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Critiques de Ellen Marie Wiseman (453)
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Là où sont tes racines

Un très bon roman historique que nous propose une nouvelle fois l'auteure. Le fait de découvrir la 2nde Guerre Mondiale du point de vue d'une famille allemande est très intéressant, et le fait de les suivre sur toute cette période également. L'écriture est toujours aussi fluide, prenante et avec ce qu'il faut de détails et faits historiques. J'ai beaucoup aimé cette lecture.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle



Voici un roman à double temporalité. Clara est enfermée dans un asile psychiatrique dans les années 1930, et Izzy découvre sa tragique histoire des années plus tard. Il est assez facile de se prendre de passion pour ces deux récits. Beaucoup de thèmes sont abordés : folie, patriarcat, adolescence perturbée, placement, …

Tout du long on s’interroge sur la santé mentale de Clara. C’est l’enquête dans le présent qui nous guide sur ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Il est glaçant de savoir que l’on faisait disparaître les femmes de cette façon il n’y a pas si longtemps.

Quant à Izzy, j’ai trouvé ses réactions un peu bizarres. Elles la font se retrouver dans des situations largement évitables. Mettons cela sur le compte de l’adolescence.

Même si ce livre m’a sincèrement emportée pendant une bonne partie, je l’ai quand même trouvé assez prévisible. J’avoue que la succession de drames fut un peu lassantes pour moi. Trop de drames tue le drame et j’ai fini par ne plus me sentir trop concernée. Peut-être un mécanisme d’auto-protection pour ne plus souffrir avec le personnage. Malgré tout, la fin, émouvante selon moi, a su me cueillir de nouveau.

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Les orphelins de Philadelphie

Jusqu'à présent Ellen Marie Wiseman pour moi, c'est un sans faute! Quatre romans lus et quatre pépites, toujours dans le domaine historique et de sujets peu abordés!



Cette fois-ci, direction Philadelphie, 1018, Pia n'a pas grand chose pour elle, fille d'immigrés allemands, son père s'est enrôlé pour prouver son dévouement aux États-Unis, elle vit dans un quartier pauvre, avec une mère aimante mais assez rigide car il est important pour eux de faire oublier qu'ils sont allemands et deux magnifiques petits frères de quatre mois.



Une enfant effacée qui ne supporte aucun contact physique, mise à l'écart à l'école, on la trouve bizarre et en plus elle est allemande, mais Pia a réussi à se faire un ami, un seul, un vrai, Finn fils d'immigrés irlandais.



1918, fin la guerre, ça se fête évidemment et les soldats qui reviennent aux États-Unis ramènent avec eux un cadeau qui va dévaster, le monde pendant plusieurs mois, la grippe espagnole (qui n'est pas originaire d'Espagne soit dit en passant!). 60 millions de mort à travers de monde en 2 ans. Pia et Finn avait peu de chance de sortir indemnes de cette pandémie.



Une situation sanitaire amenant des milliers d'orphelins, des familles séparées et au milieu de tout ça une adolescente persuadée que ses petits frères sont vivants quelque part.



Une lecture poignante, où l'on suit Pia durant des mois, dans ses doutes, ses peurs, sa culpabilité, ses espérances, on suit aussi le monde et sa perte de repères, de logique, la misère que l'on soit riche ou pauvre face à ce tsunami qui s'abat sur le monde juste après la Première guerre mondiale, car oui on meurt peu importe le statut sociale.



Un roman saisissant et passionnant encore une fois, on attend toujours les romans de l'autrice en se demandant à quel problème de l'histoire elle va s'attaquer maintenant....



Et vous, quel est votre roman préféré de la romancière?
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Les orphelins de Philadelphie

🔹En un mot: waouh!

Coup de cœur pour ce nouveau roman signé Ellen Marie Wiseman.



🔹L’ambiance est oppressante et nous rappelle forcément la pandémie de Covid, si ce n’est que la c’est pire ! Les gens tombent malades et meurent en très peu de temps !

Au milieu de ce chaos il y a Pia , qui a du quitter ses petits frères pour chercher à manger et qui ne va avoir de cesse de les retrouver.

Et puis il y a Bernice,une femme pleine de préjugés et d’idées saugrenues. Ses actions font froid dans le dos!



