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Citations de Eugène Labiche (120)


Eugène Labiche
Je fais des pièces et ma femme des scènes.
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Eugène Labiche
L'ingratitude est une variété de l'orgueil.

LE VOYAGE DE MONSIEUR PERRICHON, Acte IV, Scène 8.
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Eugène Labiche
Les hommes ne s'attachent point à nous en raison des services que nous leur rendons, mais en raison de ceux qu'ils nous rendent.

LE VOYAGE DE MONSIEUR PERRICHON, Acte IV, Scène 8.
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Eugène Labiche
J'ai fini par m'apercevoir que je n'étais plus seul à partager la fidélité de mon épouse.
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JOSEPH : Il est encore venu un huissier ce matin... et les huissiers, c'est comme les vers... quand ça commence à se mettre quelque part...

Acte I, Scène 7.
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Je te serre dans mes bras et je te dis : « Puisque tu le veux, épouse-la !… » et tu me réponds : « Non, maintenant, j’aime une Polonaise !… » mais ce n’est pas de l’amour, ça… c’est de la géographie !…
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DANIEL : Un imbécile est incapable de supporter longtemps cette charge écrasante qu'on appelle la reconnaissance ; il y a même des gens d'esprit qui sont d'une constitution si délicate...

Acte IV, Scène 8.
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LE COMMANDANT : C'est plus fort que moi !... L'amour à cinquante ans... voyez-vous... c'est comme un rhumatisme, rien ne le guérit.

Acte II, Scène 8.
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ARMAND : Ah çà ! expliquez-moi comment vous avez pu vous éloigner de Paris, étant le gérant d'une société de paquebots ?
DANIEL : [...] C'est bien simple ; je me suis demandé un petit congé, et je n'ai pas hésité à me l'accorder...

Acte II, Scène 1.
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Eugène Labiche
Un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi.
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MONSIEUR PERRICHON : Tout à coup, j’entends derrière moi comme un éboulement ; je me retourne ; Monsieur venait de disparaître dans un de ces abîmes sans fond dont la vue seule fait frissonner. […] Alors, n’écoutant que mon courage, moi, père de famille, je m’élance…
MADAME PERRICHON et HENRIETTE : Ciel !
PERRICHON : Sur le bord du précipice, je lui tends mon bâton ferré… Il s’y cramponne. Je tire… il tire… nous tirons, et, après une lutte insensée, je l’arrache au néant et je le ramène à la face du soleil, notre père à tous !…
DANIEL : Monsieur Perrichon, vous venez de rendre un fils à sa mère…
PERRICHON (majestueusement) : C’est vrai !
DANIEL : Un frère à sa sœur !
PERRICHON : Et un homme à la société.
DANIEL : Les paroles sont impuissantes pour reconnaître un tel service.
PERRICHON : C’est vrai !
DANIEL : Il n’y a que le cœur… entendez-vous, le cœur !
[...]
PERRICHON (ému) : Daniel, mon ami, mon enfant !… votre main. (Il lui prend la main.) Je vous dois les plus douces émotions de ma vie… Sans moi, vous ne seriez qu’une masse informe et repoussante, ensevelie sous les frimas… Vous me devez tout, tout ! (Avec noblesse.) Je ne l’oublierai jamais !

Acte II, Scène 10.
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Eugène Labiche
La vérité habite un puits, mais sans les porteurs d'eau ,elle y resterait
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MADAME PERRICHON : Vous aimez beaucoup la Suisse ?
ARMAND : Il faut bien aller quelque part.
MADAME PERRICHON : Oh ! moi, je ne voudrais pas habiter ce pays-là... il y a trop de précipices et de montagnes... Ma famille est de la Beauce...
ARMAND : Ah ! je comprends.

Acte II, Scène 9.
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HOGSON (à Eugène) : What did he say to me ? (Eugène incline la tête sans répondre.) What did he say to me ? (Eugène incline la tête. — Plus fort.) What did he say to me ?
EUGÈNE : Yes ! Yes !
HOGSON (furieux) : What : yes ! Yes ! Damn it all !
LA CAISSIÈRE : Qu'est-ce qu'il dit ?
EUGÈNE : rien.
LA CAISSIÈRE : Il a l'air furieux !... Demandez-lui ce qu'il a.
EUGÈNE : Non ! non ! Il faut le laisser tranquille. Il dit qu'on le laisse tranquille. Il dit que si on a le malheur de lui parler, il quitter l'hôtel tout de suite.

