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Critiques de Ellen Marie Wiseman (465)
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La vie qu'on m'a choisie

Lilly et Julia, deux femmes dont on sait dès le départ que leurs vies sont liées. Elles sont liées par une maison, Blackwood Manor et par une mère ; une mère pieuse, stricte et qui a oublié d'être aimante.

C'est en suivant la double temporalité que petit à petit l'histoire se démêle et que toutes les vérités, toutes plus affreuses les unes que les autres, surgissent.

La double temporalité a rendu le récit addictif. On s'attache énormément à Julia et Lily grâce notamment à la plume de l'autrice qui est immersive , très poignante..

Si nous avons aimé toutes les deux cette lecture, notre ressenti final n'est pas forcément le même.



▪︎ L'avís de Sophie 🪷

C'était bien parti pour être un coup de cœur... mais ça a été pour moi une lecture vraiment très dure ... Très très bien écrite mais ...

Trop dure pour moi ...

Il y est question de maltraitance... Auprès des enfants et des animaux...

L'essai de Julia pour démêler l'histoire de sa maison et de sa famille m'a captivée mais la vie de Lily ... C'était trop dur pour moi ... J'ai beaucoup beaucoup pleuré...

Je garderai longtemps en mémoire ce récit ... Et particulièrement la souffrance ... Il me faudra quelques temps pour me remettre de cette histoire particulièrement émouvante...

Même la toute petite étincelle d'espoir à la fin ne suffit pas à atténuer le goût amer face à cet acharnement du destin ...





▪︎ L'avis de Vané 🌷

Oui, ce récit est cruel, éprouvant. La vie de Lilly est dure, on souffre avec elle. On est en colère contre toutes les injustices, les coups du sort. Mais est-ce que ce n'est pas pour cela que l'on lit? Pour vibrer de toutes les émotions possibles ? Si dures soient-elles?

Je qualifie un coup de cœur comme cela, un récit qui m'a mis dans un état pas possible, quel qu'il soit. Bonheur, tristesse, colère. Ce roman est donc pour moi un coup de coeur ❤️

Et il est vrai que de voir de la lumière dans toute cette noirceur est difficile, mais Julia l'a trouvée et on est heureux pour elle.



Une magnifique plume, un livre addictif, très sombre que nous recommandons à ceux qui aiment les récits torturés, qui aiment pleurer, et qui peuvent faire l'impasse sur le positif ...

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La vie qu'on m'a choisie

2nd roman lu de cette auteure américaine.

J'avais été bluffée par le roman "ce qu'elle a laissé derrière elle" alors très naturellement je me suis tournée vers un autre de ses romans.

2 personnages Lily, "monstre" vendue par sa mère a un cirque et Julia tout juste orpheline qui retourne dans sa maison natale après avoir fugué.

Lecture facile et fluide mais Malheureusement, je suis passée à côté de ce roman.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Ce qu’elle a laissé derrière elle est un roman que j’ai adoré en à peine 24 heures, malgré ses quasi 500 pages. L’histoire de Clara m’a totalement bouleversée et pour être totalement transparente, j’ai été à deux doigts d’abandonner ma lecture tant certains passages relatant les sévices subis par la jeune fille sont horrifiants. Mais j’ai tenu à aller jusqu’au bout pour découvrir si elle allait s’en sortir, et également pour savoir si Izzy, la seconde jeune fille que l’on suit, réussirait à faire la paix avec son histoire familiale.



Nous suivons donc d’un côté Clara, en 1929, envoyée de force dans un asile psychiatrique par son père. La jeune femme s’est opposée à ce dernier lorsqu’il a tenté de la forcer à épouser un homme qu’elle n’aime pas. D’abord internée à Long Island, un hôpital psychiatrique luxueux, Clara est ensuite envoyée à Willard, un asile public surpeuplé, où des personnes totalement saines d’esprit comme Clara côtoient des personnes réellement malades.



En parallèle, nous suivons l’histoire d’Izzy, une adolescente de 17 ans en 1995, qui est ballotée de famille d’accueil en famille d’accueil depuis la mort de son père et la mise en détention de sa mère. Si ça se passe bien dans son nouveau foyer, son intégration au lycée est difficile. Pour se changer les idées, elle va aider sa mère d’accueil Peg à faire l’inventaire des biens des différentes valises retrouvées à Willard. Parmi ces malles, se trouve celle de Clara et Izzy va faire son maximum pour découvrir ce qui lui est arrivé.



