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Citations de Fabiano Massimi (87)


Un sacré cirque, n'est-ce pas ? continua Strasser. Mais c'est à ça que ressemblent les hommes de l'entourage du leader national - socialiste. Dans une société normale, ils seraient considérés comme un ramassis de désaxés .Mais en ces temps chaotiques, ils apparaissent comme des sauveurs aux yeux de beaucoup de monde. Les jours de la République sont véritablement comptés.
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" Quoi ? Tu n'as jamais vu une femme conduire ?" Sauer se sentit pris en défaut. Il aurait peut-être dû s'excuser et regarder ailleurs. Mais il ne détourna pas les yeux et répondit :«Non, c'est vrai.
- Alors accroche-toi, rétorqua-t-elle d'un ton de défi, puis elle braqua brusquement et fonça, secouant les passagers.
- Johanna ! grommela Mann.
- Je croyais que tu étais pressé, répliqua-t-elle en s'engageant sur le Ku'damm en dépit des priorités.
- Certes, mais quand je t'ai demandé de nous emmener à la morgue, ce n'était pas pour y déposer nos cadavres.
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Si tu laisses l'ennemi derrière toi, ça ne s'appelle pas la liberté, ça s'appelle la fuite.
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"Dans un moment pareil j'ai plus que jamais besoin d'aide, dit l'homme qui voulait se rendre maître de la destinée allemande et conduire le pays à la gloire d'un Reich millénaire. Face à la tragédie qui a frappé ma maison, j'ai besoin du soutien et de la force que seule la vérité peut délivrer." Une pause, quelques instants de silence étudié."J'ai des amis au ministère, je leur ai demandé de m'envoyer leur meilleur homme. Quelqu'un capable de faire la lumière sur ce drame sans se laisser décourager par les difficultés qu'il rencontrera, sans se laisser séduire par les sirènes de l'opportunisme ou de l'intérêt personnel. C'est vous qu'ils m'ont envoyé et c'est à vous que je m'en remets, non pas comme à un assistant, mais comme à un ami, acheva Hitler, le regard plus perçant encore. Puis-je compter sur vous" ?
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"A mon avis, vous feriez mieux d'enquêter un peu plus, et mieux que çà, déclara le procureur d'un ton méprisant quand ils eurent tous finis de lire l'article. Vous savez bien de quel côté se trouve le ministre. Quand il lira ce que les journalistes du Post ont trouvé, il sera extrêmement contrarier et il viendra vous demander des comptes."
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La mémoire des hommes est un témoin trompeur, qui manipule et réécrit sans cesse le passé, l’adaptant au présent, le faisant ployer en fonction du désir du moment. Les faits trop douloureux, trop décevants ou inconvenants sont poncés dans le souvenir jusqu’à ce qu’ils atteignent la perfection : suffisamment lissent pour cesser de blesser, modelés sur l’histoire qu’on se raconte à soi même. Mais ceux qui imaginent que la vérité disparaît font erreur.
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« J'ai entendu une blague, poursuivit Mutti. Hitler, Himmler et Goering sont dans un avion. Comme c'est Goering qui pilote, l'avion s'écrase. Qui est sauvé ? » Il attendit un instant, puis se répondit tout seul: « Le peuple allemand. »
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[...] le nouvel hôtel de ville, avec son dragon de pierre accroché à son angle occidental [...]. Sauer ne l'avait jamais beaucoup aimé. [...] Il lui rappelait la Synagogue vieille-nouvelle de Prague et la légende du Golem, un être beaucoup plus effrayant que n'importe quel dragon de pierre, car façonné par la main des hommes, comme tous les véritables monstres.
(p. 176)
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Il sortit un appareil compact qui paraissait flambant neuf. «C'est un Leica ? demanda Mutti.
- Rien ne vous échappe, commissaire Forster.
- Qu'est devenu ton Rolleiflex ?
- Trop vieux. Et trop lent. Ma femme s'est dit qu'en matière de vieux et lent elle était déjà assez servie avec moi, alors elle m'a offert celui-ci pour mon anniversaire.
