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Citations de F. V. Estyer (178)


Peu importait la difficulté, peu importait si je rentrais chez moi en sang et blessée. J’avais un but précis en tête, et je comptais bien y parvenir.
Peu importait le prix à payer.
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Les Hommes sont tous les mêmes. Ils ne sont que des animaux effrayés, capables de tout pour ne pas être inquiétés.
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Quand la raison se bat contre l’envie, quand le corps lutte contre l’esprit, difficile de prendre une décision.
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Il me sourit doucement avant de regarder devant lui. Et bon sang, je suis prêt à vendre mon âme pour ce sourire. Où est le Diable quand on a besoin de lui ?
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C'est toujours avec le goût de ses lèvres sur les miennes que je me rhabille et quitte son appartement. Sans même un regard en arrière.
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J'ai adopté un chat. Et, surprise, il n'est pas encore mort. Comme quoi, je suis capable de m'occuper quotidiennement de quelqu'un d'autre que de moi-même, finalement. Certes, ça ne fait qu'une journée, mais je décide de voir ça comme une victoire.
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On ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas l'être.
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Et malgré mon coeur qui saigne, malgré la souffrance que je ressens, malgré l'étau qui me serre le coeur, me donnant l'impression d'étouffer, m'empêchant de respirer, je reste immobile. À me demander ce qui va se passer maintenant.
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« UNE DOUCHE RAPIDE POUR ÔTER LA SUEUR ET L’ODEUR DE CLOPE QUI COLLENT À MA PEAU, ET JE ME COULE SOUS LE DRAP FRAIS. LA SENSATION EST AGRÉABLE SUR MON CORPS ENTIÈREMENT NU. CE SOIR, J’AI ENVIE DE PRENDRE MON TEMPS. PAS DE BRANLETTE MÉCANIQUE SANS PENSER À PERSONNE NI À RIEN EN PARTICULIER. NON. CE SOIR, C’EST EN FERMANT LES YEUX ET EN IMAGINANT JAVIER QUE JE ME CARESSE. QUEL GENRE D’AMANT EST-IL ? AIME-T-IL FAIRE DURER LES CHOSES ? TITILLER SON PARTENAIRE JUSQU’À LUI FAIRE PERDRE LA TÊTE ? J’ESPÈRE LE DÉCOUVRIR. EN ATTENDANT, JE NE PEUX QUE COMPTER SUR LES SENSATIONS QU’IL M’A PROCURÉES D’UN REGARD, D’UN EFFLEUREMENT, D’UN MOT. »
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« Je revis mon rêve, dans lequel Noah me regarde, allongé, alangui, un sourire sur ses lèvres pulpeuses, ses yeux vert sombre brillants de luxure. Il ne me faut que quelques minutes pour jouir dans un râle, éjaculant sur mon ventre dans un soupir comblé. Mais cet instant est toujours suivi d’un autre, bien moins agréable. Celui où je me sens submergé par une vague de culpabilité, de convoitise. Par ce sentiment de ne fantasmer sur Noah que comme un simple objet de désir, de ne songer qu’au sexe sans me préoccuper de ce qui a de l’importance : sa fragilité, ses blessures, ses peurs.
Je chasse aussitôt ces pensées d’un revers de la main. C’est faux, je ne suis pas comme ça. Certes, je désire Noah. J’ai envie de lui. je voudrais pouvoir caresser sa peau, mordre sa chair, le voir onduler contre moi en gémissant. Mais pas seulement. Je veux aussi découvrir l’homme qu’il est. L’aider à s’en sortir. Etre la personne sur laquelle il peut compter, peu importe les circonstances. Je veux être l’amant, l’ami, le frère, tout à la fois. Ou n’importe quel rôle qu’il consentira à me donner. Je m’en contenterai sans me plaindre, bien que j’aie parfaitement conscience que je voudrai toujours plus. Je ne comprends pas vraiment mes sentiments, ni la rapidité avec laquelle ils ont éclos. De toute façon, je crois que ça n’a aucune importance. Parce que c’est mon élève. Parce que je n’ai pas le droit d’éprouver tout ça. Désirer Noah m’est défendu, mais à défaut, je peux toujours tenter de lui venir en aide. »
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Je m’approche encore. Je veux sentir la chaleur de son corps contre le mien. Je veux le rassurer. Lui dire qu’il se trompe. Qu’il est l’homme le plus fascinant que j’aie jamais vu. Mais encore une fois, mon handicap m’en empêche. Alors il ne me reste plus qu’une chose à faire. Lui montrer
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Je refuse d’être le seul à porter le chapeau concernant nos actes, d’endosser seul la responsabilité d’avoir pu blesser consciemment ou non Sierra, même si elle ignore tout de ce qui s’est passé, et qu’elle ne l’apprendra, je l’espère, jamais.
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- Tu sais... Je crois que tout arrive pour une raison. Nous étions faits pour nous rencontrer. Pour nous rapprocher. Pour nous découvrir. Pour nous désirer. Mais pas pour nous aimer. Nous étions destinés à profiter d'un court instant tous les deux, et bordel, en ce qui me concerne, j'en ai profité à fond, et je ne regretterai jamais. Il faut cependant accepter que, parfois, la vie ne nous offre que des cadeaux éphémères.
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_Salut, frangin.
Ma voix n’est qu’un murmure étranglé, et je déglutis pour ravaler mes sanglots, pour ne pas m’effondrer.
Je continue de caresser l’inscription, retraçant chaque lettre, comme si cela permettait de le retrouver.
Voyant que ça ne marche pas, je laisse retomber ma main. Mes ongles s’enfoncent dans ma cuisse et je me mords les lèvres pour ne pas hurler ma détresse et ma peine.
— Tu me manques.
D’un geste rageur, j’essuie les larmes qui se sont tout de même mises à couler.
— Tu me manques et je suis désolé de ne pas être venu te voir plus tôt…
Cette foutue boule m’obstrue la gorge, m’empêchant de continuer. Je pousse un profond soupir et lève les yeux. La pluie commence à tomber. Une goutte s’écrase sur ma joue et se mêle à mes larmes. Et alors, le ciel gris pleure avec moi.

