Citations de Emma Green (1674)
Il me tend la main, j'hésite un millième de seconde, puis me rue vers lui en souriant.
Je n'ai pas envie d'être raisonnable, pas envie d'être sage, docile.
Je veux vivre.
Avec lui.
Pour lui.
Quitte à me brûler les ailes.
Si je m'écrase au sol, tant que c'est avec lui, je n'aurai aucun regret.
Toujours aussi chaleureuse, Anouk m'ouvre la porte de la berline en tirant la tronche et je grimpe à l’intérieur en la saluant dans le vide. Je lui demande où nous nous rendons, elle me réponds qu'elle n'est pas autorisée à me communiquer cette information. Je lui demande si je m'apprête à retrouver Soren, elle ignore ma question. Je lui demande si sourire est contraire à ses principes, elle me jette un regard assassin dans le rétroviseur.
Je sens qu'on se rapproche, elle et moi.
Le grand amour existe et je l'ai trouvé.
- On dit Jeg elsker dig en danois, susurre-t-il.
- Ya ichkeur daï... répété-je en reniflant.
- Du calme, Che Guevara ! Tu fera ta révolution une autre fois.
Petit un, tu parles trop vite, petit deux, tu parles trop fort et petit trois, ou plutôt énorme trois, tu parles trop. Tout court.
" L'amour ça ne se décide pas. Mais choisis bien tes amis Emma... "
C'est bien naturel de douter : nous croyons plus volontiers les mensonges qui nous plaisent que les vérités qui nous déplaisent.
- Je veux la retrouver entière, Solveig ! Souviens-toi de ce que je t'ai dit...
Quoi ?
" Interdiction de découper mon invitée en tronçons ? "
" Interdiction de la noyer dans les douves ? "
" Interdiction de... "
- Solveig, Emma, attendez-moi !
Heidi ! Dieu existe !
Plénitude... Lykke... Bliss... Notre bonheur en trois langues.
Il ne me semble pas que les amis se rencontrent autrement que par hasard.
Il ne me semble pas qu'ils apprennent à se connaître autrement que par envie.
Il ne me semble pas non plus que les amis se mentent, se suivent et se manipulent.
- Ok... Intervention d'urgence de la team Green ! Prozac ? Whisky ? Inscription express sur Meetic ?
- Ha bah oui, très bien, j'avais le moral dans les chaussettes, maintenant, je peux aller le vomir dans les toilettes ! Merci pour tout, grande soeur.
Soren apparaît. Dans son jean brut et son blouson de cuir, ses lunettes aviateur vissées sur le nez, les mains posées sur les hanches, il ressemble à un voyou des beaux quartiers.
- Désolé, l'entends-je dire en direction des autres conducteurs. J'attends ma passagère...
Si seulement je pouvais sauter de mon blacon...
Emma, non.
J'ai beau être fleur bleue, je SAIS que l'amour ne donne pas des ailes.
pour faire ma danse de la victoire. Un mélange de macarena, de saut de biche et de booty shake qui me fait ressembler à... rien. Ou alors si : à une dinde unijambiste sous ecsta.
- Parce que certaines personnes ne s'achètent pas. J'en fais partie et toi aussi, conclut-il le plus sérieusement du monde.
- Parce qu'on ne force pas le destin, Elliot ! ça tue le romantisme. C'est comme réécrire la fin d'un roman qui n'est pas le tien.
- Si tu veux mon avis, celui qui est en train d'écrire le bouquin de ma vie est un abruti !
- Mais non, c'est un maître du suspense... essayé-je de le convaincre. Il a juste besoin d'un chapitre un peu plat pour te faire rebondir dans le prochain.
- Écris plus vite, toi là-haut ! implore mon frère en regardant le ciel.
- " Brian is in the kitchen " ... and Elliot is dans la merde !
Plus idéalisé, tu meurs ! Ça, c’est la soirée telle que je l’aurais rêvée… Je publie mon nouveau billet de blog en repensant à la réalité. Les clients ont commencé à se plaindre du vent vers vingt-deux heures et j’en ai entendu plus d’un demander pourquoi on ne pouvait pas rentrer à l’intérieur – parce que ce n’était pas prévu, parce qu’un banquet, c’est dehors, et parce que rien n’était prêt dedans ! June a dû soupirer et lever les yeux au ciel au moins cent fois en l’espace de quatre heures, marmonnant sans cesse « Ruben va me le payer ». Dans la salle de repos, Bernadette s’est fait les dents sur le pied de la table basse en bois, que j’ai retrouvé déchiqueté, puis a dû s’écrouler sur le canapé qui lui est strictement interdit, vu les millions de poils qui y sont maintenant incrustés. Je ne compte pas les verrines et les coupes de champagne qui se sont fracassées sur le sol de la terrasse sans que personne ne prenne la peine de ramasser les bouts de verre. Saul a frôlé la crise de nerfs en cuisine et a renvoyé Billy à trois reprises – j’ai dû le supplier trois fois de rester en lui promettant de l’augmenter. Violette a disparu avec un grand blond, que j’avais pourtant vu arriver accompagné. Et Melville a débarqué au plus mauvais moment : il n’a pas arrêté de me demander en riant si ce « chaos » était normal et si c’était ça, que j’appelais un « banquet à la Française ». Sauf que c’était un moment où, moi, je n’avais pas du tout envie de rigoler. Ni envie qu’il soit là, en fait.
Vous auriez dû aller voir le Jour en premier. La Nuit n'aide personne, réponds-je froidement! Et Marc Lemay est la dernière personne au monde que j'aiderais. Ah oui, au fait! Il ne vous a pas dit? C'est à cause de lui qu'il fait noir dans ma tête!
Impossible de passer à côté de Call me Bitch après avoir lu Call me Baby... Et je ne suis pas déçue! Emma GREEN a su me transporter dans l'univers (et l'esprit) dérangé de Joséphine en faisant bien duré le suspens concernant son secret, comme elle sait si bien le faire!