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Critiques de Emilie de Turckheim (364)
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Lunch-box

Celle d'une prof qui écrase, par accident, un jeune élève.

Une plongée dans le deuil impossible.

La mère, la prof. Les deux faces irréconciliables d'un même drame.



Si j'avais vu venir le pitch, je l'aurais prudemment évité

C'est bon, mais vraiment hard core...
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Lunch-box

Coup de cœur ! J'ai été happée par ce roman, par cette plume poétique qui donne à voir les multiples fragments de nos vies, nos faiblesses, nos forces, nos doutes, les masques qu'on porte malgré tout... Ce roman est une explosion de vie, malgré la tristesse, la colère, la culpabilité face à la mort d'une enfant, face à un amour impossible, face aux réactions absurdes d'un microcosme français de femmes au foyer perdues dans l'Est américain.
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Le prince à la petite tasse

Je suis très partagée quant à ce livre.



Certes, nous sommes en présence de belles personnes. L'auteur et sa famille accueillent généreusement un migrant afghan et celui-ci est très soucieux de s'intégrer et d'aider ses frères d'infortune.



Mais tout m'a paru trop beau, trop lisse.

Ce qui m'a le plus dérangée, c'est le côté bourgeoise parisienne de la narratrice, femme aisée, n'envisageant pas d'acheter des légumes autres que bio, écrivant des poèmes, ayant une famille unie et sans contradictions.

Cela paraît complètement décalé par rapport à la trajectoire de Reza, dont d'ailleurs on ne saura rien.



C'est bien écrit, on ressent l'empathie que l'auteur veut faire passer, mais on reste en surface de quelque chose, indéfinissable pour moi. Peut-être le souvenir des dames patronnesses arrogantes des siècles passés ?



Je lirai cependant d'autres livres de cet auteur, qui semble avoir une personnalité intéressante par ailleurs.
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Le joli mois de mai

L’histoire est particulière, tout comme le style d’écriture. Des personnes réunies au même endroit pour recevoir un héritage et une intrigue bien ficelée qui ne dévoile rien avant la fin. Ce huit clos est assez surprenant mais il se laisse lire. Les personnages ont chacun leur particularité et nous comprenons par la suite le lien entre eux. Le style d’écriture ne m’a pas convenu mais l’intrigue m’a permis de lire le livre en entier.
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Le prince à la petite tasse

Voilà un joli témoignage sur l'accueil d'un migrant dans une famille française, et de l'évolution de la vie de cette famille en conséquence.



Agréable, lumineux et plein d'espoir, c'est un petit livre super, porteurs de valeurs et de messages empreint de solidarité et de fraternité, deux éléments dont manque cruellement notre monde actuel.
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Lunch-box

Un roman choral sur un drame annoncé.

Il est questions de deuil et de culpabilité.

La plume est élégante et le récit bien structuré.

Certains passages sont émouvants notamment les réflexions de la petite fille.

Néanmoins, la narration est si distanciée que, malgré la gravité du sujet, il est difficile d'entrer en empathie.

Et puis, la place du père, sa douleur non racontée, à peine suggérée est très étrange.

Je referme ce roman vraiment partagée.
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Le prince à la petite tasse

Voilà un petit livre qui fait du bien, qui montre que l'humanité n'est pas totalement foutue et que la solidarité n'est pas un vain mot



Emilie, son mari et leurs enfants décident d'accueillir un jeune réfugié afghan chez eux. C'est une belle leçon de fraternité, joliment écrite sous forme d'un journal. 9 mois de partage, d'apprentissages, de découverte de l'autre...



Ce livre m'a réconciliée avec le fait qu'on pouvait encore écrire de jolis petits livres sans tomber dans les clichés du "feel-good" racoleur.



Une jolie petite pépite à partager avec les plus jeunes.
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Le joli mois de mai

Monsieur Louis repose en paix, en ce joli mois de mai.



Par testament, il a légué ses biens à plusieurs héritiers qui ne tarderont pas à venir récupérer leur dû.



Ils sont accueillis par Aimé, l'homme à tout faire de la propriété.



