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Critiques de Edward Carey (246)
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Petite

je suis extrêmement déçue de ce livre, je l'ai trouvé triste, sombre, très loin de la vie romanesque que je m'étais imaginé pour Madame Tussaud.



Edward Carey décrit une société du 18ème siècle cruelle au coeur de la révolution française. J'ai trouvé ces descriptions brouillonnes et désespérantes.
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Petite

Tout se bouscule dans ma tête ! J’ai tellement de choses à vous dire au sujet de ce roman que je ne sais par où commencer ni comment m’organiser…



Déjà, je n’ai pas vu le temps passer : dès que j’ouvrais ce livre, le monde autour de moi se figeait et plus rien n’existait ! J’ai embarqué pour un long périple avec comme point de départ Strasbourg et comme destination finale Londres. Je n’ai pas vu les pages filer et lorsque j’ai refermé le livre, je me suis dit « c’est déjà fini ! ». C’est sans nul doute un énorme coup de cœur.



Cette revisite d’une histoire finalement peu connue que nous propose Edward Carey me laisse sans voix. Je suis entièrement d’accord pour dire que ce que l’auteur nous livre ici est un roman que Dickens aurait pu écrire et que Tim Burton aurait pu adapter à l’écran. Peut-être est-ce parce que deux grands noms qui m’impressionnent ressortent suite à cette lecture que ce livre est un coup de cœur ? A méditer !



Quoiqu’il en soit, vous vous demandez peut-être pourquoi la maison d’édition a fait un choix si particulier pour la cover. Pourquoi ce rouge ? Eh bien en fait, cette couleur rouge vif est probablement un clin d’œil au sang car, dans cette histoire, on a droit à notre lot de cadavres et de morts assez glauques ! Mais le rouge c’est également la couleur de la Révolution et l’histoire de Marie se déroule durant cette sombre période ! Et puis que l’on soit bon ou mauvais, on partage tous une chose, cette couleur rouge qui coule dans nos veines. Oui, je sais, c’est plus le contenu qui vous intéresse mais ici croyez-moi tout est pesé, pensé !



Petite, c’est un tourbillon d’émotion, on balance sans cesse entre espoir et désespoir, entre les moments où l’on respire à plein poumons et ceux où l’on sent que l’on frôle l’asphyxie. C’est un roman qui ne laisse pas indemne, c’est un roman qui parle de la condition féminine et de la rudesse de la vie des petites gens à cette époque.



Mais Petite, c’est également un cours d’art, une mise en avant de la sculpture et de la complexité de cette discipline, autant qu’une belle ouverture sur le monde des artistes. Une partie de l’histoire gravite autour des masques de cire, l’auteur nous décrit un monde inconnu, et qui devrait, comme cela a été le cas pour moi, étonner et fasciner la plupart d’entre vous.



Enfin, Petite, c’est une histoire qui se vit autant qu’elle se lit… C’est une histoire pleine de choses étranges et même un peu magiques. Des personnages atypiques que l’on ne croisera pas dans tous les livres, une écriture un peu noire voire un brin gothique qui ne laisse pas son lectorat indifférent, bref un livre majestueux que je ne peux que vous conseiller.



De la Suisse à la France, de l’ascension vers les plus hautes sphères jusqu’à la descente aux enfers dans une prison crasseuse, c’est une histoire qui nous fait découvrir Madame Tussaud et pas simplement le nom d’un musée… Je suis encore sous le coup de cette lecture, qui m’a valu des moments de rires mais également quelques larmes.
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Petite

L'histoire de Madame Tussaud, de sa naissance à sa mort dans un roman aux allures gothiques.



L'histoire :

     1761. Anne Marie Grosholtz nait. Elle quitte son petit village pour Berne en Suisse, avec sa mère, après la mort de son père. Elles s'installent chez le Docteur Curtius, un étrange phénomène. L'hôpital à proximité lui envoie des organes ou des membres afin qu'il les refasse en cire. Ainsi, les étudiants peuvent travailler sur une pathologie avec l'aide de ces cires plus vraies que nature.

     La mère de Marie ne supporte pas cette nouvelle vie. Marie se retrouve seule avec Curtius qui la prend comme apprentie.