Deux époques, deux jeunes filles profondément abîmées par la vie qui pourtant, ne cesseront de se battre car elles croient profondément que la lumière les attend à la sortie de ce tunnel de souffrance dans lequel l’une et l’autre sont pour le moment coincées. J’ai été très touchée par ces deux femmes, je me suis attachée à elles et j’ai été admirative face à leur courage sans faille. C’est notamment le cas pour Clara, qui mènera une guerre sans fin pour ne pas perdre la tête face à l’acharnement de tout Willard.



J’ai ressenti de nombreuses émotions en découvrant petit à petit l’histoire de Clara. Entre colère, tristesse et dégoût, cette lecture a parfois été véritablement difficile tant ce que la jeune femme subit à Willard est inhumain.



Ce qu’elle a laissé derrière elle est un roman magnifique, poignant et bouleversant. Je ne peux que vous recommander de le découvrir à votre tour. Personne ne peut rester indemne en le lisant !

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Là où sont tes racines

Je l’ai dévoré en LC !



Je lis rarement de livres sur la 2nde Guerre Mondiale du point de vue des allemands et il était très intéressant de suivre la montée du nazisme au cœur du pays ; certains ont suivi, de gré ou de force et d’autres ont résisté. Le roman est très documenté et j’ai appris de nouvelles choses notamment sur certaines affiches de propagande comme celle contre les USA que je ne connaissais pas !



Christine, le personnage principal, fait preuve de courage tout au long du roman. Elle va se retrouver en enfer mais ne baissera jamais les bras.

Les personnages secondaires sont très intéressants également mais je n’ai pas réussi à m’y attacher… Il m’a manqué un petit quelque chose qui aurait pu en faire un coup de cœur.



C’était mon premier titre de cette autrice et je lirai avec plaisir les 2 autres publiés par @faub . Celui-ci étant son premier paru en VO, j’aimerais beaucoup voir l’évolution de sa plume avec les 2 autres.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Un roman qui alterne deux époques, 1929 et 1995, deux destins qui se croisent parfaitement



Issy, dans le présent 17 ans, placé en famille d’accueil, car sa mère a tué le son mari et père d’Issy. Elle va ouvrir les malles des pensionnaires, de l’asile de Willard et découvrir celle de Clara avec son journal intime, ses photos et va essayer de retracer sa vie.



Clara personnage du passé envoyé à l’asile par son père car elle ne voulait pas épouser l’homme qu’on lui a choisi. Elle aime un immigré italien qui ne convient pas à ses parents.



L’autrice décrit parfaitement bien. L’ambiance qui règne dans cette asile, on découvre qu’à cette époque on pouvait être internée pour pas grand-chose, la méchanceté des infirmières et médecins, le monde hygiène. Les traitements qu’on leur faisait subir, et que tout ceci a vraiment existé et tout simplement révoltant.



Un roman magnifique, bouleversant et plein d’émotion.

Une lecture que je vous recommande

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La vie qu'on m'a choisie

Quand ce roman est sorti chez @faubourg.marigny il me tentait énormément et puis sûrement pour une question de sous j'ai repoussé cet achat jusqu'au jour où il est sorti en poche. J'avais vu tellement d'avis positifs que je n'ai même pas hésité à acheter les 2 romans de l'autrice. Je pense que j'ai bien fais car j'ai eu ici un ENORME coup de ❤.



Le roman propose une double temporalité, on suit d'abord Lilly dans les années 30 et ensuite Julia dans les années 50. C'est un style que j'aime beaucoup car ça apporte un certain rythme au livre. L'histoire de Lilly est dure, triste et injuste. Elle m'a beaucoup émue et certains passages m'ont fait mal au cœur. Elle est enfermée dans sa chambre par sa mère dans le Blackwood Manor car d'après elle, Lilly fait peur. Julia, elle hérite de ce manoir à la mort de ses parents et se retrouve à inspecter les lieux à la recherche de réponses avec des souvenirs douloureux qui remontent à la surface. C'est un histoire bouleversante avec des sujets tels que l'abandon, la violence, la maltraitance animale mais dans tout ça il y aura aussi de l'amour, de l'espoir et un courage incroyable.



J'ai dévoré ce roman avec une multitude d'émotions, la plume de Ellen Marie Wiseman est si belle, ne passez pas à côté et lisez-le ! Je ne risque pas d'oublier Lilly de si tôt.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

❤️‍🩹Un roman fracassant, émouvant qui est un véritable coup de cœur pour moi.

