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Citations de Eowyn Ivey (40)


Bientôt les Indiens porteront des costumes en coton, ils iront à l'église et habiteront de petites maisons qui ne gardent pas la chaleur. Nous reprendrons I'habitude de croire que nous savons tout.
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Je vais vous dire une chose à propos de l'histoire: nous laissons dans notre sillage un affreux carnage. Nous ne savons pas comment nous y prendre autrement, me semble-t-il, quel que soit le nombre de fois où nous l'avons vu se produire.
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Il y a toujours quelque chose de mythique dans l'enfance, quelque chose qui s'incruste à jamais en nous. Jeunes, nous croquons la vie à pleines dents, et la vie nous consume, tout est mystérieux, animé et suscite en nous désir et émerveillement, peur et culpabilité. Avec le temps, cependant, les souvenirs, s'émoussent et deviennent malléables, alors même que nous nous en servons pour définir qui nous sommes. Courageux ou lâches. Affectueux ou cruels.
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Elle est stupéfiante cette capacité que nous avons à aller de l'avant. En dépit de ce que nous découvrons, de tout ce dont nous sommes les témoins, de tout ce que nous avons à endurer, notre cœur continue de battre, notre foi en la vie tient bon.
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Eowyn Ivey
Il prit la main de Mabel dans la sienne et, quand elle se tourna vers lui, il lut dans son regard le bonheur et le chagrin de toute une vie.
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L’Alaska n’était pas une terre généreuse. Peu fertile, sauvage, indifférente aux souffrances humaines.
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Je pense beaucoup à la lumière, à la manière dont elle se concentrait dans les gouttes de pluie ce matin où j’étais folle de bonheur, et cette façon inattendue qu’elle a de changer et se déplacer, de sorte que la maison est parfois sombre et fraîche, et la seconde d’après emplie de rayons dorés.
Père évoquait une lumière d’avant les étoiles, une lumière divine toujours évanescente mais presque toujours présente aux yeux de ceux qui savent la voir. Elle entre et elle sort des âmes des vivants et des morts, se replie dans les coins silencieux de la forêt et, à l’occasion, se révèle dans les rares véritables œuvres d’art.
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Mais on n'a pas besoin de comprendre les miracles pour y croire, au contraire, songeait Mabel. Pour avoir la foi, il fallait cesser de chercher des explications et se contenter de tenir la petite chose au creux de votre main, le temps qu'elle se change en eau et vous glisse entre les doigts."
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Une fois le repas terminé et la petite fille envolée, Mabel resta à tricoter au coin du poêle.
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"_Chère Mabel, on ignore ce que réserve l'avenir. Nous autres, on est le jouet de la vie. C'est ça la grande aventure. On sait pas où vous allez échouer ni dans quel état. C'est le mystère, et ceux qui prétendent le contraire sont des menteurs."
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"Mais on n'a pas besoin de comprendre les miracles pour y croire, au contraire, songeai Mabel. Pour avoir la foi, il fallait cesser de chercher des explications et se contenter de tenir la petite chose au creux de votre main le temps qu'elle se change en eau et vous glisse entre les doigts."
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"L'amour craint le doute."
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"Puis les petits bras autour de sa taille, une fille faisant un câlin à sa maman. L'allégresse. La spontanéité. C'était beau. Plus beau que tout."
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"Quel conte tragique. Pourquoi faut-il toujours que ces histoires pour les enfants aient des fins aussi atroces, cela me dépasse. Si un jour je la raconte à mes petits-enfants, je t'assure que je m'arrangerai pour que tout le monde vive heureux jusqu'à la fin des temps. On a le droit de changer, n'est-ce pas, Mabel ? On a le droit d'inventer nos propres fins et de changer le chagrin en joie ?"
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Main dans la main, ils revinrent vers le cercle de lumière où se tenait Faïna. Sans un mot, Jack et Mabel prirent chacun une main de l'enfant et tous les trois remontèrent la rivière en suivant les ondulations de la berge. Faïna couinait de plaisir. Malgré l'épaisse couche de vêtements, Jack sentait son petit bras contre le sien, et il lui sembla que c'était son propre cœur qui se nichait dans le creux de leurs coudes.
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L'amour débordant, le dévouement, le fol espoir, la crainte, tout cela restait contenu dans le ventre arrondi d'une femme.
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- Chère Mabel, on ignore ce que réserve l'avenir. Nous autres, on est le jouet de la vie. C'est ça la grande aventure. Vous savez pas où vous allez échouer ni dans quel état. C'est le mystère, et ceux qui prétendent le contraire sont que des menteurs.
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Elle avait épié une fois un coyote à la robe gris-brun qui traversait furtivement un champ, la gueule entrouverte en un sourire hilare. Elle observait les essaims de jaseurs boréals qui, telles des ombres crépusculaires, passaient d'arbre en arbre comme mus par une force supérieure qui chorégraphiait leurs déplacements. Elle avait vu du côté de la grange une hermine blanche galoper avec un campagnol gras entre ses crocs. Et chaque fois, Mabel sentait quelque chose bondir dans sa poitrine. Une chose dure et pure.
Elle était amoureuse. Cela faisait huit ans qu'elle vivait ici, et, enfin, le pays avait ravi son cœur. Enfin elle était apte à comprendre une petite partie de la vie sauvage de Faïna.
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Mabel ne pouvait s'empêcher, chaque fois qu'elle pensait à l'enfant, de se rappeler le soir où ils l'avaient modelée dans la neige. Jack avait sculpté ses lèvres et ses yeux. Mabel lui avait donné des moufles et coloré la bouche en rouge. Cette nuit-là, une enfant était née, d'une poignée de glace et de neige, et de beaucoup d'amour.
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Quand elle était tombée amoureuse de Jack, elle avait fait un rêve où elle volait. Il faisait chaud, il faisait noir. Il lui avait suffi de pousser l'herbe sous ses pieds nus pour s'élever en chemise de nuit jusqu'aux frondaisons... jusqu'aux étoiles. C'était cette sensation qu'elle retrouvait aujourd'hui.
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