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Critiques de Emma Locatelli (55)
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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

Une succession de dialogues sans intérêt, on s'attarde sur des détails qui n'en valent pas la peine... L'auteur a réussi le tour de force de nous rendre pitoyable et ennuyeuse la vie de ce personnage tellement hors norme.

Quel dommage !
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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

Aux alentours de l'an 200 de notre ère, pour ma part une période assez méconnue de l'histoire romaine.



Un adolescent fantasque de 14 ans, un empereur tout aussi méconnu, au pouvoir pendant trois ans rappelant vaguement les 120 journées de Sodome...



L'empire romain est en crise; Tibère, Caligula, Néron, Geta, Caracalla...que les empereurs assassinés. Par les manigances politiques d'un princesse romaine exilée en Syrie arrive alors au poste suprême un enfant, Varius Bassianus, connu plus tard sous le sobriquet d'Héliogabale. Commence alors le court règne de cet adolescent perverti, porté sur les pires débauches, jusqu'au moment où il se fait assassiner à son tour. On s'y attend, on est seulement un peu étonné que cela a pris tant de temps.



Intriguée par le personnage, j'avoue de faire quelques recherches, et si le roman d'Emma Locatelli ainsi que les récits de certains historiens sont un peu exagérés, nous ne sommes pour autant pas loin de la vérité. J'avais juste de sérieuses doutes que les sénateurs romains subissent aussi longtemps et impunément de voir leur "dignitas" traînée dans la boue et de se plier aux caprices d'un pervers narcissique.



Je n'ai pas trouvé un seul personnage positive dans le livre. C'était cependant une lecture divertissante, même si ce n'est pas mon livre préféré de l'auteur. J'ai un petit regret de ne pas y trouver ce langage délicieusement désuet comme dans "Maleficus".
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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

Vous pouvez tourner, vous pouvez virer vous n'en saurez pas plus en lisant le Gibbon, Antonin Artaud, Rémi Turcan, Duviquet, Villeneuve, Lampride, Suétone etc... sur le sujet qu'en vous délectant avec la prose merveilleuse d'Emma Locatelli qui relate sous forme romancée le fabuleux destin d'un sale gosse syrien qui dormait le jour et vivait la nuit, avait des chasseurs d'onobèles dans tout l'Empire, est devenu empereur de Rome, de 14 à 18 ans, adorateur d'un dieu unique et inventeur de la "pénisocratie".

Ni à l'école, ni au lycée ni à l'Université son existence n'est révelée.

Jadis condamné à la damnatio memoriae, il est remarquable qu'à ce jour, le politiquement correct l'ai laissé dans l'ombre.

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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

belle écritures et idées historiques intéressantes mais

l'horreur continuelle tend vers la déprime

terminé quand même car l'auteure nous entraîne :

comment cela va t -il se terminer ?

qui va prendre le pouvoir à Rome ?

je n'en dis pas davantage ...





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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

An 217 de l'ère chrétienne. L'empereur Caracalla vient d'être assassiné en Mésopotamie. Profitant de l'événement, trois princesses syriennes, avides de pouvoir, intriguent pour placer sur le trône de Rome l'héritier mâle de leur dynastie, le jeune Varius. A force de complots, elles parviennent, contre toute attente, à faire proclamer l'adolescent imperator par les légions d'Orient. Le règne le plus décadent de l'histoire romaine commence : durant trois ans et neuf mois, Rome va vivre au rythme des caprices, des extravagances et des provocations de ce jeune homme de quatorze ans, immature et fantasque, que rien ni personne n'a préparé à assumer une telle dignité.



roman historique passionnant à travers les vices et les caprices d'un enfant empereur. De plus une époque que j'aime particulièrement
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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

Ne pas chercher dans ce roman un travail historique de première rigueur, nous ne sommes pas dans une thèse universitaire, même si, dans l’ensemble, l’ouvrage ne semble pas si mal documenté.

Ce qu’on ne peut nier en revanche, c’est que Locatelli a un certain talent pour nous éviter une Histoire indigeste et rébarbative, avec un style plein de fougue et ne lésinant pas sur les coups de théâtre. En lisant ce roman, j’ai pensé à ce que peut produire un Dan Brown, on est un peu dans le même principe de la péripétie jusqu’à épuisement, principe éminemment efficace ET parfaitement commercial, mais avec un petit peu plus de tenue et de caution historique ici.



Cet Héliogabale, sous la plume de l’auteur, acquiert une certaine complexité, même si globalement négatif : d’abord jouet infantile entre les mains des femmes de sa famille, il prend les rênes en véritable despote, humiliant le Sénat, imposant son dieu syrien (symbolisé par une pierre noire) au-dessus des divinités romaines, donnant à voir des cérémonies religieuses qui scandalisent le peuple par leur indécence, choisissant d’attribuer les postes les plus honorifiques sur des critères bien spéciaux... Je passe sur les détails croustillants nous faisant voir l’Histoire par le petit bout de la lorgnette (mariages abusifs et ratés, travestissement et orgies…), détails triviaux mais qui nous pousseront à tourner les pages jusqu’au bout !



