Citations de Emily Blaine (756)
Tu parles à un mec qui attend une fille dont il est amoureux depuis des années. Au championnat des idiots, j’ai le niveau olympique.
Hélène trébuchait sur le moindre caillou ou la plus minuscule racine, à croire que le monde lui en voulait et lui tendait des pièges à chaque coin de rue.
L’amour trouve toujours un chemin.
elle portait sa bonne humeur comme la reine d’Angleterre portait sa couronne : avec fierté et dévouement.
Alexandre avait été clair : il ne s’agissait ni d’un dîner professionnel, ni d’une lubie. Il voulait dîner avec moi.
- Je vais plutôt prendre un chocolat. Le café, ce n’est vraiment pas bon pour la santé…
C’était Anna que je voulais. C’était son parfum que je voulais sentir. Je fermai les yeux une courte seconde, mes poings se serrant durement sur mon bureau. Pour la première fois depuis Chicago, je réussis à ne pas refouler ce que je ressentais. Cette petite douleur dans la poitrine, ces rêves la mettant en scène, mes soirées solitaires passées à me demander si elle était heureuse. Je voulais qu’elle soit heureuse, mais ça me faisait mal qu’elle le soit sans moi. Ou avec un autre.
Il s'agissait de moi, uniquement ,des choix que je devais faire de ma vie, de ce que je ressentais en ce moment même.
fais comme tu le sens,tant que tu n'as pas de regrets.
A la seconde où nos lèvres furent en contact, mon corps me brûla de l’intérieur. Le désir, l’envie, peut-être même le confinement de sa voiture se mélangeaient et éveillaient toutes mes terminaisons nerveuses. Je passai les bras autour de sa nuque, et la position légèrement inconfortable me tira un gémissement de frustration.
Elle me plaisait. Elle me plaisait vraiment. Ses failles, sa douleur, ses doutes, ses rires, ses yeux azur, ses mains froides. Je voulais tout, sans condition, si elle m’en laissait la chance.
Sa fossette apparut et je sus, à ce moment précis, que j'étais tombé amoureux de cette femme et de la douce folie qu'elle était en train d'instiller dans ma vie.
« Stella avait couché avec Mason Graham, Olivia était amoureuse de son meilleur ami, et j’avais eu le coup de foudre pour Jefferson. Trois cœurs brisés, une bouteille de vin, un sapin et une dinde dans le four. On avait connu plus festif comme réveillon. »
- Nicolas, tu n'es pas une simple surprise : tu es l'intégralité du traîneau du Père Noël. Je ne suis qu'une pauvre humaine, nos deux mondes n'auraient pas dû entrer en collision.
Tu es une crème brûlée : il faut fendiller la carapace de sucre pour t'apprécier.
« Et j’étais aussi certain qu’il y avait bien longtemps qu’une femme ne m’avait pas embrassé ainsi, avec spontanéité et passion ; cela m’avait manqué et je ne le réalisais que maintenant. Rien que pour cette raison, pour me permettre de respirer mieux et d’oublier mes pensées sombres, Louise méritait d’être rassurée.
-C’est ton ex, ce mec ? l’interrogeai-je.
-Oui. C’est de l’histoire ancienne.
-Tu voulais le rendre jaloux ?
-Pas vraiment. J’étais juste… agacée parce qu’il sort avec quelqu’un, alors que ma vie sentimentale ressemble à un sapin abandonné sur le trottoir deux jours après Noël.
-Elle ne peut pas être pire que la mienne. Ma vie sentimentale ressemble au sapin que personne ne choisit dans le magasin, genre modèle d’expo que tout le monde touche sans y prêter vraiment attention.
Je libérai ses joues mais restai tout près d’elle, les mains au fond de mes poches, pendant que le bas de mon visage subissait une véritable séance de cryogénisation à cause du froid polaire. Je regrettai d’avoir taillé ma barbe.
-Je voulais lui montrer que j’avais tourné la page aussi, avoua-t-elle finalement. Ma fierté a pris le dessus, je crois.
-Mais tu veux le récupérer ?
-Non, absolument pas ! Je l’ai quitté quand j’ai réalisé que je préférais passer mes soirées à la chocolaterie plutôt qu’avec lui. Je t’assure, c’est juste… Je t’ai embrassé pour ne pas perdre la face et je réalise maintenant que, s’il s’est rendu compte du manège, il me doit trouver pathétique.
-Aucune chance, j’ai donné le change. »
Je n'ai jamais considéré le mariage comme un acte d'amour. C'est, au mieux, une façon de se rassurer, et au pire, un choix fiscal avantageux.
Un sentiment de fierté m'étreignit. C'était exactement pour ça que je cuisinais : pour donner du plaisir. Je me fichais de la gloire, des étoiles, des récompenses.
J’étais incapable de définir ce que je vivais avec elle. Elle m’avait surpris, surgissant dans ma vie et la bouleversant complètement. Elle m’avait fait sourire comme je ne l’avais plus fait depuis que Sophie m’avait annoncé sa volonté de divorcer.
J’étais libre, et cette sensation était tellement grissante que je ne savais pas si je devais en être heureux ou effrayé. Le rugby avait été toute ma vie, et je réalisais maintenant que je n’avais existé qu’à travers mes performances.