🔹C’est le 3eme roman de l’auteure que je lis et j’aime toujours autant sa plume.

Les descriptions nous permettent de nous immerger totalement dans l’époque. Le personnage de Bernice est aussi détestable que celui de Pia est émouvant .

Il est vrai que certains chapitres sont longs mais cela ne m’a pas particulièrement dérangé car j’avais tellement envie de savoir ce qui allait arriver à Pia que j’ai tourné les pages sans m’en rendre compte.

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Les orphelins de Philadelphie

Les orphelins de Philadelphie est un roman historique frappant, stupéfiant et inoubliable qui nous plonge en plein cœur de l’épidémie qui s’est répandue dans le monde entier et notamment à Philadelphie en 1918. Nous découvrons à travers ce roman percutant et sidérant l’histoire bouleversante de Pia, une jeune fille de 13 ans, faisant preuve d’un courage incroyable, qui va devoir affronter des épreuves très difficiles, et l’histoire effroyable de Bernice, une jeune maman qui vient de perdre son bébé, qui va accomplir des actes épouvantables. J’ai aimé retrouver la plume d’Ellen Marie Wiseman qui a un véritable don pour nous immerger dans des histoires très prenantes et nous faire passer par différentes émotions tout au long de ses romans. J’ai été saisie par l’histoire dès les premières pages, je me suis tout de suite attachée au personnage de Pia et j’ai éprouvé beaucoup de colère envers Bernice. Bouleversant et poignant, Les orphelins de Philadelphie est un roman historique qui ne nous laisse pas indemnes. A découvrir sans hésiter.
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Les orphelins de Philadelphie

Ce roman je l'ai vécu... une sensation étrange d'en faire pleinement partie.



Peut-être que le contexte choisi de la grippe espagnole m'a ramené à notre propre crise sanitaire que l'on ne connaît malheureusement que trop bien. Néanmoins, en 1918, la réalité est bien plus brutale. Même si j'en avais déjà conscience, il est important de rappeler que le confinement que nous avons vécu n'égale en rien les conditions de vie exposées dans ce roman.



Que j'ai eu le cœur lourd pour Pia, si jeune et portant le poids du monde sur ses épaules! Je me perdais dans ces lignes, espérant que le courage et la détermination qui la caractérisent ne le quitte jamais. Je l'ai tant admirée qu'elle n'a eu cesse de m'émouvoir.



A contrario, suivre Bernice m'a demandé une prise de recul difficile à supporter. J'ai été (naïvement d'abord) empathique, pour finalement sentir monter en moi une colère bouillonnante.



C'est aussi à ce lot d'émotions que l'on reconnaît le talent d'écriture... par ce que nous procure un récit et par la force avec laquelle il nous saisit.



Le tourbillon qu'est ce roman a su donc pleinement gagner mon cœur. Je l'ai adoré par tout ce qu'il m'a appris, pour la belle leçon qu'il représente et tout ce qu'il inspire.



Une magnifique pépite.

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Les orphelins de Philadelphie

La publication d’un nouveau roman de madame wiseman était la promesse d’un grand moment de lecture. J’avais beaucoup aimé ses deux premiers romans pour l’originalité de leur thème.

Celui-ci aborde la grande pandémie du siècle dernier : la grippe espagnole.

L’histoire débute à Philadelphie avec la flambée de cette épidémie favorisée par un rassemblement populaire.

L’histoire va s’articuler entre l’héroïne de l’histoire, Pia fille d’immigrés, qui rapidement va être aux prises avec la maladie et tous les bouleversements qu’elle va causer et Berenice elle aussi victime de cette épidémie.

Malheureusement l’auteur va utiliser toutes sortes de ficelles grandiloquentes, s’appesantir sur les malheurs de cette nouvelle « Cosette »pour narrer cette histoire avec une sorte de parti pris entre les bons, victimes persécutées, et des méchants sombrant dans une forme de folie.

Certes l’époque d’après guerre était difficile, les moyens médicaux limités, les orphelinats sordides. Mais, je n’ai absolument pas été émue par ce livre et ai même ressenti une impatience à le terminer pour « abréger » mes souffrances de lectrice.