Néanmoins, on pourra trouver à cette figure souvent ridicule un pouvoir de remise en question de l’ordre établi presque... anarchique. A ce sujet, mieux vaut lire l’Héliogabale d’Artaud, plus littéraire et politique.

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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

C'est un livre remarquablement bien écrit et palpitant de bout en bout. Sitôt fini un chapitre, on se sent obligé de continuer pour ne pas en perdre une miette! La recherche historique est également très soignée. Dommage que ce livre ne soit plus édité...

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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

Style un peu scolaire (et truffé de vrais mots qui font bien) pour une histoire largement fantasmée et passablement rock'n roll. Ce livre n'est donc pas vraiment un livre d'histoire, c'est par contre (comme Maleficus l'autre livre de l'auteur) un délicieux passe temps si les bluettes et les histoires fades vous ennuient... Déconseillé aux âmes sensibles (même si les faits au fond ne sont "qu'évoqués"...), conseillé aux autres.
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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

Emma Locatelli décrit sans concession l'accession au pouvoir et le règne d'un empereur dominé, dominant, véritable marionnette entre les mains des femmes de son entourage, brutal, fou, impitoyable, pitoyable. La décadence de l'empire romain dans toute sa cruauté, sa laideur, sa déchéance... Un livre passionnant, historiquement vrai, parfois difficile. Mais accessible à tous les passionnés d'histoire, adultes, évidemment.
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Le scandaleux Héliogabale : Empereur, prêtre et..

Il est regrettable que ce livre soit épuisé sans espoir d'une prochaine réédition car son sujet est largement ignoré et je me demande bien pourquoi tant cet empereur, si singulier, donne ample matière à l'écriture. Heureusement, Emma Locatelli s'en est emparée pour en faire le récit épique de presque quatre années hors du commun dans la longue et tumultueuse histoire de l'Empire romain. Elagabal (Marcus Aurelius Antoninus ), c'est le sale gosse à qui est confiée la direction de la superpuissance de l'époque! Pas tout à fait, car la grand-mère, la mère et la tante de celui qu'on qualifierait aujourd'hui d'adolescent difficile, tirent en fait les ficelles tandis que leur petit protégé donne libre cours à son excentricité, ses caprices, sa sexualité débridée et au culte du dieu Baal, d'où son nom, Elagabal, corrompu en Héliogabale.

La fidélité historique le cède parfois à l'imagination de l'écrivaine, mais on s'en accommode aisément. Je trouve en tout cas ce roman autrement préférable à l'étude que vient de publier Harry Sidebottom, qui s'est pourtant spécialisé dans la période, sous le titre "The Mad Emperor: Heliogabalus and the decadence of Rome", ne serait-ce que parce que je réfute totalement cette notion de décadence. Il n'y a pas de décadence, mais une évolution, une transformation. A-t-on jamais par exemple parlé de décadence française à la Régence après la mort de Louis XIV? Pour en revenir au titre présent, j'en conserve un excellent souvenir de lecture.
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Les haines pures

Dans ce très bon thriller rural , l'auteur nous décrit des personnages traumatisés par les blessures de la vie , les haines , les souvenirs de la guerre ..

Un roman dur et tragique , aux nombreux rebondissements , très bien écrit , avec une fin peu être un peu improbable ...
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Les haines pures

Ce roman est sombre. Quand je l'ai fini, je me suis sentie oppressée par le livre. Néanmoins l'histoire est très intéressante, je me suis retrouvée plongé dans l'après-guerre, et ses secrets.
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Les haines pures

J'ai été harponnée par les trois premières phrases du roman.

Divine écriture qui imprime son rythme à la totalité de ce huis clos de village pétri au sel de la haine.

Des mots qui claquent comme autant de coups de trique, cinglants, arides, résonnances de cette terre qui suce la moelle de tout ce qui vit, jusqu'à la dernière goutte de sève, le plus petit fragment d'humanité.

Epuisées par la guerre, étouffées de soleil, les âmes tapies là, scorpions de roche et de poussière, achèvent de s'entre dévorer.

Au fond de leurs prunelles étrécies couve le feu sombre et brûlant de la malveillance tandis que leurs bouches, béances fétides, déversent le mensonge, l'opprobre, et condamnent à coups de mots.

Elles falsifient l'Histoire et réinventent les souvenirs.

Commence alors un insidieux jeu de dupes.

