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Citations de Ellery Queen (115)


- Pierre, il faut que je te dise...
- Tu m'as déjà tout dit Colette.
Mon index presse la détente du MAB, qui produit un bruit insignifiant. Colette s'écroule sur la descente de lit.
Ma balle l'a atteinte en plein cœur.
Même à ce moment, je reste maître de mes nerfs. J'ai tant de fois songé à ce que j'aurais à faire quand elle serait morte que j'exécute les moindres détails de mon plan dans un état second.
Je renverse une chaise, je jette à bas de la table de maquillage les flacons, les pots et les fioles qui s'y trouvent, je place en évidence sur la commode un verre à whisky portant les empreintes digitales de mon rival et, dans le cendrier de céramique, deux mégots de sa marque de cigarettes préférée. Après quoi, je branche le magnétophone à cassettes, dont j'ai déjà mis le volume au maximum. Pendant vingt minutes, il n'émettra que du silence. Il ne me reste plus qu'à fermer la porte de la chambre à clé et à sauter par la fenêtre dans le jardin.
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- Tuckesas ! Osquewa ! Ce pays me rend malade.
- Tu n’es pas sensible au pittoresque. Tu ne sais pas reconnaître la beauté des étymologies indiennes. Et puis, en plus, c’est drôle, parce que nos compatriotes qui voyagent se plaignent des noms « étrangers » comme ils disent : Lwow, Prague (pourquoi Pra-ha, je vous demande un peu !), Brescia, Valdepanas et même ces bons vieux Harwich et Leicestershire d’Angleterre. Et pourtant, ce sont souvent des mots d’une syllabe…
- Hum !
- … Comparés à nos noms indigènes comme Arkansas, Winnebago, Scholarie, Otsego, Sioux City, Susquehanna et Dieu sait encore quoi... Ça, c’est un héritage ! Oui, m’sieu, ce sont des Peaux-Rouges tout peinturlurés qui ont hanté collines, là-bas, de l’autre côté de la vallée, et cette montagne là, qui va nous tomber sur la tête ; oui, m’sieu, des Peaux-Rouges en mocassins et peau de daim tannée, avec des cheveux tressés et plein de plumes de dinde. Et la fumée leur servait de signaux...
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Le monde est plein de gens bizarres qui font un tas de vilaines choses, et généralement il est bien difficile de dire pourquoi ils les font. Les êtres humains sont souvent inconséquents.
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Il faut bien pardonner certaines choses à ceux qui ont faim.
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DÉFI AU LECTEUR

Parvenu à ce point du récit, j'éprouve plus de plaisir que je ne saurais dire à y placer mon habituel défi à la sagacité du lecteur.
Ce plaisir tient au fait que jamais peut-être je n'avais eu à élucider affaire plus embrouillée. Et comme il m'arrive souvent de m'entendre dire :" Vous appelez ça une énigme ? Seigneur ! J'ai tout de suite compris de quoi il retournait ! " cela m'est une grande joie de rétorquer aujourd'hui : " Eh bien, je vous fiche mon billet que vous ne viendrez pas à bout de celle-ci ! "
Et pourtant, je garantis au lecteur qu'il dispose de tous les éléments nécessaires pour arriver à déterminer qui a étranglé Albert Grimshaw, tué Gilbert Sloane d'un coup de revolver, et volé la peinture que détenait James Knox.
Gare à la migraine, mes amis !
Ellery Queen
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On finit par se résigner à l’inévitable, même quand l’inévitable, c’est la fin de tout.
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Rien ne prouve que, parce qu’un homme se sait mourant, il va dire la vérité.
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- Je dis souvent qu’on devrait interdire les romans policiers. Ça donne vraiment trop d’idées aux criminels amateurs.
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La culpabilité n’est, chez l’animal humain, qu’une caractéristique relative.
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- Tu as déjà vu un garçon de seize ans qui n’ait pas un petit faible pour le mystère ?
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Chaque fois que j’en ai eu le choix, n’ai-je pas toujours recherché des problèmes de nature intellectuelle ? N’ai-je pas toujours été attiré par des adversaires de taille ? Jack l’Eventreur… voyons ! Comment pourrais-je envisager de me mesurer à ce rustre dément ? Ce crétin qui, à la nuit tombée, arpente, l’écume aux lèvres, les rues de Londres en frappant au hasard !
