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Citations de Ed McBain (336)


Tu comprends, elle sait que sa soeur ne sort pas avec les petits gars du quartier, ni rien, n'empêche que la gosse est souvent dehors, alors Molly a peur qu'elle ait de mauvaises fréquentations, tu vois ? Ce ne serait pas tellement grave si Jeannie n'était pas si mignonne. Mais elle l'est ... Ecoute, Bert, je te parle franchement. C'est ma belle-soeur, elle est de la famille et tout ça, mais elle a plus de sex-appeal que bien des filles plus âgées ... Tu peux me croire, c'est une bombe.
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Carella et Bush, du 87ème District, s'approchèrent d'un pas tranquille. Le flic de la Criminelle leur jeta un regard indifférent, et se mit à remplir le pointillé en regard du mot : Lieu. Carella portait un costume bleu et une cravate grise qu'une épingle fixait à la chemise blanche. Bush avait une chemise de sport orange et un pantalon kaki.
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Le premier flic sortit de la poche droite de sa veste un paquet d'étiquettes retenues par un élastique. Il en détacha une et remit le reste du paquet dans sa poche. C'était une étiquette rectangulaire de carton jaunâtre, de cinq centimètres sur trois, percée d'un trou à travers lequel était passé un mince fil de fer. Elle était marquée Police et en dessous, en plus grosses lettres, on lisait Pièces à conviction.
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"Ah ! voilà les gars du 87ème," dit le premier flic.
- Pile pour le thé," dit le second flic. "Qui c'est qu'on nous envoie ?
- On dirait Carella et Bush."
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La nuit, en descendant le long de River Highway, la voie sur berge, des myriades de soleils vous éblouissent, une espèce de voie lactée qui s'étend de la ville vers le sud, et s'empare de la cité dans une brillante démonstration de magie électrique. Tout autour de la ville, les réverbères des boulevards extérieurs scintillent, proches ou lointains, et viennent se refléter dans les eaux sombres du fleuve. Les fenêtres des immeubles grimpent de plus en plus haut vers les étoiles, en lumineux rectangles, et vont se fondre dans le halo vert, jaune et orange qui embrase le ciel. Les feux verts et les feux rouges ont l'air de vous faire de l'oeil, et, le long du Stem, tout cet étalage incandescent se mélange en une aveuglante orgie de couleurs.
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Ce quartier n'est peut-être pas un îlot de paix et de verdure, Savage, mais nous nous plaisons à croire que nous faisons notre métier aussi bien que possible.
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La ville s'offre comme un écrin éblouissant de bijoux précieux, stratifiés en couches lumineuses d'une vibrante intensité.
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La radio avait commencé à diffuser des chansons de Noël deux ou trois jours plus tôt, comme si les programmateurs ne pouvaient plus attendre de les passer. Les mêmes scies chaque année. On n’était que le 15 décembre et Parker avait déjà entendu une centaine de fois Petit Papa Noël, Vive le Vent, Noël blanc et autres fadaises.
Parker détestait les chansons de Noël.
Il détestait tout dans cette ville à l’approche de Noël.
Il détestait cette ville tout le temps mais plus encore à Noël.
Tous ces Pères Noël bidons agitant leurs cloches et faisant la quête dans la rue ! Tous ces connards de l’Armée du Salut soufflant dans leur trompette ou tapant sur leur tambourin ! Tous ces mendigots qui encombraient le trottoir, ces cloches avec des pancartes indiquant qu’ils étaient aveugles, ou sourds-muets, comme la femme de Carella. Bidons, eux aussi. Le faux aveugle recouvrait la vue tous les soirs pour compter les pièces jetées dans son gobelet. Parker haïssait aussi les musiciens des rues et les danseurs de break, les camelots installés sur le trottoir, devant les grands magasins. S’il n’avait tenu qu’à lui, il les aurait tous mis en cabane, même ceux qui avaient une autorisation. La plupart vendait des marchandises volées.
Parker haïssait aussi les touristes qui envahissaient la ville avant Noël. Regarde-moi ces tours, maman ! Putain de bouseux avec leur appareil photo, poussant des « Oooh» et des « Aaaah », se faisant trimbaler en calèche dans Grover Park. Il détestait également les types qui conduisaient les carrioles, qui les décoraient de guirlandes, de gui et de houx, de pancartes proclamant « Joyeux Noël » alors qu’ils ne pensaient qu’à se faire du fric. Les chevaux non plus il ne pouvait pas les blairer. Ils semaient de la merde partout dans les rues, rendant plus pénible le travail des éboueurs. Dire qu’il y avait encore dans cette ville une police montée ! De la merde en rab dans les rues. Les écuries se trouvaient dans le secteur du 87e, dans le vieil arsenal situé au coin de la Première Avenue et de Saint Seb. Tous les matins, Parker voyait la police montée défiler comme une légion romaine. Il détestait les chevaux, il détestait la police montée, il détestait les touristes qui auraient mieux fait de rester chez eux, à Pétaouchnok.
