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Critiques de Emilie de Turckheim (364)
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Lunch-box

Un récit choral où l'on suit une famille : la mère, le père, la fille et Sarah, professeur de chant. Une première partie met en place les personnages et les interactions entre eux. La deuxième partie se déroule après le drame. Tout ça est amené doucement. On retrouve la belle écriture de l'auteure. Les sentiments, émotions des personnages sont bien décrites, surtout celle de la mère.

Il m'a manqué quelque chose pour que ce récit me plaise pleinement. peut-être est-ce un peu trop plat.
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Lunch-box

Ce livre est épatant !

Hypnotique, magnétique, ensorcelant, il m’a envoûtée dés les premières pages. Pourtant c’est un livre très particulier qui pourrait dérouter.



L’histoire s’ouvre sur une étrange histoire, celle de monsieur Patok amoureux fou du gâteau à la noix de pécan et foudroyé par la foudre.

Le malaise est déjà là. Palpable et mystérieux. Arrivent ensuite plusieurs personnages qui semblent se connaître sans se connaître. Dans la ville fictive de Zion Heights en Amérique gravitent Sarah, l’institutrice de chant, Solene, la maman attentionnée et David, le père un peu maladroit. Autour d’eux, cette lunch-box, elle aussi, partout et nulle part à la fois. Mystérieuse à souhait.



La première partie plante le décor. Celui de personnages torturés, mélancoliques, parfois drôles, et surtout férocement vivants par l’énergie émotionnelle qu’ils dégagent.

Deuxième partie, les détails recueillis précédemment, le voile mystérieux, tout cela se dissipe pour nous claquer une vérité, une réalité à laquelle on ne pouvait ou on ne voulait pas penser.



D’une écriture précise, à l’affût du juste dosage entre descriptions-émotions-immersion-empathie, Lunch-box est un livre impossible à lâcher qui m’a fait vibrer, sourire et pleurer à la fois.

J’aime ce procédé narratif déjà rencontré dans l’excellent roman d’Amelie Antoine, Raisons obscures qui consiste à commencer par la fin tout en mystère pour remonter le fil jusqu’au présent. Je trouve que c’est tout à fait prenant et passionnant.



Émilie de Turckheim, je l’ai découverte avec ce très beau récit coup de cœur : Le prince à la petite tasse. Je la découvre ici dans une fiction et c’est de nouveau un coup de cœur. Cette auteure a une imagination féroce qui mériterait d’être largement connue.
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Lunch-box

Pendant les deux premiers tiers du livre, la lunch-box est le pretexte pour caricaturer les habitudes americaines autour de la vie scolaire et parascolaire , l'incompetence des pères , la superiorités des mères françaises sur les americaines pour la qualité du contenu etc..

Puis tout bascule dans le drame , à cause de cette fameuse

"gamelle", et la lectrice (moi) ne ressent aucune empathie pour les victimes.

L'auteure ne met aucune chaleur dans ses personnages .

Dommage.

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Lunch-box

Nous sommes dans les années 80. Sarah, surnommée Jezu, est professeur de chant dans une école primaire franco-américaine à Zion Heights dans le Connecticut, une école où les français expatriés scolarisent leurs enfants. Elle est célèbre pour les spectacles de fin d'année qu'elle organise, ce sont des comédies musicales extravagantes qui font le bonheur de tous.



Célibataire, elle transporte deux fois par semaine six enfants d'environ huit ans dans son van pour les déposer à l'école. Chaque enfant a son cartable sur le dos et sa lunch-box à la main. " La lunch-box est une bête pleine d’appétit. Elle grogne, elle n’en a jamais assez. Elle provoque chez la mère une pulsion de remplissage. Tout le vertige vient de la forme de la lunch-box : n’oublions pas que c’est une valise. C’est chaque matin la répétition du grand départ. La mère regarde son enfant s’éloigner de la maison et elle espère qu’il ne lui manquera rien. Ni pain ni amour. "



Un jour, un drame, un accident imprévisible va bouleverser la vie de tous. "Un accident est un problème de tempo. Un décalage. Il aurait suffi d'un battement supplémentaire de métronome pour que nos vies soient sauvées"



Ce roman est constitué de deux parties, dans la première partie Émilie de Turckheim installe le décor, elle nous présente une petite communauté typiquement américaine qui comprend quelques français expatriés, elle nous offre une plongée dans leur vie tranquille faite de garden-parties entre voisins, d'investissement des mères dans les préparatifs de la fête d'école qui durent autant qu'une grossesse, de la préparation quotidienne des fameuses lunch-box pour leurs enfants, d'absence des pères accaparés par leur travail. Dans la deuxième partie, le ton change, l'histoire monte en puissance après un drame dont je préfère ne rien dire. Émilie de Turckheim y développe les notions de concours de circonstance, d'enchainements aux conséquences fatales et de sentiment de culpabilité. La question lancinante de savoir si le drame aurait pu être évité est en toile de fond, avec des "Et si" l'histoire aurait pu être toute autre.. Elle met aussi en lumière l'étroitesse d'esprit de certains membres de la communauté dont les véritables personnalités se dévoilent après le drame.