❤️‍🩹1929, Clara, jeune fille riche est internée dans un asile psychiatrique pour avoir refusé un mariage arrangé par sa famille.

1995, Izzy découvre dans l’asile en ruines le journal de Clara.



❤️‍🩹A travers le journal de Clara, on découvre combien il était facile de faire interner quelqu’un, surtout les femmes au siècle dernier. Les symptômes psychiatriques étaient mal connus. Cet asile, considéré d’avant-garde, car il a vraiment existé, traitait ses patients comme des sous-êtres humains. Maltraitance, malnutrition, humiliations, tel était le lot de ces pauvres hères. Sans oublier, les traitements par bains de glace, stérilisation des femmes.

Cela m’a fait penser au bal des folles de Victoria Mas. Ces deux romans nous permettent de découvrir ces traitements avilissants et brutaux tant en France qu’aux Etats- Unis.

J’ai terminé cette lecture, horrifiée. Heureusement, le personnage d’Izzy est porteur d’espérance. Une lecture passionnante que je vous recommande et qui vous donnera envie de creuser la question.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

A la question : « Qu’avez-vous ressenti en effectuant les recherches sur les asiles » l’auteure nous explique qu’à cette époque, de nombreuses personnes étaient internées souvent du fait d’une simple mauvaise passe émotionnelle ou financière, d’une dispute de famille, d’un accès de colère… Les femmes étaient particulièrement vulnérables et sujettes à l’internement de longue durée. Les maris pouvaient faire admettre leurs épouses « problématiques » et les médecins étaient plus que disposés à leur donner satisfaction » Mais quel chemin la femme a parcouru en 1 siècle !… C’est incroyable et c’est dommage que l’on ait oublié !!!
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Un récit poignant à découvrir de toute urgence.



Ellen Marie Wiseman m'avait marquée avec son roman précédent La vie qu'on m'a choisie. Elle livre un nouveau roman fascinant à la double temporalité maîtrisée. L’autrice est une merveilleuse conteuse qui sait narrer des histoires terrifiantes tout en préservant une lueur d’espoir, alternant entre lumière et obscurité.



J’ai été fascinée par le personnage de Clara, jeune fille pétillante qui croque la vie à pleines dents et dont le seul tort sera de tomber amoureuse de Bruno, qui ne convient pas à ses parents. Internée à Willard, un asile, elle y découvre les conditions de vie effroyables.



J’ai aussi été très touchée par la jeune Izzy, une adolescente perdue, dont la mère est en prison pour avoir tué son mari plusieurs années auparavant. Sa nouvelle famille se lance dans l’analyse des objets personnels restés à Willard, l’asile abandonné depuis longtemps. D’abord réticente, Izzy est touchée par l’histoire de ces bagages.



Izzy découvre la malle de Clara, contenant des robes en satin complétement incongrues, des lettres et son journal. En partant à la recherche de la famille de Clara, Izzy commence à s’ouvrir aux autres et retrouve petit à petit un sens à sa vie.



Entre la fragile Izzy en quête d’identité et la combative Clara privée de tout, Ellen Marie Wiseman livre un roman fascinant tout en contraste.


Lien : https://succulentesdecouvert..
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Je l'ai vu souvent passer sur les plateformes et réseaux alors je me suis décidée à lire “Ce qu’elle a laissé derrière elle” de Ellen Marie Wiseman aux éditions Faubourg Marigny.



En 1929, à New-York, Clara est une jeune fille de 18 ans qui vit dans l’aisance mais n’est pas heureuse. Ses parents, guère enclins à lui donner de l’amour, préfèrent lui négocier un mariage lucratif. Mais Clara est amoureuse et aimée en retour par un jeune italien de modeste condition. Pour son père, cela ne peut exister et doit cesser quitte à enfermer sa fille dans une clinique pour maladie nerveuse. La chute aux enfers pour Clara.



En parallèle, dans une époque plus récente, 1995, la jeune Izzy est amenée à pénétrer dans les locaux abandonnés de ce qui fut une asile d’aliénés. Là, des valises attendent toujours leur propriétaire. A plus de 60 années d’intervalle, Izzy va rencontrer Clara.



