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Critiques de Ella Balaert (59)
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La lettre déchirée

Petit coup de cœur! Je ne misais pas beaucoup sur ce récit, et le premier chapitre m'a confortée dans cette idée. Mais le petit Stéphane s'impose à nous, entre dans notre cœur. On a envie de le protéger, de lui parler, de le faire parler. Car c'est bien cela, je pense, qui manque avant tout à ce jeune garçon pour qui les lettres s'imposent à ses yeux comme les grilles d'une prison (comme j'ai trouvé cette image belle!!!). Il ne se souvient plus du jour où son père les a quittés, lui et sa mère. Il ne se souvient plus de la lettre que lui a confiée sa mère. Mais de cela, tout a découlé: le blocage avec les mots, qu'ils soient écrits ou oraux puisque sa mère lui interdit d'évoquer certaines choses.

Ce roman aborde de nombreux thèmes, outre celui de l'illettrisme: la difficile relation d'un fils avec sa mère, l'isolement au sein d'une classe, la difficulté de dévoiler ses sentiments, la honte de ne pas être à l'image des autres, l'amitié salvatrice...

Je terminerai cette critique en reprenant une idée du professeur de français, Mr Lambert, à la fin de l'année de sixième de Stéphane: il avoue qu'il ne sait pas ce qu'il a pu lui apprendre, à lui qui ne savait pas lire, mais que lui, en tous cas, a beaucoup appris en tant que professeur grâce à lui, et il ajoute qu'il lui faut retourner à l'école de la vie... Un joli petit bijou que je conseille fortement!
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Prenez soin d'elle

Construit en trois parties, une par semaine qui suit la tentative de suicide, ce court roman m'a paru un peu long sur la toute dernière semaine, heureusement la plus restreinte. Néanmoins, je vais avoir du mal à cacher le bonheur que j'ai eu à lire de nouveau Ella Balaert (après Canaille blues -l'un des tous premiers articles du blog- et Placement libre). J'ai adoré les deux premiers chapitres, subtilement construits et écrits ; ils m'ont surpris moi qui ne savais rien du thème de ce livre. La suite est tout aussi excellente. Le ton est direct, Ella Balaert va au plus rapide dans des phrases épurées, élégantes, travaillées, parfois l'ordre des mots est chamboulé, oh, pas grand chose, juste de quoi mettre l'accent de la phrase sur un autre mot que celui attendu. J'aime beaucoup. L'écriture est fine et sensible, délicate et franche, elle touche profondément et va au plus près des émotions. Elle parle du quotidien lorsqu'on est confronté à la mort envisagée d'un proche, la difficulté de l'appréhender dans les mots même : "Le père qui se vante de toujours regarder la réalité en face, sans illusion, sans attendrissement inutile, le pharmacien qui est capable de réciter sans sourciller un manuel de médecine devant le lit de sa fille, ne prononce jamais le mot mort. La mère d'Alban, un jour, est partie. Ses grands-parents les ont quittés. Ce sont des mots qu'on peut encore prononcer. Il y en a d'autres qui ne franchiront jamais ses lèvres comme si le silence pouvait faire barrage à la mort." (p.95) Et la page suivante, cette courte phrase, comme un adage : "Sans tuer parfois les mots empêchent de vivre." (p.96/97)



Les carcans de l'éducation sont aussi abordés, comment s'en défaire lorsque ce sont des principes dont les parents ont été abreuvés et qui les ont eux-même assénés à leurs enfants ? Georges, le père est engoncé dans ses vieux schémas : "Le père ne raconte pas qu'il n'a pas pris la main de Jo dans la sienne, et l'infirmière qui insistait, allez-y, monsieur, prenez-lui la main, caressez-la, quelle obscénité, prendre dans la sienne la main de sa fille quand il ne l'a jamais tenue, ou bien rarement et c'était il y a si longtemps, quand la femme était encore une enfant, jadis, hier, tout est allé si vite, les corps les vies les histoires se sont séparés et on ne refera pas le chemin, toutes les routes sont à sens unique." (p.90)



Puis arrivent les questionnements de chacun des proches de Jo, sur leur relation avec la gisante. Et l'on apprendra beaucoup sur leurs vies et sur celle de Jo. Les non-dits, les petites trahisons, les reproches individuels et parfois accusateurs de ceux qui n'ont pas vu que Jo allait mal. Chacun de jeter la pierre à l'autre avant de s'interroger lui-même ou de rester dans ses assurances de bien agir.