     Un certain Mercier leur parle de Paris. Suite à quelques problèmes, Curtius et Marie quittent la Suisse pour Paris. Ils logent chez une veuve qui aidera Curtius pour ses propres intérêts et détestera Marie.

     Marie deviendra Petite. Un surnom qui va bien avec sa petite taille. Une petite taille qui lui vaudra d'être toujours traitée comme une enfant, même à plus de 30 ans. Marie assistera à plusieurs événements : elle sera la formatrice d'Elisabeth (la soeur du roi Louis XVI), connaîtra la révolution et la Terreur.



Retour de lecture :

     Edward Carey a tenté de retranscrire sa vie en reprenant les Mémoires de Marie Tussaud et en comblant les trous. Il annonce en fin d'ouvrage avoir mis 15 ans pour l'écrire.

     J'ai voulu le lire suite à un retour libraire dans une émission. Il insistait sur le fait qu'il méritait toute notre attention... mais qu'il passait un peu inaperçu.



     Effectivement, c'est un livre à conseiller. Par contre, c'est un livre étonnant, dû au personnage principal qui nous raconte l'histoire. Il a un petit quelque chose de "Candide". Il reprend l'esprit des romans du XVIIIème siècle dans sa manière de raconter les faits.

     Marie reste constante, dans la vie de tous les jours comme dans les bons et les horribles moments (le terme "mauvais moment" aurait été trop pauvre.) Ce personnage est déroutant. Il se comporte comme un enfant, même une fois adulte, même dans ses expérimentations d'adulte (ex : l'amour/la sexualité.)

     D'ailleurs, certains lecteurs Babelio ont eu la sensation de lire un roman jeunesse perdu en adulte. Cette impression vient sans doute de là. Certains citent même Charles Dickens.

     Le personnage de Marie et ses aventures font penser à Dickens ou aux "Malheurs de Sophie" de la Comtesse de Ségur avec la belle-mère violente, ou encore à une Colette de Victor Hugo. Il ne s'adresse pas aux enfants mais je peux comprendre qu'il déroute les adultes.

     D'autres lecteurs parlent de rythme étrange qui dessert l'histoire avec une rupture au milieu. Le lancement de l'histoire est lent. Et les choses s'accélèrent une fois Marie et Curtius en France et installés dans leur nouvelle grande maison. C'est vrai, j'ai moi-même plus accroché avec la fin mais ce n'est pas dérangeant.



     Ce qui m'a étonnée, c'est de ne pas ressentir pleinement les événements. Marie prend les choses avec un tel détachement, que nous faisons pareil en quelque sorte. Elle nous annonce des faits. Un élément qui réhausse le côté déroutant de ce livre.

J'ai donc passé un bon moment de lecture mais je ne saurai pas à qui le conseiller exactement. Avis donc aux curieux.
Lien : http://blondes-and-litterair..
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Petite

j’ai beaucoup aimé cette histoire. malgré l’ambiance un peu sombre, glauque , elle traverse sa vie la tête haute, presque simplement. Et du coup , j’ai fini par comprendre pourquoi son musée est à Londres et non à Paris. c’est une histoire qui mérite d’être lue.



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Petite

Après avoir lu en LC Le Château T1, @jeterminemonchapitre t n'approuve pas du tout mon choix de LC 2024.

Moi, j'ai aimé l'écriture d'edward Carey mais effectivement les tasses qui dansent, même en décembre, m'ont un peu gavée !



Ici pas de tasse qui danse mais la vie romancée de Marie Grosholtz, la future Madame Tussaud.

Avec Petite on voyage de Berne à Paris en passant par Versailles.

On rencontre le Docteur Curtius, sculpteur d'organes en cire, une marâtre digne de La Thenardier, d' Élisabeth sœur du roi, sans oublier quelques révolutionnaires bien connus.



J'ai pris un grand plaisir à lire ce roman, j'aime vraiment l'écriture d'edward Carey. Et si vous voulez savoir si @jeterminemonchapitre a aimé cette lecture je vous invite à aller lire sa publication

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Petite

Ce roman, lu dans le cadre d’une LC, m’a laissé assez perplexe.



J’ai adoré le Livre 1, pour son style d’écriture qui me semblait-il aller me transporter dans un univers tout particulier.



