Citations de Emily Blaine (754)
Nous étions stupidement heureux. Heureux à en pleurer, heureux à en oublier tout le reste de nos vies, heureux à nous sentir légers pour le reste de la nuit. L'amour a cet effet.
Maxime a toujours sur faire sans les autres. La vie ne lui a jamais laissé le choix.
Elle est la lumière quand tu n’es qu’un putain de trou noir. Ne l’entraîne pas dans ton néant.
La batterie me faisait me sentir vivant. Mais Mathilde, elle, me rendait heureux, me donnant la sensation inédite de compter pour quelqu'un.
… J’avais eu près de deux ans pour lui parler… et j’avais maintenant trois jours pour la convaincre.
-S’il te plaît, dis-moi ce que je dois faire. Parce que je ne peux pas imaginer une tournée sans toi, derrière ton appareil, ou sans ton rire en coulisses, ou sans te voir agiter la tête au rythme de ma batterie.
Maxime et toi êtes comme deux aimants attirés l’un vers l’autre par une force de gravitation sexuelle.
-Je pensais ce que j’ai dit, il y a deux ans, Mathilde. Toi et moi, ça ne sera jamais fini.
Maintenant je comprenais. Je comprenais que faire confiance à quelqu'un, qu'avoir quelqu'un avec qui partager les bonnes comme les mauvaises nouvelles, qu'avoir quelqu'un avec qui rire ou panser ses blessures, quelqu'un qui vous comprenait en un seul regard, était une chance.
Elle ramena ses cheveux derrière ses épaules et releva son visage vers moi. Je remarquai ses magnifiques yeux bleus et son sourire professionnel.
« - Je prendrai une bière, le coupai-je, agacé. Normale, pas un truc de Noël.
Je serrai le poing à m’en faire mal. J'avais envie de lui faire ravaler son sourire et ses bonnes manières. Surtout, j'avais envie de lui rappeler qu'il devait cesser de tourner autour des filles du groupe : Evan m'avait confié que Julian avait eu des vues sur Juliette au tout début de la relation.
- Je vous laisse le programme des festivités du mois prochain, dit-il sans se démonter. On fait un concours de pulls de Noël et de déguisements. Il y a même une catégorie « Grinch » si tu veux, Maxime.
- Je visais plutôt le concours de baisers. Avec Mathilde.
Julian ne nous avait encore rien servi, mais Mathilde toussa à s'en étouffer. Mon sourire s'élargit aussi vite que celui de Julian s'effondrait. Il baissa les yeux et prit la fuite en direction de son bar.
-Tu te fous de moi ? Tu étais sérieux ? m'interrogea Mathilde, sans masquer son agacement.
-Pour le concours ? Si je dois le faire, je ne le ferai qu'avec toi.
-Et nous afficher devant tout le monde ?
-T'embrasser me semble moins préjudiciable que de me trimballer avec un pull de Noël.
-Merci, Maxime. J'adore être ton plan B, siffla-t-elle. »
Tu ne réalises pas le courage qu'il faut pour inviter une fille à un rendez-vous. Ca revient à se jeter dans le vide, en espérant ne pas s'écraser.
Je ne veux pas d'un ou deux dîners, histoire de te séduire et de te faire des promesses. Je veux tous les petits déjeuners de ta vie, Emma. Je veux te voir chaque matin, avec tes cheveux emmêlés et tes yeux pétillants. Je préfère commencer par la fin de l'histoire car je ne veux pas perdre une seule minute passée avec toi en prenant le temps d'y aller doucement
Parce que aimer quelqu'un n'est pas censé faire aussi mal.
C'est elle que j'attends. Pas un moment, ou un lieu, ou une nouvelle page à tourner. Juste elle.
Mais ce qui me troublait le plus, c'était la façon dont il me regardait. Lorsqu'il plongeait ses yeux dans les miens, je luttais pour ne pas m'y noyer. Jamais je ne lui avouerais que j'adorais ça, me fondre dans ses iris azur, encore et encore, craindre de perdre pied et, malgré tout, y revenir à chaque fois. Peut-être parque j'y trouvais de la douceur, de la prévenance et, je l'avais vue plus tard, une étincelle brûlante de désir.
– « Suffisant » était justement le mot qui me venait à l’esprit en te voyant. Juste avant « crétin » et « prétentieux », ajoutai-je péniblement alors que Connor effleurait la peau de mon cou sans réellement la toucher.
– Tu mens très mal, chuchota-t-il d’une voix chaude.
– Pourquoi es-tu en colère après moi ? s’étonna-t-il.
– Pourquoi ? Parce que tu ne connais pas son nom peut-être ? Ou peut-être parce qu’elle a feulé une bonne partie de la nuit, m’empêchant de dormir convenablement ?
– Feulé ? s’esclaffa-t-il.
– Feulé, approuvai-je. Ta copine feule comme un maudit chat qu’on serait en train de castrer ! m’agaçai-je à voix basse.
Tu parles à un mec qui attend une fille dont il est amoureux depuis des années. Au championnat des idiots, j’ai le niveau olympique.
Hélène trébuchait sur le moindre caillou ou la plus minuscule racine, à croire que le monde lui en voulait et lui tendait des pièges à chaque coin de rue.