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3.97/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1952
Biographie :

Docteur en philosophie, Eric Edelmann est l'auteur de plusieurs ouvrages de spiritualité dont Swâmi Prajnânpad et les lyings, Jésus parlait araméen et Mangalam, un parcours auprès d'Arnaud Desjardins.

Pendant plusieurs années à Paris, il a accompagné des personnes engagées sur cette voie avant de s'installer au Québec où il anime l'ashram d'Arnaud Desjardins, Mangalam, avec son épouse Sophie.

Éric Edelmann s'est engagé auprès d'Arnaud Desjardins en 1974 à l'âge de 22 ans.

Ancien réalisateur à la télévision française, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Arnaud Desjardins a rencontré de nombreux maîtres en Asie avant de s'engager auprès de Swâmi Prajnânpad.

A la demande d'un petit groupe d'élèves, il a soutenu la création en 1992 d'un ashram au Québec dont il confia la responsabilité à Éric Edelmann.
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Source : ashram-mangalam.qc.ca
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Bibliographie de Eric Edelmann   (13)Voir plus

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Les mystiques, insérés pourtant dans une tradition spécifique, aboutissent par la pleine réalisation de leur être à une convergence frappante au niveau de l'expérience elle-même. La parole d'un maître zen peut ainsi côtoyer le poème d'un soufi persan, le témoignage d'un saint chrétien du XIIe siècle celui d'un sage hindou de notre époque. Et il n'y a là aucune contradiction ni confusion. Chaque lignée spirituelle est simplement reconnue dans sa floraison la plus éclatante, la plus pure.
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Après plusieurs années je me retrouvai un jour dans mon village natal... C'était comme si soudain je voyais la beauté secrète de tous ces murs, la profondeur de ces coeurs où ni le péché ni le désir ni l'autoconscience ne peuvent atteindre, le noyau de leur réalité, la personne que chacun est aux yeux de Dieu.

Si seulement ils pouvaient tous se voir eux-mêmes comme ils sont réellement. Si seulement nous pouvions nous voir les uns les autres constamment de cette façon. Il n'y aurait plus de guerre, ni de haine, ni de cruauté, ni de cupidité... Mais cela ne peut être vu, seulement cru et « saisi » par un don particulier. Encore cette expression qui me revient : le point vierge. Au centre de notre être il y a un point de néant qui n'est pas touché par le péché ni par l'illusion, un point de vérité pure, un point ou une étincelle qui appartient totalement à Dieu, qui n'est jamais à notre disposition, d'où Dieu dispose de nos vies, qui est inaccessible aux fantaisies de notre propre mental ou aux brutalités de notre volonté. Ce petit point de néant et de pauvreté absolue est la plus grande gloire de Dieu en nous. C'est en somme son nom écrit en nous, en tant que notre filiation. C'est comme un diamant pur, brillant de la lumière invisible. II est en chacun. (...) La porte du ciel est partout.
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Le chemin de la transformation intérieure ne passe pas par le jugement d'un aspect ou un autre de soi-même ni par le fait de se rabaisser à ses propres yeux. Ce n'est pas le reproche qui est transformateur, mais l'accueil, l'acceptation et la vision neutre de ce qui est. Ainsi, toute condamnation est une forme de rejet qui génère la division et renforce par conséquent ce que l'on cherche à éliminer. Cette direction est sans issue et ressemble à un cercle infernal, parce que la division intérieure ne fait que se renforcer. Swami Prajnânpad l'explique en ces termes à un disciple indien, Sumangal Prakash ; " Il n'y a rien à réprimer, il n'y a pas de censure, pas de considération de bien ou de mal. Car, en tout premier lieu, le jugement de valeur en lui-même est faux, c'est une illusion (...) J'ai deux yeux. Si quelque chose arrive à l'un des deux et si l'autre n'a rien, vais-je arracher le mauvais oeil et le jeter? Non, je l'accepte comme il est. Je le laisse là où il est et j'utilise l'autre oeil. Je les accepte tous les deux comme ils sont. Je ne rejette pas l'oeil endommagé. Je ne lui refuse pas son existence parce qu'il est là. De la même façon, je ne peux me détruire. Je ne peux pas m'ôter une partie de moi-même. Je dois tout intégrer... Aucune division à l'intérieur de moi...
Cette division seule est la source de tous les malheurs et de toutes les souffrances.
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J'ai pleuré en naissant et je mourrai en riant.

