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Critiques de Ellen Marie Wiseman (453)
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Deux femmes, deux récits, deux époques, deux histoires parallèles qui convergent et puis se rencontrent.



En 1995 Izzie doit avec sa famille d'accueil cataloguer des objets trouvés dans des centaines de valises oubliées qui racontent l'histoire des patients décédés lors de la fermeture de l'asile de Willard, état de New York.



En 1930 Clara, jeune fille dynamique et volontaire refuse un mariage arrangé et veut épouser l'homme qu'elle aime. Furieux, son père l'envoie en maison de repos pour « maladie nerveuse » mais lorsqu'il ne peut plus payer, Clara est envoyée à l'asile public de Willard.



J'ai eu du mal avec certaines scènes, je les ai lues en apnée tellement mon cœur a été broyé par tant de cruauté. Ces passages sont extrêmement touchants lorsqu'on sait que c'est un roman miroir qui reflète la stricte réalité.



L'auteure nous fait découvrir l'univers clos et absolu de Willard par le jeu d'une écriture tantôt fiévreuse tantôt glacée, obéissant à une analyse acérée véhiculée à travers le personnage de Clara, jeune femme forte et déterminée qui ira jusqu'au bout d'elle-même pour survivre et pour retrouver une certaine liberté. Et pour Izzy, l'histoire de Clara sera une fenêtre ouverte vers son propre passé.



C'est un livre extrêmement bouleversant dans lequel règne une atmosphère de limbes et de sortilèges et infiniment déchirant sur la parole transmise et non entendue. Un coup de cœur.
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La vie qu'on m'a choisie

Ces histoires qui nous bouleversent ❤️



Lorsqu'un livre nous a touché en plein cœur, il est difficile de trouver les mots justes pour vous partager nos émotions.



Aujourd'hui, je n'ai même pas réussi à choisir la photo...



L'histoire de "La vie qu'on m'a choisie" débute avec Lilly, dans un grenier de Blackwood Manor.

Lilly est différente des enfants de son âge et pour la protéger mais aussi pour la cacher du regard d'autrui, sa mère l'a enfermé dans ledit grenier qui lui tient lieu de chambre.



Jusqu'au jour où Lilly sortira de cette chambre dans laquelle, finalement, elle aurait préférée rester.



Sa mère, aussi glaciale soit-elle décide de s'en débarrasser et de la vendre, telle une chose vulgaire, à un cirque.



Ce roman à double temporalité nous fait également partager le quotidien de Julia qui hérite du domaine de son enfance : Blackwood Manor.

Elle a le choix entre le vendre ou reprendre l'élevage de chevaux que tenait ses parents.



Tout au long de l'histoire, Lilly et Julia font preuve d'un courage et d'une détermination à toutes épreuves.



Elles m'ont chamboulé, elles m'ont fait vibrer, elles m'ont fait pleurer....



Lilly, cette enfant au cœur pur et à l'écoute des animaux a toute mon admiration.



Julia, cette jeune femme persévérante qui ose aller au delà des mises en garde m'a bluffé.



Deux personnages de papier brillamment construit auxquels s'ajoute la somptueuse plume de Ellen Marie Wiseman.



Ce premier roman édité par les éditions Faubourg Marigny est une pépite, un petit bijoux qu'il faut avoir dans sa bibliothèque, qui faut avoir lu un jour, qu'il faut savourer.



Le roman est, dès le départ, très immersif.

La seconde partie m'a secoué. Il a été difficile pour moi de lire certains passages...

Et la fin.... Quelle fin ! Mon cœur a cru se briser.



Je ne peux vous en dire plus si ce n'est vous inviter à découvrir cette merveille.
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La vie qu'on m'a choisie

C'est une lecture que j'attendais depuis longtemps, j'ai en plus eu la chance de la faire avec ma copine @home_book_addict 🥰. Qui d'ailleurs a été beaucoup plus pertinente que moi sur les spéculations 🤭



Et bien (ne lisant que rarement les 4ème de couverture...) je ne m'attendais pas à ça 😅



C'est une lecture très dure, mais malgré tout, j'ai beaucoup aimé. Grâce aux personnages de Lilly et Julie surtout je pense.

