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Critiques de Erik Emptaz (12)
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La malédiction de la Méduse

Que reste-t-il de cet événement tragique ?

Un tableau ! Et quel tableau ! Le radeau de la méduse peint par Géricault entre 1818 et 1819. Un monument. De par ses dimensions (5m de haut sur 7m de large) et sa notoriété acquise au fil des années.

L'histoire, elle, s'estompe tout doucement, finira par une légende … peut-être.

Jean-Baptiste Savigny vient de perdre sa compagne, la belle Gabrielle aux fesses rebondies. Alors il noie son chagrin dans de sombres tripots. Aviné il se rend à peine compte qu'il signe pour s'enrôler pour l'Afrique, il suit la troupe toute aussi imbibée. Diplômé de l'école de médecine de Rochefort il intègre le service sanitaire à bord de la Méduse, direction le Sénégal, pour le reprendre aux Anglais.

Le commandant complétement à côté de la plaque et alcoolique invétéré dirige, enfin semble-t-il, la frégate. Le bateau s'échouera au large de la Mauritanie sur un haut-fond : la Méduse git comme un cachalot crevé. Les officiers et leurs accompagnants embarqueront dans les canots, pour le reste un radeau est construit. Remorqué puis laissé à l'abandon le rafiot erre pendant quinze jours : des 147 embarqués ils ne sont plus qu'une quinzaine à être sauvés par l'Argus.

C'est au travers des yeux de Savigny que nous suivons ce désastre de la marine française. L'auteur à un réel don de conteur. Dans la première partie il nous présente les protagonistes avec un début de voyage bien sympathique. Puis dans la deuxième le drame et le sauvetage. Enfin dans la dernière la controverse qui a lieu suite aux scènes de cannibalisme auxquels les rescapés se sont livrés. Bref un tour d'horizon complet sur le sujet.

Divers événements décrits sont à la limite du soutenable mais force est de constater qu’Eric Emptaz maîtrise sa narration. Aucun temps mort, tout le livre se lit sur un rythme soutenu. L'écriture, quant à elle est tranchante décrivant sans retenue toute l'horreur de la situation.

Un livre complet pour ne jamais oublier.

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Les corbeaux d'Alang

«Un corbeau pioche d’un bec avide et ensanglanté dans les entrailles d’un rat écrasé. La gueule ouverte du rongeur mort est figée sur un rictus hideux. Ses tripes ont le même rouge que les crachats de bétel qui constellent le sol de ciment lustré par l’usure des pas »...



La brutalité de ces premières phrases donne le ton…il nous faut oublier l’Inde touristique et ses clichés Bollywoodiens, et entrer dans le sous-continent indien par la porte de service, celle que même les adeptes du guide du routard ou autres bobos voyageurs n’empruntent jamais, celle qui nous fera découvrir l’envers du décor des palais des maharadjahs, qui nous entraînera, à un jet de pierre des grands hôtels et des palaces, vers les « slums », ces bidonvilles aux habitations de cartons, morceaux de tôle et bouts de bois, vers les montagnes d’ordures « constituées de rebuts et habitées par des rejetés », ou vers les usines chimiques « dont les rejets font de la mousse noire sur l’eau jaune ».



Mais suivons donc les trois protagonistes de cette histoire contemporaine dans cette Inde de la modernité…

Louis Husson tout d’abord ; scénariste français, la quarantaine, accablé par la mort prématurée de sa compagne Elise, il s’est laissé entraîner par des amis dans ce voyage en Inde, censé faciliter son travail de deuil…Mais taraudé par la douleur de l’absence et une sollicitude amicale qu’il ne supporte plus, il a fui sans plus de cérémonie et sa cavale solitaire l’a mené jusqu’au Gujarat, sur la côte ouest de l’Inde, non loin du Pakistan.



Iqbal Masjid ensuite ; ce jeune garçon musulman de 17 ans a vu toute sa famille massacrée lors des « évènements » d’Ahmedabad en 2002, une flambée de violence et de barbarie attisée par les nationalistes hindous, une tuerie mémorable faisant état de 2300 morts dont le jeune orphelin n’arrive toujours pas depuis à chasser les atroces images. Iqbal est jeune, seul, miséreux, une cible de choix pour les djihadistes qui l’enrôlent dans leur cercle de haine et de violence. Au nom d’Allah, le jeune garçon attend dans le Gujarat la mission qui mettra un terme à sa vie et à celle de beaucoup d’autres…



Ela Murno enfin ; cette belle journaliste américaine d’origine indienne n’a qu’une idée en tête, obtenir l’autorisation d’entrer dans la zone interdite des chantiers de démolition navale d’Alang afin d’écrire un reportage sur les conditions de travail archaïques des employés. Dans ce site bien gardé interdit au public, on désosse, dans les émanations de solvants, les feux des chalumeaux et les poussières d’amiante, les bateaux, paquebots et autres porte-avions qui ont fait la splendeur des grands pays occidentaux. C’est dans cet immense cimetière à bateaux que le paquebot « France » au passé si glorieux a fini par échouer, finissant de rouiller à l’abri des regards...