Une histoire émouvante racontée de façon très fluide, un ton qui mêle le léger et le grave avec des scènes qui font sourire alors que d'autres serrent le cœur. Une belle réussite.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Lunch-box

Wouah, quel superbe roman!

Le roman s’ouvre par le décès tragique de M. Patok, celui-ci étant raconté par l’instituteur primaire Monsieur Chamault.

Dès le second chapitre, nous faisons la connaissance Sarah – plus souvent appelée Jézu en souvenir d’un rôle interprété à l’âge de 3 ans lors du spectacle de Noël – professeur de musique dans la même école primaire bilingue d’une banlieue chic. Cette femme célibataire, sans enfants, partage également son van, deux jours par semaine, avec six enfants qu’elle amène à l’école, chaque tête blonde équipée de son cartable et de sa lunch-box métallique.

Afin d’arrondir ses fins de mois, Sarah donne également des leçons particulières de piano à son domicile, notamment à David – le papa de Laëtitia, petite fille qu’elle transporte régulièrement dans son van.

Dans la première partie de ce livre, la vie suit paisiblement son cours dans cette banlieue tranquille : les élèves sont à l’école, la professeure de musique envisage la prochaine comédie musicale de ses élèves tout en s’inventant une relation amoureuse avec David, la mère de Laëtitia retourne en visite annuelle chez ses parents en France, etc. Le tout est paisible, serein, écrit avec réalisme, tendresse et quelques touches d’humour qui font sourire le lecteur.

Mais, ça, c’était la première partie du livre!

S’ouvre ensuite, en page 141, la deuxième partie du livre où le ton change diamétralement de registre. Il est extrêmement compliqué de parler de la suite du roman sans dévoiler la trame entière du roman et le rôle que joue cette lunch-box dans l’histoire.

Emilie de Turckheim parvient, de manière magistrale, à passer de cette insouciance à la gravité et au drame pur et dur, et ce sans tomber dans le larmoyant.

Une belle, très belle découverte de cette rentrée de janvier 2021.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Lunch-box

❤Coup de cœur – Rentrée littéraire

« La lunch-box est une bête pleine d’appétit. Elle grogne, elle n’en a jamais assez. Elle provoque chez la mère une pulsion de remplissage… C’est chaque matin la répétition du grand départ. La mère regarde son enfant s’éloigner de la maison et elle espère qu’il ne manquera de rien. Ni pain ni amour ».



Rien n’étant très joyeux dans cette rentrée littéraire, nous n’échapperons pas à un nouveau drame avec ce roman. MAIS… il y a bien des façons de raconter le drame et on peut dire qu’ici c’est original, stylé et admirablement réussi.



Zion Heights est une ville située sur la baie de Long Island. On y fait la connaissance d’une petite communauté typiquement américaine et de quelques expatriés français dont la vie s’organise autour de l’école bilingue et des enfants qui la fréquentent. Les mères sont impliquées, préparent la lunch-box tous les matins (sacrée organisation quand on y pense), les pères travaillent ailleurs et s’en tiennent au strict minimum dans ce petit théâtre social. Des couples s’essoufflent, d’autres se forment… les voisins sont attentionnés (ou soucieux de leur image, là est la question). Tout ce petit monde interagit, se réunit lors de garden-parties, organise les fêtes de l’école dont le point d’orgue est la comédie musicale annuelle conçue de main de maître par l’originale et fantasque Sarah, professeur de chant et de piano, une star locale.

Et puis, un jour, l’accident arrive. Terrible. Imprévisible. Bête. Irrémédiable. Et tout est bouleversé.