Tout ce petit monde va alors attendre impatiemment la venue du notaire.



Il s'agissait d'un livre offert : j'ai regardé la couverture, je l'ai pris, mais je n'avais pas lu le résumé. Je m'attendais à un petit feel good, mais ça n'en est pas un du tout. Et je dois dire que je suis très réservée sur ce roman...



Le gros point noir à mon sens, c'est le style de l'écriture...



Aimé nous narre les événements. Il raconte l'histoire à sa manière, comme s'il nous parlait directement. Il a un vocabulaire et une conjugaison plutôt limités. On est sur un parler vraiment très "campagnard"... La lecture n'est donc pas fluide. J'ai trouvé personnellement que ça cassait le rythme du récit.



Pourtant l'histoire en elle même est plutôt intéressante, parfois touchante. Elle est bien tournée et bien construite, l'auteure parsemant son récit d'indices nous laissant entrevoir le dénouement.
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Le prince à la petite tasse

"C'est guerre dans mon pays"

L'autrice Emilie de Turckheim a hébergé Reza un jeune afghan bosseur et discret durant 9 mois. Ce roman est un témoignage émouvant avec de nombreux échanges constructifs pour la famille et le migrant accompagnés inéluctablement de larmes .
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Lunch-box

C’est mon premier roman d’Emilie de Turkheim.

Ne connaissant donc pas du tout son style, j’ai été un brin déroutée par le début du roman : tout d’abord un poème en vers libres, je comprends vite qu’il pourrait être le quatrième de couverture, puis je suis en classe avec un instituteur racontant une histoire saugrenue mais captivante à ses élèves. C’est à la fin que j’ai compris l’utilité de cet épisode.



La trame se met alors en place.



Nous sommes dans une petite communauté aux États-Unis, où vivent des Français expatriés qui ont inscrit leurs enfants dans une école bilingue. Les familles ont intégré les codes de la vie scolaire américaine, dont la traditionnelle lunch-box des enfants qui va jouer un rôle crucial, et la grandiose Fête annuelle de l’école où la prof de musique, Sarah, monte chaque année des spectacles à couper le souffle.

Un peu malgré elle, Sarah a accepté de conduire à l’école deux fois par semaine six enfants qui habitent dans son quartier.

Et un jour…, c’est l’accident et la mort d’un des six enfants.



Le drame, l’émoi, la douleur s’emparent de cette petite communauté plutôt paisible.



C’est le point de fracture du roman : l’autrice donne désormais alternativement la parole à la maman endeuillée, et à la professeure de musique. Sarah, adulée jusque là par les parents, les enfants et ses collègues est mise au ban de la communauté. Elle est pourtant horriblement meurtrie par la mort de son élève. La maman ne se remet pas de la perte de son enfant et se sent coupable, revit en boucle les derniers instants ensemble. Ce drame aurait-il pu être évité ? Qui est responsable ? Coupable ? Victime ? Tout le monde et personne.



La deuxième partie est triste, déchirante, mais le roman dégage une atmosphère lumineuse. J’ai vraiment ressenti la douleur, la colère, l’irrémédiable perte, le découragement des protagonistes qui sont tous très attachants.



Finalement, l’autrice m’a séduite par son procédé narratif original même s’il m’a légèrement déstabilisée, j’aime sa plume légère, sobre, proche de son lecteur.





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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

J’avais acheté ce livre en brocante il y a quelques années mais toujours pas lu.

J’ai donc fini par le sortir de la bibliothèque et lu.

On a là un recueil de 60 textes, plus ou moins longs pour la liberté d’expression.

Certains textes ont été écrit spécialement pour ce livre, dont les bénéfices ont étés reversé à Charlie Hebdo., d’autres sont des textes repris de journaux ou de livres déjà parus.

Si quelques textes m’ont plus remués , d’autres m’ont un peu laissé de marbre.

Souvent, ceux qui m’auront le plus touchés, sont les textes les plus courts qui ont résonnés un peu plus fort en moi.
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Lunch-box

Ma critique va être le contrepied de la majorité de celles déjà rédigées sur cet ouvrage, car j'ai été très déçue par cette lecture.