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La vie qu'on m'a choisie

Une lecture qui m'a enveloppée, qui m'a rendue complètement accro et folle ! Je n'ai pas su lâcher ce livre du début à la fin. J'ai adoré, tout simplement. Ca m'a un peu fait penser au film "Les enfants du péché" qui était passé sur TF1 à une époque.

Dans cette histoire, on découvre l'histoire de Lilly et de Julia, deux femmes qui sont liées l'une à l'autre d'une manière très spéciale. Les personnages sont attachants ou détestables. On voit aussi les traitements vécus dans le monde du cirque au début du XXème siècle.

Je n'ai aucunn point négatif à dire à propos de ce livre. Ca a été un véritable coup de coeur que je ne peux que recommander !
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Les orphelins de Philadelphie

Ce n'est pas un grand coup de cœur mais j'ai vraiment passé un bon moment en compagnie de Pia. Au lendemain de la 1ere Guerre mondiale, une nouvelle guerre commence : la survie contre la grippe espagnole (comment ne pas faire le lien avec l'épidémie cov*** de notre siècle !). Je ne me suis pas vraiment identifiée à Pia, en revanche j'ai senti son désarroi de ne pas savoir où ni comment retrouver ses frères. J'ai détesté Berenice Groves, de part son rôle. Pour être honnête, j'ai beaucoup de mal à accepter le mal fait aux enfants. Dans cette histoire, pas forcément de violence mais le rejet ressenti par le personnage de Berenice Groves m'a dérangée. J'ai beaucoup aimé les aventures et la volonté de l'héroïne, Pia. Elle reste forte malgré les aléas de la vie et son jeune âge. Elle nous donne une belle leçon de vie et de persévérance.
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La vie qu'on m'a choisie

Dès le départ, l’histoire de Lilly m’a happée : cette enfant confrontée à une forme de violence morale et physique terrible et qui se retrouve malgré elle dans un monde très différent, celui du cirque des années 30. Quel univers : des zoos humains, des ménageries dignes des plus grands zoos actuels, et une vie très dure pour tous. Les descriptions m’ont replongée dans le film « Freaks » de Todd Browning (1932) qui se passe à la même époque. L’histoire de Julia dans les années 50 a mis un peu plus de temps à m’intéresser mais finalement les deux héroïnes m’ont entrainée dans les péripéties de leurs vies respectives et les pages ont défilé à toute allure. J’ai aimé le contexte historique et social bien décrit, et le style très fluide de l’auteur. J’ai eu beaucoup d’empathie pour les deux héroïnes et j’ai globalement bien apprécié ce roman assez triste.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

J’avais beaucoup aimé le premier roman de l’auteure paru en France (La vie qu’on m’a choisie) et je n’ai pas résisté au plaisir de découvrir un autre de ses romans. Ici aussi, elle met en scène deux personnages féminins dont le destin a basculé et, nous plonge dans le New York des années 20 où Clara vit dans l’opulence et, dans les USA d’aujourd’hui où Izzy a vécu un drame personnel. J’ai beaucoup aimé l’histoire qui se déroule sur deux époques autour de l’asile psychiatrique Willard (l’histoire est basée sur une histoire vraie comme je l’ai découvert en faisant une recherche sur internet). Un seul bémol, les chapitres qui se passent dans la « high school » (équivalent du lycée) d’Izzy ressemblent trop à de la littérature pour adolescentes (crêpages de chignons et beaux gosses). Ce livre a remporté le Prix des lecteurs des Editions Pocket en Littérature étrangère en 2023.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Isabelle, renommée Izzy, jeune fille de la fin du XXème siècle, découvre l'univers carcéral de l'établissement abandonné de Willard.

Clara et Bruno s'aiment. Et les parents de Clara n'ont pas ces projets pour leur fille dont les sentiments ne sont pas pris en considération et encore moins écoutés.

Izzy met tout en œuvre pour savoir ce qui est arrivé à la propriétaire de ce journal intime.

Un peu plus d'un demi-siècle plus tôt, Clara est là, prisonnière dans cet endroit si sombre où elle n'a de cesse de calmer qu'elle a toute sa tête.

