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3.51/5 (sur 422 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Dunkerque , le 18/03/1930
Mort(e) le : 5 juillet 2023
Biographie :

Jacques Duquesne est un journaliste et écrivain français.

Jeune, il s'engage au sein de la JEC (Jeunesse étudiante chrétienne). Secrétaire Général de l'ACJF(Association catholique de la jeunesse française) en 1954, il est élu président du Conseil de la Jeunesse de l'Union Française en Octobre 1955.

Il travaille d'abord à "La Croix" comme grand reporter (1957-1964), puis à "Panorama chrétien" (1964-1970) et à "L'Express" (1967-1971). En 1972, il participe à la fondation du magazine "Le Point", avant d'en devenir le rédacteur en chef (1974-1977). Il devient ensuite directeur général du groupe des publications de "La Vie catholique" (1977-1979).

Il retourne au Point dont il devient le président-directeur général (1985-1990). Finalement, en 1997, il prend le poste de président du conseil de surveillance de L'Express. Il préside aujourd'hui, depuis une dizaine d'années, l'Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste, qui chapeaute l'ensemble du groupe Ouest-France.

Il compte à son actif plusieurs romans et essais, dont une grande partie sur le thème de la religion catholique. Ses romans ont obtenu un grand succès : "Maria Vandamme" (1983, prix Interallié) et "Catherine Courage, la fille de Maria Vandamme" (1990) ont été adaptés en mini-série pour la télévision en 1989 et 1993.

Il est président du Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque depuis 1991.

Jacques Duquesne est décédé le 5 juillet 2023.

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Bibliographie de Jacques Duquesne   (54)Voir plus

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Vidéo de

Judas (avec Jacques Duquesne) Emission diffusée en 2008 Site de Pierre Macias : http://psiland.free.fr


Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Les vols de vélos se multipliaient. Le vélo instrument de la mobilité, était devenu celui de la liberté d'aller dans les campagnes alentour chercher quelque nourriture. Les pneus étaient devenus aussi introuvables que des trésors. Les chambres à air, épuisées, exhalaient leurs derniers soupirs à tous les coins de rue. Un vélo en état de marche, même brinquebalant, ne pouvait rester quelques minutes contre un mur sans changer de détenteur.
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-Oui, mais ce n'est pas facile de prier Dieu.On répète toujours la même chose.
-Je peux peu-être vous donner un conseil.Il faut parler à Dieu,le soir,comme à quelqu'un que l'on aime beaucoup:on lui raconte ce qu'on a fait dans la journée,les pensées qui ont traversé notre cerveau,nos joies,nos soucis,nos peines.
Et puis..
-Et puis quoi?
-On lui dit des mots d'amour.
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A rebours d'un christianisme dogmatique et pessimiste (pêché héréditaire, incarnation comme sacrifice expiatoire, primat du christ souffrant, enfer éternel), Jacques Duquesne décrit un christianisme du Dieu-Amour qui fait le pari de l'homme et qui se cherche théologiquement à ses débuts.La Bonté prime sur la Toute-Puissance: Dieu s'auto-limite pour laisser place à autre que Lui et la création est inachevée car l'homme est appelé à y participer librement. D'où l'existence du mal dans le monde dû à son imperfection et non au pêché; quant à l'incarnation, elle aurait eu lieu même sans le pêché car son but est d'inaugurer une nouvelle création qui fait participer l'homme à la nature divine Elle-même.L'auteur débouche sur l'idée paradoxale d'une humanité en Dieu et donc d'une imperfaction.
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LA NUIT DE DUNKERQUE – Louis ARAGON –
La France sous nos pieds comme une étoffe usée
S’est petit à petit à nos pas refusée
Dans la mer où les morts se mêlent aux varechs
Les bateaux renversés font des bonnets d’évêque
Bivouac à cent mille au bord du ciel et l’eau
Prolonge dans le ciel la plage de Malo
Il monte dans le soir où les chevaux pourrissent
Comme un piétinement de bêtes migratrices
Le passage à niveau lève ses bras rayés
Nous retrouvons en nous nos cœurs dépareillés
Cent mille amours battant au cœur des Jean-sans-terre
Vont-ils à tout jamais cent mille fois se taire
O saints Sébastien que la vie a criblés
Que vous me ressemblez que vous me ressemblez
Sûr que seuls m‘entendront ceux qui
La faiblesse eurent
De toujours à leur cœur préférer sa blessure
Moi du moins je crierai cet amour que je dis
Dans la nuit on voit mieux les fleurs de l’incendie
Je crierai dans la ville qui brûle
A faire chavirer des toits les somnambules
Je crierai mon amour comme le matin tôt
Le rémouleur passant chantant Couteaux
Couteaux
Je crierai je crierai Mes yeux que j’aime où êtes-
Vous Où es- tu mon alouette ma mouette
Je crierai je crierai plus fort que les obus
Que ceux qui sont blessés et que ceux qui ont bu
Je crierai je crierai Ta lèvre est le verre où
J’ai bu le long amour ainsi que du vin rouge
Le lierre de tes bras à ce monde me lie
Je ne peux pas mourir Celui qui meurt oublie
Je me souviens des yeux de ceux qui
S’embarquèrent
Qui pourrait oublier son amour à Dunkerque
Je ne peux pas dormir à cause des fusées
Qui pourrait oublier l’alcool qui l’a grisé
Les soldats ont creusé des trous grandeur nature
Et semble essayer l’ombre des sépultures
Visages de cailloux Postures de déments
Leur sommeil a toujours l’air d’un pressentiment
Les parfums du printemps le sable les ignore
Voici mourir le Mai dans les dunes du Nord
(In les Yeux d’Elsa)
Louis Aragon , Paris 1942
Seghers, Paris 1942 ; 2004

