâche de faire respecter la loi, personne ne reconnaît volontiers que les informateurs jouent un rôle crucial dans le système. Il y a des raisons à cela. Tout d’abord, l’informateur est payé. Il est payé en espèces sonnantes et trébuchantes. Dans les cas où il travaille pour le F.B.I., pour le fisc ou pour l’administration postale, il touche des sommes vraiment très importantes, et il est en outre fréquent qu’il se trouve à l’abri d’une arrestation ou de poursuites. Un bon informateur est parfois plus précieux qu’un bon flic, et on a vu des cas où on a lâché de bons flics pour protéger un bon informateur.
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Avec certains amis, on n’a pas besoin d’ennemis.
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Ce qu’on oublie souvent, à propos des gens qui portent des lunettes, quelle que soit l’épaisseur des verres, c’est que ces lunettes sont là justement pour corriger leur vue, vous comprenez ? Quand on a ses lunettes sur le nez, on voit très bien, c’est seulement quand on les enlève qu’on voit mal.
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Ils savaient l’un et l’autre que personne ne les avait obligés à se marier : ils auraient pu continuer à vivre ensemble indéfiniment. Ils avaient longuement hésité, chacun de son côté, avant de sauter le pas, pour parvenir au même moment, chacun de son côté, à la même conclusion. Lorsque Kling lui avait enfin demandé de l’épouser, Augusta avait accepté sur-le-champ. S’il le lui avait demandé, c’est qu’il avait pris la décision simple et irrévocable de passer le reste de sa vie avec elle. Et si elle avait accepté, c’est qu’elle venait de prendre la même décision.
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Ils n’étaient plus des enfants, ni l’un ni l’autre. Leur silence n’était pas dû à des appréhensions virginales, à la crainte d’incompatibilité physique, de frigidité, d’impuissance ni à quoi que ce soit d’autre ayant trait, même de loin, à l’amour physique, auquel ils s’adonnaient ensemble, et avec ardeur, depuis déjà quelque temps. Non, c’était à l’engagement qu’ils venaient de prendre, dont chacun mesurait le sérieux, que tous deux songeaient. Ils en avaient déjà vaguement parlé dans le hall, mais chacun y pensait à présent avec gravité, convaincu d’avoir été sincère en souhaitant que leur amour dure toujours.
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Un meurtre ressemble à une grande bataille dans une guerre perpétuelle. Dans les grandes armées, même les escarmouches sont considérées avec attention. Dans une petite armée telle qu’un service de police, une grande bataille – un meurtre par exemple – exige une somme considérable d’attention et la participation d’une foule de gens du haut en bas de l’échell
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C’était une belle femme, la trentaine, qui portait son enfant comme un ballon dirigeable. Cependant le corps était mince avec de longues jambes solides, de très beaux seins gonflés qu’elle secouait volontairement en passant et repassant devant le bureau, le manteau ouvert, le ventre et les seins gonflés comme le foc et la misaine d’une goélette.
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Quand on a toute sa raison, on n’arrête pas une tapineuse enceinte, on ne remplit pas toutes les cellules d’ivrognes à neuf heures du matin le samedi.
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Il est difficile d’être juif orthodoxe dans un quartier habité en majorité par des goys, même quand on ne s’appelle pas Meyer Meyer. Comme en toute chose, il fallait payer d’une manière ou d’une autre, Meyer Meyer avait commencé à perdre ses cheveux de bonne heure.
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Dans les romans policiers, la victime se faisait tirer dessus, ou poignarder, ou étrangler, ou assommer, et puis on l’oubliait tout bonnement. Dans les romans policiers, le cadavre n’était qu’un prétexte pour ficeler une enquête. Dans la vie réelle, la victime d’un meurtre était une personne, et cette personne avait en général des parents ou des amis qui organisaient une veillée mortuaire et des funérailles décentes. Conformément à des coutumes tribales universelles, le mort se voyait accorder le même respect et les mêmes égards que s’il était mort en paix dans son sommeil. Il avait été un être humain, voyez-vous, et on ne peut pas tirer les rideaux sur les gens simplement pour qu’un fin limier puisse mener son enquête en un clin d’œil.
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Me laver ?
— Hmm, laver ta petite verge, mon chou. Le meilleur moyen que je reste propre, moi, c’est que toi, tu sois propre.
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