Le thème traité, le placement arbitraire par la famille d’une femme en établissement psychiatrique, sous prétexte bien souvent de ce que l’on appelait alors l’hystérie, est l’annonce d’un roman poignant. L’évocation des traitements imposés aux pseudo malades est effrayante et on ne peut que trembler pour Clara en tournant les pages. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Clara. C’est un personnage fort qui lutte de toutes ses forces sans perdre espoir là où d’autres se seraient mille fois abandonnés à leur triste destin.



Le roman est bien documenté grâce à un ouvrage sur lequel l’autrice s’est appuyé dont le titre n’est pas sans lien avec le titre du roman : “Les vies qu’ils ont laissé derrière eux”.



Pour ce qui concerne la temporalité de 1995, si j’ai compris que le personnage d’Izzy permet de remonter le temps pour aller rencontrer Clara et découvrir ce qu’il est advenu d’elle, je n’ai pourtant pas été très convaincue par les passages du livre correspondants. La romance qui débute avec un jeune homme notamment, ne sert pas vraiment le propos principal du livre.



Je dois donc avouer que je ressors de cette lecture sans réel coup de cœur mais ce fut dans l’ensemble une agréable lecture.



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Ce qu'elle a laissé derrière elle

{LECTURE 2023-109} Ce qu'elle a laissé derrière elle de Marie Elle Wiseman chez Faubourg Marigny



1929. Clara est une jeune femme de 18 ans pleine de vie. Promise à James par ses parents, elle est pourtant éprise de Bruno, immigré italien. Elle sort du cadre qui a été décidé pour elle et déclenche la fureur de son père. Il décide de la faire passer pour folle et internée contre son gré. Clara.finira internée à Willard, asile public.

1995. Izzy dont la mère a tué son père, n'a connu que les familles d'accueil depuis ses 10 ans. Elle accompagne sa mère d'accueil à Willard pour un travail de tri et découvre le journal de Clara.



Une double temporalité écrite avec brio. Une plume fluide et addictive. Ce livre m'a mise à terre, un coup de coeur et un coup au cœur. Il restera graver dans ma mémoire.



A la lecture, on a envie de giffler voir de tuer certains personnages, d'en prendre d'autres par la main et de fuir au plus loin. On traverse tellement d'émotions face à ce récit magnifique et immersif dans les asiles au siècle dernier. Souvent des femmes internes pour être juste sortie du cadre. Aucune compassion, aucune bienveillance. La froideur à l'état pur. L'histoire de Izzy aussi est difficile entre le décès de son père et le harcèlement dont elle est victime. Ce sont deux jeunes femmes que la vie n'a pas épargnée. A la fois, scandaleux et glaçant, on tourne les pages dévasté par l'injustice.



L’histoire de Willard est tirèe de faits réels. En effet, à la fermeture de Willard des photos ont été faites dans les greniers pour être exposées. Ça fait froid dans le dos.



Bref, un roman qui m'a vidée, lu en apnée immergée dans mes émotions les plus fortes. Fini avec de gros sanglots. Je vous le conseille de toute urgence si vous ne l'avez pas déjà lu. Un devoir de mémoire.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

1929. Clara Cartwright a 18 ans. Ses parents autoritaires l’ont déjà fiancé à James alors qu’elle est amoureuse de Bruno, un immigré Italien. Lorsqu’elle s’oppose à son père celui-ci la fait interner la faisant passer pour folle.

Elle se retrouve alors dans une clinique psychiatrique où elle clame qu’elle a toute sa tête et que si elle est ici c’est uniquement du fait qu’elle ne veuille pas épouser celui qui lui est promis.

Très vite, les finances de ses parents ne leur permettent plus de financer cette clinique et il l’envoi alors à l’asile Willard. Un endroit sombre, glauque où règne maltraitance, sévices et isolement, Clara va vite comprendre que l’enfer existe.

1995. Izzy aide sa mère d’accueil à trier les affaires de l’asile Willard suite à sa récente fermeture. Elle découvre alors les affaires de Clara dont son journal intime et ce qu’elle y lit la trouble énormément. Elle veut absolument retrouver des proches de Clara afin de comprendre ce qui lui est arrivé.

En parallèle de cette quête, Izzy va devoir s’adapter à sa nouvelle famille d’accueil. Peg et Henry sont des gens gentils et bienveillant. Izzy a connu tellement de malheur qu’elle est dans l’attente d’un prochain drame. Son adaptation au lycée est difficile et elle va devoir s’armer de courage pour affronter ce qui l’attend.

