Elizabeth Buchan

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{Le musée des promesses brisées/Elizabeth Buchan}



Bonjour, me voici avec ce roman hors du commun, j'ai du mal à réellement savoir ce que j'en ai pensé...

J'ai faillis abandonner, ce n'était absolument pas ce à quoi je m'attendais....

Je pensais avoir plus le côté "musée et promesses brisées " que le côté Tchèque, Prague, 1986, la répression, les interdits, le capitalisme....

Mais.... j'ai continué et achevé ce roman.

J'ai appris des choses sur l'histoire pour le coup.

Et j'ai apprécié néanmoins ce livre.

Pas totalement déçue, pas totalement convaincue.



A vous de vous en faire maintenant votre avis 🙏
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Quel roman bouleversant ! Nous nous retrouvons aux côtés de Laure durant trois périodes qui alternent : la première en Tchécoslovaquie en 1986, la deuxième à Berlin en 1996 (plus courte) et à Paris de nos jours.



Ce roman est passionnant pour son contexte historique mais également pour la complexité des sentiments mise en lumière par l'auteure. J'ai trouvé très instructif de découvrir la façon dont les gens vivaient à l'époque communiste, même si malheureusement c'était glaçant de lire la peur omniprésente, les mauvais traitements, les dénonciations et la pauvreté. Il y avait néanmoins une soif de liberté et un amour pour leur pays touchants de la part de la jeune génération qui ne cessait de croire en un avenir meilleur. Ils faisaient preuve d'une ingéniosité incroyable pour faire passer des messages, n'hésitant pas à utiliser des objets faisant partie intégrante de leur culture (comme les marionnettes).



J'ai beaucoup aimé le personnage de Laure, sa naïveté au début de roman, sa candeur, ainsi que sa passion. Elle m'a beaucoup émue tout au long de ma lecture et je n'ai cessé de craindre pour les évènements qui se profilaient au fil des pages. Je me suis laissée porter par cette belle histoire d'amour, aindi que par les idéaux de Tomas, jeune homme prêt à tout pour montrer qu'il ne cessera jamais le combat. L'ambiance était très réussie, nous avions l'impression de marcher avec les personnages dans la rue tout en étant suivis. L'atmosphère anxiogène est de plus en plus palpable et finit par atteindre son paroxysme.



J'ai également trouvé très intéressant les divers sentiments mis en lumière par l'auteure : ceux ambigus que ressent Laure envers Petr, c'est en quelque sorte une histoire d'amour et de haine, mais aussi le sentiment de culpabilité qui étreint Laure et ne lui laisse aucun repos. Et bien sûr la tentative pour trouver le chemin de la résilience.



Très beau roman dont je vous conseille la lecture !

Ce musée parisien regorge d'objets mystérieux, tous liés à un moment de trahison dans la vie de leur propriétaire. Laure, la conservatrice y expose elle aussi ... En 1986, lorsque son père décède brutalement, elle entre au service d'une famille tchèque comme jeune fille au pair. Mais la vie à l'Est est bien différente de celle qu'elle connait ! Elle ne comprend pas le régime politique en place. Sa rencontre avec un musicien dissident entraînera une promesse brisée qu'elle n'oubliera jamais ...



Je n'avais jamais lu de roman sur cette période. J'ai beaucoup aimé découvrir ce contexte historique. Quelles horreurs vécues en Tchécoslovaquie sous le régime communiste !!



Cependant c'est une lecture en demi-teinte pour moi. Le contexte politique et historique est très intéressant. L'autrice dépeint très bien l'ambiance angoissante et malsaine qui semblait régner à l'Est ... Malheureusement je ne me suis attachée à Laure que sur la fin du roman. Je ne retrouvais pas la Laure du passé dans celle du présent et avais vraiment l'impression de deux personnes complètement différentes. Je ne suis donc pas entrée totalement dans le roman, malgré la plume fluide de l'autrice.

Il faut prendre son temps avec ce roman. Le début m’a semblé trop descriptif, assez froid, à l’image du personnage principal, qui nous tient à distance. Et le concept original du musée, qui avait pourtant motivé mon choix de lecture, se révèle peu passionnant. Puis progressivement, en découvrant la Laure des 20 ans dans la Prague communiste, les personnes avec qui elle se lie, les conditions de vie, cette suspicion qui s’empare d’elle, on comprend mieux son caractère. Les retours dans le passé se fond de manière fluide et je me suis surprise à ne plus vouloir m’arrêter avant d’avoir terminé !

