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Citations de Edouard Brasey (276)


Gwenn arriva au lavoir à la belle heure, cet instant hors du temps où la nuits’effiloche dans un petit jour qui n’ose pas encore paraître. On l’appelait aussi « l’heure bleue », bien qu’elle fût souvent grise, et plus souvent encore sans couleurs. Elle se reconnaissait à son parfait silence, précédant de peu l’envol des chants d’oiseaux, et à son extrême froidure. C’était l’instant où les enfants se mussaient sous les couvertures, où les vaches mettaient bas, où les agonisants rendaient l’âme. La belle heure favorisait le passage d’un monde à l'autre, de la nuit au jour, de la vie à la mort et du non-être à l'existence.
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L’Atlantide est partout et elle n’est nulle part !
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Nous n’avons pas toujours été ce que nous sommes. Nous ne descendons pas du singe, n’en déplaise à Darwin, mais de ces « hommes fameux » dont parle la Genèse. Nous sommes les enfants des Atlantes et des Hyperboréens. Nous sommes les fils des géants, des héros et des dieux qui, jadis, vécurent sur cette terre.
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La fête d'Halloween, accommodée aujourd'hui à la sauce américaine, à grands renforts de citrouilles évidées, de fausses dents de vampires et de chapeaux de sorcières, a en réalité des racines très anciennes. Dans les pays celtes, le début de l'année était fêté le 1er novembre. La nuit qui précédait cette nouvelle année était vouée au culte de Samhain, le dieu de la Mort [...] .On croyait que, cette nuit -là, les esprits des morts refaisaient surface et se mêlaient aux vivants, de même que tous les esprits de Féerie, nains, gnomes, lutins, fées, ainsi que les démons les plus noirs, issus de l'enfer.
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Aujourd’hui encore, les simples mortels qui, d’aventure, croisent le chemin d’une fée en ressortent tout simplets pour le restant de leurs jours.
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Pere, ne me laisse pas errer sans fin. Ne fais pas de ta fille un fantome blafard chahuté par les vents jusqu'a la fin des temps. A defaut de paix, donne-moi le repos!
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Il était une fois ......le merveilleux
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le vin était tiré, il fallait à présent le boire jusqu’à la lie, même s’il s’agissait de vinaigre.
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L’amour pousse à commettre bien des sottises !
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Cette forêt était si ancienne qu’une vie humaine n’aurait pu en épuiser l’histoire. Pourtant, cela valait la peine de prendre son temps pour en découvrir les mystères et les secrets. La patience était nécessaire ; la forêt ne se livrait pas au premier coup d’œil. Elle avait ses pudeurs de dame. Elle aimait se laisser deviner, convoiter. Les visiteurs trop pressés passaient à côté de l’essentiel, quelque chose de très précieux qui se cachait à leur regard, se dérobait sans cesse. La forêt était un être vivant. Elle vibrait au rythme des saisons et des éléments. Pour la ressentir, il suffisait d’écouter le murmure du vent, le froissement des feuilles mortes à l’automne, le cri du merle…
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le mal véritable ne pouvait pas tomber du ciel, puisqu’il existait déjà dans le cœur des hommes.
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Ils sont nombreux, ceux qui se prennent pour des dieux. Vous en faites partie. Mais plus on s'élève, plus l'on tombe de haut. Lucifer était le plus beau des anges, et le plus proche de Dieu. Sa chute n'a été que plus spectaculaire...
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Oui ce monde était beau, et il en était l'auteur. Ou, plus exactement, il était l'auteur du meurtre rituel qui avait présidé à la création de Midgard. Jadis, à l'issue de la guerre opposant les Ases et les géants du givre qui vivaient avant eux, les jeunes dieux triomphants avaient sacrifié et démembré le vieil Ymir, le père des géants des origines. Odin avait eu l'idée d'utiliser chaque élément du corps du géant tombé pour donner naissance au monde de Midgard. Son sang bouillonnant avait alimenté les flots des fleuves tumultueux, ses os avaient servi à édifier les montagnes, ses dents étaient devenues des pierres, sa chair s'était muée en une terre grasse et féconde arrosée par la pluie de ses larmes, ses cheveux longs et noirs s'étaient transformés en forêts de sapins, sa barbe embroussaillée avait poussé en halliers et buissons touffus, son crâne avait servit de coupole à la voûte céleste, ses yeux éclatants y avaient été accrochés en guise de luminaires et sa cervelle s'était effilochée en nuages.
