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Citations de Elizabeth Taylor (83)


" Un agent immobilier m'a déclaré une fois qu'il pouvait toujours ajouter une centaine de livres au prix d'une maison si une glycine grimpe sur sa façade, insista Edwina. " Murs habillés de glycine", c'est ce qu'ils mettent dans la publicité.
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Elizabeth Taylor
Le divorce est une maladie qui s'attrape par le mariage. 
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" Qu'est-ce que tu devras faire exactement ? demanda-t-elle [ à son jeune mari ].
- Eh bien, je serai chargé de ce qu'on appelle les relations publiques.
- Cela vaut mieux que si elles étaient intimes", (...).
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Elizabeth Taylor
Je crois que l'emprise que vous avez sur les lecteurs est due au fait que vous communiquez avec vous-même.


( Le peintre à Angel )
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Les gens qui sortent d'un long sommeil sont exposés à bien des dangers. Le prince charmant le savait, quand il a éveillé la Belle au bois dormant ; c'est pourquoi il l'a épousée le jour même. Mais les difficultés n'ont pas pris fin avec son baiser : c'est là qu'elles ont commencé.
Page 263
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Je pense que nous devons finalement dire adieu à l'été. Nous n'avons pas à nous plaindre." Ils semblaient croire que le beau temps était une chose méritée et que pour une fois, l'Angleterre avait eu une juste récompense.
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[...] ... Mrs Dennis était toujours la gentillesse même. "On n'a qu'une jeunesse," répétait-elle à ses enfants et à leurs amis, et elle ne comptait ni son temps ni son argent pour que leur jeunesse fût celle de tous les plaisirs. Au fond d'elle-même, elle savait bien que les deux réceptions les plus importantes seraient les dernières. Même quand elle donnait des goûters d'enfants, elle songeait, en voyant tous ces petits s'en aller avec leurs ballons et leurs cadeaux, qu'il ne s'agissait que d'une répétition pour le mariage de Denise et le vingt-et-unième anniversaire de Graham. Et voilà que ces deux événements allaient bientôt se télescoper, c'était son mot. Elle était sûre de se surpasser - pendant des années, on parlerait du mariage Dennis -, mais ce serait aussi la dernière fois où Denise dirait en partant : "Merci pour tout." Qu'arriverait-il après cela ? C'était l'inconnu. Mais auparavant, il fallait penser au vingt-et-unième anniversaire de Graham, et le champagne qui resterait servirait pour le mariage. Une seule chose la turlupinait lorsqu'elle parcourait la liste des invités. Lalage avait toujours été invitée quand elle habitait chez Sophy, et c'était bien souvent. Depuis des années et des années, elle participait aux réceptions des Dennis.

- "On ne peut pas ne pas l'inviter," disait Mrs Dennis.

- "Mais comment faire ?" disait Graham. "On ne peut pas inviter une femme sans son mari, et il est si vieux !

- Il n'a jamais que l'âge de ton père," répondait Mrs Dennis, mais elle comprenait bien ce qu'il voulait dire. C'était une situation gênante. Elle se rendait compte qu'Herbert et elle n'étaient admis à ces fêtes que parce qu'ils veillaient à la qualité et à l'abondance de la nourriture et de la boisson. Herbert savait si bien pourquoi on le tolérait qu'il filait vers son bureau dès qu'il pouvait, et Mrs Dennis était toujours du côté de la cuisine.