Une lecture dont je suis sortie perplexe.



"Personne ne pouvait observer la planète de nos jours, criblée de violence, de régimes corrompus et de persécutions, et éprouver une sensation de bien-être."



Imaginez un musée rempli d'émerveillement, de tristesse et d'espoir. Un musée où les objets exposés sont tous liés à un moment de trahison dans la vie de leurs propriétaires. Ce musée, c'est Laure qui l'a créé, à Paris, en y mettant le premier objet : un billet de train symbole d'une promesse non tenue... Laure vit avec les fantômes de son passé pragois et la période tourmentée du communisme : Milos, Lucia, Léo, Eva et Tomas... surtout Tomas.



'Je te promets"...ces quelques mots, qui une fois mis côte à côte, ont un pouvoir énorme : sans promesse bien souvent rien n'est possible ; sans promesse certains perdent espoir ; avec une promesse d'autres se battront jusqu'au bout...mais qu'en est il des promesses brisées, des promesses faites en l'air et celles impossibles à tenir, des promesses faites pour faire plaisir ou pire pour manipuler et celles utopiques qu'on chuchote aux enfants dès leur plus tendre enfance pour les rassurer ?

J'aimerai déposer un ou deux objets dans ce musée, avec une note explicative sur leur histoire, certainement que j'y trouverai une sorte de réconfort...on vit tous avec des promesses brisées qui certaines nous ont brisés.. à la lecture de ce livre c'est malheureusement tout ce que j'ai pu créer dans mon imaginaire. Il avait tout pour me plaire, l'histoire, la couverture, l'écriture qui est belle et pourtant une partie de moi est restée insensible aux personnages et à l'histoire d'amour entre Laure et Tomas...il me manquait le petit truc en plus pour allumer une vraie flamme. J'ai néanmoins énormément apprécié me plonger dans le côté historique du roman... voilà je suis dubitative et je vous laisse le soin de vous faire votre propre avis.

Que dire de ce roman d'Elizabeth Buchan ? "Le musée des promesses brisées" est une belle petite brique de 530 pages qui nous promène entre l'original musée de Laure de nos jours, l'Allemagne et la Tchécoslovaquie des années 80. Ces jeux de lieux et de temporalité donnent un certain rythme mais n'empêchent pas quelques longueurs.

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Je ne connais qu'assez peu Prague et Berlin ainsi que leur contexte géopolitique, à l'époque où le mur est encore debout. J'ai apprécié m'y plonger par l'intermédiaire d'un roman.

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Mais ce que je préfère, c'est bien le musée de Laure. Je veux créer le même ! Cela ne m'aurait pas dérangée d'y rester plus longtemps. Chaque objet représente un bout d'une histoire personnelle, d'une promesse, d'un secret devenu trop lourd à porter...

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A qui veut le découvrir !

J'ai été attirée par le titre : le musée des promesses brisées de Elizabeth Buchan et aussi par la couverture. Ces objets m'ont interpellé.



Laure attend sur un banc, un train qui doit lui amener l'amour de sa vie. A-t-elle fait une promesse brisée ?



Suite au décès de son père, sa mère la pousse à changer de vie. Elle trouve un poste de fille au pair à Paris mais très vite elle suit ses patrons à Prague.

"Elle se trouvait également dans la verdure estivale de la colline Letna. Ce n'était pas une ville séduisante comme Paris.

Néanmoins, Prague avait quelque chose de profond et de mystérieux que même les rayons du soleil d'été ne parvenaient pas à percer. Son coeur abritait une histoire de croyances changeantes, de persécution, de démons et de musique. C'était un lieu aussi ensorcelant qu'ensorcelé, au passé foisonnant d'ironies."

Au hasard d'une ballade elle assiste à une représentation de marionnettes dans un petit théâtre et fait la connaissance d'un musicien Tomas, un jeune homme dissident très surveillé par la police mais à cette époque tout le monde surveillait tout le monde.