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Après tout, les femmes du monde, il faut bien que cela mange aussi.
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- Cela vous ennuierait d’être baptisés Sherlock Holmes, docteur ? Dans certains milieux, ce serait considéré comme plutôt flatteur, vous savez ?
- J’ai horreur des romans policiers.
- Et bien, vous avez tort. Moi je les adore.
- L’ennui, c’est leur atroce fatras médical. Un véritable amas de sottises. Ils pourraient tout de même se renseigner à des sources sérieuses. Mais pensez-vous ! Et quand ils mettent des Anglais dans leurs histoires, je veux dire quand c’est écrit par des Américains, ils les font parler comme des… comme…
- Vous êtes mauvais public. Je me rappelle avoir lu un roman où on assassinait quelqu’un avec une bulle d’air injectée au moyen d’une seringue. C’était censé faire quelque chose comme une explosion coronaire. Or, il se trouve, comme vous le savez, que cela est mortel une fois sur cent, et encore ! Et bien, cela ne m’a pas empêché de lire ce livre avec plaisir.
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Voilà la seule chose qui compte : la nature brute, toute crue.
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Le chantage, qui a son dialecte propre, possède sur les autres modes d'expression l'avantage d'être une langue universelle, intelligible à tous.
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Et puis tout à coup, il vit le feu. Il eut d’abord l’impression d’être victime d’une illusion d’optique. Il lui sembla que ses yeux noyés de larmes découvraient une espèce de quatrième dimension et plongeaient leur regard dans un abîme infernal, au cœur d’un univers fantastique. Mais il se rendit bite compte qu’il arrivait au bord de l’incendie… cela craquait, éclatait, flamboyait en une conflagration monstrueuse et incandescente, qui changeait sans cesse de forme, telle une créature extraordinaire issue du rêve d’un fou. Les flammes semblaient mues par une intelligence infernale. Elles montaient, insidieuses, dévorant la broussaille et les branches mortes, dardant des espèces de langues qui rampaient, léchaient brutalement les taillis, puis se prolongeaient brusquement en tentacules qui s’emparaient des troncs desséchés et des basses branches, les faisant flamber en un éclair, et ne laissant ensuite que de longues traînées lumineuses dont le rougeoiement rappelait la lueur des tubes au néon. Une immense colonne de flammes venait ensuite, qui, avec une irrésistible férocité, consumait tout ce qui restait.
Ellery recula, se cachant le visage dans ses mains. Pour la première fois, l’horreur de la situation lui apparut vraiment. Le monstre avançait… c’était la nature sous sa forme la plus affolante, la plus atroce.
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Plus graves sont nos fautes, Watson, et plus les vrais amis sont près de nous.
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- Un changement radical ne serait pas pour me déplaire, Watson. Peut-être aura-t-il lieu plus tard, en des temps plus éclairés. En attendant, je suis un réaliste. L'utopie est un luxe auquel je n'ai pas le temps de m'adonner.
(Sherlock à propos du quartier de Whitechapel)
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- Il y a quelques jours, Mme Hudson m'a apporté un paquet. Cela avait trait à une petite affaire déplaisante que j'avais menée à bon terme et le paquet m'était envoyé par un monsieur rancunier qui avait sous-estimé l'acuité de mon ouïe. Le tic-tac du mécanisme me fut parfaitement perceptible et je demandai à Mme Hudson de bien vouloir apporter un seau d'eau. L'incident à donné à la pauvre femme une vive émotion dont elle n'est pas encore remise.
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"Karen Leith vue sous son jour véritable, quelles pensées nous suggère la mise en scène très remarquable de sa mort ? Pourquoi avait-elle changé une robe ordinaire contre un kimono, moins d'une demi-heure avant d'expirer ? Comment expliquer le moyen d'une cruauté raffinée employé pour trancher ses jours, une profonde entaille à la gorge ? Pourquoi le choix d'une arme caractéristique, une branche de ciseaux enrichie de pierreries pouvant à la rigueur remplacer un "poignard aux mille feux " ?
Je vais vous le dire. Parce que ces trois éléments : poignard enrichi de pierreries, entaille à la gorge et kimono sont prescrits par l'antique cérémonial du hara-kiri, autrement dit du suicide japonais."
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