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Citations de Fabiano Massimi (87)


La verité, c’est que les hommes sont comme les fruits. lls restent verts une bonne partie de leur vie puis ils pourrissent. Le temps de leur maturité vient tard et dure peu.
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Toutefois, selon Sauer, la vérité était plus lourde que l’eau, elle ne remontait jamais toute seule : il fallait aller la chercher, la déterrer, la porter. L’exercer.
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Donc, si on récapitule, fit Mutti : nous avons un suicide entre vendredi et samedi, un suicide samedi matin, un suicide dimanche après-midi, un médecin légiste qui part à la retraite entre dimanche et lundi et un collègue chargé d'une affaire collatérale qui tombe malade lundi matin. Un agenda bien rempli, conclut-il. S'il s'agit d'une épidémie, j'espère attraper la retraite plutôt que le suicide.
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- La vérité, c’est que les hommes sont comme des fruits. Ils restent verts une bonne partie de leur vie, puis ils pourrissent. Le temps de leur maturité vient tard et dure peu. (Frau Winter à Mutti)
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« Je ne t’ai jamais demandé si tu as une famille. Une femme, des enfants…

– Non, répondit Sauer, la bouche aussi sèche que s’il n’avait pas bu depuis des jours.

– Des frères ? Des sœurs ?

– Non, répéta Sauer. Personne. Plus de parents non plus. Il ne reste que moi. »

Müller le scruta, comme s’il essayait de déchiffrer sur son visage des mots à demi effacés et écrits trop petit. « Un homme seul, finit-il par dire, sur un ton à la fois admiratif et compatissant. Le seul qui puisse se permettre d’être un héros. »
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Il existait depuis longtemps des méthodes pour reproduire et diffuser les œuvres d’art à l’infini, mais l’émotion de contempler la véritable œuvre restait unique.
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Rien ne se cachait sous le tapis, tiré de sous le canapé et enroulé avec soin, à part le sol, si bien astiqué qu'on aurait pu se mirer dedans. (p66)
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Il y a des gens qui sont faits pour la réalité, commissaire Forster, et des gens qui sont faits pour la fiction.
– Et tu ne pourrais pas faire semblant de t’intéresser à la réalité ?
– La réalité est un endroit terrible. Je préfère y passer le moins de temps possible.
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Comment pouvait-on attendre de lui que son investigation porte ses fruits ? D'où pouvait-il partir pour ne serait-ce que commencer à comprendre les événements ? Les hommes politiques qui entravent les enquêtes. Le cauchemar de tout policier.
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Tout le monde ferme les yeux, tolère des choses de plus en plus intolérables et se répète que ce n'est qu'une farce, que tôt ou tard ça va s'arrêter, et personne ne se rend compte de ce qui se passe vraiment. C'est comme l'histoire de la grenouille. Si on la jette dans une casserole d'eau bouillante, elle sautera dehors sur-le-champ. Si on la jette dans une casserole d'eau froide et qu'on allume le feu, la température montera doucement et la grenouille bouillira sans même s'en rendre compte.
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elle meurt.
Dans la pièce fermée, la jeune fille gît à terre.
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Sauer ne dit rien. Il évitait de se mêler de politique depuis des années et, de tous les moments où il aurait peut-être dû s'y remettre, c'était là le moins indiqué. A une époque, lui aussi était descendu dans la rue pour invectiver Untel ou Untel, et il savait que l'identité d'Untel ou Untel importe peu: ceux qui invectivent on seulement besoin d'invectiver, de se défouler, de cracher leur colère accumulée.
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C'est vrai reconnut Sauer. Techniquement, Rosa n'est pas juive, mais elle était très attachée à son grand-père, et fascinée par sa religion. Elle n'applique pas les préceptes, elle n'observe pas le shabbbat et ne mange pas kasher, mais elle a un grand respect pour le judaïsme et pour sa philosophie. Il est donc probable qu'elle ne se soit pas tournée vers un dortoir chrétien, je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt, mais si elle avait besoin d'un refuge en ville, elle a dû en chercher un auprès d'une institution juive.
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- Le gens ne sont pas aveugles, répéta Johanna.

- Les gens croient qu'ils veulent la liberté mais, en réalité, ils seraient prêts à renoncer à tout pour être en sécurité. Ou pour avoir l'impression d'être en sécurité, conclut Mann.
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"La vérité, c'est que les hommes sont comme les fruits. Ils restent verts une bonne partie de leur vie, puis ils pourrissent. Le temps de leur maturité vient tard et dure peu."
(p. 46)
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« Qu'est-ce que vous faites là ? tonna une voix dans leur dos. Vous avez intérêt à ne pas avoir déplacé le corps!
- Docteur Müller! s'exclama Mutti. Ne vous inquiétez pas, on a fait exactement comme vous avec votre femme, on ne l'a pas pas touché.»
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Souvent, dans leur éternelle ignorance, les hommes nomment fin ce qui n'est en réalité qu'un début.
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"Comme on me regardait d'un air bizarre, j'ai dit que c'était pour cuisiner: ma mère faisait un succulent boudin, elle m'a transmis la recette.
- Mutti, c'est dégoûtant.
- Non, pas du tout. Bien préparé, c'est un délice. Je te ferai goûter un jour.
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"Je me demande qui est la troisième, s'interrogea-t-il à haute voix.
- Henriette", répondit une jeune femme très blonde qui venait d'apparaître au bout du couloir à droite du comptoir. Bien qu'elle n'eût pas un profil de fumeuse de cigares, il émanait d'elle une forte odeur de tabac.
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Le Reichstag brûla en un soir, mais il fallut douze ans et soixante millions de morts pour éteindre l'incendie. Bien que cette histoire puisse aujourd'hui très paraître lointaine et presque dénuée d'importance, ses flammes continuent de couver sous la cendre. Notre époque n'est pas si différente, et l'on a parfois la sensation qu'aujourd'hui encore il suffirait de bien peu pour passer de la démocratie la plus évoluée à un cauchemar totalitaire : un incident, un prétexte, une petite distraction.
Alors, gardons les yeux bien ouverts.
Ne baissons pas la garde.
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