L'écriture nous permet de ressentir intensément leurs émotions.



J'ai été admirative du courage de Lilly, qui tiens le coup, quoiqu'il arrive, cette résilience est incroyable. Et le combat qu'elle mène aussi.



Le lien que Lilly et Julie ont avec les animaux m'a beaucoup touchée.

Encore une lecture avec double temporalité, je confirme mon attirance pour ce type d'écriture.



Vous l'avez lu ?

Qu'en avez-vous pensé ?
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Depuis le temps que je voulais le sortir de ma PAL et le lire!

J'attendais énormément de ce roman..comme une intuition que j'allais l'adorer...

Chose faite et...sans plus de suspense...Un énorme coup de ❤..il fera parti de mon top 3 de 2022 c'est sûr..



Un véritable ascenseur émotionnel tout le long du roman, et les larmes aux yeux à un moment bien précis..mais qu'est ce que cela fait du bien..🥺😊



On va suivre d'un côté Izzy, 17 ans, qui vit en famille d'accueil.

Sa mère, en pleine folie, a tué son père d'un coup de fusil..

Lorsque elle se retrouve dans un projet pour cataloguer les objets trouvés dans un asile abandonné, Willard, la jeune fille sent que son destin va basculer..



En parallèle, en 1929, on suit Clara, 18 ans, qui se voit interner en résidence chic pour "malades nerveux" par son père..

Lorsque son père perd sa fortune et ne peux plus payer ses soins, tout va basculer...



Une lecture tellement bouleversante, forte et émouvante..Quelle claque! La plume de l'autrice est tellement immersive et "visuelle", j'ai suivi Izzy dans ses recherches pour reconstituer le destin de Clara, et j'ai souffert avec Clara..



Quoi vous dire de plus...Foncez!
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La vie qu'on m'a choisie

Bientôt 1 an que ce roman était dans ma pile à lire. La couverture m'avait attirée dès sa sortie aux éditions Faubourg Marigny. L'histoire promettait un bon moment de lecture, plongeant le lecteurs dans les secrets de Blackwood Manor.



Une seule remarque pour commencer...

Mais ... pourquoi ai-je attendu aussi longtemps avant de sortir cette pépite 😱.

Aux amateurs de secrets de famille, d'histoires qui bouleversent, d'écriture descriptive et immersive vous allez adorer !



Ellen Marie Wiseman a une plume fantastique qui vous plongera au coeur des tourments de Lilly et Julia. Au coeur de leurs souvenirs, de leur vie passée, de leur vie présente. Un tourbillon d'émotions qui ne vous laissera pas sortir indemne de cette histoire.



Pour vous en dire un peu plus (sans trop vous en dire... exercice bien difficile !), Julia et Lilly ont toutes les deux vécu dans les murs du Blackwood Manor. Toutes les deux, à des époques différentes. Et toutes les deux vont vous conter leur histoire, mêlant finement dans un suspens insoutenable leurs deux vérités pour n'en former plus qu'une.



Vous decouvrirez le monde de l'élevage de chevaux, mais aussi le monde du cirque, des spectacles de foire, dans les années 1930. Vous aurez parfois l'impression de passer dans une dimension parallèle, au travers d'un miroir déformant, ou les plus viles atrocités font partie du quotidien.

Et pourtant, à traveur la moiteur et la noirceur ambiantes, les rayons du soleil viennent insuffler une brise d'optimisme et d'espoir.

Le roman est richement documenté et vous vous en rendrez bien vite compte... certaines anecdotes font froid dans le dos tellement elles paraissent vraies.



Cette histoire c'est une aventure, un jeu de piste à travers le manoir des Blackwood pour découvrir les secrets les mieux gardés. C'est aussi une tragédie, une mauvaise rencontre, c'est à l'antipode de l'amour, c'est aussi questionner les limites de chacun, ce qu'on est prêt à accepter ou non par amour.