Lunch-box est un roman qui se lit d’un trait. L’auteure décortique, d’une écriture remarquable et originale, ce qui se cache derrière les façades bien lisses et qui apparait au grand jour quand le drame survient. Elle explore les émotions et les réactions de chaque personne en fonction de son implication et de son histoire. C’est aussi un livre sur le destin, la fatalité. Est-on programmé pour accomplir un destin ? Tout s’écrit-il dès notre plus tendre enfance ? Aurait-on pu empêcher le drame de survenir (le fameux « Et si ») ? Nos rêves sont-ils des portes ouvertes sur nos névroses ou voient-ils au-delà ? Quels rôles jouent dans nos vies, nos frustrations, nos désirs, nos obsessions, nos regrets, nos petits mensonges ? Passionnant.



« Un accident est un problème de tempo. Un décalage. Il aurait suffi d’un battement supplémentaire de métronome pour que nos vies soient sauvées ».
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Le prince à la petite tasse

Après une première impression un peu mitigée, liée au fait que je craignais d'être tombée sur un livre "donneur de leçons", j'ai fini par l'apprécier, ne serait ce que pour Reza, ce jeune afghan malmené par la vie, obstiné, courageux et attachant. C'est une belle histoire et au final, une belle leçon de vie...
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Lunch-box

Emilie de Turckheim place la mort d'un enfant au centre de son passionnant «Lunch-Box», pour autopsier une société de Français dans une petite cité américaine, avec son étroitesse et ses tabous.
Lien : https://www.lesoir.be/348707..
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L'enlèvement des Sabines

J'ai adoré ce livre barré au possible, mais d'une grande finesse, une fable . J'ai été conseillé par ma formidable libraire qui connaît mes goûts pour les univers étranges, mais qui amènent des questions et remettent en cause le quotidien.

Sabine quitte son travail pour écrire de la poésie. Elle exerçait ses fonctions dans une entreprise qui recycle les livres qui ne trouvaient plus preneurs en rayonnages de livres factices qui font bonne impression pour pas cher. Sabine vit avec un metteur en scène de théâtre, Hans Meyer, qui produit toujours la même pièce, Titus Andronicus de Shakespeare. Hans a un succès fou, séduit, mais c'est un homme qui aime blesser et pousser les individus face à leurs contradictions.

Pour son départ, alors qu'elle attendait un ficus, Sabine se voit offrir une magnifique poupée gonflable made in France, nommée Sabine. L'arrivée de cette poupée va déclencher toute une série de réaction en chaîne pour notre héroïne et pour son entourage.

Coincée entre :

- une mère, ex mannequin, répondant au joli nom de Voyou, qui la harcèle au téléphone, tandis qu'elle entreprend une liaison avec un moniteur d'auto-école

- sa soeur, Fanny, avocate, formidable, persuadée que sa vie mérite d'être toujours mise en scène, mère d'une petite fille, Kassaline, qu'elle élève dans un carcan social

Sabine commence à avoir sa vision totalement obscurcie par des mouches volantes et trouve auprès de la poupée, une confidente. Fasciné par sa beauté plastique et son silence, Hans en fait sa muse et l'actrice principale de son spectacle. La poupée agit comme un révélateur, renvoyant les individus à leur propre vacuité : elle est le miroir de leurs esprits.

Un livre très cruel, drôle au possible, d'un humour noir et corrosif. Un grand coup de frais !
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Le prince à la petite tasse

Ce récit autobiographique d’Emilie de Turckheim relate sous forme d’un journal la cohabitation de sa famille (son mari Fabrice et ses deux enfants Marius et Noé) avec un jeune immigré Afghan, Reza



« Ils sont des milliers à dormir dehors. Quelqu’un pourrait habiter chez nous, peut-être ? »



C’est ainsi que commence ce témoignage, ce partage d’expérience, cette aventure. L’auteure y livre chaque moment, les difficultés à se faire comprendre, les gènes, le rapport à l’autre, la confiance, les découvertes culinaires, l’entraide, les coutumes, la peur de l’autorité, le rapport à l’argent ... Il est beau ce témoignage. Il est rassurant. Il est naturel, spontané, riche et humaniste. C’est un cadeau mutuel que d’offrir cette hospitalité mais aussi de livrer pour Reza son histoire personnel et de laisser ces inconnus entrer dans sa vie. C’est un véritable accompagnement et une belle leçon

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Le prince à la petite tasse

Daniel, alias Reza est un migrant et réfugié afghan. Dans le cadre d’une insertion sociale, le SAMU social de Paris permet à des familles de recevoir un migrant chez eux. C’est ce qu’a fait Emilie de Turckheim et sa famille.



Ce livre est en fait un journal de bord de l’auteure, tenue pendant presque une année. De l’arrivée de Reza à sa quasi-autonomie, elle nous relate les difficultés de compréhension, la peur de ne pas plaire à l’hôte accueilli et surtout les moments de partage.