Le français, le jeune indien musulman, l’américaine...chacun d’eux est à la croisée des chemins, au moment charnière de la vie où les questions affluent, où les choix s’imposent, où la quête de sens devient essentielle.

Le hasard va unir ces trois destinées dans le grand fracas d’un pays en perpétuel mouvement, dans la fureur et le bruit des armes, dans la violence d’un système qui oscillent entre archaïsme et modernité.



Rédacteur en chef au « Canard enchaîné », Erik Emptaz enchevêtre avec habileté les fils de ces trois vies pour nous dévoiler la part d’ombre de l’Inde contemporaine, pays de contrastes, de fractures et d’oppositions.

A l’heure de la mondialisation, le grand état émergeant, avance par secousses, par chocs et par antagonismes, grande roue qui tourne avec autant d’avidité qu’elle en met à broyer les âmes des plus déshérités.

Avec la même maîtrise du journaliste et de l’écrivain, Erik Emptaz saisit sur le vif « l’instant précis où, en une infime fraction de seconde, s’opère le passage de la paix au fracas, où de la douceur immobile surgit la dévastation et la rapidité avec laquelle, dans ce pays où la sérénité n’exclut jamais la violence, tout se remet en place, comme si rien ne s’était passé. »

Son roman est à l’image de cette Inde hors d’âge, plein de bruits explosifs, d’odeurs nauséeuses, de couleurs irradiées.

Amour, deuil, mort, terrorisme ou espoir, l’on se prend à espérer que les corbeaux qui planent dans le ciel de la baie d’Alang ne soient pas des oiseaux de mauvais augures…
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La malédiction de la Méduse

Chronique d’un naufrage annoncé… Celui de la frégate, pas du roman qui lui, tient les flots et la barre haute. Hissez haut !



Pourtant, c’était pas un pédalo, la Méduse ! Non, c’était une belle frégate qui faisait 47 mètres de long, 12 mètres de large, avec la coque renforcée par des plaques de cuivre, monsieur ! 44 canons en sus.



Et si cette belle frégate royale a coulé, c’est parce que celui qui maniait le gouvernail était un imbécile, un crétin diplômé, un connard fini qui avait dû avoir son brevet de navigation dans un paquet Bonux !



Ou alors, il avait été à la même école qu’un certain commandant de Costa Croisières.



Et comme toujours, dès que des incapables ont des responsabilités, ce sont les subalternes qui trinquent.



D’ailleurs, on sent venir la chose, tant les deux personnages qui sont à la tête du navire sont des magouilleurs, des imbéciles, des fats, des menteurs, des flagorneurs, des sourds à tout bon sens… Ils t’auraient fait couler un canard en plastique dans une baignoire, ces deux là !



Le récit se lit d’une traite, les yeux passant de bâbord à tribord, descendant la grande vergue et finissant au gouvernail, manié par le crétin de vicomte Hugues de Chaumareys, capitaine de frégate commandant La Méduse au nom du roi et qui n’a plus navigué depuis au moins 20 ans.



Jean-Baptiste Savigny, jeune marin à bord de la Méduse, commence par nous conter un beau voyage vers le Cap Vert avec un arrêt qu’ils feront au Sénégal (Saint-Louis) car ils ont pour mission de reprendre le pays aux Anglais, et ça se termine empalé, non pas dans un iceberg, mais dans un ban de sable connu de tous les marins.



Les femmes et les gradés dans les canots, les autres – les soldats et une partie du petit personnel – sur un radeau. 150 hommes sur un grand radeau qui prend l’eau. Jean-Baptiste Savigny nous racontera leur misères sans jamais sombrer dans le pathos.



Les pauvres gars sur le radeau seront lâchés ignominieusement en pleine mer, comme un chien abandonné sur le bord de l’autoroute, le jour du départ en vacances, les autres occupants des canots n’ayant pour eux qu’un pauvre regard du genre « Oh, l’amarre a cassé ».



Nous partîmes 150 sur le radeau et, par un prompt renfort de la Mort, nous fûmes bientôt 15 à survivre, obligé d’arriver à des extrémités que je ne puis condamner, la survie en dépendant.



Ce qui m’a le plus foutu en rogne, c’est l’attitude condescendante des gradés – le commandant Chaumareys et le colonel Julien Désiré Schmaltz, commandant les établissements français du Sénégal. Imbus d’eux même, persuadés qu’ils sont qu’ils ont agis pour le bien de tous, incapables de se remettre en question – surtout Chaumareys.