Un roman, pas gai certes, mais comme je les aime, qui va au plus profond de nos questionnements les plus intimes, sans prendre de détour, sans circonvolutions inutiles et oiseuses. Ella Balaert nous pousse à la réflexion et à l'introspection. De temps en temps, ça ne peut pas faire de mal. En l’occurrence, ça fait avec Prenez soin d'elle, beaucoup de bien.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Placement libre

Placement libre nous plonge dans un exil intérieur et intermédiaire, cet état second, où l’on se retrouve face à ses doutes, ses questionnements, avant peut-être de basculer, de faire un choix.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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La lettre déchirée

Un livre qui se lit vite et qui est très émouvant.

Un petit garçon qui cache son handicape : il ne sait pas lire. De là découle un quiproquo sur le départ de son père. Le jeune homme trouve toujours des pirouettes quand on lui demande de lire quelque chose. Mais ces résultats scolaires sont très mauvais et sa mère va devoir trouver une solution pour son avenir.

J'ai beaucoup aimé ce livre, il est vraiment touchant. La spirale dans laquelle s'enferme le personnage est vraiment infernal et la relation entre la mère et le fils est au cœur de l'histoire.


Lien : http://ludikladoc.over-blog...
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Le pain de la liberté

Critique de Pierre :

Alix a 13 ans elle est servante chez les Letournel des riches aristocrates elle rêve de liberté.Mais elle n'est jamais allée à l'école.

Elle veut allée à Bordeaux pour retrouver son grand frère Jean car elle rêve de devenir boulangère. Ce livre m'as plu car il est très réaliste et la façon dont il est écrit nous met vraiment dans l'histoire et dans le contexte historique. Ce livre est touchant car l'histoire est le destin d'Alix m'ont toucher.
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Mary pirate

Un livre un peu décevant... Assez prenant au début, la questions du genre est présente. L'émancipation de la femme, plus ou moins imposée est intéressante. Néanmoins, l'écriture agréable nous laisse attendre quelque chose qui ne vient pas. Un moment agréable de lecture un peu gâché...
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Mary pirate

Une réflexion sur la quête d'identité (femme/homme), sur la question du double.



Très fin
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Pseudo

Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur Ella Balaert de m'avoir gentiment envoyé son roman.



Ce livre a été pour moi une très bonne découverte. Je n'ai pas l'habitude de lire des romans épistolaires et ce fut une très bonne expérience que je retenterais bien.



Pseudo est un échange de mail entre Jeanne, Sophie et Alice et entre Eva et Ulysse. Elles vont créer à eux trois, un pseudo sous le nom d'Eva et c'est elle qui va échanger des mails avec Ulysse. A travers ces mails, on découvre que leurs amitiés n'est pas sincère et on va pouvoir voir ce que les échanges entre Eva et Ulysse va causer dans leurs vies et amitiés.



L'histoire est bien écrite, on se pose beaucoup de questions sur les personnages, sur leurs vies. Il y a eu beaucoup de rebondissements qui se sont enchaînés pendant ma lecture. La fin répond à nos questions et on voit comment les personnages finissent.



Les personnages sont mystérieux, tout d'abord on se demande qui est Ulysse, est-ce Jeanne, Alice, Sophie, un proche ou un inconnu ? Petit à petit on va en apprendre plus sur ces personnages, leurs changements d'attitudes. Beaucoup de tensions vont ce créer entre elles, puisque qu'elles ont toutes les trois un caractère différents et il est tout difficile d'être d'accord sur un point.