Une belle histoire commence entre eux, en dépit des oreilles indiscrètes et des yeux qui ne vous lâchaient jamais. Son employeur était haut placé dans la sphère du communisme et essayait de l'aider mais ....lisez-le.

Le livre s'ouvre sur le musée que Laure a créer suite à son histoire et permet à beaucoup de personnes d'exposer un objet avec un commentaire expliquant la promesse brisée.

Cela va d'un voile de mariée, une dent de lait, à un billet de train. Tant de choses différentes qui racontent des vies brisées.

J'ai passé un très bon moment, une jolie histoire et j'ai beaucoup appris sur la politique en Tchécoslovaquie en 1986.

Je vous le conseille . Très intéressant. Ce n'est que mon avis.

À chaque pas que j'ai fait dans le musée des promesses brisées, j'ai senti le passé ressurgir et la nostalgie m'étreindre. Me couper le souffle. J'ai éprouvé toutes les désillusions, la colère et la trahison contenues dans les objets qui s'y trouvent. Contempler ces fragments de vie, les écouter livrer leur histoire, est une expérience très singulière, étrange, aussi troublante que fascinante.



J'ai été très émue par Laure, la gérante du musée, cette femme hantée, fragilisée par des secrets douloureux et imprégnée d'une puissante nostalgie qu'elle est parvenue sans mal à me transmettre. Quel fardeau porte-t-elle ? Quelles sont les raisons qui l'ont poussée à créer le musée des promesses brisées ? C'est en remontant le fil de son histoire que les ombres et les mystères se révèlent.



Le voile du passé se soulève sur la Tchécoslovaquie des années 80 et nous immerge dans une atmosphère envahie par les faux-semblants, la répression et les mensonges. On ressent la tyrannie, menaçante et insidieuse, qui se dissimule dans les moindres recoins. On éprouve le malaise des personnages en proie à une anxiété constante et à une méfiance perpétuelle, la peur chevillée au corps. Jusqu'à la dernière page, nous sommes plongés dans une ambiance pesante, anxiogène et brumeuse, tel un songe dont l'empreinte demeure encore vive bien après que le sommeil se soit dissipé.



Cette histoire, c'est la lumière qui se mêle aux ombres. Les étincelles qui se fondent dans l'obscurité. La jeunesse irradiante qui rencontre un uppercut de violence et de chagrins. C'est la morsure des rêves inachevées, ensevelis. L'amertume des regrets. L'incandescence des souvenirs qui m'a laissé des bleus à l'âme. le coeur broyé d'amertume et de tristesse.

Mais de cette liberté brisée, de ces rêves et ces vies sacrifiés, il y a toujours l'espoir qui conjure la tragédie et allège le poids du passé. Malgré tout.

Entre passé et présent, cette histoire terriblement poignante et déchirante m'a cueillie. Habitée. Envoûtée.

Un roman qui se savoure et ne manquera pas de vous marquer, j'en suis convaincue.
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Je me suis fait chier comme un rat mort. C'est long, ça tourne en rond, des flashs back intempestifs, même si sa présence est normale, il y beaucoup trop de politique...



Plus j'avançais dans le livre, moins j'en voyais le bout.



C'est dommage. Ce livre me faisait vraiment envie avec son synopsis alléchant.



À l'instar du titre, la promesse est brisée.



