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Critiques de Erwin Panofsky (13)
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Essais d'iconologie

Erwin Panofsky a passé sa vie à chercher la signification des œuvres d'art et à comprendre pourquoi un artiste avait représenté telle chose de telle façon. Pour ce faire, il a défini une méthode qui est un aller-retour permanent entre d'une part l’observation attentive des œuvres étudiées et d’autre part l'histoire des idées et de leurs représentations.

Parce qu’il était plus perspicace ou plus consciencieux (ou les deux) que nombre de ses pairs, il a remis en question bien des idées reçues. Parce que son petit haut-parleur (des cours, des articles universitaires et des livres spécialisés) n’était pas bien puissant, nombre de ces idées reçues perdurent de nos jours. D’où l’intérêt de le lire.

Le lire est surtout un plaisir. Se frotter à son érudition apparemment sans borne, suivre les détails de ses enquêtes et être époustouflé par ses conclusions. Du bonheur. Comprendre avec lui qu’un tableau ne représente pas la scène qui lui donne son titre communément admis, suivre l’évolution de la représentation du temps, de la mort, de l’amour au cours des âges, voir comment la Renaissance se figurait les temps préhistoriques, ce sont quelques aspects de ces Essais d’iconologie compilés en 1939.

La Renaissance, c’est la grande affaire de Panofsky. Qui n’est pas, comme on croit communément, la redécouverte de l’antiquité. Les idées et représentations classiques ont traversé tout le Moyen-âge, il suffit de fouiller les vieux codex ou de regarder les cathédrales pour les y retrouver. Ce qui est nouveau, c’est la volonté de réaliser une réelle synthèse entre l’antiquité et la chrétienté, alors que le Moyen-âge était simple replâtrage. Et ce sont les néo-Platoniciens (d’abord Florentins) qui vont initier ce mouvement.

Du coup, aidés par l’archéologie qui prend son essor, les artistes de la Renaissance remettront pleinement les thèmes antiques au goût du jour. Fondant des représentations qui perdureront à travers les siècles jusqu’aux bouleversements de l’art moderne de la seconde moitié du XIXe siècle qui est autant une révolution des sujets que des formes.

Et tout cela n’est pas barbant, parce que Panofsky s’y entend pour communiquer ses émerveillements et son amour pour les grands peintres ou sculpteurs et leurs chefs d’œuvre.

Voilà.

Cela dit, je recommande plutôt de commencer avec son ouvrage plus tardif sur L’œuvre d’art et ses significations que j’avais trouvé meilleur, embrassant un spectre plus large et riche de davantage de synthèses comme autant d’idées fortes et lumineuses.

Et puis cette édition est un calvaire : pleine de notes de peu d’intérêt (que j’ai rapidement laissé tomber) et avec une numérotation et un placement des illustrations doucement désordonnés, occasionnant de nombreuses interruptions de la lecture et nuisant à la fluidité.
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L'oeuvre d'art et ses significations

Voilà un livre comme je les aime : il donne au lecteur l'impression d'être plus intelligent.



C'est un recueil d'articles du pape de l'iconologie, science qui consiste à replacer les images dans leur contexte historique, culturel et esthétique afin de mieux comprendre les intentions de l'artiste et les moyens qu'il a employé pour parvenir à les exprimer.



Et à ce petit jeu, Panofsky est plus fort que Sherlock Holmes ! Son arme n'est pas la loupe (quoique), mais une érudition époustouflante. Et, bonheur, il nous livre le fin mot tout rôti, dans une langue claire et didactique. Avec en garniture quelques précisions historiques sur des notions pas si courantes, et même une brève leçon de grammaire latine (dans l'article Et in Arcadia ego qui clôt l'ouvrage).



Il nous explique d'abord sa méthode, comment l'histoire de l'art doit être un dialogue permanent entre l'observation des oeuvres et la recherche historique sur le contexte. Parce que les représentations et leurs significations ont perpétuellement évolué à travers les âges.