C'est dans un premier temps l'atrocité, l'indicible et l'impensable. Puis la vie qui reprend, l'espoir qui renaît. Et enfin la chute ultime, celle dont on ne se relève pas. Et pourtant... vous verrez que même après l'orage, la nature et le bonheur finissent toujours par reprendre leurs droits.



Avec ce premier roman (traduit en français of course) Ellen Marie Wiseman se place directement dans les livres que je n'oublierai pas et vient ajouter son nom à la liste de mes autrices préférées.

Je me suis déjà procurée "Ce qu'elle a laissé derrière elle" (après avoir longuement hésité à découvrir son dernier né en Anglais !)



Amis lecteurs, lisez ce roman. En grand format ou en poche (plus aucune raison de ne pas craquer). Une histoire qui chamboule au delà des mots. Attendez vous à tourner la dernière page le coeur en miettes !


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Ce qu'elle a laissé derrière elle

"Ce qu'elle a laissé derrière elle" est un roman d'une rare intensité. Difficile de s'extraire de l'émotion qu'il procure pour publier ce post. C'est pourquoi, j'ai décidé d'attendre plusieurs semaines avant de me lancer dans l'exercice. Cela m'arrive souvent quand j'ai passionnément aimé un livre. Comment lui rendre honneur?

Peut-être en décrivant combien j'ai aimé suivre le destin de ces deux jeunes femmes que la vie a malmené mais qui ont toujours résisté à leur façon.

Izzy, recueillie dans une famille d'accueil, après que sa mère ait tué son père, a décidé de se donner une chance de trouver enfin un peu de paix. Finies les scarifications pour exorciser sa douleur. Elle veut grandir, s'épanouir, et trouver sa place dans sa nouvelle famille. Alors, elle s'implique et quand ses nouveaux "parents", chargés de cataloguer des objets trouvés dans un asile abandonné, elle intègre leur équipe pour remplir cette nouvelle mission. En trouvant le journal de Clara, elle ne sait pas encore qu'elle s'embarque pour un long voyage dans le passé qui fera écho à sa propre histoire.

Clara, elle, est une jeune femme de bonne famille . Elle est passionnée, rebelle, a un esprit critique bien développé et surtout elle est amoureuse. Mais dans les années 20, s'opposer à ses parents et notamment au père peut avoir des conséquences funestes. Envoyée dans une "clinique" pour avoir souhaité rejoindre l'amour de sa vie, elle échoue quelques mois plus tard dans un "asile" car ses parents ont perdu leur fortune mais pas leur rancune. Cataloguée de paranoïaque, la jeune femme va vivre une longue descente aux enfers dans cet "asile" supposé soigné les plus faibles. Les méthodes employées font froid dans le dos et ne sont pas s'en rappeler certains passages du fameux "Bal des Folles" de Victoria Mas.

Inspiré de faits historiques réels, ce roman se lit (presque) d'une traite. On suit avec passion ces deux héroïnes que plusieurs décennies séparent mais qui portent toutes les deux en elle une blessure d'amour profonde.

C'est beau, c'est cruel aussi mais c'est surtout une fenêtre sur l'espoir et sur la force de vie et de la résilience.



.

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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Je l'avoue, j'appréhende toujours de lire des romans ayant pour toile de fond les hôpitaux psychiatriques. La détresse extrême et les douleurs dépeintes sont si vives que c'en est bouleversant. Ce qu'elle a laissé derrière elle ne fait pas exception, mais alors que je redoutais son impact - qui fut indéniablement puissant, j'ai été emportée par cette histoire terriblement addictive et passionnante que j'ai dévorée en moins de 24h.



La parfaite maîtrise de la double temporalité est telle que les histoires de Clara et Izzie sont aussi captivantes et émouvantes l'une que l'autre. Aucune d'elle n'est épargnée par la vie. En 1929, Clara se retrouve internée de force dans un asile pour avoir osé s'opposer à l'autorité, alors qu'en 1995, Izzie est douloureusement hantée par les traumatismes de son passé.