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- Il y a des gens qui sont faits pour la réalité, commissaire Forster, et des gens qui sont faits pour la fiction.
- Et tu ne pourrais pas faire semblant de t'intéresser à la réalité ?
- La réalité est un endroit terrible. je préfère y passer le moins de temps possible.
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J'aimais Geli, continua Adolf Hitler, qui semblait retrouver de la force et de la conviction à chaque nouvelle phrase. Et elle m'aimait. C'est la seule femme que j'aurai pu épouser. Désormais, conclut-il d'une voix brisée, mon épouse sera l'Allemagne.
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La mémoire des hommes est témoin trompeur, qui manipule et réécrit sans cesse la passé, l'adaptant au présent, le faisant ployer en fonction du désir du moment. Les faits trop douloureux, trop décevants ou inconvenants sont poncés dans le souvenir jusqu'à ce qu'ils atteignent la perfection : suffisamment lisses pour cesser de blesser, modelés sur l'histoire qu'on se raconte à soi-même. mais ceux qui imaginent que la vérité disparaît font erreur. Nous possédons d'autres sens, plus profonds, qui se souviennent de tout. Rien n'est jamais effacé, et il suffit d'un instant - ou d'un parfum - pour que tout r.efasse surface.
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" ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire "
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« La mémoire des hommes est un témoin trompeur, qui manipule et réécrit sans cesse le passé, l’adaptant au présent, le faisant ployer en fonction du désir du moment. Les faits trop douloureux , trop décevants ou inconvenants sont poncés dans le souvenir jusqu’à ce qu’ils atteignent la perfection : suffisamment lisses pour cesser de blesser, modelés sur l’histoire qu’on se raconte à soi-même. Mais ceux qui imaginent que la vérité disparaît font erreur. Nous possédons d’autres sens, plus profonds, qui se souviennent de tout. Rien n’est jamais effacé, et il suffit d’un instant - ou d’un parfum - pour que tout refasse surface. »
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Il sursauta en les voyant arriver et fit disparaître le livre, mais il ne fut pas assez prompt. "Juli, le salua Mutti en montant dans l'auto avec Sauer. Tu perds encore ton temps avec la littérature? Tu n'as pas remarqué que nous vivons une époque romanesque? Les grandes histoires sont là, dehors ! Va les vivre ! »
Le sergent esquissa un sourire poli. « Il y a des gens qui sont faits pour la réalité commissaire Forster, et des gens qui sont faits pour la fiction.
- Et tu ne pourrais pas faire semblant de t'intéresser à la réalité?
- La réalité est un endroit terrible. Je préfère y passer le moins de temps possible" répondit le jeune homme.
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Le sergent esquissa un sourire poli. « Il y a des gens qui sont faits pour la réalité, commissaire Forster, et des gens qui sont faits pour la fiction. Et tu ne pourrais pas faire semblant de t'intéres- ser à la réalité ? - La réalité est un endroit terrible. Je préfère y passer le moins de temps possible », répondit le jeune homme en prenant la direction de Schafflerstrasse.
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« On rentre à pied ? proposa Sauer. -Ça va être une perte de temps. -La lettre est pleine d'indices, j'ai besoin d’y réfléchir, et je réfléchis mieux en marchant. -Moi, c'est en buvant. -Eh bien marchons vers une brasserie, d'accord ? »
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« Pourquoi il s’appelle Cimetière central alors qu’il est en périphérie ? demanda Sauer tandis qu’ils franchissaient l’imposante entrée. – Quand il a été construit, Vienne était le centre de l’Empire, répondit son ami. Les gens importants faisaient des pieds et des mains pour être enterrés ici. – Il faut dire qu’il est très beau. – Un cimetière, ça reste un cimetière. Pour ma part, je préfère faire des pieds et des mains pour ne pas m’y retrouver. »
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Les bourreaux, c'est ceux qui tuent, répondit Mutti, mais aussi ceux qui laissent tuer sans intervenir.
page 321.
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Justice n’a pas été rendue pour sa mort. Peut-être qu’un roman rendra justice à sa vie.
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