#lemuséedespromessesbrisées

#elizabethbuchan #bookinstagram #déception

J'ai été tentée, je dois l'avouer, par le titre et la couverture du livre le musée des promesses brisées de prime abord! Ensuite, le résumé me plaisant, je me suis lancée dans la lecture de ce roman à l'atmosphère particulière, où l'on évolue entre les année 1980 à Prague, 1990 à Berlin et à Paris de nos jours. L'on suit Laure, 20 ans, jeune fille au pair en 1986 à Prague, qui rencontre un groupe de jeunes passionnés d'art (groupe de rock, théâtre de marionnettes), qui, via leur art, essaient de distiller des pensées à l'encontre du régime de l'époque, acte dangereux et dissident. Laure, jeune fille de l'Ouest avec toutes les libertés que cela comporte, apprend petit à petit à vivre avec le fait que chaque parole, chaque geste, chaque acte,... soit espionné, rapporté et puni par la loi. C'est un roman historique qui décrit particulièrement bien l'ambiance dans laquelle l'on vivait et qui est très pesante, oppressante, dangereuse. On retrouve Laure alternativement dans les 3 époques de sa vie, dans les 3 lieux et on essaie de comprendre avec elle ce qui a bien pu se passer en 1986 à Prague pour que, d'une adolescente rêveuse, passionnée, amoureuse, elle devienne cette adulte à l'apparence froide, fermée, ne croyant plus en rien si ce n'est en son musée des promesses brisées, où l'on peut apporter des objets, quels qu'ils soient, qui nous ont touchés par une promesse que l'on n'a pas pu tenir ou que quelqu'un n'a pas tenue pour nous. J'ai refermé ce roman avec un goût amer de nostalgie et de "Et si...". Et si le destin avait été différent, quelle serait la vie de Laure devenue adulte et de ses amis de l'époque? Un beau roman, une belle histoire, un contexte historique bien détaillé et raconté et une atmosphère pesante au parfum de promesses brisées qui ne nous lâche pas une fois l'histoire terminée
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Première parution des éditions Faubourg Marigny de l’année 2022, je dois dire que ce roman est pour le moins original.



C’est une histoire intriguante mais néanmoins fascinante que nous livre l’autrice, où pas moins de 3 temporalités se mélangent. De nos jours, Laure est la conservatrice d’un petit musée parisien : le musée des promesses brisées. J’ai aimé l’originalité de ce lieu, son authenticité et les anecdotes qu’il renferme. Car chaque objet exposé est lié à une promesse non tenue. J’ai trouvé cela très beau et poignant et j’ai adoré découvrir des morceaux de vie. Pourtant, très rapidement nous comprenons que Laure n’a pas créé ce musée par hasard, c’est pour elle un moyen de rédemption, un moyen de se souvenir et de rendre hommage. C’est son devoir de mémoire qui lui a donné cette idée. Parce qu’elle a elle aussi brisé une promesse et ne se le pardonne pas.



En 1986, à Prague Laure a rencontré un jeune dissident au régime : Tomas. Ensemble ils ont vécu une belle histoire qui s’est fini tragiquement. Je trouve que l’autrice a parfaitement retranscrit l’atmosphère des différentes villes à différentes périodes. Le contraste entre Paris et Prague communiste ou Berlin divisé est saisissant et criant de vérité. L’autrice a su capter l’essence même de ces lieux pour les rendre que plus réels. Je ne m’attendais pas à la vision politique que prendrait ce roman qui complexifie vraiment l’intrigue. Le travail de recherche est conséquent mais sert au mieux cette histoire. Le climat est anxiogène, la tension est à son comble. Comme Laure, nous avons le sentiment d’être surveillés, et nous avons peur d’être arrêtés à tout moment. L’atmosphère est sombre, oppressante. Le danger est partout. J’avoue ne pas forcément avoir saisi tous les enjeux politiques parfois trop poussés mais cela n’a pas freiné ma lecture, bien au contraire. J’avais cette envie de comprendre comment Laure en était arrivé là.



Car la Laure des années 80 est à des années lumière de la Laure d’aujourd’hui. A l’époque, elle était naïve et insouciante. Son séjour à Prague la pousse à grandir, à s’endurcir. Elle est devenue au fil du temps plus forte mais aussi plus froide. Les autres personnages sont tout aussi finement explorés, notamment Petr, son employeur tchèque. C’est un homme complexe, ambivalent et très difficile à cerner. Très protecteur envers Laure, peut elle vraiment lui faire confiance ? Quant à Tomaz l’aime il sincèrement ou se sert il d’elle ? J’avoue avoir eu un doute tout au long de ma lecture. Et d’ailleurs la relation entre ce dernier et Laure est la seule réserve que j’aurai sur ce roman. Je n’ai ressenti aucune alchimie entre eux, je n’ai pas cru en leur amour. Pour moi, il était artificiel, créé par une autrice qui voulait nous faire croire à cette idylle… Je n’ai donc pas été transportée et bouleversée par leurs sentiments et je le regrette car il m’a manqué ce petit quelque chose qui transforme une très bonne lecture en coup de coeur.



Si je devais d’écrire ce roman en quelques mots je dirai : enrichissant, passionnant, dépaysant !