Et ce gros porc de Schmaltz qui fait des beaux discours en se mettant en avant, défiant les survivants de parler, sinon, il balance ce qu’ils ont fait sur le radeau pour survivre…



À force de se le répéter, il finira pas y croire, comme il en fut avec sa non-présence dans le fort Penthièvre à Quiberon, lors de la bataille… Mais dont il a réussi à se persuader que si, il y était !



Certes, les 150 sur le radeau se sont mis eux-mêmes à la flotte et dans les bras de la Mort en se bagarrant ou en s’enivrant dans des beuveries monumentales. Pas un pour relever l’autre, sur ce bout de bois, mais tout de même.



Un récit qui se lit tout seul, comme une aventure, même si l’on sait déjà que la frégate coulera, on dévore le récit de Savigny, jeune gars qui a signé un jour où il était rond et déprimé pour entrer dans la marine.



Une écriture qui roule comme les vagues, pourvues de quelques jolis mots de vocabulaire, un style pas « simpliste » mais facile à lire et qui ne sombre jamais dans le pathos, car il aurait été facile de s’y vautrer lorsque nous étions sur le radeau.



Malgré tout, ce ne fut pas une partie de plaisir sur le radeau et avec peu de mots, de phrases, l’auteur arrive très bien à nous faire comprendre que ça n’a pas rigolé !



Des personnages bien tranchés, un faible pour Savigny et quelques uns de ses compagnons de misère, un récit double puisque nous aurons une partie de ce qu’il se passait à Saint-Louis, des bons mots, des répliques acérées et l’envie folle de pendre à la grande vergue le commandant Chaumareys, ce commandant qui a tout du célèbre capitaine de croisière dont je parlais plus haut…



Comment est-ce déjà son nom ? Allez, si, celui qui aimait un peu trop se frotter aux côtes avec son gros bateau ! Crétino ? Stronzo ? Sketbatô ? On me signale dans l’oreillette que c’était Schettino ! Celui qui, comme avant Chaumareys, quitta le navire dans les premiers au lieu d’être le dernier.



Et bien, au commandant Chaumareys, on lui dirait bien "Vada a bordo, CAZZO !!! "


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La malédiction de la Méduse

En plongeant dans cette lecture, je pensais bien apprendre pas mal de choses sur cet évènement.



J’ai reçu une claque!



Grâce au témoignage de Jean-Baptiste Savigny, jeune chirurgien de vingt-sept ans engagé suite à une déception amoureuse et une bonne nuit d’ivresse, on suit la Méduse en juin 1816. Le capitaine Hugues de Chaumareys, n’a été déclaré compétent qu’en raison de sa filiation, fait s’échouer le navire sur un banc de rochers près de la Mauritanie. Plusieurs canots sont jetés à la mer, réservés aux nobles et aux membres de l’équipage. Pour les autres, ce sera le radeau construit à la hâte, qui sera remorqué par les canots. Les 150 passagers du radeau ont été des victimes, au nom des ambitions politiques de certains et de la lâcheté d’autres.



L’auteur, qui a respecté l’histoire telle que rapportée par les historiens, nous parle de ces hommes livrés à eux-mêmes, de la privation et de leur souffrance psychologique, immergés jusqu’aux genoux, avec l’espoir qui diminue au fur et à mesure que les jours s’égrènent et que leurs compagnons décèdent les uns après les autres.



Folie, bagarre, faim, chaleur, tout est réuni.
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La malédiction de la Méduse

Si le tableau est mondialement connu, l’Histoire de la Méduse l’est moins… et quand on voit le nombre de cafouillages, lâchetés et autres ratés on peut comprendre que les manuels d’Histoire ne se vantent pas de cet épisode qui a de quoi faire honte à l’histoire navale française. Pour nous faire vivre le naufrage et la survie à bord du radeau l’auteur nous place dans la peau de Jean Baptiste Savigny, assistant chirurgien à bord de la Méduse et surtout rescapé du radeau, qui co-signera un livre témoignage accablant.



Je suppose que, pour les besoins de son roman, Erik Emptaz fait cohabiter les faits historiques avérés avec quelques improvisations qui donnent plus de poids et plus de vie au récit. Je ne suis en général pas fan des romans historiques mais force est de constater que j’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ces quelques pages.



Le moins que l’on puisse dire c’est que d’entrée de jeu Savigny ne sent pas ce voyage pour lequel il a signé par dépit amoureux et quelque peu imbibé : « Funeste idée que celle d’affubler une frégate d’un symbole si peu aimable ! L’évocation de ce monstre mythologique à la chevelure infestée de serpents ne me plaît guère. Et il ne me paraît pas du meilleur augure : on dit que cette créature transformait quiconque la regardait en pierre ! Quant à la version gélatineuse et urticante de l’animal qui s’échoue mollement sur les rivages, sacré modèle pour un bateau ! J’espère qu’il est solide, au moins !« .