Et puis au fil des pages, la lassitude, l’ennui, s’est installé.



J’ai trouvé qu’il se passait bien peu de choses dans ce roman et Marie, Petite, a l’air si ennuyante comme personne!



Alors oui, cette écriture fluide et punchy m’a bien aidé à poursuivre ma lecture mais malheureusement je suis passée totalement à côté de ce personnage que j’espérais plus farfelu que cela.
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Petite

Quand tu en attends plus ...ou l'impression de lire un roman jeunesse égaré dans le monde des adultes...

Ce livre m'attirait beaucoup pour plusieurs raisons : tout d'abord parce que c'est la biographie romancée de Madame Tussaud et que son histoire m'était totalement inconnue ( ma visite à l'adolescence de ce musée londonien reste, encore aujourd'hui, gravée dans ma mémoire), pour le contexte historique : Paris pendant la révolution française, l'histoire ne pouvait donc être que foisonnante et enfin parce que je n'avais lu que des retours élogieux , surtout de la part d'une personne dont l'avis compte bcq à mes yeux ( elle se reconnaîtra 😉)...

Voilà pourquoi j'attendais beaucoup de ces 560 pages ...

Alors ? Alors le texte se lit très très facilement, le rythme est soutenu, l'action est bien au rendez vous et la galerie de portraits est savoureuse... mais ... car il y a un mais ... il manque de la profondeur sur la psychologie des personnages, tout est très caricatural, de la réflexion sur les événements historiques, nombreux, ponctuant la vie de Marie Grosholz ... Très rapidement j'ai eu la sensation de lire un bon roman pour adolescents et j'ai sincèrement cru que j avais manqué cette information ... et non ... d'où cet avis mitigé...

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Petite

Il ne se passe pas grand chose dans ce roman. On suit une petite pauvre qui essaie de grandir et vivre de son art en plein Révolution française. Pas de grosses actions, pas d'énorme suspens. Cependant, je me suis laissée prendre par l'histoire. Le fait que Maria et Curtius aient vraiment existé ajoute une dimension historique enrichissante. L'histoire est touchante, on se prend d'affection pour Maria et son destin inédit. Le roman est vraiment bien écrit, malgré les 560 pages, je ne me suis pas du tout ennuyée et je n'ai pas vu défiler les pages. J'ai aussi beaucoup apprécié les dessins de Maria qui sont ajoutés au cours des pages et qui viennent illustrer les descriptions de l'auteur.
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Petite

Voilà l'histoire d'une petite fille qui va vivre une vie hors du commun, genre Cosette. Elle va venir à Paris avec son maître qui travaille la cire et va réaliser les portraits des personalités tels Voltaire, Rousseau, etc. Ils vont être herbergés par une veuve de tailleur. Cette femme a vu son intérêt financier en ouvrant un atelier de cire avec une vitrine sur la rue qui va attirer le peuple, puis des personnages célèbres de l'époque font réaliser leur portrait et le commerce devient florissant. La Petite comme on appelle Marie, va se retrouver à la cour de Versailles et sa dextérité va lui permettre d'apprendre la scupture à la princesse Elisabeth.

Mais voilà 1789 arrive avec les exécutions à la guillotine et là le marché va complètement changé. Marie va devoir se débrouiller seule et va voir sa vie évoluer avec la réalisation de masques mortuaires de

ses amis les plus proches. Puis elle se retrouve à Londres où elle va poursuivre sa profession de scupteur. Un livre que l'on ne lâche pas tellement cette histoire nous emporte dans un monde difficile mais où la volonté de Marie lui permet d'évoluer et de passer au travers de ce monde en pleine ébullition. A lire sans aucun doute.
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Petite

De prime abord, ce roman a l’aspect d’un livre pour adolescent : la typographie du titre penche du côté du gothique. Mais c’est seulement une impression !

Nous sommes en Suisse, à Berne, à la fin du 18ème siècle. Une enfant se retrouve orpheline et se présente à l’hôpital où elle demande le docteur Curtius. On lui répond peu aimablement que le docteur demandé ne travaille pas dans l’établissement. Mais elle pourrait se rendre non loin de là, dans une rue sale et sombre. N’ayant pas d’autre solution, Marie va sonner à la porte indiquée. Un homme très étrange finit par ouvrir la porte et la reçoit. Il modèle pour la Faculté des viscères, des morceaux de chair humaine, elle devient son assistante.