Le drame qui a bouleversé sa vie est resté ancré en elle et la suit tel un boulet accroché à son pied. Elle veut une vie normale mais elle craint pour sa santé mentale.

*****

Ce livre est a la fois horrible et magnifique. Horrible car le thème abordé est un sujet répugnant et qu’il est difficile de s’imaginer que de tels actes ont pu avoir lieu. Et magnifique car l’écriture immersive nous entraine dès les premières pages au cœur de l’histoire et nous percute en plein cœur.

J’ai eu un coup de cœur pour ce livre mais également un coup au cœur. J’ai été outrée, déstabilisée, écœurée de lire ce qui arrive à Clara. Comment par esprit de vengeance peut-on enfermé une femme dans un asile et la faire passer pour folle ? Et encore plus quand il s’agit de son propre enfant ?

Cette histoire montre bien l’emprise que les hommes avaient sur les femmes. C’était il y a un siècle et pourtant aujourd’hui encore la liberté des femmes est parfois entravé par l’emprise des hommes.

Un roman percutant et bouleversant qui se lit d’une traite.




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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Au présent, Izzy est une jeune fille de 17 ans qui vit avec Peg et Harry, sa famille d’accueil, sa mère étant emprisonnée après avoir tué son mari.



Au passé, on est en 1930 à Willard, un asile où Clara est internée après avoir refusé d’épouser un homme que son père lui destinait.



Lorsque Peg et Harry proposent à Izzy de les aider à cataloguer les objets trouvés dans un asile abandonné depuis plusieurs années, Willard, la jeune fille sent que son destin va basculer.



C’est donc un roman choral à double temporalité où l’on découvre d’une part l’histoire d’izzy et d’autre part celle de Clara. Deux femmes qui m’ont beaucoup touchée.



L’histoire de Clara est bouleversante, tout ce qu’elle a subi est absolument révoltant. C’est l’époque où les femmes pouvaient être internées sur la simple volonté des hommes, pour dépression, alcoolisme, homosexualité, dispute, perte d’un enfant, désobéissance tout simplement ! Et on assiste donc à Willard à des méthodes de « soin » totalement révoltantes, qui n’en ont que le nom.



Celle d’Izzy est aussi touchante car elle va déjà de famille d’accueil en famille d’accueil et elle n’est pas bien acceptée dans son lycée.



J’ai eu le cœur brisé à plusieurs reprises… Heureusement dans tout cela il y a des personnages qui apportent beaucoup de lumière et de positivité. La fin m’a beaucoup émue.



Les rebondissements ne manquent pas ni les révélations, peu importe l’époque dans laquelle on évolue, et on se retrouve donc dans un véritable page turner.



J’ai frôlé le coup de cœur et je ne peux que vous le recommander !
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

"Ce qu'elle a laissé derrière elle sera l'occasion, pour l'autre, d'avancer enfin dans sa vie"



Contrainte d'accompagner sa famille d'accueil à l'asile de Willard, aujourd'hui abandonné, Isabelle trouve un vieille malle et le journal intime qu'elle contient. Dès cet instant Izzie se donnera pour mission de découvrir l'histoire de sa propriétaire.

Ce récit intense de l'histoire de ces deux femmes est poignant de vérité. Soixante ans les séparent et pourtant beaucoup d'éléments les relient: la solitude, l'adversité, leur force et leur résilience. La construction du roman apporte une belle profondeur au roman et la plume est grave, authentique, accentuant ainsi les sujets abordés dans le récit. C'était une très bonne lecture, bien que bouleversante, qui met en scène des femmes fortes sans qu'elles-même n'en soient conscientes.

J'avais découvert l'autrice avec son premier roman La vie qu'on m'a choisie, qui avait aussi su me toucher. L'écriture de l'autrice est poignante et réussit à transmettre des émotions avec brio, je vous conseille chaudement ces deux romans si vous êtes sensibles à ce genre d'écrits.
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Là où sont tes racines

Ce magnifique roman est extrêmement émouvant et me confirme mon amour pour cette auteure talentueuse qui sait toucher les lecteurs.