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Bien sûr, Grimm avait payé sa dette à la société. Mais certaines dettes ne sont jamais payées, et un casier judiciaire ressemble à ces chiens perdus qu'on ramasse par une sombre nuit d'hiver : ils vous suivent jusqu'à la fin de vos jours.
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J'ai suivi 41 enquêtes criminelles et j'en connais un bout sur tous les crimes et délits qui peuvent se commettre dans une ville comme celle-ci.J'ai fait deux grosses bêtises dans ma vie .j'ai sauté sur une grenade en Italie et je me suis fait tirer dessus l'année dernière à Noël.Je m'en suis sorti à chaque fois.Et je ne risque pas de recommencer les mêmes blagues.
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Carella aurait caché Meyer chez lui sans hésiter , et affronté un millier de nazis essayant de franchir la porte .Il aurai cassé la figure au premier qui se serait permis une remarque désobligeante à l'égard de Meyer.
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Il vit une masse énorme de l'autre côté de la barrière séparant la salle de permanence et crut un moment qu'il s'agissait du gros Ollie Weeks.Il cligna des yeux : c'était bien le gros Ollie Weeks.Meyer eut aussitôt envie de prendre une douche.Weeks sentait habituellement la fosse d'aisance et quiconque s'approchait de lui se demandait pourquoi il n'attirait pas les mouches.
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Jamais de sa vie il ne raconterait à personne ce qui arriva ensuite..En se retournant vers l'endroit où se tenait Hillary il aperçut une silhouette derrière elle.C'était la silhouette d'une femme.
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Frankie Hernandez n'était pas un homme heureux .Peu d'hommes le sont qui sont dévoués à une cause unique.La sienne était de démontrer que les porto-ricains sont des gens comme les autres ,ni meilleurs , ni pires, que les garçons ne jouent pas tous du couteau et que les filles ne sont pas toutes de putains. Ce n'était pas toujours commode.
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Les deux inspecteurs observaient Nesbitt avec insistance.Ils lui avaient donné une bonne longueur de corde pour se pendre :maintenant ils se contentaient de le regarder en silence,attendant qu'il se rende compte que la trappe s'était ouverte ,que le nœud coulant s'était resserré autour de son cou et que ses pieds pendaient dans le vide sous la potence;
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–Que s’est-il passé là, James ?
–Que s’est-il passé où, monsieur ?
–Vous avez été condamné à mort ? Comment se fait-il que vous soyez encore parmi nous ?
(Nouvelle : Son premier coup)
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Thanksgiving tombe chaque année le quatrième jeudi de novembre et tomberait cette année là le 24 novembre. Tous les inspecteurs de la brigade voulaient être libres parce que, à la différence de Noël ou de Yom Kippour, Thanksgiving est une fête pour les gens de toutes confessions.
Au 87e, on connaissait un commissariat où travaillait un inspecteur indien. Un Indien de l’Inde. On se l’arrachant avant Thanksgiving car il ne vivait aux États-Unis que depuis quatre ans – après avoir été capitaine de police à Bombay-, il ne comprenait pas les usages des indigènes et ne fêtait pas Thanksgiving.
Il n’y avait pas d’inspecteur indien au 87e district.
Il y avait bien un flic d’origine japonaise mais il était né en Amérique, connaissait tout sur Thanksgiving et personne n’aurait osé lui demander de renoncer à la dinde aux airelles qu’on mange traditionnellement ce jour là.
Personne, sauf l’inspecteur Genero.
– T’es bouddhiste, non ? lui demanda Genero.
– Non, catholique, répondit Fujiwara.
– De toute façon, c’est une fête laïque.
– Où tu veux en venir ?
– Je suis de service demain et j’aimerais permuter avec toi, expliqua Genero.
– Non.
–Mais vous ne fêtez pas Thanksgiving, vous autres, non ? Les bouddhistes, je veux dire.
– Va te faire foutre, répondit Fujiwara.
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On était au mois d'août ; il faisait dans les trente-cinq degrés, la salle de garde n'était pas climatisée, et l'Inspecteur Steve Carella avait chaud. Les trois ventilateurs ne faisaient guère que remuer l'air humide et vicié, et il y avait un trou dans l'une des moustiquaires (œuvre d'un de nos braves petits jeunes qui se défoulent en lançant des pierres) par lequel entraient toutes sortes de vermines volantes.
(Incipit).
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Elle s'était changée et portait maintenant une jupe bleue courte, un corsage en jersey rayé rouge sans soutien-gorge, des escarpins vernis bleu marine, de longues boucles d'oreilles et un sac à bandoulière rouge. Elle marchait vite, et il avait du mal à la suivre. Si ce n'était pas une radeuse, il voulait bien avaler sa plaque et son revolver de service.
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Son père à lui, qui l'avait fièrement baptisé en pensant à Cotton Mather, le pasteur puritain, avait un jour dit à Hawes que le seul dieu digne d'être servi était Dieu lui-même. Hawes avait ruminé la chose pendant longtemps. Il l'avait ruminé pendant toute son adolescence, où le seul Dieu digne d'être servi lui semblait se cacher sous les jupes de toutes les filles qui s'aventuraient dans son champ visuel.
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