En conclusion, n'importe qui peut se cacher derrière un pseudo, et il ne faut faire confiance à personne sur internet et surtout savoir séparer le réel et le virtuel.
Lien : http://rever-en-lisant.blogs..
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Le pain de la liberté

Petit roman historique qui nous plonge entre Bordeaux et le Médoc dans les classes populaires qui aspirent à une vie meilleure. Les prémices de la Révolution se font sentir et l'histoire de l'héroïne nous en fait bien comprendre les ressorts.

L'ensemble est très documenté et cela se sent parfois un peu trop dans la narration (incontournable Paul Butel dont les recherches ont été mises à jour depuis!). Certains détails sur la fin m'ont semblé peu crédibles : que vient faire la reine Pocahontas dans cette histoire?

L'ensemble offre aux jeunes lecteurs une bonne approche de la vie quotidienne dans le port bruissant d'activité du côté des domestiques, artisans et autres petits commerçants. La condition des femmes et des enfants est bien mise en scène également.
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Poissons rouges et autres bêtes aussi féroces

Encore une découverte d’auteure et de style littéraire

Et quelle surprise , je devrais dire qu’elles surprises , des nouvelles plus fantastiques ou fantasque

s les unes que les autres .

J’ai achevé la lecture du livre mais désolée , je crois que ce sera le seul essai avec cette auteure .

Je ne m’y suis pas retrouvé tout en appréciant le style littéraire et les chutes ; je ne parviens pas à me laisser emporter.
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Petit bouton de nacre

Trois histoires qui balancent entre langueur et tension ; sensualité et froideur ; justice et déloyauté ; qui caressent une joue du lecteur et égratignent l’autre. Trois personnages qui touchent du bout du doigt les inégalités, les discriminations, et croisent en filigrane l’intime et le politique.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Prenez soin d'elle

Avec son habituelle maîtrise de l’introspection, Ella Balaert reprend des thèmes qui lui sont

chers : le masque social, l’identité, le poids des mots ou leur inanité...
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Pseudo

Trois amies, Sophie bourgeoise quarantenaire rigide, Alice trentenaire accro au poker et Jeanne vingt-cinq ans, harpiste fleur bleue décident de créer le personnage d'Eva, leur avatar qui répondra aux courriels d'Ulysse, un homme rencontré à la faveur d'une annonce d'antiquaire. Ce qui, au départ, est conçu par Alice et Sophie pour aider Jeanne à oublier son ex, Yves, devient vite une correspondance soutenue, un jeu de séduction. Comment agir pour qu'à trois amies très différentes, elles ne fassent pas douter leur interlocuteur de l'existence d'une seule Eva ?



Je ne suis pas très amateur des romans épistolaires, mais la forme du courriel modernise un peu le genre avec des échanges qui peuvent être parfois longs et parfois très courts, des réponses rapides. Il faut bien prendre l'habitude de lire les en-têtes avec le nom de l'expéditeur celui -ou ceux- des destinataires, l'objet du message et la date et l'heure, Ella Balaert joue aussi avec ces informations. Une fois le pli pris, la lecture est plaisante, même si l'exercice ne me permet pas de jouir autant de la belle plume de l'auteure que dans ses autres ouvrages ; le style est plus oral, plus dialogué et il est intéressant de remarquer les différences d'écriture entre les trois femmes, et l'évolution de Jeanne notamment.



Dans cette construction un peu particulière, ces trois femmes se révéleront, elles parleront de leurs doutes, de leurs peurs par l’intermédiaire d'Eva et entre elles, chacune en fonction de son caractère. Sophie reste la bourgeoise aux principes, un peu donneuse de leçons, qui dit pas mal de sa vie. Alice est une jouisseuse, elle ne cache pas ses gains ou ses pertes au jeu, ses amours tumultueuses et son envie de liberté, de profiter des hommes. Jeanne est romantique, peine à oublier Yves et un peu naïve, elle ne comprend pas toujours le double sens dans le jeu d'Ulysse. Et icelui d'être l'accoucheur, celui qui, bien qu'invisible, donnera naissance à la parole libre et franche des trois femmes.