Marie grandit auprès de cet homme bizarre, aux relations réduites au strict minimum et qui n’a qu’une seule passion dans sa vie : mouler dans la cire toute partie du corps humain nécessaire à la Science.

Leur destin est mêlé, ils n’ont que l’un et l’autre dans leur vie.

Voici le début de ce roman émaillé de nombreux schémas, comme si Marie – devenue plus tard Petite – nous les avait adressés pour compléter son récit à haute voix.

L’histoire nous amène à celle de la Révolution française, présentée de l’intérieur, la terreur avec un grand « T », la guerre civile, les retournements de situation.

J’ai littéralement dévoré ce roman étonnant, magnifiquement traduit de l’anglais par Jean-Luc Piningre et qui aurait demandé quinze ans à son auteur pour l’écrire … et le dessiner.

Je n’ai pas eu l’occasion de lire d’autre roman sur cette période très trouble de la Révolution française et de ce fait, ce roman revêt beaucoup d’intérêt. Le personnage principal est vraiment fascinant. Et on découvre pour finir qu’elle a vraiment vécu, qu’elle est très célèbre. Chut ! Lisez ce livre, il est exceptionnel.


Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Petite

le thème était intéressant mais vue l'époque où cela se déroule je m'attendais a être emmenée dans une époque et une ambiance comme dans 'l'embaumeur' mais ce ne fut pas le cas. vu la grosseur du livre j'ai préféré arrêter au premier tiers ayant une pal importante qui m'attend. j'y reviendrais peut être plus tard.
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Petite

En ouvrant ce livre, nous découvrons la fabuleuse histoire de Marie Grosholtz, plus connue sous le nom de Madame Tussaud. Vous ignorez peut-être qui est Madame Tussaud.... Si je vous dis statues de cire, est-ce-que ça vous dit quelque chose ?



Savez-vous qui est-t-elle ? Est-ce-que vous saviez qu'elle a joué un rôle important pendant la Révolution française ?



Ce roman débute dès le plus jeune âge de Marie. Rapidement elle se retrouve orpheline et elle devient l'assistante de Curtius, un docteur assez mystérieux et fou, qui a une réelle passion pour le corps humain et l'anatomie. A ses côtés, « Petite » va apprendre à sculpter la cire. Elle le suivra jusqu'à Paris où ils auront l'occasion de sculpter de célèbres têtes. Malheureusement, les tensions montent de plus en plus à Paris.....



C'est un roman avec une ambiance assez originale, relativement sombre dans un univers fascinant. Cette femme a eu une vie incroyable ! L'auteur a mis 15 ans entre recherches et écriture avant de publier cette histoire. Certes ce n'est pas un récit très joyeux mais l'histoire est passionnante. On suit Marie au fil de son histoire mais aussi son rôle dans la grande Histoire.



Le gros plus de ce roman, ce sont les illustrations réalisées par l'auteur, dessins d'anatomie et portraits, que l'on peut retrouver tout au long du roman et qui donnent une réelle force au récit.



Avant d'ouvrir ce livre, j'ignorais totalement la vie de cette femme, je ne connaissais que son musée situé à Londres.



Je vous recommande de partir sur les traces de Petite grâce à ce roman !!!



Je remercie les éditions du Cherche Midi ainsi que Netgalley de m'avoir permise de découvrir cet incroyable destin de femme.
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Petite



Ce livre est carrément génial!

Edward Carey, l’auteur, britannique, est romancier, dramaturge et illustrateur.

Nick Hornby a parfaitement résumé ce livre : «Petite est le roman que Dickens aurait sans doute écrit s’il avait vu les films de Tim Burton ».



Ce passionnant conte gothique retrace la vie de la française Marie Grosholtz (future Mme Tussaud) et nous fait traverser l’histoire, le temps et les pays.

Elle rencontre à Berne son maître, le docteur Philippe Curtius, un sculpteur sur cire, qu’elle suivra jusqu’à Paris, où elle fréquentera la cour de Louis XVI.