Une histoire riche et complexe mais passionnante.
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C’est un peu comme un Roméo et Juliette des années 80. Vérone sera la Tchécoslovaquie écrasée par les communistes, les amants seront Laure, fille au pair franco-britannique et Tomas, rocker révolté en sursis pour ses idées.



Et comme dans tous les romans d’amour, il y a cette quête de la quiétude que les protagonistes tentent de trouver.



Cette histoire-là commence par la fin, la fille est seule sur un quai de gare. Puis elle bascule dans le présent, à Paris, où la jeune fille a vieilli et gère un musée insolite qui expose des bouts de vie. Un lieu atypique qui rassemble les promesses brisées, raconte les vies qui se sont déchirées à travers divers objets porteurs de trahisons : un voile de mariée taché de rouge à lèvres, une dent de lait, un chausson, un ticket de train…



Le lecteur est entraîné à travers les époques : 1986, 1996, les années 2000. Il rassemblera les fils de cette histoire aux côtés d’une héroïne tantôt ingénue, tantôt espionne, ou encore femme d’affaires déterminée. Manipulation, sexe, oppression, le chemin vers la vérité est chaotique. Les amants se croisent. De Paris à Prague en passant par Berlin, Élizabeth Buchan livre une romance aussi merveilleuse que tragique avec pour image de fond la dictature communiste. C’est en visitant le musée du communisme de Prague, en sursautant à la sonnerie stridente d’un vieux téléphone à cadran en bakélite noir, que l’auteure a dessiné son histoire.

Trois époques, une femme, trois sociétés différentes. Nous suivons Laure Carlyle à Prague en 1986, à Berlin en 1996 (donc après la chute du Mur) et à Paris de nos jours. À Prague, la toute jeune Laure, jeune fille au pair, découvre l'Europe de l'Est : pour vous situer l'ambiance, mixez Le Procès de Kafka et 1984 d'Orwell. Entre surveillance et lois absurdes, la jeune franco-britannique est un peu perdue et amoureuse d'un rebelle tchécoslovaque. À Berlin, en poste à l'Ambassade britannique, elle retrouve son ancien employeur, soupçonné d'être un espion à la solde des Russes. Aujourd'hui, à Paris, elle dirige le Musée des promesses brisées, parce qu'elle en connaît un rayon en la matière.

En effet, alors qu'elle s'apprêtait à fuir la Tchécoslovaquie avec son amant, celui-ci ne s'est jamais présenté à la gare... à sa place, son employeur est venu la chercher. L'a-t-il dénoncé ?

En alternant les 3 périodes, on découvre le destin de Laure et les raisons pour lesquelles elle tient tant à ce musée des promesses brisées qui semblent provoquer de fortes émotions à celles et ceux qui y proposent des objets et qui le visitent ; et la raison pour laquelle elle, qui semble si forte et sûre d'elle, se sent tellement dévastée lorsque la petite chatte qu'elle recueille s'enfuit par la fenêtre.

Malgré quelques passages que j'ai trouvés redondants dans la période pragoise, c'est une histoire éclairante sur l'Europe de l'Est durant la Guerre froide, oppressante et kafkaïenne, une intrigue d'espionnage et un roman psychologique riche en émotions.

Le premier roman Faubourg Marigny pour 2022, un joli pavé qui m’a conquise par son originalité. J’aime trouver ce genre de livre sur ma route, un titre qui change de mes lectures habituelles, qui nous amène dans un pays et un contexte historique qu’on lit peu, à la suite d’une héroïne fort touchante.



Lorsqu’on fait la connaissance de Laure, à Paris, elle a construit son rêve : son musée des promesses brisées, un lieu atypique où elle nous amène à la rencontre d’objets ayant tous en lien l’histoire d’une promesse non tenue. Drôle d’idée, drôle de vie que l’on va comprendre en se replongeant dans le passé de Laure,



En 1986, alors étudiante, Laure a suivi la famille Kobes à Prague où elle tient lieu de jeune fille au pair à leurs 2 enfants. C’est cette partie de l’histoire qui est la grande originalité du roman et qui m’a charmée. C’est une période importante pour la Tchécoquoslovaquie d’un point de vue politique et très vite, Laure, qui n’y était pas préparée, va se retrouver à son tour plongée dans ce climat si particulier qui oppose les habitants. Je vous avoue que je ne suis absolument pas fan de la politique dans les romans parce que c’est un sujet qui m’intéresse peu en général et que je n’y comprends donc pas grand chose. Mais ici, étrangement, cela m’a plu parce que l’auteure ne nous fait pas un cours d’histoire, pas de grande description de l’arrière plan politique, tout est suggéré, induit, sous-entendu. Et ça fonctionne à merveille parce que justement le but est de créer un climat sous tension.