Encore une fois, Ella Balaert crée de beaux personnages de femmes, de celles qui luttent tous les jours pour s'affirmer devant les hommes, qui jouent avec eux, qui osent ou au contraire qui peinent à s'imposer, qui, par peur du qu'en-dira-t-on, des apparences, préfèrent se cantonner à ce qu'elles pensent qu'on attend d'elles. Elles évolueront grâce à Ulysse et à leurs échanges à elles trois, mais aussi au gré des coups durs de la vie ou des coups de chance.



Décidément, Ella Balart est une écrivaine à découvrir pour ceux qui ne la connaissent pas encore. Pour les autres, il suffit de continuer à la lire pour se délecter à chaque fois de ses pages.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Pseudo

Incroyable, j’ai lu complètement par hasard 2 livres qui se ressemblent étrangement par la forme et que je n’avais jamais lus avant :

Quand souffle le vent du nord, de Daniel Glattauer aux éditions du livre de poche, et pseudo, d’Ella Balaert, chez myriapode.

Ils sont étiquetés roman mais présentent tous deux des « correspondances », des échanges de mail : le premier entre un homme et une femme qui tombent peu à peu amoureux, le deuxième entre un homme, Ulysse, et une femme (Eva) qui est en fait un personnage crée par 3 amies.

Les deux introductions sont excellentes : le premier part d’une erreur d’adresse, le 2ème est une réponse à une petite annonce.

Les deux fins sont géniales (parce qu’il fallait quand même bien amorcer le truc, hein ! laisser la surprise jusqu’au bout sans sortir du principe « échanges de mails »)

Les deux sont super bien écrits, la langue est littéraire et drôle, poétique et intellectuelle…



Une excellente réussite pour ces deux auteurs !

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Quand on a 17 ans

Ella Balaert capte avec justesse le temps de l’adolescence, où l’on est à la fois fragile et fort, où l’on attend et où l’on déploie une énergie inouïe. C’est un temps délicat, où tout peut basculer, où le fil de la vie peut se briser et où l’on s’essaie à l’amour. Entre légèreté et gravité, le roman, bien écrit, se lit avec intérêt.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Pseudo

Découvert au hasard d'une bibliothèque, "Pseudo" est une belle rencontre. D'abord celle d'une amitié entre 3 femmes, ensuite celle entre "Eva" (pseudo des 3 femmes) et Ulysse, par échange de mails interposés. Un jeu de séduction s'installe entre "Eva" et Ulysse, et petit à petit nous entrons dans l'univers de chacune des filles. Une écriture fine et incisive au service d'un sujet du quotidien... ce roman est un petit bijou !
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Quand on a 17 ans

J'ai vraiment adoré l'idée des petites nouvelles on a pleins de personnages à qui s'identifier, et on peut en aimer certain, en detester d'autres..
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George Sand à Nohant : Drames et mimodrames

Ella Balaert nous fait visiter la célèbre maison de George Sand par les coulisses.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Quand on a 17 ans

Lecture jeune, n°124 - Une classe de première : Jennifer, Clara et Théo, Valentine et Audrey, Guillaume, Camille, Alex et les autres. Ces adolescents rêvent de vêtements griffés ou s’oublient dans les mondes violents des jeux vidéo. Ils illustrent, en apparence, le célèbre vers de Rimbaud : « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans ». En réalité, ils cherchent leur place et se battent pour leur avenir. Qu’ils soient fragiles ou insolents, lumineux ou effacés, ces jeunes gens sont les témoins d’une époque qui mélange gravité et futilité. Ella Balaert dresse le portrait de jeunes gens d’aujourd’hui. De septembre à juin, à chaque chapitre correspond un mois de l’année scolaire et un élève de la classe. Le narrateur omniscient s’immisce à la fois dans le quotidien et les pensées les plus intimes de ces adolescents, révélant leurs troubles, leurs désirs, leur peur de l’inconnu… Tour à tour drôle, attendrissant ou oppressant, le ton suit l’émotion des personnages. Les regards s’entrecroisent et les destins se scellent. L’écriture fluide et teintée d’oralité permet une lecture facile. Amélie Mondésir
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