"Ce soir-là, sa mère l'avait enserrée dans un corset à baleines épaisses, insistant bien sur le fait qu'elle ne serait autorisée à le retirer que si elle était malade, ou pour se laver. Une semaine plus tard, Clara l'enleva une nuit pour mieux réussir à dormir."

Ce récit est extrêmement puissant... et glaçant en même temps. J'ai eu envie de crier à l'injustice. Une révolte gronde au fond de moi en lisant certains passages de la descente aux enfers

avant de mourir à petits feux dans un asile où les séquestrées sont oubliées. Dans cet endroit, la violence destinée aux internées est effroyablement inhumaine.

J'avais tellement aimé "La vie qu'on m'a choisie" que j'ai eu envie de lire un autre livre de Ellen Marie Wiseman pourtant cette fois-ci j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Finalement, c'est poignant, émouvant, vraiment marquant. A ma grande surprise, je me suis laissée conquise malgré un peu de colère dans la lecture de certains passages. Je recommande.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Descente aux enfers dans les soins psychiatriques des années 20... Enfin des soins, pas vraiment. Et psychiatrique… pas vraiment non plus! Puisque les femmes pouvaient être internées sous simple demande de pères ou maris auxquels elles s'opposaient.

Avec cette entrée en matière, si je ne vous ai pas donné envie de fuir cette histoire! 😁



Pitch (4ème de couv):

"New York, 1929. Clara Cartwright, 18 ans, est prise en étau entre ses parents autoritaires et son amour pour un jeune immigrant italien. Furieux qu'elle ait rejeté un mariage arrangé, son père l'envoie dans un asile pour "malades nerveux".

1995. L'asile de Willard a bien vieilli. Par un dimanche brumeux, le jeune Isabelle en découvre les arbres torturés, les murs décrépis… Elle-même hantée par son passé, celle que tout le monde surnomme Izzy ne tarde pas à dénicher, dans les décombres, une malle à l'abandon et le journal intime qu'elle contient…

Ce que l'une a laissé derrière elle sera l'occasion, pour l'autre, d'avancer enfin dans sa vie."



Amis de la joie et de la bonne humeur, passez votre chemin! Car c'est une plongée glauque dans les asiles du début du siècle dernier qui vous attend à travers l'histoire de la jeune Clara. Enfermement et traitements inhumains comme soins ultimes pour femmes récalcitrantes, qui refusent de s'aplatir devant la volonté des hommes qui les entourent.

Et de l'autre côté, pour entrer en résonnance avec le personnage de Clara, c'est Izzy, pas plus avantagée dans la vie: sa mère en hôpital psychiatrique après avoir tué son père. Qui est trimballée de famille d'accueil en famille d'accueil et se fait harceler dans son nouveau lycée. Le pont avec Clara se fait alors qu'elle se retrouve à trier d'anciens objets dans un asile en voie de décomposition, soixante ans plus tard. Elle tombe sur sa malle contenant photos et lettres et s'accroche à l'idée de pouvoir réhabiliter sa véritable histoire.



Alors certes, j'ai plutôt une appétence pour les romans dramatiques mais je n'ai pas accroché avec celui-ci. Pas convaincue par la plume de l'autrice qui n'arrive pas vraiment à trouver un équilibre entre misérabilisme et gnagnantisme, ni une justesse dans l'expression des sentiments un brin too much façon film de Noël (pas drôle) américain.



Sorry Ellen Marie, mais tu ne resteras ni dans ma bibli, ni dans ma tête.

Next!
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Les orphelins de Philadelphie

Amérique, 1918. La guerre avait tué de nombreux soldats, mais la grippe Espagnole va emporter davantage de personnes.



Jeune immigrée allemande de 13 ans, Pia est doté d’un sixième sens lui faisant pressentir, ressentir des choses. Malgré leur précautions, sa mère va être touchée par la grippe. Seule, Pia va devoir protéger au mieux ses frères jumeaux, âgés de 4mois. Mais lorsque les denrées sont inexistantes, Pia va devoir les laisser seuls pour se réapprovisionner.



Berenice, 20ans, désir mettre fin à ses jours après la mort de son fils unique Wallis, lui aussi emporté par la maladie. Nourrie d’une profonde colère à l’égard de ceux qu’elle considère comme des étrangers, elle va agir de manière à ce qui lui semble être juste.