J'ai été transportée par cette belle histoire d'amour et surtout par le courage de Christine, cette jeune allemande qui vit dans la peur durant la deuxième guerre mondiale. Ce roman change car nous voyons la guerre sous un autre angle : celui de l'Allemand moyen qui n'avait absolument pas envie de se lancer dans une guerre et surtout qui ne comprenait pas l'absurdité des lois anti-juives. Parce que, sachons-le, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Et l'auteure a très bien su mettre ce point en lumière en donnant vit à la famille de Christine, tentant d'aider les prisonniers comme ils le pouvaient.



Je suis très émue par le destin de cette jeune femme extrêmement courageuse et par Isaac. J'ai tremblé pour elle, l'accompagnant dans les abris anti-aériens lors des raids, mais aussi dans les autres épreuves qu'elle a traversées.



Je suis toujours aussi transportée par la plume très agréable et fluide de cette auteure, qui nous conte des histoires avec beaucoup de passion. Ses roman sont toujours la promesse d'un moment lecture passionnant, tant au niveau du fond que de la forme.



Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette histoire on ne peut plus touchante pour voir la guerre sous un angle différent. Mais les horreurs restent toujours les mêmes, et je suis toujours aussi choquée à chaque nouvelle lecture sur ce sujet.



Un très grand merci à Ellen Marie Wiseman pour cet incroyable roman.
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Là où sont tes racines

Chaque année le rendez vous est pris avec Ellen Marie Wiseman. Après La vie qu’on m’a choisie et Ce qu’elle a laissé derrière elle, j’étais plus qu’impatiente de découvrir son nouveau roman aux éditions Faubourg Marigny, qui est finalement le premier de l’autrice. C’est un magnifique roman de guerre dense et documenté qui aborde énormément d’aspects, souvent méconnus. Si ce n’est pas un coup de coeur, c’est tout de même une excellente lecture qui m’a fait verser quelques larmes.



Christine et Isaac sont amoureux. Elle est pauvre, il est riche. Cela pourrait être le seul frein à leur amour, mais Isaac est juif et nous sommes à l’aube de la seconde guerre mondiale, en Allemagne…



Ce roman commence tout doucement comme pour faire écho à la guerre et aux restrictions qui sont apparus insidieusement. Le rythme est lent mais permet de retranscrire à la perfection le climat suspicieux et anxiogène de ce régime de la terreur où les premières victimes ont été les allemands eux même. Il est facile d’oublier que ce peuple a lui aussi souffert, de faire l’amalgame Allemand/Nazi. Nous entrons dans l’intimité de cette famille, nous découvrons les privations, la peur, l’oppression, l’injustice. Et forcément on est touché par ces gens ordinaires, par leur simplicité, leur humanité, par leur passivité même contrainte. J’ai aimé passer de l’autre côté du miroir, découvrir un autre aspect de cette guerre, tout aussi glaçant. Pourtant je n’étais pas pleinement conquise, c’était un peu lent, un peu long, trop contemplatif. Avec le recul je comprends que toutes ces descriptions étaient nécessaires mais sur le coup, il me manquait de l’action et de la combativité.



Mais passée la moitié, le récit gagne en puissance et en intensité. L’étau se resserre autour de Christine et ses proches , poussant la jeune fille à agir et à dévoiler tout son potentiel. C’est une héroïne, une vraie ! L’intrigue prend alors un autre tournant et devient bien plus poignante et déchirante. Mon coeur s’est serré à plusieurs reprises, mes larmes ont coulé. Vu les thèmes abordés, on ne peut être que chamboulé mais l’autrice ne perd pas de vue sa volonté de transmettre. Transmettre les atrocités de la guerre, transmettre l’après, transmettre toujours… Et arrive enfin ce que l’on pourrait qualifier la 3ème partie de ce roman, celle qui m’a le plus retournée, celle qui m’a le plus révoltée : l’après. Comment se reconstruire ? Comment raconter l’impensable, l’inconcevable ? Comment se faire entendre sans passer pour un fou ? Comment faire payer ? Le tout avec toujours cette subtile complexité : qui est l’ennemi ?



Une sublime lecture, foncez !



Une fiction historique qui nous nous offre une autre vision du conflit, toute aussi glaçante …
Lien : https://monjardinlitteraire...
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Une magnifique lecture révoltante.



J’avais adoré La vie qu’on m’a choisie de la même auteure, et j’ai aussi beaucoup aimé celui-ci, qui est tout à fait différent.



Vous ne pourrez pas rester insensible à cette lecture qui rappelle une fois encore à quel point les femmes ont été persécutées et maltraitées par le passé (Même si malheureusement, dans certains pays du monde les choses n’ont toujours pas changées).