Les uns avancent d'un pas, les autres opèrent une volte silencieuse. Imperceptibles mouvements que masque un quotidien tranquille, pauvre décor de carton pâte derrière lequel enfle l'orage de la vengeance...
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Les haines pures

Provence, été 1955. Cela fait 10 ans que Gabrielle Magne est murée dans le silence. Façon pour elle d’expier sa faute ultime : elle a refusé une version maquillée de la vérité, et voulu lever des secrets.

Le silence se délie au fil de ce récit poignant à la première personne qui prend la forme d’une enquête. Retour sur les événements de ce tragique été 45, quand Gabrielle, après 6 ans d’absence de la ferme familiale, entreprend de dénouer des écheveaux de non-dits et de mensonges, entourant notamment la mort suspecte d’une famille de voisins.

Elle-même a subi les terreurs de l’exode et les bombardements, le déchirement d’assister, impuissante, à la mort d’inconnus et d’êtres chers.

Elle retrouve un paysage immuable : terre aride, poussière et cailloux, à l’image de sa mère, « la » mère, au coeur sec et au rictus mauvais. Et pourtant, en 6 ans, beaucoup de choses ont changé. Son frère Jean, blessé à la fin de la guerre, a perdu l’usage de la parole et est devenu un assisté, tandis que leur jeune soeur Louise s’est métamorphosée en une ravissante et frivole jeune femme.

Autour de Gabrielle, les personnages secondaires sont eux-mêmes au coeur du drame, ou plutôt des drames qui se sont joués en cette noire période de conflit, qui a vu les plus bas instincts de chacun ressortir et la vilenie prendre le pas sur la raison.

Le récit, très habilement construit, embarque le lecteur sur de fausses pistes. Tout comme Gabrielle, et comme dans un excellent roman noir, on ne découvre la vérité qu’à la toute fin.
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Les haines pures

Un livre conforme à son titre avec de la haine et des noirceurs à vous en donner une indigestion. L'histoire a pour cadre les règlements de compte qui ont accompagné la libération dans une famille déjà pas très gâtée côté affection. Rien de très original, mais c'est bien écrit avec des rebondissements et un dénouement réussi. J'ai cependant trouvé cette accumulation de noirceur trop excessive même si le livre se lit facilement avec un suspense bien entretenu, qui vous donne hâte de connaître la fin. Je suis bien content de l'avoir terminé, mais n'en garderait pas un grand souvenir.
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Les haines pures

Un livre fort qui parle d'une époque souvent décrite comme la joie de la libération (1945) mais en réalité une époque bien compliquée ! A lire!
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Les haines pures

beaucoup trop de haine âpre

le moral en prend un sacré coup

j'ai commencé mais n'ai pu terminer

car la tristesse s'amoncelait en juillet 1945

les règlements de compte après guerre

très pénible noirceur de certaines âmes

je préfère ne pas m'y laisser entraînée

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Les haines pures

Peu après la seconde guerre mondiale, quelque part en Provence, Gabrielle, la vingtaine, revient vivre chez sa mère acariâtre (qui n'a d'yeux que pour son fils handicapé Jean) et sa sœur Louise. Elle découvre horrifiée que la famille Roccetti, proche voisine n'est plus : le père aurait tué ses deux fils, sa fille et se serait suicidé. Vient alors un an plus tard s'installer dans cette ferme abandonnée où a eu lieu le drame Paul Morand décidé à ne pas croire la version officielle. Il mène l'enquête parallèle aidé de Gabrielle. Mais dans ce petit village tout le monde se connaît et les nouvelles vont vite. Gabrielle et Paul dérangent ? Oui mais pourquoi puisqu'il s'agit d'un suicide ?



C'est très sombre, la nuit et l'obscurité règnent dans ce roman et je ne conseille absolument pas de le lire en automne ou hiver ! Tout y est affreux et glauque et il n'y a aucune once d'optimisme ou de lumière. Par contre je me suis laissée emporter tout du long tant l'intrigue est prenante dans ce polar rural ! L'écriture est magnifique, et les mots et chapitres maniés avec une grande justesse et mesure.



Coup de cœur pour ce roman qui j'espère ne sera pas le dernier de cet auteur puisqu'elle n'a rien publié depuis.
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Les haines pures

Se lit rapidement, l'écriture est relativement agréable et le sujet intéressant. Un bémol sur l'intrigue qui au final est un peu trop compliquée, le dénouement est tiré par les cheveux.
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Les haines pures

je viens de commencer ...je suis happée par la force de l'écriture qui sert une histoire tristement humaine !Superbe !!!



J'ai terminé ce roman ,le souffle coupé ,la gorge serrée,émerveillée par le style,et l'imagination de cette histoire au coeur sombre du coeur humain et des souffrances qu'il engengendre ...C'est un roman fiction mais ,je crois ,moi ,qu'il a pu naître sur bien des réalités .A lire absolument.
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