Elle traversera la Manche, où elle fondera un musée de cire en 1835, le célèbre musée Tussaud.



L’auteur réussit à nous captiver dès les premières pages, le récit est palpitant.

Les dessins de l’auteur agrémentent magnifiquement le récit.

J’ai adoré cet univers à la Dickens.



Un immense coup de ♥

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Petite

Loin d'être une simple biographie de Marie Grosholtz, plus connue sous le nom de Madame Tussaud, on est également plongé dans cette période si particulière qui annonce la Révolution française. Le roman est séparé en deux/trois parties pourrait-on dire, d'abord les débuts de la vie de cette femme très petite et pas très belle accueillie par un étonnant personnage qu'est le docteur Curtius. Ensuite, sa parenthèse à Versailles puis l'époque révolutionnaire, violente et sanglante. On s'attarde très peu voire pas du tout sur la fin de sa vie, quand elle change de nom et qu'elle devient si célèbre. C'est un roman presque initiatique qui dépeint comment elle a réussi à devenir qui elle était et son apprentissage de la sculpture sur cire.



Edward Carey a une particularité dans sa manière d'écrire, c'est de rendre les objets quasi vivants. Les maisons, les meubles, les objets semblent s'animer et posséder quelques émotions, donnant à tout le texte une ambiance étonnante, que j'adore personnellement. Ce n'est pas fantastique parce que ces objets ne sont pas vivants, mais on dirait presque, une sorte d'illusion qui donne une atmosphère unique au récit. Sans oublier ces dessins que l'on retrouve régulièrement au fil des pages, qui ajoutent du réalisme et une ambiance gothique. Une patte singulière qui montre des croquis, des esquisses, des morceaux de corps... C'est vraiment un roman unique en son genre !



Ce qui ajoute à l'atmosphère unique du roman, ce sont les personnages, parfois grotesques, lâches, touchants, cocasses... Marie déjà qui développe une passion pour la sculpture sur cire, une femme intelligente mais rejetée par les autres de par sa taille (et son sexe), réduite au statut de domestique ou de quasi jouet (à Versailles notamment). Le docteur Curtius complètement dans son monde, un génie passionné qui ne semble jamais complètement à sa place nulle part et pas vraiment courageux. Et tout un tas d'autres personnages avec des personnalités originales et un récit plein d'émotions, parfois de la colère à cause de l'injustice, mais aussi du rire, des larmes, l'amour et l'espoir arrivent à se frayer un chemin dans cette période qui a vraiment bouleversé la France.
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Petite

Des bas-fonds de la France prérévolutionnaire au luxe du château de Versailles, de la Terreur à la découverte de l’amour, Petite est l’histoire romancée de Madame Tussaud qui a sculpté dans la cire les personnages célèbres de son époque.



Edward Carey s’est librement inspiré des mémoires de son héroïne pour bâtir son intrigue et c’est là pour moi que le bât blesse. Je ne saurai vous dire quelle est la parti de vérité dans ce roman fleuve car madame Tussaud a raconté sa vie de façon très romancée sans que l’on sache démêler réellement le vrai du faux car il n’y a par exemple aucune trace de son passage à Versailles où elle est censée être restée attachée à la princesse Elisabeth pendant huit années tout de même.



Pour tout vous dire, ce roman a atterri dans ma pal suite aux avis élogieux lus sur Instagram et aux coups de cœur des copines et je ne suis malheureusement pas du même avis !



J’ai peiné sur cette lecture une dizaine de jours et pourtant le sujet m’intéressait, les destins de femmes me rendent toujours curieuses.



Mais premier écueil : la plume d’Edward m’a paru plate et sans relief, c’est bien écrit mais ça manque de rythme, ce qui m’empêchait de lire plus de cinq ou six chapitres à la suite, après j’étais totalement saturée.



Deuxième écueil : les longueurs ! Pendant plus de cinq cent pages, il ne se passe pas grand chose. L’auteur s’appesantit sur des détails inutiles, ressasse le fait que son héroïne soit toute petite, moche, sans cesse rabaissée et mise plus bas que terre par son mentor et surtout par leur logeuse.



Troisième écueil : malgré les coups qui pleuvent sur elle, je ne me suis jamais attachée à Petite ni à aucun autre personnage et j’ai eu bien du mal à m’intéresser réellement à elle.