Le grand sujet du livre est la Renaissance, il nous raconte donc le progrès des techniques pour améliorer le réalisme des représentations, mais aussi dans l'article fondamental "Artiste, Savant, Génie", la différence qualitative apportée par les Italiens du 14e et 15e siècle. Dans les objectifs et moyens de l'artiste et aussi, en conséquence, dans ses rôle et position dans la société.



Il explicite le changement par rapport au Moyen Âge, tant dans le champs des idées que dans celui des arts. Et alors, il décrit comment cette évolution est différente entre l'Italie et les pays septentrionaux (principalement l'Allemagne et la Hollande). Parce que les contextes à la fin du Moyen Âge sont différents, la redécouverte des Anciens ne s'y déroule pas de la même façon.



L'article sur Vasari (probablement l'inventeur du mot "gothique" dans son sens initialement péjoratif) expose les conflits entre les conceptions. L'article hagiographique sur Dürer expose comment ce dernier les dépasse.



Enfin, les deux derniers articles sont des "études de cas", applications de la méthode à des tableaux postérieurs (de Titien et de Poussin).



Alors, à quoi bon tout ça ? Comme il le dit lui-même, ces études et cette connaissance permettent finalement de mieux comprendre en quoi un tableau ou un peintre est remarquable, et de l'en apprécier davantage.



Pour finir, deux petites notes sur cette édition (Folio Essais). Les représentations de tableaux groupées à la fin sont à peine lisibles, mais il suffit de les retrouver sur internet pour que ça ne soit pas gênant. Et de nombreuses citations courtes en Italien ne sont pas traduites, malgré des notes par ailleurs très complètes. Vu que je parle couramment l'Italien (avec force barbarismes), ça ne m'a pas gêné, mais autant prévenir.



Tout ça ne m'empêche pas de lui laisser ses 5 étoiles, tellement le mélange d'intelligence et d'érudition en fait une lecture indispensable à tout amateur d'art.
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Saturne et la mélancolie

Un ouvrage exceptionnel que celui-ci ! Pour tout savoir (ou presque) sur la place de la mélancolie dans nos civilisations et les significations qui lui sont accordées. On plonge d'abord dans l'histoire d'une médecine ancestrale où l'on considère que le corps est régi par les quatre humeurs dont la fameuse bile noire (spleen en anglais) dont l'excès fait sombrer dans la mélancolie. On remonte peu à peu le temps, pour observer quelle place, quelles peurs elle a suscité. Puis on la retrouve dans la littérature, et enfin dans la peinture, en particulier chez Dürer (toute une partie de l'oeuvre est consacrée à Mélancholia).

Une lecture à la fois savante et accessible, enrichissante, qui invite à s'arrêter plus longuement sur les oeuvres données en exemple, à en comprendre toute la dimension culturelle, mythologique et symbolique.
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La Vie et l'Art d'Albrecht Dürer



Ce livre présente la vie, l'époque et les œuvres d'Albrecht Dürer. Grâce à la compétence et à l'immense savoir d'Erwin Panofsky, le lecteur est ébloui non seulement par Dürer l'artiste mais aussi Dürer dans un large éventail d'autres rôles, y compris celui de mathématicien et de penseur scientifique. Publié à l'origine en 1943 en deux volumes, La vie et l'art d'Albrecht Dürer a rencontré un tel succès populaire et scientifique qu'il a conduit à trois éditions puis, en 1955, à la première édition en un volume.

Erwin Panofsky fut l'un des historiens de l'art les plus importants du XXe siècle. Il a enseigné pendant de nombreuses années à l'Université de Hambourg mais a été contraint par les nazis de quitter l'Allemagne. Il rejoignit la faculté de l'Institute for Advanced Study en 1935, où il passa le reste de sa carrière et écrivit. Il développe une approche iconographique de l'art et interprète les œuvres à travers une analyse du symbolisme, de l'histoire et des facteurs sociaux.



