Citations de Emily Blaine (754)
« — Tu n’as pas à être quelqu’un d’autre, en particulier pour plaire à quelqu’un, Margaux. Tu es brillante, passionnée, drôle… et incapable de tenir l’alcool, et tout ça suffit.— Si ça suffisait, je ne serais pas là avec toi à répéter… ou à apprendre l’art de la drague entre adultes.— Ça suffit, Margaux. Je t’assure. Si aucun homme n’a été assez futé pour le voir, alors, aucun n’était suffisamment futé pour être avec toi. »
« — Imagine que je suis Adam, murmura Logan.
C’était mission impossible. Adam n’était sûrement pas aussi musclé ni aussi grand. Sa voix n’était pas aussi grave que celle de Logan, il n’avait pas non plus cette petite cicatrice sur le menton. Adam et Logan étaient sur une même ligne — beaux, déterminés, ambitieux, serviables —, mais sur des extrémités opposées. Logan était énergique, pragmatique, obtenant ce qu’il voulait avec sa seule détermination, quand Adam était plus mesuré et stratégique. Logan prenait les coups, Adam les esquivait. »
« J’aimais Noël. Non, j’adorais Noël. Les sapins, les décorations, la neige, le froid, le parfum de la résine, le chocolat chaud, les cadeaux… J’aimais Noël de façon dévorante et j’avais développé une expertise certaine en couronne décoratives et autres musiques kitsch, capable ainsi de chanter Let It Snow, tout en fabriquant une boule à neige. »
« Quand je t’ai vu avec mon maillot… En fait, tu portes déjà mon nom alors, je me suis dit… Je me suis dit que je voulais être avec toi. Tout le temps. Marcher sur la plage, te pousser à prendre un bain de minuit, te regarder peindre, découvrir que tu n’as jamais fait l’amour dans une cuisine et rectifier ça au plus vite… »
Mais je sais ce qu'on ressent quand on tombe amoureux et... c'est atrocement génial. (...)
Vous savez, I'instant précis où vous regardez l'autre et où vous vous dites que votre vie est parfaite ? Où toutes les planètes sont alignées, où vous savez dire exactement ce qu'il pense ou la couleur qu'il aime ? Oü le souffle vous manque quand il n'est pas là ?Je vous assure, c'est atroce. Parce que quand on a connu ça, on ne veut plus connsitre autre chose.
Je la regardai une derniere fois, mais je ne vis plus sa joie de vívre habituelle et son enthousiasme débordant. Elle était comme une coquille vide, triste et effacée.
Je reconnaissais la culpabilité dans un regard : c'était une compagne familière chez moi aussi, de celles qui restent quand les autres - la peine, la douleur, l'amertume – finissent par s'estomper.
J'étais épaté par sa capacité à changer d'humeur si facilement, à passer de la mélancolie à la bonne humeur en un clin d'eil.
Honnêtement, je ne savais plus quoi ressentir : ma peine, leur joie, la surprise de leur annonce. la solitude. C'etait un mélange amer et désagréable, mais familier. J'avais appris à faire avec.
Elle ne s'embarrassait pas de cette politesse fréquente et désagréable qui m'exaspérait et qui forçait mes interlocuteurs à me traiter avec ména- gement et prudence, comme si j'allais me briser d'un instant à l'autre. Je savais pourtant que ce n'était pas tant la crainte de me voir m'effondrer que la crainte de ne pas savoir comment réagir qui embarrassait les gens.
Même si elle se plaignait (...), elle le faisait sans se départir d'une évidente bonne humeur.
Cette douleur insidieuse, ce deuil avait figé nos vies, comme si, du jour au lendemain, nous amuser était devenu un acte dérangeant et malsain.
Il y avait peu de chances qu'une idée fabuleuse jaillisse ce soir. En général, les lueurs de l'aube avaient mes faveurs ; au crépuscule, l'inspiration me fuyait et l'obscurité grignotait peu à peu mes pensées.
« Ça ne peut être qu'avec toi. Parce que c'est toi que je veux. Je le sais, je le sens. Et je pourrai me contenter de partir, d'avoir le cœur en miettes et de maudire le destin ou ce qui fait que nous sommes ici ensembles, à regarder le soleil se lever, mais... Tu es là et... Je n'arrive pas à me dire que notre histoire doit s'arrêter. »
« Cette maladie, c'est comme un train à grande vitesse. Quoi qu'on fasse, ça ne s'arrêtera pas, Luke. Au mieux, ça ralentira à peine. Personne ne t'oubliera, mais moi... Le jour où le train sera arrivé à destination, je n'existerai plus pour mon père, je n'existerai plus pour personne. »
« La seule certitude que je vois, c'est toi. »
« Le problème, c'était que j'étais incapable de me laisser aller et d'écouter ce que me dictait mon cœur. »
« Ce que je ressentais pour elle me submergeait. Je l'aimais. Je l'aimais avec force, conviction et désir. J'avais besoin de savoir si elle était, elle aussi, submergée. »
« Elle pouvait bien voler mes répliques : elle avait déjà ravi une partie de mon âme et la totalité de mon cœur. »
Bienvenue dans le plan drague le plus lamentable de tous les temps : le supermarché.