J'ai eu la sensation de tomber dans l'histoire "comme un cheveu sur la soupe", de prendre le récit en cours de route; et c'est peut-être pour cela que je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages, ni à éprouver d'empathie pour l'histoire de Solène, Sarah, David et les autres.

Le lecteur est confronté aux pensées les plus sombres de Solène, prise en otage de sa descente aux enfers.

Je me suis souvent demandé : Quel intérêt ? Quel est le fil conducteur ? Où veut m'emmener l'auteur ?

On comprend mieux, après avoir tourné la dernière page du livre, l'effet libérateur, cathartique, pour l'auteur. Mais cela ne m'a pas convaincu.
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Lunch-box

C'est un roman anodin mais qui vous happe rapidement et vous recrache bouleversé. C'est un titre de roman d'apparence bien insignifiant mais qui prend toute la force de sa signifiance une fois le livre refermé. C'est un drame du quotidien romancé et ficelé comme un thriller mais qui prend sa source dans la biographie de son auteur. Bref, vous l'aurez compris, c'est un roman bien plus complexe qu'il n'y paraît. L'incipit sur Monsieur Patok, conte cruel raconté semble-t-il à des enfants fait grincer des dents. C'est un exemple de l'ironie du sort qui frappe et s'acharne sur de malheureux êtres humains telle une bête infernale qui ne lâche sa proie seulement après l'avoir définitivement brisée. Après cette mise en garde digne d'un choeur de tragédie classique, Emilie de Turckheim donne la parole à Sarah, jeune institutrice intervenant dans une école française américaine en tant que professeur de musique, estimée et reconnue dans son travail par tous. Or, un drame s'est produit qui a conduit Sarah à vivre terrée chez elle au banc de la société.

Bientôt le discours de Sarah est doublé par la voix de Solène, mère de la pétillante Laeticia, 10 ans que Sarah conduit à l'école avec 5 de ses camarades deux fois par semaine. Les deux femmes par leur discours croisé vont mettre en place les personnages présidant à la tragédie qui va faire voler en éclat cette petite société d'expatriés satisfaits de leur condition et légèrement donneurs de leçons.

Le tour de force de ce court roman est d'épouser autant le point de vue de la mère désespérée que celui de Sarah, meurtrière innocente croulant sous la culpabilité. le lecteur ne cesse de passer d'un état émotif à un autre, confident compréhensif de ces deux femmes à la destinée brisée. Une réflexion intéressante sur la reconstruction d'un être détruit par la vie est esquissée sur la fin du roman, pour donner comme un peu de souffle dans ce texte d'une grande intensité. Premier roman lu de cette romancière et qui ne m'a pas laissée indifférente. Je pense retaper bientôt dans sa bibliographie !

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Popcorn Melody

Popcorn Melody| Pour moi, Melody, c'est une amie chanteuse sur Twitter; c'est vous dire combien ce nom sonne poétique !! | Ca commence avec un lever de soleil, ironie et déprime... Alcoolisme, Grandpa, un Indien, braque la superette de popcorn de Shellawick, il menace Tom avec une arme blanche dans l'espoir qu'il lui écrive une chanson sur le travail à l'usine... Le ton général est assez caustique. Petites conversations punchy très courtes. Point bonus pour l'humour qui est encore trop rare en littérature....
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Le joli mois de mai

La bonne surprise du jour, c'est ce texte caché au fin fond de ma pal de l'autrice Émilie de Turckheim! 125 pages auxquelles je ne m'attendais pas... 125 pages pour une histoire détonnante qui se lit d'une traite.



Le synopsis: monsieur Louis vient de mourir, une balle de fusil dans la gorge. Il lègue par testament sa maison de campagne transformée en hôtel ainsi que tous ses biens à 5 anciens clients. Ces derniers se retrouvent dans ces lieux pour rencontrer le notaire. Ils sont accueillis par Aimé, le valet de monsieur Louis, et Martial, bègue et traumatisé par son propre reflet dans le miroir. Une véritable partie de Cluedo peut alors commencer...