Ce roman a provoqué en moi une déflagration d'émotions. Une déflagration ininterrompue de la première à la dernière page. J'ai ressenti tellement d'empathie pour les deux héroïnes. L'indignation m'a tordu le ventre, la colère m'a fait suffoquer et la peine m'a submergée. Entre les murs de l'asile Willard, l'espoir est banni. L'humanité et la morale se sont évaporées, mais peut-être n'ont-elles jamais existé. Je n'ai pu qu'assister, épouvantée et révoltée, au destin tragique de Clara. J'ai éprouvé l'intensité de sa souffrance jusque dans ma chair. C'était glaçant de réalisme. La vie d'Izzie m'a également beaucoup émue. Ce qu'elle affronte est de nature différente mais tout aussi poignant et brillamment retranscrit malgré la délicatesse des thèmes abordés.



Happée par la plume addictive d'Ellen Marie Wiseman, mon immersion fut parfaite. L'histoire, déchirante, douloureuse et hautement sensible, m'a broyé le cœur autant qu'elle m'a fascinée. J'ai été hypnotisée et bouleversée par le destin de ces héroïnes extrêmement attachantes. C'est en larmes et la gorge serrée que je le quitte. Je sais que je ne les oublierai pas.

Désormais, je vous les confie.

Laissez-les vous conter leur histoire... Vous serez emportés dans une déferlante d'émotions, je vous en fais la promesse.
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La vie qu'on m'a choisie

Dans les années 30, sud des Etats-Unis, Lilly, 9 ans, vit dans un grenier, mise "à l'abri" des autres par ses parents. Jusqu'à ce qu'à l'occasion du passage d'un cirque près de chez elle, elle y soit vendue comme bête curieuse.

Années 50, aux Etats-Unis, Julia porte le même nom que Lilly, et vit seule à New-York, comme elle peut, jusqu'à ce qu'un courrier du notaire lui annonce qu'elle hérite de la propriété de ses parents ave qui elle n'a plus de contact depuis plusieurs années.

Au fil des pages et des chapitres, le lecteur va alternativement découvrir l'histoire et le parcours de Lily et de Julia.

Ce roman est surprenant, poignant, il y est question de survie, de résilience, avec une interrogation qui est la même pour les deux héroïnes : qui étaient vraiment mes parents ? que s'est-il passé ?

Un très bon page turner pour l'été.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Bon, après ce roman je m'en vais lire une petite douceur car j'en ai besoin !



Que dire sinon que l'autrice, malgré la dureté des sujets abordés, a réussi a me transporter dans cette histoire tragique grâce à une très belle plume ? Et même : j'avais envie d'y revenir pour savoir la fin !



J'ai lu il y a quelques mois le récit que Nellie Bly a fait après s'être fait volontairement internée pour voir de l'intérieur comment les femme étaient traitées dans les asiles (très intéressant) et j'ai retrouvé certaines informations communes.



L'autrice nous plonge dans l'enfer de Clara et certaines scènes sont vraiment très dures à lire. J'ai vraiment été révoltée et triste pour ces femmes internées juste parce qu'elles ont voulu vivre leur vie ou tout simplement parce que leur mari / leur père ne voulait plus d'elles.



J'ai été moins happée par l'histoire d'Izzie en partie car je trouvais le début trop cliché (la peste, le beau gosse...) mais elle est également très bien écrite.



Voilà, maintenant je vais choisir ma petite lecture doudou pour me remettre...

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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Ce roman fait un peu écho au précédent, La Vie qu'on m'a choisie (voir ma chronique dessus) en ce sens que (en plus du clin d'oeil présent page 88) certains sujets sont assez similaires : l'enfermement d'une jeune femme contre son gré et pour une raison totalement aberrante de nos jours, la narration sur deux générations différentes , la vie de famille chaotique d'une jeune femme actuelle. Ici nous rencontrons Clara, dans les années 30, que ses parents ont placée à l'asile juste parce qu'elle ne voulait pas épouser l'homme qu'ils avaient prévu. Et nous avons aussi Izzy, de nos jours, adolescente dont la mère a tué le père 10 ans plus tôt, et qui est placée de foyer en foyer. Avec sa nouvelle famille, elle travaille pour un musée qui a pour mission de reconstituer la vie des patients d'un asile (le roman et son titre sont inspiré d'une enquête devenue un ouvrage intitulé The Life They Left Behind : Suitcases from a State Hospital). Izzy y trouve la malle de Carla et sent comme un écho dans la vie de cette jeune femme , sans vraiment trop savoir pourquoi. Ainsi elle va essayer d'en découvrir plus sur sa vie.