Ce livrenest une étude approfondie du peintre et graveur Albrecht Dürer (1471-1528), qu'on ne peut comparer qu'au Titien du même Panofsky.

Dans les deux cas on ne peut résumer, on ne peut qu'admirer le travail et le réflexion.



Je m'arrête là,

mais si vous aimez la peinture, lisez ce livre et vous saurez à quoi doit ressembler une étude sur un peintre,

si vous aimez la renaissance, vous serez enthousiasmé par les ouvertures qu'apporte Panofsky,

et si vous aimez Dürer, vous saurez tout, absolument tout,

sur celui qui signait ses toiles AD, bien avant que des mercantis donnent la même signature à des futilités...













Melancholia I





Une soeur de Saturne

éclairée par un dernier soleil noir,

surgie des nuits du temps,

défaisait avec ses clefs

des nombres dont la seule magie

jonchait le sol.

Les pieds dans la terre,

désir des humains.



Prise entre les désirs d'humanités

elle disparut

dans le retable craquelé d'un temple perdu.

Seuls les anciens amants des femmes en noir

l'aperçoivent quelquefois

parmi les âmes inassouvies

qui les accompagnent dans

les déserts de leurs éternelles traversées.





On aura Melancolia I en permanence sous les yeux sur le mur devant sa table de travail dans une gravure du XVIII° siècle.



Écouter une musique des horizons perdus une musique de la frontière, un bon vieux tango improvisé par un chanteur archaïque,

et l'on boira un bouillon d'aïl un aigo boullido.





effleurements livresques, épanchements maltés http://holophernes.over-blog.com © Mermed
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Les primitifs flamands

Erwin Panofsky reste une figure emblématique de l’histoire de l’art, si ce n’est une des plus grandes. Il a débroussaillé tant de domaines, de l’iconologie à la biographie de grands artistes (Dürer, Titien). Si bien que la plupart de ses écrits, parfois vieux de plusieurs dizaines d’années, restent d’actualité. Prenons cette brique (des centaines de pages, de notes, de bibliographie, d’illustrations) consacrée aux Primitifs flamands (les premiers peintres de la région médiévale, la Flandre, aux XIV° - XV° siècle). Pourtant, depuis sa première publication, beaucoup de retables ont été réattribués ; certains petits maîtres anonymes ont été identifiés ; certaines œuvres ont carrément été déplacées …

Une des raisons est que la méthodologie de Panofsky est toujours d’actualité, même si les examens technologiques en laboratoire lui ont parfois donné des coups de butoir. L’autre est son style. En effet, Panofsky se révèle également écrivain, au riche vocabulaire, aux phrases élaborées mais toujours pertinentes. Enfin, il est également un enquêteur hors pair, ayant mis en évidence le symbolisme « caché » (ou latent) de la peinture du gothique international, des débuts de la Renaissance.

Erwin Panofksy aurait aujourd’hui plus de cent ans. Et cet ouvrage a été publié pour la première fois en 1953, il y a plus de soixante ans. Puis une seconde, en 1971, après sa mort. Puis les rééditions se sont succédé. Paul Philippot, mon professeur à l’Université Libre de Bruxelles, ne jurait que par lui. Le texte est à la fois une approche très fouillée de deux cents ans d’histoire de la peinture, sous forme d’enluminure puis de peinture sur panneau. Et donc, artiste après artiste, nous lisons les différents chapitres, sommes des données biographiques et esthétiques de chacun. Sans oublier que certaines œuvres ont droit à un traitement particulier, une étude détaillée, alliant l’iconologie (un des dadas de Panofsky) à l’esthétique pour une meilleure compréhension. Donc, bien entendu, il aborde le Maître de Flémalle (voir mon article précédent), Jan Van Eyck, Rogier Van der Weyden, Petrus Christus, Hugo Van der Goes, Dirk Bouts, Hans Memling … et tous les autres !!! Par la même occasion, il y a là les bases évidentes d’une véritable école de peinture qui conduira aussi bien à un peintre passéiste (Jérôme Bosch) qu’à un novateur (Pierre Breughel l’Ancien). Quand le livre est refermé, le lecteur comprend le jeu des références de l’un à l’autre, les différences entre chaque sensibilité et les origines de ce qui devient la patrie du réalisme flamand. Grâce à une technique basée sur de subtils jeux de glacis transparents. Grâce à un regard nouveau posé sur le monde. Grâce à un humanisme influencé par l’Italie. Ainsi Arnolfini vécut et se maria à Bruges …