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Depuis l’origine des temps, les hommes qui avaient peur, ils craignaient pour eux-mêmes ou un proche, et ont été tenté de vaincre ces peurs en s’adressant à une puissance magique, bienveillante ou supposée maléfique, pour lui demander protection ou pardon. En échange, ils lui offraient des présents ― donnant, donnant ― et parmi ces présents figurait parfois, souvent même, la vie d’un des leurs, dont le sang était versé au profit de tous. C’était une opération contractuelle, le sacrifice, liant les hommes et les dieux.

Le sacrifice avait parfois d’autres fonctions.

Dans le védisme, la très ancienne religion de l’Inde, il garantissait tout simplement l’ordre du monde : on nourrit les dieux pour accroitre leurs forces afin qu’ils puissent continuer à travailler correctement, assurer, notamment, la régularité des phénomènes célestes.

Dans la plupart des sociétés antiques, qui croyaient en plusieurs dieux, le sacrifice servait à resserrer les liens entre les membres du groupe humain. Ainsi en Grèce, où l’on offrait au dieux les os brûlés et calcinés des animaux, on réservait la viande, denrée périssable, aux hommes qui la partageaient. Ou bien l’on prononçait un serment sur le corps de la personne sacrifiée, afin de lier les conjurés par une sorte de fraternité du sang.
Dans le judaïsme, en Genèse 4, 3-4, Dieu préférait les sacrifices sanglants que lui offrait Abel aux produits du sol que lui présentait Caïn, premier des cultivateurs.
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..On peut aussi rencontrer Dieu dans les autres, dans l'amour des autres.
-Comment cela?
-Parce qu'il y a en tout homme quelque chose de Dieu.
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Le « Notre Père » est très inspiré d’une prière juive, le Kaddish. On trouve dans d’autres prières les Bénédictions appelées Berakot, des formules proches du Pater. Par exemple, à propos du problème soulevé ici : « Ne me fait pas entrer au pouvoir du péché, ni au pouvoir de l’iniquité, ni au pouvoir de la tentation, ni au pouvoir du déshonneur » (Berakot B. 60 b). On relève ainsi, dans le « Notre Père », des formules héritées de l’Ancien Testament, lequel concevait aisément que Dieu mit à l’épreuve ses fidèles, l’un des plus célèbre étant Abraham).
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La petite fille ne voyait plus sa maman depuis des semaines. Karl lui avait expliqué, le jour même de l'arrestation de Jakob, que celui-ci venait de quitter l'Allemagne, accompagné de Suzanne qui préférait son amant à son enfant.
La petite fille ne l'avait pas cru. Elle fut expédiée à Hambourg, chez une soeur de son père. Une famille où la mère appartenait à l'Association des femmes national-socialistes, les garçons aux Jeunesses hitlériennes, à l'exception du cousin Rudolph engagé dans l'armée, les filles à la Ligue des jeunes Allemandes, l'organisation nazie pour les adolescentes Tous pris par des réunions et activités multiples. Si bien qu'elle y jouit, contre toute attente, d'une certaine liberté et put envoyer son adresse à sa grand'mère.. page 77.
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Florianne me tenait compagnie, me racontait des histoires, trop nombreuses, peut-être imaginaires, d'enfants prodigues qui avaient un jour retrouvé le chemin de la maison familiale: comme si, dans son Béarn d'origine, tous les jeunes étaient des fugueurs !
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« En vérité, en vérité, dit jésus, si quelqu’un n’est pas engendré d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3, 5). L’Eglise catholique, longtemps, en se basant sur la notion de l’eau, y a vu une allusion au baptême, d’autant que selon le même évangéliste, Jésus baptisait (Jn 3, 22) ; d’où beaucoup ont conclu que le baptême existait parce que chacun devait être sauvé. Sauvez de quoi ? Du péché originel.

Les spécialistes actuels ont plutôt tendance à rapprocher cette phrase de jésus d’une prophétie d’Ezéchiel où l’eau est assimilée à l’Esprit (Ezéchiel 36, 25-27) : c’est l’Esprit de dieu qui va renouveler le cœur des hommes.
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