Si l’on va suivre Laure plus tard dans sa vie, à Berlin, puis à Paris où elle gère le musée des promesses brisées, le cœur du roman est le passé, c’est lui qui explique la personne que Laure est devenue. Car elle n’a jamais oublié ni guéri de ce qu’elle a vécu là bas. Elle aussi attend toujours la réalisation d’une promesse qui aurait changé sa vie. J’ai adoré le personnage de Laure, tant la jeune fille idéaliste, un poil naïve et crédule que la femme blessée qui se protège encore bien des années après. Laissez-vous charmer par ce roman atypique, son cadre historique particulier et cette héroïne si touchante.
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J'ai adoré ce musée et son originalité. Connaître les objets qu'il contient et savoir pourquoi ils sont arrivés là ! Chaque objet présent est lié à une promesse brisée et on comprend progressivement pourquoi et comment Laure a eu l'idée de ce musée.



Dans ce roman on alterne entre trois périodes dans lesquelles on découvre l'histoire de Laure : en 1986 à Prague, en 1996 à Berlin et de nos jours.

J'ai vraiment apprécié de découvrir Laure et son histoire à travers ces différentes périodes.



J'ai ressenti des petites longueurs au départ et les conflits politiques m'ont un peu embrouillés l'esprit mais j'ai adoré la deuxième moitié du roman et la fin qui est très addictive.



Enfin je n'ai pas eu l'impression d'une réelle passion amoureuse entre Laure et Tomas, des sentiments c'est sûr mais ça aurait mérité d'être plus développé de ce côté-là.

Un roman magnifique, qui alterne entre le présent et le passé.

Une histoire touchante, bouleversante est remplie d’amour et de douceur.

Des personnages attachants et émouvants.

C’est une lecture que je n’oublierais jamais.

Une histoire qui m’a faits voyager entre Prague, Paris et Berlin. 🌸❤️

Un tout petit bémol mais qui m’a pas du tout dérangé : je trouve que le début était un tout petit peu long...

J’ai eu un vrai coup de coeur pour Laure et Tomas.

J’ai eu du mal à m’arrêter une fois le livre commencé. 🤍

💭 Déambuler dans le musée des promesses brisées est une expérience étrange, un peu dérangeante mais totalement inédite. A la vue des objets présents, cette visite provoque à ses visiteurs, de surprenants bouleversements : entre crises de larmes et montées de colère, aucun d’entre eux n’en ressort indifférents. Je ne suis pas sûre d’avoir envie de flâner dans ce musée mais une chose est sûre, son concept est d’une originalité déconcertante.



En parallèle, nous suivons Laure, la gérante du musée, plusieurs décennies auparavant. Nous l’accompagnons lors de son arrivée à Prague, en 1986. Dès les premières pages, l’ambiance est teintée de mystères. Des mystères, qui, s’ils ont attisé ma curiosité au premier abord, m’ont assez vite perdue. Les détails historiques, de cette époque et de cette région du monde qui ne me sont pas familières, m’ont un peu désorientée. Cette ambiance pesante de dangers permanents, de secrets enfouis, de surveillance omniprésente et de méfiance constante m’a quelques fois mise mal à l’aise.



Je suis heureuse que la deuxième partie du roman m’ait davantage captivée, peut-être m’étais-je habituée à cette atmosphère si singulière ? A ce contexte politique tendu, dont les rouages s’éclaircirent enfin pour moi ?



Vous l’aurez compris, Le musée des promesses brisées, est un roman que j’ai apprécié pour son originalité mais dont les parties historiques ne m’ont pas pleinement convaincue.
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Préparez-vous à pénétrer dans un musée des plus singuliers ; un endroit où chaque objet à une histoire bien précise, un lieu où le passé est encore présent et où l'émotion repose sur chaque étal.