Le livre se lit très bien et est bien écrit. Il est entrecoupé de quelques vers de poésie qui je trouve n’apporte rien aux lecteurs, seulement un peu de baume au cœur à son auteure. Ce n’est pas un journal intime bien au contraire, on dirait que c’est écrit pour dire MOI j’ai fait ça, je suis quelqu’un de bien.



Un écrit passe-temps d’une bobo parisienne qui paye un loyer 2300€ par mois, achète sa baguette chez un artisan boulanger tous les jours et JAMAIS dans un supermarché (elle a raison y’a pas photo entre les deux) mais qui dans son texte dit qu’être écrivain ne rapporte pas beaucoup. Dans la majorité des cas elle a raison c’est certain, mais là ça manque cruellement de crédibilité. Je suis sûre qu’Emilie de Turckheim a le cœur sur la main, une profonde générosité et doit être d’une extrême gentillesse mais ce livre m’a paru être un excès d’orgueil.



Commentaire clivant, vos ressentis sur cette lecture pique ma curiosité et je vais de ce pas découvrir ce qui se dit dessus.
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Le prince à la petite tasse

Pour le choix de ce titre d’abord.

Pour la couverture ensuite.

Pour ce récit surtout.



Ce roman (qui en réalité et je le découvrirai au fil de ma lecture est un récit témoignage) est beau.

Ce roman est fort.

Ce roman est généreux.



C’est le récit d’une rencontre de deux humanités.

Le récit d’une découverte réciproque et spontanée.



C’est emprunt d’émotions profondes.

C’est empli d’humanité et de douceur.

De rires aussi.



Le tout relié par une plume des plus poétiques.



C’est un livre poignant mais lumineux qui ne peut pas laisser insensible.



C’est un livre que je recommande chaudement.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Le prince à la petite tasse

Ce livre m’a été offert par les édition Le Livre de Poche dans le cadre du prix des lecteurs auquel j’ai participé cette année en tant que juré et je les en remercie (Le prince à la petite tasse est le choix des libraires).

Je ne l’aurai franchement pas acheté autrement. A première vue, il s’agit du récit d’une famille de « Bobos » parisiens (l’écrivaine Emilie de Turckheim, son mari et ses 2 jeunes enfants) vivant dans un appartement du 5ème arrondissement avec vue sur le Panthéon qui a hébergé un réfugié afghan pendant un an. Facile de se montrer généreux et donneur de leçons dans ce cadre.

Et puis, au fil de la lecture, je me suis aperçu que, sous forme de journal, Emilie de Turckheim restituait sans pathos les difficultés rencontrées avec l’arrivée de Reza dans leur vie sans se vanter de faire une bonne action

Reza a une histoire douloureuse. Il a traversé plusieurs pays pour fuir l’Afghanistan, a séjourné en Norvège où il a fait des efforts pour apprendre la langue, pour en être finalement chassé. Puis il a voyagé pendant des kilomètres caché sur les essieux d’un camion. Il a perdu le contact avec sa mère et ses frères…

Sous le contrôle du Samu social, ils vont tous vivre ensemble, apprendre à se comprendre les uns les autres au quotidien avec quelques maladresses, voire des moments d’incompréhension totale

Ce livre pose en filigrane la question de la crise migratoire qui affecte notre Monde, la responsabilité des Etats ainsi que de la portée des initiatives individuelles, aussi louables soient-elle, qui ont elles leurs limites.

Ici tout se passe bien car Reza est une belle personne. Mais il faut quand même être courageux pour accueillir chez soi un inconnu, s’endormir avec lui a quelques mètres de soi. J’en serai incapable, hélas.

L’écriture est fluide et ce livre se lit facilement, mais je l’ai trouvé un peu trop « léger » par rapport à la situation. Je suis content de l’avoir lu, mais ça s’arrêtera là.

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Où est le pouvoir ?

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Le prince à la petite tasse

Un récit autobiographique, une expérience peu commune et extrêmement enrichissante. Emilie et sa famille décident d'accueillir pour une durée déterminée un jeune réfugié Afghan qui a fui son pays en guerre. Au fil des pages, nous apprenons à découvrir, avec cette famille, le visage ce jeune homme têtu, maniaque, volontaire, généreux, travailleur... Un récit empreint de poésie, de sensibilité, de respect, d'empathie, de bienveillance, de générosité, de partage, de pudeur...Accueillir un hôte est déjà délicat en soit, accueillir un hôte étranger et réfugié demande encore plus de délicatesse et d'attention. Et je dirai que c'est un pari réussi pour Emilie et sa famille : quelle jolie leçon d'humilité que nous offre l'auteur. J'ai accueilli avec beaucoup d'émotion les questionnements, parfois, silencieux d'Emilie. Accueillir c'est aller à la découverte des autres mais aussi à la découverte de soi. Un roman qui balaie les préjugés. Si Réza a pu exprimer et partager fièrement et en tout liberté ses origines et racines afghanes, Emilie et sa famille ont su lui donner des ailes pour croire encore en l'avenir et aller de l'avant. Un récit authentique avec des mots forts, justes, touchants et poétiques.