Sri Nisargadatta Maharaj.
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Le frère Jean rapporte cette anecdote avec le père Séraphim, du monastère de Saint-Sabba, dans le désert de Juda, près de la mer Morte.
" Quand vous êtes dans le désert vous jeûnez, vous priez, vous veillez. Très vite vous développez des sensations extrasensorielles : " Les anges vous parlent", dit-on communément. Un jour je me sentais vraiment exalté, je me sentais vraiment porté par la Grâce. Naturellement, ma première réaction fut d'aller le dire à l'Ancien :
- Père, les anges me parlent, je décrypte les textes évangéliques, je me sens en communion avec l'Univers dans l'Amour infini et puissant..."
Le Père me dit, sans lever les yeux :
- Va balayer les latrines et regarde si les anges y sont toujours.
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Le paradoxe est que le lying fait partie d'une voie qui met en avant l'acceptation mais que le chercheur a le plus souvent pour demande de changer en lui ce qui lui déplaît. Ceci peut l'entraîner à tourner le dos à la nécessité de s'accepter tel qu'il est. Pourtant, tous les problèmes psychologiques peuvent se ramener à un seul désir impossible: celui d'être autre que ce qu'on est. Garder à l'esprit cette nécessité d'en arriver à s'accepter soi-même et de faire confiance pour le reste à la vie, qui se charge de nous quoi qu'on en pense, est donc important pour ne pas s'engager dans la poursuite interminable d'un idéal d'homme ou de vie sans émotions ni douleurs.
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En Inde, le maître est comparé à un artisan qui façonne un pot en cuivre en le martelant à l’extérieur tout en le maintenant à l’intérieur. Adda Bentounès, un cheikh soufi du début du XX° siècle, le disait autrement : « Lorsque l’élève arrive, il est comme un arbre qui vient d’être coupé dans la forêt. Il est rugueux et d’étape en étape, de la découpe au polissage, il devient le bâtonnet avec lequel on passe le khôl entre les deux paupières. » J’en étais à l’arbre rugueux et Arnaud était un expert en ébénisterie, mais il pratiquait en plus – heureusement pour moi – l’art de l’émondage. La voie dans laquelle je m’étais engagé tenait compte de la personne dans tous ses aspects, à commencer par les plus grossiers. Mais pour les transformer, il fallait tout d’abord reconnaître qu’ils étaient là. « Le défaut, me disait Arnaud, c’est que vous êtes trop sérieux, trop appliqué, trop méticuleux et poli. C’est difficile parce que cela apparaît comme des qualités. » Il insistait sur le mot « trop ». Ces « qualités » qui me rendaient des grands services dans l’existence devaient maintenant être battues en brèche au nom de mon propre épanouissement.
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JE ME VOYAIS EN HAUT DE L'ESTRADE

Tout jeune encore , j'ai voulu méditer
Bien décidé à très vite progresser
La tête farcie de spiritualité
J'étais certain d'être bientôt éveillé
Je faisais partie des purs, des initiés
Le chemin était ma revanche, ma fierté
Je regardais de haut la mécanicité
Des pauvres gars complètement emportés
Je me voyais déjà en haut de l'estrade
Posture impeccable, vénéré de tous, le regard lointain
Je me voyais déjà en haut de l'estrade
Détaché de tout, mais très satisfait d'être au bout du chemin
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Lorsqu'on demanda à la femme d'Albert Einstein ce qu'elle pensait de la théorie de la relativité, elle dit :
"Je n'y comprends rien mais je connais mon mari et je peux vous dire que c'est vrai."
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La vigilance ne se pratique pas fondamentalement à partir d'un espace d'effort et de volonté, mais en particulier à partir de la gratitude envers le maître à partir de la part essentielle de nous-même, de Soi ou du But ( tel que chacun se le représente - que ce soit la Paix, la Liberté, la Connaissance de l'Être, peu importe, pourvu que ce soit quelque chose que l'on aime et donc qui nous attire parce que cela nous fait envie, réorganisant ainsi naturellement notre ordre de priorité intérieure).
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