C'était ainsi qu'avait été créé Midgard. Dans la sauvagerie et les douleurs d'un meurtre cosmique. Le monde des hommes était né du cadavre torturé du géant primordial. Mais, par l'effet de quelque indicible miracle, ce monde accouché dans le sang était devenu beau, merveilleusement beau. Il demeurait empreint de la puissance et de la fécondité d'Ymir, qui survivait à sa cruelle mise à mort en manifestant mille signes de son immortalité joyeuse."
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La farouche vierge guerrière, depuis son arrivée au Midgard, avait en peu de temps découvert la tendresse, l'amitié, la compassion. Confiante, curieuse, avide, elle s'était ouverte à ces émotions auparavant inconnues d'elle. Et là, tandis qu'elle regardait le nouveau-né que les matrones avaient lavé et emmailloté, elle sentait sourdre en elle un sentiment qu'elle ne savait pas nommer, et qui était la haine : haine pour le dieu insensé dont le descendant avait tué sa mère humaine, la douce reine Vara... Et elle,Brunehilde, était la complice consentante de ce dieu inconséquent ! Ce dieu manipulateur qui ne voyait dans ses créatures que des outils au service de ses desseins. Ce dieu qui était son père...
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"Notre âme, plongée dans les ses, n'est touchée que par des choses sensibles. Ainsi, elle ne craint point ce qu'elle ne voit point ; mais ces ennemis n'en sont pas moins à craindre pour n'être pas craints."
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Combien de générations de gamins ont-elles été traumatisées par ces créatures démoniaques ? Heureusement, ces épisodes ne durent jamais longtemps ; le héros ou l’héroïne parvient finalement à vaincre le mal et à dissiper les ténèbres, et le conte finit toujours bien, dans le meilleur des mondes possibles.
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Depuis combien de temps est-elle là ? Elle n’en a aucune idée. Des heures, des jours peut-être. Elle a perdu la notion du temps. La pièce, ou plus exactement la cellule dans laquelle elle se trouve, ne comporte aucune ouverture vers l’extérieur, aucune horloge, aucun instrument destiné à mesurer le temps. Elle ne peut même pas se fier à la fréquence des repas ou à celle de ses besoins naturels pour tenter d’estimer la succession des jours et des nuits. Elle est alimentée et hydratée au moyen de cathéters et de sondes tandis qu’un bassin situé sous son siège recueille et élimine automatiquement les matières et les fluides qui s’écoulent d’elle.
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Depuis quelques années, elle parvenait assez bien à dissimuler ses troubles. Mais si ses crises revenaient, elle ne pourrait pas donner le change très longtemps. Une fille errant sur le campus tel un zombie, faisant n’importe quoi sans avoir la moindre notion de ses actes, cela n’avait rien de rassurant. Ni pour elle ni pour les autres. Pour les autres, surtout.
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Elle pensait sincèrement qu’elle avait dépassé ses crises. Elle en avait de moins en moins, d’ailleurs. Quasiment plus, pour être honnête. Elle vivait une vie normale. Presque normale. En réalité, elle dépensait une énergie incroyable à faire en sorte que les autres la croient normale. Une vigilance de tous les instants. Elle était en permanence en état de contrôle, surveillait chacun de ses gestes, chacune de ses paroles. Prétendre être dans la norme. Une jeune fille comme les autres. Jeune, brillante, réussissant ses études. Elle avait su créer un personnage parfaitement crédible en apparence et auquel elle était la seule à ne pas croire. Pour s’en convaincre, elle se récitait chaque jour son curriculum vitae : ...
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Cette fois-ci, la fugue temporelle avait duré cinq heures et quatorze minutes.
Elle pensait sincèrement qu’elle avait dépassé ses crises. Elle en avait de moins en moins, d’ailleurs. Quasiment plus, pour être honnête. Elle vivait une vie normale. Presque normale. En réalité, elle dépensait une énergie incroyable à faire en sorte que les autres la croient normale.
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