De ce drame je retiendrai surtout que les pertes humaines et matérielles sont avant tout le fait de l’incompétence chronique du commandant de bord, Hughes de Chaumareys, un parvenu doublé d’un alcoolique chronique. Après le naufrage, l’auteur prêtera ces mots sans appel à un des marins : « La Méduse s’est échouée sur un haut-fond, le banc d’Arguin qui est indiqué sur toutes les cartes marines comme une zone à éviter. Et que pour planter un bateau ainsi : « Faut vraiment être une bourrique qu’a la cataracte ou un borgne des deux yeux ! »« .



Plus que les conditions de survie rudimentaires (genre Koh Lanta à la puissance 1000) c’est la connerie humaine qui aura fait le plus de victimes sur le radeau. Entre la vinasse qui coule à flot, les bastonnades en tout genre et le désespoir les occasions de tirer sa révérence avant l’heure ne manquaient pas. Le périple des rescapés aura duré deux semaines, un délai de privation qui ne justifie en rien que seuls un dixième d’entre eux aient été encore en vie au moment où ils ont été sauvés (sur les 15 survivants, 5 mourront avant d’atteindre les côtes). A croire que le genre humain trouve plus de réconfort à s’entre-tuer plutôt qu’à s’entraider…



Un roman relativement court (moins de 300 pages) qui se lit comme un récit d’aventures, on en viendrait presque à oublier que les horreurs décrites ont été bien réelles. Après cette lecture il est clair que je ne regarderai plus le tableau de Géricault du même oeil ; de fait quand on peut mettre un nom sur les personnages représentés et que l’on sait ce qu’ils ont vécu l’oeuvre prend une toute autre dimension.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Les corbeaux d'Alang

Ouf... Je referme ce livre, le coeur battant la chamade. Quelles émotions variées et intenses tout au long de cette lecture ! Et quel suspense !

Les descriptions imagées, odorantes et colorées de la vie quotidienne en Inde m'ont replongée instantanément au coeur de ce pays que j'ai eu la chance de découvrir pendant 18 mois, au coeur de ce slum de Devarjeevanahalli dans lequel j'ai habité et où j'ai trouvé des amis. L'Inde, on aime ou on déteste. Moi j'ai aimé ! Passionnément !



Et puis, j'ai aimé ce roman parce qu'au coeur de l'horreur de la pollution, de la pauvreté extrême et du fanatisme terrifiant, l'amour prend forme, se ressent, se vit, se transmet avec intensité et folie.
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1981

Rappel des faits :

Été 1981, été de grâce. Élise, chargée d'étude dans l'équipe de Jacques Séguéla, rencontre Louis, fils d'un banquier parisien qui organise la fuite des capitaux.



La suite sur http://interstellar-overdrive.over-blog.com/article-6764378.html



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1981

C'est un livre assez plat qui ne me marquera pas. Il s'agit d'une histoire d'amour atypique entre un bourgeois fils de banquier et une jeune femme de l'équipe de Séguela. Ils évoluent dans les lendemains de la victoire de Mitterrand en 1981.

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Les corbeaux d'Alang

Eric Empaz est journaliste pourtant il ne nous livre pas une enquête mais un roman passionnant qui nous en apprend autant sur les conséquences de nos actes qu'un article économique. Trois personnages vont se croiser à Alang, sur un des plus grand chantier du monde de carcasses de bateau à démanteler, un homme en deuil de son épouse, une américaine qui enquête, un jeune musulman dont la famille a été massacrée dans une guerre inter-ethnique. Chacun a sa raison de vivre ou de mourir et ces raisons vont nous conduire jusqu'aux massacres de Bombay. Pour autant, le livre n'est pas noir, il laisse la part belle à la possibilité du bonheur et rien que pour cela il faut le lire.
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Les corbeaux d'Alang

Ce roman, qui parle d'amour, de deuil, de terrorisme, de solitude, ou encore de l'ex-paquebot France désossé à Alang, est à la fois un livre sur la mondialisation et l'impossibilité d'ignorer, désormais, des puissances comme l'Inde, et un texte réussi sur le désordre d'où naît la vie même.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Les corbeaux d'Alang

A l'appui de 3 personnages, E. Emptaz nous plonge dans l'Inde "non-bollywoodienne".



Peinture très réaliste d'une Inde, qui mondialisation aidant, se trouve à bousculer l'occident, mais qui n'en demeure pas moins accrochée à ses us et coutumes et à ses travers.



Livre à lire pour remettre les idées en place.
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Les corbeaux d'Alang

Bien loin des maharadjas et des néobabas, l'auteur nous guide dans une Inde antitouristique.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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