Il y a bien une amourette qui se trame, mais heureusement (pour moi) ça ne prend pas trop le pas sur l'histoire.

C'est un roman émouvant et effrayant (quand on découvre le sort réservé à ces personnes (hommes et femmes) enfermées pour rien). Si vous avez aimé le Bal des folles, je pense que vous aimerez aussi ce roman. Mais il est aussi question d'un autre sujet grave que je ne peux évoquer sans spoiler une partie de l'intrigue. Il est néanmoins très facilement accessible aux jeunes adultes.
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

le 9 mars en librairie et c'est un beau coup de cœur ! La plume envoûtante d'Ellen Marie Wiseman est remarquable dans ce second roman aux éditions Faubourg Marigny. Les 479 pages se dévorent. J'ai beaucoup aimé ces deux histoires parallèles qui se rejoignent. En 1995, nous faisons la connaissance d'Izzy, jeune fille forte et fragile à la fois qui porte sur ses frêles épaules le passé familial sombre et douloureux. Elle tente de se construire un avenir en laissant les démons qui la rongent intérieurement. En 1929, nous y retrouvons Clara, jeune femme de dix-neuf ans, amoureuse de la vie, amoureuse de l'interdit...de Bruno. Ce roman se construit autour de ces deux jeunes femmes qui se croisent par hasard au travers d'un journal intime dans une valise abandonnée à l'ancien asile Willard. La force de ce roman provient de la condition de vie des patients interné à l'époque. Ellen Marie Wiseman illustre parfaitement l'horreur de l'internement et l'incompréhension des maladies mentales à l'époque. Nous sommes happés par l'émotion dès les premières pages et par ce côté dérangeant où Clara subit des traitements inhumains. À la fois déchirant et plein d'espoirs, ce qu'elle laisse derrière elle est fascinant et puissant. Il est difficile de vous en parler sans spoiler, de ce fait, je vous conseille de vous rendre chez votre libraire et de vous plonger sans attendre dans ce roman qui ne vous laissera pas de marbre.
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La vie qu'on m'a choisie

Alerte coup de cœur



Alors que la première, encore petite fille, rêve de sortir de Blackwood Manor, pour découvrir le monde, la seconde a fui le manoir depuis quelque temps déjà mais va devoir y retourner par la force des choses.



20 ans séparent ces deux destins et pourtant un lien indéfectible les unit.



J’ai été bouleversé par la vie de Lilly, fillette différente que ses parents enferment sous prétexte de la protéger de la cruauté des Hommes, cette même cruauté qu’ils font subir aux animaux, omniprésents dans ce livre.



Mais comment qualifier l’acte d’une mère qui vend sa propre fille à un cirque ? Cruauté ? Lâcheté ? Folie ? Et si cet abandon était finalement la seule chose positive qu’elle n’aura jamais fait pour son enfant ?



Je ne suis pas prête d’oublier cette lecture et ces deux femmes extraordinaires, fortes et déterminées.
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La vie qu'on m'a choisie

"La vie qu'on m'a choisie" est un roman émouvant et poignant dans lequel on suit deux héroïnes, confrontées à deux destinées bien différentes, évoluant à deux décennies l'une de l'autre.



D'un côté, on découvre Lilly. Une jeune fille que ses parents tiennent enfermée dans leur grenier, car elle est une "abomination".

D'un autre côté, on découvre Julia. Héritière du manoir de ses parents et de leur élevage de chevaux. Des lieux que Julia a quitté quelques années auparavant pour échapper à la rudesse de sa mère.



Ce roman se lit d'une traite. Les chapitres alternent entre le quotidien de Lilly et la vie de Julia, ce qui rend le livre vivant et d'autant plus captivant.



Il y a des livres qui rendent accro.