***

Je finis par rentrer chez moi, trempé, le cœur déchiré, l’esprit en vrac. Je pensais que de me rendre au cimetière m’apaiserait, m’aiderait à avancer, mais c’est pire encore.
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— Je serai jamais un homme, Nicky, avais-je hoqueté à travers mes larmes.
— Tu es déjà un homme, petit frère.
J’avais secoué la tête.
— Non. Non. Les hommes pleurent pas. Les hommes pleurent pas, Nicky, mais j’arrive pas à m’arrêter.
Il m’avait tenu tout contre lui, avait posé son menton sur ma tête en m’enlaçant.
— Bien sûr que les hommes pleurent, mais seuls les plus courageux n’ont pas honte de le montrer. 
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Il semble toiser la foule en disant « vous n’êtes rien. Vous n’avez aucun impact sur moi. Je me fous de votre avis, de vos regards, de votre haine. Je crache sur votre mépris et votre dégoût ». Il dégage ce charisme, cette assurance.  
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Pour le coup, j'ai eu tout le temps de réfléchir. De peser le pour et le contre. De me demander si tout ça valait la peine. Que je risque de me caser la gueule. Que je risque d'avoir mal. Est-ce vraiment une bonne idée ? De m'attendre à ce que Trent vienne à moi pour... Quoi au juste ? Prendre du bon temps ? Baiser ? A-t-il vraiment besoin de ça ? A-t-il vraiment besoin de moi . Et après ? J'avais besoin de Bianca pour me garder dans le droit chemin, pour me donner l'illusion d'avoir une vie normale. Et Voilà comment ça se fini. Dans la peine et le ressentiment. Et je n'ai plus envie de ça. Je n'ai plus envie d'une vie ou l'on est ensemble par dépit, par facilité. Je veux chérir et aimer. Je veux que chaque jour ne ressemble à aucun autre. Je veux quelqu'un qui puisse me comprendre, qui puisse m'accepter. Je veux ça et tellement d'autre choses encore. C'est complètement dingue. Jamais je n'aurais pensé avoir de si hautes aspirations. Pourtant, est-ce trop demander ? De rêver d'un quotidien fait d'amour et de rires, de soupirs de plaisir et de baisers dans le cou. De souhaiter me réveiller chaque matin un sourire aux lèvres en découvrant la personne allongé près de moi, le visage chiffonné par le sommeil. Je veux pouvoir profiter de chaque instant, partager mes joies et mes peines, mes désirs et mes craintes.
Je veux aimer, tout simplement. Pour de vrai. Je veux pouvoir être moi, sans concession, sans faux semblants. Toutes ses années gâchées que je retrouverai jamais, je veux les combler en vivant deux fois plus vite, deux fois plus fort. Et quand je songe à la personne avec qui je veux partager tout ça, un seul nom résonne, encore et encore.
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— Un magicien révèle-t-il ses secrets ? déclara-t-il avec un grand sourire.
— Tu n’es pas magicien. Tu es un vampire, crachai-je.
— Et alors ? L’un n’est pas forcément incompatible avec l’autre.
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— Tu me parais bien informé !
— Je discute avec les gens, je pose des questions ! s’exclama-t-il.
— Mais moi aussi je discute, répondis-je en croisant les bras sur ma poitrine d’un air vexé.
— Non, tu es dans ton monde. Et il semble très sympa vu le temps que tu y passes. Tu te contentes du strict minimum, tu ne vas pas creuser plus loin.
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Comme quoi, on ne sait vraiment jamais ce que la vie peut nous réserver.
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