Nous sommes tributaires de Panofsky et, même si nous devons parfois contrarier ses propos, nous devons bien reconnaître que jamais ses théories ne sont définitivement fermées. Elles ne sont guère dogmatiques et permettent ainsi toutes les latitudes d’études pour la suite, celle qui reste encore à écrire.
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La perspective comme forme symbolique et au..

Texte fondateur sur l'analyse des usages des perspectives en art tant du point de vue de leurs constructions (lien avec l'optique, la géométrie, les mathématiques) que symboliques (l'oeuvre comme une fenêtre, la perspective centrale au service de l'icône religieuse...). Le texte est dense et très poussé mais date un peu si on cherche un regard sur l'art contemporain mais il permet d'avoir un approche assez complète sur l'art du Moyen Age et de la Renaissance.
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Saturne et la mélancolie

Les trois mousquetaires ? Ce sont : Raymond Klibansky (1905 – 2005), un philosophe et historien français ; Fritz Saxl (1890 – 1948), historien de l'art autrichien, ayant exercé essentiellement à Londres comme directeur du Warburg Institute, pionnier de l’iconographie mythologique et astrologique ; et, last but not least, Erwin Panofsky (1892 – 1968), historien de l'art et essayiste allemand d'origine juive émigré aux États-Unis. A ce dernier, les historiens de l’art sont redevables d’avoir tiré leur discipline vers une dimension supérieure, celle de la science de l’interprétation.

Ils étaient donc trois amis, trois érudits qui décidèrent de faire fichier commun (fichier de bibliothèque, bien évidemment) et, ainsi, fondre toutes leurs connaissances en une seule (mais monumentale) œuvre commune. Un livre exceptionnel, extraordinaire, passionnant, devenu un ouvrage incontournable, voire légendaire. Son titre est « Saturne et la Mélancolie ». Etant Capricorne, né sous les auspices de Saturne, et ayant la réputation d’être atrabilaire, je me suis donc plongé avec délices dans une édition récente de cette somme. La première version date de 1964 (une excellente année !) et fut rééditée près de de trente fois par la suite. La traduction française, quant à elle, date seulement de 1990.

Les trois savants choisirent la mélancolie comme centre de leurs études, en s’arrêtant à l’aube de la modernité. Ils construisirent, en virevoltant vertigineusement entre les disciplines et les époques, des ponts entre leurs savoirs respectifs. L’art, la philosophie, la littérature, l’astrologie, la médecine, ils parviennent à ordonner cette accumulation de documents et de notions en trois textes d’une clarté inattendue. Ainsi nous apprenons que l’étymologie du mot signifie « bile noire» car la mélancolie est liée à la « théorie des quatre humeurs », passe très vite pour un état anormal, une maladie mentale, et la médecine s’en est très vite emparée. Et cela jusqu’à la Renaissance avec sa relecture des textes antiques (scientifiques et artistiques).

Cependant, Aristote se demanda pourquoi tous les hommes d'exception sont bilieux (mélancoliques). Le philosophe grec avait déjà fait le rapport entre la notion strictement médicale et le concept de fureur (merci, Platon !) : la mélancolie devient, dès lors, une qualité, un trait de caractère propre aux hommes d’exception, une marque de génie, en quelque sorte. A la fin du XV° siècle, Marsile Ficin, Italien traducteur, médecin, astrologue, musicien et philosophe (excusez du peu !) va positiver la mélancolie dans « De Vita Triplici » (1489). Et dans la foulée, le néoplatonisme fait l’apogée de Saturne, la planète de la mélancolie, celle liée au dieu qui dévora ses enfants. Bien que sombre et cruel, Saturne est également l’astre qui élève l’esprit de certains hommes (enfin, surtout ceux qui « savent ») vers les cimes sublimes de la contemplation.