Des livres qu'on n'oublie pas.

Des livres qui marquent.

Sans savoir pourquoi.

Parce qu'ils sont bien écrits.

Parce qu'ils sont émouvants, touchants, captivants.



"La vie qu'on m'a choisie" est véritablement un de ces livres là.
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La vie qu'on m'a choisie

1931. Lilly est une petite fille qui vit cachée par ses parents dans sa petite chambre, dans un grenier de Blackwood Manor. Sa mère décide de se débarrasser d'elle en la vendant au cirque des frères Barlow, de passage dans la région.

Des années plus tard, Julia hérite de Blackwood Manor et de son élevage de chevaux...

Pour l'une de ses premières parutions, la toute nouvelle maison d'édition Faubourg Marigny a choisi ce texte absolument captivant dès les premières pages.

On y découvrira aux côtés de Lilly l'univers d'un cirque gigantesque se déplaçant de ville en ville à bord d'un train, avec son fonctionnement bien particulier, ses "castes" (les ouvriers, les artistes et les bêtes de foire ne se mélangeant pas les uns aux autres... sauf lorsque l'amour s'en mêle), ses règles, et surtout ses animaux qui deviendront si chers à la fillette. Déjà victime de la cruauté de ses parents pour des raisons que l'on ne connaîtra pas immédiatement, elle est vendue, mise en cage, exploitée, exhibée comme une bête de foire devant les "péquenauds" (les visiteurs du cirque). Heureusement, même dans l'univers le plus brutal on peut trouver solidarité et entraide.

Julia quant à elle découvre peu à peu les secrets de la maison familiale, avec le soutien du vétérinaire en charge des chevaux et en dépit du mauvais accueil que lui a réservé Claude, l'homme qui a travaillé tant d'années pour ses parents et sait forcément plus de choses qu'il ne veut bien l'admettre.

Ce qui m'a le plus touchée dans cette passionnante histoire, c'est le souci que partagent les deux héroïnes pour le bien-être des animaux, Lilly a même un don qui la rend tout particulièrement proche d'eux, offrant au lecteur de très belles pages.

Le suspense est si habilement mené (qu'est-ce qui fait de Lilly une petite fille si extraordinaire ? Quels sont ses liens avec Julia ?) que l'on ne voit pas les chapitres défiler. C'est somme toute une très belle histoire bien qu'empreinte de beaucoup de tristesse, qui donne très envie de voir traduits très vite les autres romans d'Ellen Marie Wiseman
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La vie qu'on m'a choisie

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman, j’ai trouvé l’histoire de Lilly touchante et intéressante. J’ai eu un peu moins d’entrain avec celle de Julia, j’ai trouvé que les chapitres qui la concernaient manquaient un petit peu de « suspense » et de rebondissements.



Les atrocités vécues par la petite Lilly ainsi que la force et le courage dont elle a dû faire preuve pour grandir et se construire m’ont touchée, mais la narration au passé et à la 3e personne m’ont bloquée pour ressentir autant d’émotions que je l’aurai voulu.



J’ai aimé le lien entre l’Homme et les animaux, que ce soit au sein du cirque ou au sein du Manoir Blackwood. Néanmoins, j’ai parfois ressenti quelques longueurs liées aux descriptions concernant ces animaux, j’ai trouvé que ça ralentissait un peu l’histoire.



Dans l’ensemble, c’est donc une bonne lecture, que je vous recommande si vous aimez les secrets de famille et l’alternance de temporalité. La plume de l’auteure est agréable à lire, parfois un peu poétique.
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La vie qu'on m'a choisie

Si vous voulez du feel good, passez votre chemin !

Selon sa mère, Lily fait peur, Lily est différente et doit restrer cachée. Mais une nuit elle est emmenée au cirque car sa mère l’a vendue…

Alors l’histoire peut être dérangeante à certains moments mais elle est vraiment addictive. On s’attache rapidement à cette petite fille enfermée dans sa chambre et on a terriblement envie de la sauver de la cruauté qu’elle subit tant de sa famille que des personnes qui ont osé l’acheter comme une marchandise.