L'ANGLAIS TEL QU'ON LE PARLE, Scène 6.
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BERTHE - Oh ! d’abord… plutôt que d’épouser Folleville, j’entrerais dans un couvent…
CHATENAY - Moi aussi.
BERTHE - Dans un couvent d’Ursulines !…
CHATENAY - Moi aussi !… c’est-à-dire…
BERTHE - Et s’il faut résister…
CHATENAY - Nous résisterons…
BERTHE - Jusqu’à la mort !…
CHATENAY - Ce n’est pas assez…
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CABOUSSAT, seul. — Tout en promenant mon chou, j'ai réfléchi à ce que m'a dit Machut... Je serais maire, le premier magistrat d'Arpajon ! puis conseiller général ! puis député !... et après ? le portefeuille ! qui sait ?... (Tristement.) Mais non ! ça ne se peut pas !... Je suis riche, considéré, adoré... et une chose s'oppose à mes projets... la grammaire française !... Je ne sais pas... (Regardant autour de lui avec inquiétude.) Je ne sais pas l'orthographe ! Les participes surtout, on ne sait par quel bout les prendre... tantôt ils s'accordent, tantôt ils ne s'accordent pas... quels fichus caractères ! Quand je suis embarrassé, je fais un pâté... mais ce n'est pas de l'orthographe ! Lorsque je parle, ça va très bien, ça ne se voit pas... j'évite les liaisons... A la campagne, c'est prétentieux... et dangereux... je dis : « Je suis allé... » (Il prononce sans lier l's avec l'a.) Ah ! dame, de mon temps, on ne moisissait pas dans les écoles... j'ai appris à écrire en vingt-six leçons, et à lire... je ne sais pas comment... puis je me suis lancé dans le commerce des bois de charpente... je cube, mais je ne rédige pas... (Regardant autour de lui.) Pas même les discours que je prononce... des discours étonnants !... Arpajon m'écoute la bouche ouverte... comme un imbécile !... On me croit savant... j'ai une réputation... mais grâce à qui ? grâce à un ange...

LA GRAMMAIRE de Labiche
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PERRICHON : Eh ! monsieur, vous n’êtes pas chargé de corriger mes… prétendues fautes d’orthographe ! De quoi vous mêlez-vous ?
LE COMMANDANT : Pardon !… Pour moi, la langue française est une compatriote aimée… une dame de bonne maison, élégante, mais un peu cruelle… vous le savez mieux que personne.

Acte III, Scène 9.
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Eugène Labiche
Les chanceux sont ceux qui arrivent à tout.
Les malchanceux, ceux à qui tout arrive.
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MISTINGUE. - Deux scélérats !
LENGLUMÉ. - Il sait tout !... ces émotions me disloquent !
Il va à la table et se verse un grand verre de curaçao.
LENGLUMÉ. - Qu'est-ce que tu fais là ?
MISTINGUE, buvant. - Je ne sais pas, mais, quand j'ai du tintouin, je m'étourdis !...
LENGLUMÉ. - Allons ! donne-moi un verre d'eau rougie... ça m'étourdira peut-être aussi...
MISTINGUE, lui versant un plein verre de curaçao. - Avale-moi ça... c'est un velours.
LENGLUMÉ, vidant le verre d'un trait. - Mais c'est du curaçao !
MISTINGUE. - De Hollande !
LENGLUMÉ. - C'est doux... ah ! ça fait du bien !
MISTINGUE. - Ça donne du ton .
Ils fouillent dans leurs poches pour en tirer leurs mouchoirs. Lenglumé amène un bonnet de femme, et Mistingue un soulier.
LENGLUMÉ. - Hein !... un bonnet de femme à présent !
MISTINGUE. - Un soulier !
LENGLUMÉ. - Les dépouilles de notre victime !... il paraît que nous l'avons décoiffée !
MISTINGUE. - Et déchaussée !
LENGLUMÉ. - Moi, un homme rangé !... Comment faire disparaître ces traces ?... Ah ! dans ce pot à tabac !
MISTINGUE. - As-tu un puits dans ta maison ? (Il heurte une chaise.) Aïe !
LENGLUMÉ, effrayé. - Les gendarmes !
Il fourre le bonnet dans le pot à tabac.
MISTINGUE. - Non, je me suis cogné.
LENGLUMÉ. - Dieu ! que j'ai eu peur !
MISTINGUE. - Mais ce soulier ?
LENGLUMÉ. - Fais-le disparaître !... mange-le ! n'hésite pas !
MISTINGUE, faisant mine de l'avaler, et s'arrêtant. - Non... je vais le réduire en cendres. Où y a-t-il du feu ?
LENGLUMÉ, indiquant la gauche, premier plan. - Là, dans cette chambre. (Apercevant ses mains qui sont redevenues noires.) Ah !
MISTINGUE, bondissant. - Les gendarmes !
LENGLUMÉ. - Non !... toujours ce charbon qui reparaît... comme la tache de sang de Macbeth !...
MISTINGUE, montrant ses mains. - Les miennes aussi !
LENGLUMÉ. - Ah ! je ne veux plus tuer de charbonnière, c'est trop salissant !
MISTINGUE. - Vite, de l'eau !
LENGLUMÉ. - Une brosse !... du savon !

Scène X
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DANIEL : Moi, je me cache... je me masque ! Quand je pénètre dans la misère de mon semblable, c'est avec des chaussons et sans lumière... comme dans une poudrière !

Acte IV, Scène 8
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