Mais pourquoi les choses étaient-elles

ainsi ? Je ne peux pas comprendre.

Et même si ce livre est une fiction, il nous rappelle qu’à une époque, les femmes qui dérangeaient leur père, leur mari, leur frère… étaient internées parfois sans raison dans un asile pour soigner une maladie qui n’existait pas. Tous les pouvoirs étaient donnés aux hommes, notamment aux médecins.



Ici on retrouve une histoire sur deux temporalités avec deux femmes touchantes et abîmées par la vie, qui ne lâchent rien et continuent de se battre.

Ce livre est plein d’émotion, de douleurs et de colère… tout ce que j’ai ressenti à cette lecture.



Je vous conseille vraiment de lire cette auteure.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

aujourd'hui, je te parle d'une lecture faite au mois de mars.

Preuve s'il en est que c'est un coup de coeur, c’est que je n'ai rien oublié de ce roman.

En relisant mes notes et en rédigeant cet avis, j'ai encore été bouleversée.

Je me suis encore senti proche de Clara et d'Izzy.



J’ai lu l’année dernière un autre roman d' Ellen Marie Wiseman : « La vie qu’on m’a choisie ».

C’était une mes plus belles lectures de 2021. Le lien de mon avis est en story et sur le blog.



Comme pour le précédent livre, tu es dans un roman dramatique.

Poignant. Émouvant. Révoltant.



Dans les années 30, tu suis Clara.

Les traitements dégradants (et injustifiés) infligés à Clara et les autres patientes m’ont brisé le cœur.

Dans ce roman, Marie Ellen Wiseman met en lumière le traitement subit (surtout par les femmes) dans les hôpitaux psychiatriques.



L’autrice aborde d’autres thèmes tout aussi bouleversant, mais je préfère te laisser découvrir le récit et les intrigues par toi-même.

Ce sont des sujets forts, j’ai été très émue tout au long de cette lecture, mais qui n’est pas pour autant larmoyante !

J'ai adoré faire le lien entre Izzy et Clara.



Quand je suis sortie de cette lecture, j’étais vidée émotionnellement, touchée au plus profond de mon cœur. De lectrice et de femme.



Un roman sublime.

Il est plein de douleurs, de maltraitance.

Tu seras révoltée devant tant de mauvaises foi et d’incompréhension.

C’est un livre que j’ai dévoré.

Je voulais connaître le dénouement, car le suspens est haletant.



Je te promets que tu ne pourras pas rester de marbre face à ces deux héroïnes.

Je reste vague, mais c’est voulu.

Il y a tellement à découvrir dans ce roman.

Il est riche, bouleversant et très prenant.





La chronique complète est sur le blog
Lien : https://unesourisetdeslivres..
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La vie qu'on m'a choisie

c'est bien écrit, bien construit, il y a quelques rebondissements... mais c'est tellement "gentil", attendu, dégoulinant de bons sentiments voir mièvre par moment que j'avoue que je ne vois pas là une lecture majeure. je préfère quand il y a , derrière l'histoire, plus de fond, d'interrogations sur le monde, de matière à penser. Dommage.
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La vie qu'on m'a choisie



Je viens de refermer ce roman. Quelle claque ! J’aime ce genre de roman où le happy-end n’est pas obligatoire.



J’aimerai tellement vous en parler mais impossible sans vous en dire trop et vous dévoiler toute l’histoire.



Je suis rentrée dans une maison lugubre. J’ai monté les marches, une à une, le cœur battant. J’ai attendu que l’on veuille bien m’ouvrir cette porte. Il fallait trouver la bonne clef.



C’est à ce moment là, que j’ai rencontré une petite fille haute en couleur avec son chat. J’ai craqué pour eux deux. La petite Lilly vivait seule dans cette chambre, dans ce grenier. Avec pour seul amour son chat Abby. Ses parents ont honte d’elle.



Quelle cruauté. Quelle vie.



Je ne peux pas vous en dire plus. À vous de venir découvrir Lilly qui peut paraître fragile aux premiers abords. Elle est si forte !



Si vous avez aimé De l’eau pour les éléphants, vous ne pourrez que aimer ! J’y ai pensé tout le long de ma lecture.



Petit bémol pour moi : les chapitres sont beaucoup trop longs.



Plongez dans les années 30 avec cette fillette et venez la soutenir dans son aventure qu’est la vie 🤍

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