En parallèle on a l’histoire de Julia, qui se mêle à merveille à celle de Lily. Elle hérite, des décennies plus tard, du manoir de ses parents et tente de découvrir les nombreux secrets qui lui ont été cachés.

Je crois que pour moi ça a été un coup de cœur. J’ai adoré découvrir l’univers du cirque, la vie avec les animaux, surtout ce lien avec les éléphants.

Un récit captivant !
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Ce qu'elle a laissé derrière elle

Comme souvent dans les romans Faubourg Marigny, l'histoire comprend une double temporalité :



- 1995 : Izzy est une adolescente de 17 ans qui est accueillie dans une nouvelle famille d'accueil. Sa situation familiale est dramatique car sa mère est en prison pour l'assassinat de son père.



- 1929 : Clara est une jeune femme amoureuse d'un homme qui ne conviendra pas à son père. Malheureusement, la jeune femme le fait savoir et en subi les conséquences.



Ces deux histoires ont été un véritable coup de coeur ! Dans les premiers chapitres, j'ai préféré l'histoire de 1929 qui m'a tout de suite happée alors que celle de 1995 a mis plus de temps à se mettre en place.



Néanmoins ces deux héroïnes ont vécu/vivent l'horreur avec tellement de dignité et d'espoir qu'il est difficile de ne pas s'attacher à elles !



Si Clara prend aux tripes très rapidement dans l'histoire, lorsque l'histoire de Izzy commence à devenir plus claire, elle m'a arraché le coeur de la même façon.



Si j'ai beaucoup aimé "là où sont tes racines" de la même autrice, celui-ci est, pour moi, bien au-dessus !



En tout cas j'ai hâte de lire les deux autres romans de l'autrice que j'ai dans ma PAL 🥰
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La vie qu'on m'a choisie

1931. A neuf ans, Lilly ne connait du monde que ce qu'elle en voit de sa fenêtre sous les combles de Blackwood Manor, où elle demeure à l'insu de tous. Ses parents ne l'ont jamais autorisée à quitter sa petite mansarde. C'est pour son bien, car elle est différente, elle risquerait de faire peur, et on pourrait lui faire du mal.

Pourtant un soir, sa mère la conduit soudainement par delà la forêt, là où un cirque vient de s'installer.



1956. A 18 ans, Julia se retrouve orpheline et seule héritière du domaine de Blackwood Manor. Elle avait quitté les lieux pour fuir la rigidité de ses parents, qui sait ce qu'elle va découvrir en revenant...



Premier roman de Ellen Marie Wiseman a être traduit par les éditions Faubourg Marigny, et première découverte de l'autrice pour moi. J'ai repoussé un moment la lecture de ce gros bébé, car pour être honnête, tant son côté "pavé" que son sujet me faisait peur. J'ai plutôt l'habitude des romans historiques prenant part à des époques difficiles, des guerres souvent, et ici je craignais un peu de manquer d'action, de trouver des longueurs au récit. Avec ce thème du cirque, je craignais aussi un peu une intrigue trop voyeuriste.



Finalement, j'ai dévoré le roman très rapidement. L'autrice sait rendre son récit addictif et donner envie de tourner les pages, et je n'ai ressenti aucune lenteur dans le récit.

Je me suis surtout beaucoup attachée au personnage de Lilly, que l'on voit grandir en traversant les épreuves. Comme le dit le résumé, les vrais monstres ne sont parfois pas ceux que l'on croit... Avec cette histoire, j'ai été souvent bouleversée: j'ai été émue par Lilly et ses compagnons du musée des monstres tout j'ai eu des envies de meurtre envers d'autres personnages. Certaines scènes m'ont amenée au bord de la nausée.



La partie concernant Julia est beaucoup moins développée et je n'ai pas réussi à m'y investir de la même façon. J'avais un peu l'impression qu'elle était davantage un prétexte pour susciter la curiosité du lecteur, pour que l'on se demande ce qui s'était passé pendant ce laps de temps, pendant ces vingt ans, pour en arriver là. Et finalement, la révélation finale est assez simple à imaginer.