- "Quand même, après toutes ces années, c'est triste de la laisser à l'écart, la pauvre." ... [...]
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Au bout d'un mois, elle commença à se ressentir des efforts qu'elle avait dû déployer pour retenir ses larmes et repousser les offres de sympathie dont on l'avait accablée. Sans énergie ni force, elle découvrait que l'ennui était peut-être la part de sa douleur la plus difficile à porter. Elle qui avait toujours mille pensées en tête ne réussissait plus à songer désormais qu'à sa perte, constamment irritée par des jours et des nuits également mornes.
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Car nos existences s'écoulent dans une solitude qui ressemble à une grotte obscure. Par peur de l'isolement, nous levons une lueur tremblante afin d'attirer nos amis dans ces ténèbres.
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Une tâche épuisante, vieilir. C’est comme être un bébé, mais à l’envers. Dans la vie d’un nourrisson, chaque jour représente une nouvelle petite acquisition ; et pour les vieux, chaque jour représente une nouvelle petite perte. On oublie les noms, les dates ne signifient plus rien, les événements se confondent, les visages s’estompent. La petite enfance et la vieilesse sont des périodes harassantes.
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Je crois que ce sont les gens enfermés dans leur propre corps qui nuisent à autrui.
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Quelque chose lui avait échappé, et c'était l'essentiel de sa vie.
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Isobel dormait profondément dans les bras d’une Amy stupéfaite de se sentir aussi contente. Il y avait longtemps qu’elle n’avait plus touché ni serré personne contre elle et, jusqu’à cet instant, elle ne s’était pas rendu compte de ce qu’elle avait manqué. Elle songea que certains passent la moitié de leur vie sans toucher ni être touchés. Ce devait être une terrible carence. Page 118
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Au Hand and Flowers, le débat politique même s'il ne faisait pas véritablement rage, était assez vigoureux pour empourprer les joues.

Il y avait deux phases d'acrimonie au cours de la soirée, savait Mrs. Brimmer. Le première suivait l'ouverture, quand les habitués arrivaient, l'esprit encore tout imprégné du journal de six heures et des catastrophes qui avaient pu être annoncées. Plus tard, certains querelleurs rentraient chez eux pour dîner : d'autres restaient pour jouer aux fléchettes. Huit heures sonnant, une clientèle différente, plus cordiale, de sortie pour la soirée, commençait à se présenter. Les sujets politiques, alors, étaient proscrits. Lorsque la fermeture approchait, la cordialité pouvait diminuer, et les disputes éclater de groupe en groupe. Mrs. Brimmer, appuyée sur le bar, ou descendant pesamment à la cave pour monter les chopes de bière à moitié renversées, était toujours laconique ou silencieuse, sauf lorsqu'elle décrivait son indigestion, mais, vers dix heures, elle lançait parfois, abrupte : "Je suis travailliste de toute façon." Comme elle lancerait quelques minutes plus tard : "Il est l'heure, messieurs." Mrs. Brimmer avait une ou deux opinons inattendues, néanmoins profondément ancrées dans sa personnalité. Une autre conviction qu'elle exprimait souvent était que les femmes ne devraient pas entrer dans les pubs. Elle les servait en silence, de mauvaise grâce, et aurait volontiers cravaché toute la clientèle, comme elle le disait souvent. Elle n'était pas du tout favorable à la boisson, hormis le gin tonic qu'elle prenait parfois pour soulager son intestin. Mais son mari tenait jadis le pub et, devenue veuve, elle lui avait succédé, ainsi qu'elle le devait.
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Oh … non … c'est juste que les gens ressemblent à des portes. Ils vous mènent tous à des pièces vides. Vous franchissez le seuil et vous vous retrouvez face à vous-même.
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La craie qui perçait le gazon ras semblait constituer les os mêmes de la terre.
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sa soif de gloire l'avait rendue inflexible : elle était excentrique, implacable, égoïste. L'amour, qui requiert abandon, souplesse, prodigalité, lui serait un choc spirituel et bouleverserait son rythme quotidien. Elle n'y parviendrait jamais, il en était certain. Malgré tout l'amour déversé dans ses livres, elle ne pourrait l'atteindre dans la vie.
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Elle traversa le vestibule en hâte et appuya sa joue contre celle de la jeune fille avec un murmure affectueux. L’illusion les enveloppa
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Un jour, il aperçut un grand cactus dans la vitrine d'un fleuriste. D'une poussée malingre et hérissée de piquants s'était épanouie une immense fleur inquiétante, solitaire et incongrue, un monstrueux accident. Et il avait songé à Angel.
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L'autre monde, le monde de la violence, des gens dans les journaux, rôdait autour d'elle, monde auquel elle avait eu peine à croire. Alors qu'elle écartait les feuilles pour y chercher un trésor, l'amour, l'aventure, c'était, par inadvertance, la découverte du mal, et la répulsion.
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