Dès le départ je n’ai pu m’empêcher de faire un lien avec le Covid et la différence des époques. J’ai été touchée par l’histoire de Pia, par son courage, sa force et sa détermination malgré tout ce qu’elle a enduré. En proie à une grande culpabilité, j’ai apprécié la tournure plus positive vers la fin du récit. Car c’est quand même du lourd cette histoire…



Un peu choquée par les actions faites par Berenice, un personnage que j’ai détesté clairement mais en même temps je ne sais pas, il y a une part de moi qui « comprends ».



C’est le 3ème roman que le lis de l’autrice est à chaque fois c’est un plaisir de me plonger dans ses histoires. J’aime énormément son style, l’écriture est fluide, addictive et l’émotion est toujours présente.

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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Livre bien agreablement bien rédigé. Le contexte d'hôpital psychiatrique dans les années 20/30 attise la curiosité et l'auteur a su mener le suspense jusqu'aux dernières pages.

Deux histoires à deux époques différentes qui finissent par se rejoindre. Je recommande!
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Les orphelins de Philadelphie

Lecture n°42 de 2024



📖 Les orphelins de Philadelphie

✒️ @ellenmariewiseman

🏠 @faubourg.marigny

📆 1er Mars 2024

📱Papier

Lu dans le cadre de la lecture commune organisée par @une.page.de.plus



Philadelphie, 1918. Les soldats américains reviennent de la guerre, mais rapportent dans leurs valises un ennemi invisible, la Grippe Espagnole.



Pia Lange vit dans un quartier pauvre avec sa mère et ses frères jumeaux, attendant leur père qui est parti pour la guerre. En parallèle, sa voisine d'en face, Bernice, vient de perdre mari et enfant. L'une est fille d'immigrés allemands, l'autre est une Américaine pure souche qui exècre les étrangers. Pia va, pour trouver de la nourriture, laisser ses frères seuls dans leur appartement. Mais elle est malade et va s'écrouler dans la rue, pour ne se réveiller que quelques jours plus tard.



Le contexte sanitaire est extrêmement pesant, il nous fait d'ailleurs penser à la pandémie qui nous a touché il y a quelques années. L'autrice a bien dépeint l'angoisse des personnages d'être contaminé, la peur de mourir et la tristesse de perdre/d'avoir perdu l'un des leurs.



Si j'ai beaucoup aimé le personnage de Pia, que je trouve plein de résilience, de courage pour son jeune âge, j'ai vraiment détesté celui de Bernice, cette mère qui perd la raison à la suite de la mort de son fils. Ses actions sont horribles.



Tout au long de ce roman, on tourne les pages avec avidité, impatient de savoir ce qu'il est devenu des frères de Pia. On espère que quelqu'un les a trouvés et a pris soin d'eux, même si une partie de leur destin nous est révélée.



C'est ici le deuxième roman de l'autrice que je lis et c'est un nouveau coup de coeur. J'ai hâte de lire les deux autres, Ce qu'elle a laissé derrière elle et La vie qu'on m'a choisie.



Et toi, tu connais cette autrice ? Quel est ton roman préféré d'Ellen Marie Wiseman ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les orphelins de Philadelphie

Tout d'abord installez-vous pour un moment assez long . C'est quand même un petit pavé. Et prévoyez la boîte de mouchoirs à côté de vous, vous allez en avoir besoin.

Je préfère vous donner le ton dès le départ !

On se retrouve dans l'ambiance angoissante de l'épidémie de grippe espagnole ! Pandémie qui fait des ravages à une vitesse fulgurante, face à cela les habitants vont devoir faire face .

Honnêtement, les premiers chapitres nous rappellent même de très mauvais souvenirs.

Et puis petit à petit on va évoluer au côté de Pia.

On va traverser avec elle ses épreuves...et on peut dire qu'elle va avoir son lot .

C'est un livre, il faut être honnête extrêmement bouleversant où les malheurs se succèdent . On a qu'une envie c'est de prendre Pia dans nos bras et d'aller l'aider.

Une seule chose qui ne fera pas un coup de cœur pour moi personnellement.

J'aurais apprécié une fin moins rapide après une si longue traversée avec Pia .