En ouvrant ce livre je ne m'attendais pas du tout à ce qui allait suivre. S'il m'a fallu quelques pages pour m'habituer à la plume (l'autrice écrit comme parle Aimé... et Aimé a quelques difficultés en matière de grammaire et de conjugaison...), une fois plongée dans l'intrigue et le récit, impossible d'en sortir! C'est bien ficelé. Très bien ficelé même!!



Un petit bonbon acidulé que je vous conseille de ne pas louper! 😉

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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

60 auteurs plus ou moins connus, plus ou moins journalistes, plus ou moins écrivains, plus ou moins "anciens", plus ou moins philosophes... chacun s'exprime sur la liberté d'expression. Chacun s'exprime sur les conséquences des attentats. Certains le font avec humour ; d'autres avec poésie. BHL rencontre F. Lenoir. R. Puértolas joue la carte de l'humour alors que K. Pancol met au goût du jour R. Denos. La tendresse cohabite avec les réflexions politiques ou philosophiques. Voltaire croise J.L Fournier ainsi que V. Hugo, M. Chattam ou T. de Rosnay.

Lecture enrichissante et divertissante
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Le joli mois de mai

Une histoire de succession à la suite du décès de Monsieur Louis, qui lègue sa fortune à différents types de personnes, qui, pour certains, l'ont à peine connu. Il veut protéger Aimé, un gars simplet, qui s'occupait de lui et de sa maison.

L'écriture est particulière à lire car c'est Aimé qui parle, le simplet, alors le français est du genre "c'est comme si que il croivait que...".

L'histoire en tant que telle n'est pas terrible, mais ça n'est que mon avis.
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Le prince à la petite tasse

C’est l’histoire d’une famille qui décide un jour d’héberger un migrant. Il s’appelle Reza ou Daniel, il est Afghan, et il va rester 9 mois avec eux. Le livre nous conte par le menu, le quotidien de cette tranche de vie. Comment Reza va s’accoutumer petit à petit, comment eux tous vont l’apprivoiser aussi, et bien sûr que ça t il ressortit pour tous de cette expérience humaine. J’ai bcp aimé. Même si parfois on pense que le tableau est un peu trop « rose », ce livre fait du bien Ne boudons pas le plaisir de découvrir un peu d’humanité dans ce monde si brutal !
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Lunch-box

C'est une histoire lumineuse et polyphonique, sur un Eden, de ceux qu'on imagine lorsqu'on regarde des séries télévisées américaines des années 70 - 90. Il y a le bonheur de façade, un masque derrière lequel se cachent toutes ces femmes qui échangent recettes de gâteaux et évolution scolaire du petit dernier. Les hommes sont en retrait, dans la vie et dans les coeurs mais toujours incroyablement retentissants.



On aborde un thème difficile dans ce livre, le deuil d'un enfant, la mort, les points de vue et la dureté des êtres qui s'abreuvent de la douleur des autres.



La première partie est longue et quasiment sans intérêt, elle pose certes les bases sans être nécessaire, les personnages n'ont pas besoin d'avoir de passé pour avoir une vie et résonner en nous, chacun par leurs défauts, leurs mesquineries et leur analyse de chaque situation.
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Le prince à la petite tasse

Un coup de cœur pour ce temoignage tout doux qui se déguste comme un conte. Sous forme de journal, l'autrice raconte le séjour d'une année d'un jeune Afghan à leur domicile parisien. A travers ce moment de vie, on découvre les épreuves que Reza a traversé, seul, de l'Afghanistan à la France en passant entre autres par la Turquie, la Grèce et la Norvège, pour trouver la paix et la liberté. Reza travaille, Reza cuisine. Reza apporte une richesse intérieure et beaucoup d'humanité au mot "migrant". Un livre qui fait du bien.
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Bazar et vacarme sont le même mot. Le mot persan bazar s’analyse en wescar. Le mot arménien vacarme se décompose en wahacarana. L’un et l’autre disent la rue marchande (mot à mot « l’endroit où on marche pour acheter », la ville).

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