On suit Laure à travers 3 temporalités différentes, d’une France d’aujourd’hui au communisme et la chute du mur de Berlin. J’ai beaucoup aimé plonger dans son univers, ce musée qui regorge de surprises et d’objets portant chacun une histoire bien précise. L’auteur a pris le temps de poser les jalons de son roman et s’étale sur près de 200 pages, ça peut paraître long mais tout s’accélère par la suite.



On erre dans une Tchécoslovaquie communiste, on se cache, on se terre, on frôle les interdits et on touche du doigt ce qui s’apparentait une vie régit par des règles strictes et une surveillance accrue de la population. J’ai apprécié lire un livre sur ce sujet-là car jusqu’ici, j’en ai lu peu ; j’aurais néanmoins aimé que l’auteur développe plus le sujet.



On vagabonde dans une Berlin post RDA/RDF, qui sort juste de cette scission et tente de se reconstruire, on sent les dangers, les espoirs et désillusions.



On retourne dans ce musée et on comprend le sens de chaque objet, on comprend ces promesses avortées, ces instants perdus, ces regards déçus ; l’auteur a su glisser beaucoup d’émotions dans son roman ; j’ai eu peur pour Laure et Tomas, j’ai eu les larmes aux yeux lorsqu’elle nous parle de sa promesse brisée.



Même si j’aurais aimé que certains thèmes soient plus approfondis, j’ai passé un excellent moment de lecture avec Laure, de Prague à Paris, de Paris à Berlin.

C’est un roman riche, original et je ne peux qu’admirer la beauté de cette histoire. Mais malheureusement, je suis passée à côté. Enfin, presque.

Ce sont les personnages qui m’ont permis de m’accrocher. Je les ai trouvé touchants. Ils avaient tous une place capitale dans l’histoire, que ce soit dans les relations qu’ils entretiennent ou dans le rôle qu’ils ont joué dans la vie de Laure. C’est pour moi le gros point positif de cette lecture et c’est important de le souligner !

Cependant, je me suis perdue dans la complexité du contexte historique de la Guerre Froide en Tchécoslovaquie (mais si vous aimez ça, ce livre est fait pour vous). C’était un peu long et toutes les parties concernant le musée m’ont manqué dans la seconde moitié du roman.

Et parce que je pense que c’est un bon roman, je termine par une note positive : la fin est de toute beauté et pleine de poésie.

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Le musée des promesses brisées d'Élisabeth Buchan.



On a tous connu un moment où quelqu'un nous a fait une promesse mais ne l'a pas tenu, la plupart du temps, on se fait une raison et on oublie rapidement mais parfois les promesses étaient tellement importantes, que cela reste au plus profond de notre coeur. Laure tient un musée en plein Paris où sont regroupés différents objets : voile de mariée, ticket de train, marionnette...qui sont tous des objets en lien avec ces promesses brisées.



L'histoire alterne présent dans lequel plusieurs personnes confient un objet et l'histoire qui y est associée à notre protagoniste et passé notamment en 1986 où Laure, suite au décès de son père, part en tant que jeune fille au pair à Prague. Elle s'occupe là bas des deux enfants d'un haut placé du régime communiste.

La vie pour la jeune femme y est compliquée et n'est pas telle qu'elle l'avait imaginée notamment à cause de la répression des libertés en Tchécoslovaquie. Il faut qu'elle fasse attention à ses moindres faits et gestes surtout depuis qu'elle a rencontré un homme surveillé par les autorités.



J'ai beaucoup aimé la première partie dans laquelle on découvre plusieurs objets du musée ainsi que leurs histoires associées. Les descriptions du musée et des objets m'auraient donné envie de visiter un tel endroit (dommage qu'il n'existe pas ☺️).



Puis l'intrigue a pris place durant la guerre Froide et dans les années 1990 à Berlin après la chute du mur et j'avoue avoir un peu moins apprécié cette partie.



Une belle histoire d'amour sur une période sombre de l'histoire mais aussi sur les souvenirs douloureux et l'espoir.



Il vous tente ? Quel objet lié à une promesse brisée deposeriez vous au musée ?