Même si je pense qu'une simple temporalité aurait pu suffire pour ce récit, je comprends que cette alternance ait pu être souhaitée pour rythmer le récit. Pour ma part, ce n'était pas indispensable, mais ce n'est pas problématique non plus, étant donné que ces passages sont assez courts.



Historiquement j'ai beaucoup apprécié ces réflexions sur la place des "monstres" dans les cirques de l'époque. La façon dont ces personnes sont traitées, vendues, possédées, comme des sous-êtres humains, pire que des animaux.... et en parallèle, la façon dont les animaux sont traités dans le roman, que ce soit dans le cirque ou dans le haras de Blackwood manor...



Dans cette histoire, si les monstres ne sont pas ceux que l'on croit, les animaux sont souvent bien plus humains que les hommes. J'ai toujours du mal lorsqu'on voit des animaux souffrir dans des films ou des romans, et ici ca n'a pas raté, j'ai souvent versé des larmes pour eux.



Tout cela amène une réflexion intéressante par rapport aux préoccupations de notre société actuelle sur le sujet. Ce qu'on a considéré comme normal à une époque est aujourd'hui heureusement vu comme quelque chose d'inhumain et de barbare; il n'est donc jamais trop tard pour essayer de faire changer les mentalités sur ce qui se fait encore trop aujourd'hui.



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La vie qu'on m'a choisie

Lilly et Julia, deux femmes dont on sait dès le départ que leurs vies sont liées. Elles sont liées par une maison, Blackwood Manor et par une mère ; une mère pieuse, stricte et qui a oublié d'être aimante.

C'est en suivant la double temporalité que petit à petit l'histoire se démêle et que toutes les vérités, toutes plus affreuses les unes que les autres, surgissent.

La double temporalité a rendu le récit addictif. On s'attache énormément à Julia et Lily grâce notamment à la plume de l'autrice qui est immersive , très poignante..

Si nous avons aimé toutes les deux cette lecture, notre ressenti final n'est pas forcément le même.



▪︎ L'avís de Sophie 🪷

C'était bien parti pour être un coup de cœur... mais ça a été pour moi une lecture vraiment très dure ... Très très bien écrite mais ...

Trop dure pour moi ...

Il y est question de maltraitance... Auprès des enfants et des animaux...

L'essai de Julia pour démêler l'histoire de sa maison et de sa famille m'a captivée mais la vie de Lily ... C'était trop dur pour moi ... J'ai beaucoup beaucoup pleuré...

Je garderai longtemps en mémoire ce récit ... Et particulièrement la souffrance ... Il me faudra quelques temps pour me remettre de cette histoire particulièrement émouvante...

Même la toute petite étincelle d'espoir à la fin ne suffit pas à atténuer le goût amer face à cet acharnement du destin ...





▪︎ L'avis de Vané 🌷

Oui, ce récit est cruel, éprouvant. La vie de Lilly est dure, on souffre avec elle. On est en colère contre toutes les injustices, les coups du sort. Mais est-ce que ce n'est pas pour cela que l'on lit? Pour vibrer de toutes les émotions possibles ? Si dures soient-elles?

Je qualifie un coup de cœur comme cela, un récit qui m'a mis dans un état pas possible, quel qu'il soit. Bonheur, tristesse, colère. Ce roman est donc pour moi un coup de coeur ❤️

Et il est vrai que de voir de la lumière dans toute cette noirceur est difficile, mais Julia l'a trouvée et on est heureux pour elle.



Une magnifique plume, un livre addictif, très sombre que nous recommandons à ceux qui aiment les récits torturés, qui aiment pleurer, et qui peuvent faire l'impasse sur le positif ...

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La vie qu'on m'a choisie

2nd roman lu de cette auteure américaine.

J'avais été bluffée par le roman "ce qu'elle a laissé derrière elle" alors très naturellement je me suis tournée vers un autre de ses romans.

2 personnages Lily, "monstre" vendue par sa mère a un cirque et Julia tout juste orpheline qui retourne dans sa maison natale après avoir fugué.

Lecture facile et fluide mais Malheureusement, je suis passée à côté de ce roman.
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