Mes sentiments : ce livre est un vrai bijou. Il m'a été offert et je remercie fortement l'amie qui m'a fait ce cadeau. Je ne sais pas s'il serait arrivé dans mes mains sinon. Un livre qui a touché mon coeur, mon âme, mon corps. Je n'avais pas eu un tel coup de coeur depuis la lecture de " Changer l'eau des fleurs".
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Le prince à la petite tasse

Je découvre l'auteur et je me dis ça a l'air facile !!!!

Le style est fluide et évident, on dirait un premier jet, les chapitres sont découpés par date et c'est comme si l'auteur avait régulièrement jeté quelques lignes jour après jour qui retraceraient cette aventure, cet accueil de l'étranger chez elle, et vraiment, je l'ai trouvée magnifiquement humaine, cette aventure ;-)

Donc, l'auteur est "famille d'accueil" pour des réfugiés ayant obtenu leurs papiers français. Réza, afghan, arrive donc dans cette famille. On découvre une infinité de choses, au-delà du quotidien partagé, des réflexions sur le langage, l'échange, l'accueil, le poids du passé et surtout celui de la peur et de la fuite. C'est écrit très simplement, avec une grande ouverture d'esprit, et même si je suppose que le livre malgré tout est quand même bien romancé, ça donne envie de partager et de donner, d'offrir ;-)

Je lirai avec plaisir d'autres ouvrages de cette auteure !
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Le prince à la petite tasse

Dans ce récit paru en 2018, Émilie de Turckheim livre sous la forme d’un journal le vécu de sa famille et de Reza dont ils ont partagé la vie pendant quelques neuf mois.



Reza est un jeune migrant afghan ayant fui son pays en guerre.



Loin d’être lourd et triste, ce récit est bien au contraire résolument positif.

Il est rempli de partage, de respect, de fraternité et d’amour.



Un livre qui fait du bien en ces temps troublés.

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Le prince à la petite tasse

Un livre tendre, sur l'acceptation de l'autre, sur l'accueil des étrangers, un récit magnifique, qui se lit très simplement !
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Trouvé au hasard des visites dans les boîtes à livres, ce recueil de textes édité par le livre de poche un mois après l’attentat survenu le 7 janvier 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo m’est tombé dans les mains fort à propos. En effet, je terminais la lecture du Lambeau de Philippe Lançon, il me paraissait intéressant de confronter à ce texte très personnel, cette vision plus large des tragiques événements. J’ai eu beaucoup plus de mal à venir à bout de ce recueil que du témoignage de Lançon mais certains textes m’ont particulièrement interpelée : le texte de Claude Halmos sur le rôle de l’école dans la nécessité d’apprendre à penser par soi-même ou celui de Caroline Fourest qui s’adresse avec émotion à « ses camarades » dans un bel hommage à leur esprit frondeur ou enfin celui de Romain Puértolas qui met l’humour et la dérision au cœur de son récit, très beau clin d’œil là aussi à l’esprit Charlie Hebdo. On y retrouve également de quoi nourrir sa réflexion sur cette absolue et nécessaire liberté d’expression à travers la prose de Voltaire, de Victor Hugo ou Beaumarchais et sous la plume de notre contemporain, Jacques Attali. Malgré les cigales qui chantent à tue-tête, un ouvrage grave mais nécessaire pour nous aider à choisir les chemins que l’on souhaite tracer demain pour notre pays. Sans contexte, une lecture citoyenne et républicaine qui garde tout son sens et son actualité cinq ans plus tard.
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Le prince à la petite tasse

Jolie histoire, pleine de bons sentiments. En lisant ce livre, on se dit : "si ça se passait réellement comme cela, je le ferais aussi" mais sans parvenir à y croire. Le geste d'accueil est beau et Reza est reconnaissant, discret, l'hôte parfait.

Un livre difficilement crédible comme témoignage mais un beau livre d'espoir : si chacun y mettait du sien, voilà ce qu'il pourrait se passer...

Un agréable moment de lecture !
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