Rester un peu plus avec elle, plus d'explications et voir même un peu de son avenir .

C'est la seule chose qui m'a manquée.

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La vie qu'on m'a choisie

L'histoire éprouvante, mais néanmoins très belle, d'une petite fille différente, rejetée dès sa naissance par ses parents, qui sera vendue à un cirque.

La narration de ce récit s'organise en aller-retours entre Lily, la petite fille, et Julia, une jeune femme dont on comprend qui elle est au fil des pages. Ce "dialogue" nous met face à des adultes qui exercent une violence morale et physique effrayante sur Lily : la cruauté de sa mère, la lâcheté monstrueuse de son père, la violence de celui qui l'achète, etc...

En suivant la vie de Lily, on découvre également la vie au cirque à une époque où, c'est le moins que l'on puisse dire, on manquait totalement de considération aussi bien pour les hommes et les femmes que pour les animaux.

Je ne connaissais pas cette autrice. Ce livre m'a donné envie de découvrir ses autres ouvrages.
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La vie qu'on m'a choisie

Si vous voulez du feel good, passez votre chemin !

Selon sa mère, Lily fait peur, Lily est différente et doit restrer cachée. Mais une nuit elle est emmenée au cirque car sa mère l’a vendue…

Alors l’histoire peut être dérangeante à certains moments mais elle est vraiment addictive. On s’attache rapidement à cette petite fille enfermée dans sa chambre et on a terriblement envie de la sauver de la cruauté qu’elle subit tant de sa famille que des personnes qui ont osé l’acheter comme une marchandise.

En parallèle on a l’histoire de Julia, qui se mêle à merveille à celle de Lily. Elle hérite, des décennies plus tard, du manoir de ses parents et tente de découvrir les nombreux secrets qui lui ont été cachés.

Je crois que pour moi ça a été un coup de cœur. J’ai adoré découvrir l’univers du cirque, la vie avec les animaux, surtout ce lien avec les éléphants.

Un récit captivant !
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Les orphelins de Philadelphie

Dans l'automne 1918, la grippe espagnole sévit sur Philadelphie. Pia Lange, jeune immigrée allemande de 13 ans, doit affronter seule les tourments de la maladie après la perte de sa mère. Laissant ses frères jumeaux derrière elle, elle se lance dans une quête désespérée de provisions.

Pendant ce temps, Bernice Groves, plongée dans le chagrin après la perte de son bébé, prend une décision radicale. Convaincue que les médecins auraient pu sauver son fils s'ils n'étaient pas accaparés par les immigrants, elle se lance dans une mission sinistre : récupérer les orphelins et les enfants immigrés pour les transformer en "vrais Américains".

Deux femmes, deux destins entremêlés dans les tumultes d'une épidémie dévastatrice.

Très heureuse d’avoir lu ce nouveau roman d’Ellen Marie Wiseman dont j’apprécie beaucoup la plume.

Cette lecture m'a beaucoup plu. L'ambiance qui s'en dégage, les personnages si vivants, les événements qui nous font frissonner (qui nous rappelle les événements que l’on a vécu il y a 4 ans avec le covid), mais aussi l'espoir qui brille au loin. Je me suis beaucoup attachée au personnage de Pia, notamment, qui est livrée à elle-même beaucoup trop jeune. Son parcours m'a profondément émue. J’aurais voulu être là pour elle, pour l’aider. La réconforter.

Quant à l’autre personnage principal, Bernice. J’ai d’abord eu beaucoup d’empathie pour elle qui venait de perdre son bébé. Ça m’a rappelé tellement de choses. Puis, ensuite, je l’ai détestée. Comment peut-on commettre de telles atrocités ?

Ce nouveau roman de l’autrice est une petite brique, environ 600 pages, j’ai eu du mal à être totalement plongée dans l’histoire surtout au début et aussi car je trouve que les différences de longueurs entre les différents chapitres, cassent le rythme. Par contre, arrivé au ¾ du livre, je ne pouvais plus le lâcher.

En résumé, une très belle lecture à nouveau de l’autrice teintée d’énormément d’émotions. Ce qui est sûr, c’est que je serai au rendez-vous pour le prochain.

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