Néanmoins le roman a, selon moi, deux points forts : il est très bien documenté, Edward Carey a travaillé son sujet. On sillonne Paris avec notre héroïne, on côtoie le roi et sa sœur de près, on assiste même au premier accouchement de la reine et on est pris dans la tourmente de la révolution.



Lire la suite...
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Petite

Cette biographie/roman de la vie de la futur madame Tussaud est très agréable à lire. Le style d'écriture est vraiment bon..

La répartition des chapitres par "aires" est une très bonne idée.. et les représentations graphiques donne vraiment un caractère supplémentaires au personnage.

La qualité graphique donne une dimension supplémentaire à son travail/oeuvre artistique, ce qui remplit beaucoup de vide



Après l'histoire, bien que très triste finalement, car c'est une vie de service voir de servitude qui nous est comptée... En filigrane on perçoit le bonheur dans les petites choses et dans l'amour porté aux autres.

Mais le point fort de cette histoire est aussi dans la période où elle se passe: la révolution française, avant beaucoup, pendant et après...

Avec une partie dans le palais de Versailles en compagnie de la soeur du roi... Histoire au combien intéressante à lire



On garde malgré tout que le destin de Petite est des plus tragiques, mais qu'une femme seule, de petite taille, a réussit à tracer sa route à travers tout cela et finalement à réussir au delà de tout ce qu'on peut imaginer.



Un roman que je recommande, une lecture agréable!

Bonne lecture à vous!!
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Petite

L'écriture et le style m'ont totalement emportée, au point que j'avais du mal à le lâcher. Les dessins qui ponctuent les chapitres sont superbes et renforcent encore plus cette ambiance cabinet de curiosité. En bonus, les petites anecdotes sur Versailles et la période historique, il ne m'en fallait pas plus pour être totalement conquise.

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Petite

Edward Carey a mis 15 ans a écrire ce livre et c’est une belle réussite. Nous plongeons dans la vie de Madame Tussaud, parfois imaginée et romancée par l’auteur afin de compenser quelques trous que ne pouvaient combler ses recherches.



J’ai beaucoup aimé ce livre. Il est noté sur la 4e de couverture « le roman que Charles Dickens aurait sans doute écrit si il avait vu les films de Tim Burton »… et c’est exactement ça. Le livre nous emmène avec son écriture captivante. Je suis ressortie de la lecture en ayant l’impression d’avoir passé quelques vacances à Paris à l’époque de la révolution Française, et en ayant l’impression d’avoir appris à mouler les visages auprès de Marie Grosholtz elle-même.

C’est une vraie réussite

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Petite

Ce roman est l'histoire de la célèbre Mme Tussaud, née Marie Grosholt. Il s' agit ici d'une biographie romancée, dont je n'aurais jamais pu imaginer ce qu'il en était.

Marie, perd ses parents de façon terrible dans une enfance déjà difficile. Le Dr Curtius, chez qui sa mère travaillait, va décider de la garder. Il est sculpteur de cire et va l'initier à son art. Mais la vie, va demander à Marie de surmonter d'autres épreuves, leur venue à Paris et le début d'une vie de servitude pour Marie dans la maison de la veuve Picot, puis un court séjour à la cour de Versaille avant de retrouver le Dr Curtius. Nous sommes en pleine révolution et Marie va à la fois modeler d'illustres personnages qui marqueront l'histoire et à la fois être confrontée au sang qui coule . La cire qui sera là pour sublimer un visage ou pour figer sa mort.  Une vie faîte de violences, de terreur pour connaître probablement quelques années plus apaisée à la fin du roman lorsqu'elle arrive à Londres.

J ai beaucoup aimé découvrir la vie de Mme Tussaud. La révolution, une période que je ne pense pas avoir déjà lu à travers mes lectures et qui m' a appris certaines choses que j' ignorais ( comme les placards). Une lecture que je recommande.



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Petite

La vie romancée de Marie Grosholtz alias Madame Tussaud.

Quel merveilleux moment de lecture. J'ai lu de bons livres, récemment, mais j'en attendais un qui m'emporte et c'est enfin arrivé avec Petite. J'ai très envie de lire les autres livres de l'auteur.
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