Et la dernière partie est un pur plaisir. Elle est consacrée à une gravure sur cuivre d’Albrecht Dürer : « Melancholia I ». Cette œuvre d'une richesse symbolique exceptionnelle a été l'objet d'un nombre considérable d'études, dont celle-ci par Saxl et Panofsky, par ailleurs, responsable d’une biographie de Dürer. Autour d’une créature ailée, nous trouvons une multitude d’objets (roue, sablier, outils) et de signes, au sens caché. Il y a même un carré magique tracé sur le mur du fond, sorte de défi aux amateurs de mathématiques. Nous sommes là devant le climax de l’ouvrage. Cette étude date de 1923 et elle fut à l’origine des deux autres parties. En effet, son exemplaire étude iconologique nous démontre que cette image, datant de la Renaissance (1514), est saturée de sens : une sorte de rébus, d’énigme pour lettrés intellectuels ayant en leur possession les clefs de sa compréhension.
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L'oeuvre d'art et ses significations

L’ensemble du volume est imprégné d'un esprit humaniste que Panofsky défend, et pour des raisons qui ne sont pas réductibles à une période qui voit à peine le nazisme s’éloigner. Cette foi en la dignité de l’homme, dont l’auteur se réclame, se fonde à la fois sur l’importance attribuée aux valeurs humaines de rationalité et de liberté, et sur l’acceptation des limitations humaines.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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La Vie et l'Art d'Albrecht Dürer

II faut en définitive lire cette biographie comme ce que, d'emblée, ce livre se déclare : une réflexion critique sur la contribution des nations à la formation des styles ; une méditation intellectuelle d'un exilé sur le rapport de son pays, l'Allemagne, à l'histoire de l'art ; une volonté aussi d'opposer une sorte de contre-narration aux travaux sur l'art allemand les plus marqués par l'idéologie nationaliste ou fasciste. Du coup, Dürer se révèle comme un des premiers artistes nordiques à avoir voulu adapter les théories de la Renaissance italienne au tempérament de sa patrie (comme Pierre Breughel l'Ancien pour les Flandres). Érudition et style alerte m'ont toujours fait penser que Panofsky et Eco avaient beaucoup de points communs.
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Architecture gothique et pensée scolastique

Ce livre, publié pour la première fois en 1953, traduit par Pierre Bourdieu, édité en France en 1967 est un grand classique, réédité régulièrement. La présente critique est relative à l’édition de 2022. L’écriture est précise, concise, nécessite peu de prérequis en histoire de l’art ; l’appareil de notes et de figures important. Le traducteur a certainement été séduit par la manière originale dont Panovsky traite son sujet : c’est une quête du sens qu’expriment ces monuments, qui étaient en syncrétisme avec la civilisation du Moyen-Âge. Ils sont marqués par le rapport à Dieu, à la société, à la philosophie, aux techniques, à la manière de raisonner et d’enseigner, toutes caractéristiques indispensables à connaître pour comprendre



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Lien : http://www.scienceenlivre.or..
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Idea

Merci maître.
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La sculpture allemande du XIe au XIIIe siècle

L'ouvrage ici présenté d’Erwin Panofsky, consacré à l'art médiéval, rejoint quelques autres essais de l'auteur traduits au cours des dernières années, présentant à un public francophone les analyses produites par l'historien de l'art jusque dans les années 1960.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Essais d'iconologie

Si l’iconographie semble passée de mode dans les apprentissages scolaires, la leçon d'Erwin Panofsky invite à réapprendre l'art d'être spectateur de tableaux, sur le fond et sur la forme.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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