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Citations de Fabienne Thomas (33)


Rituels du coucher. Violette accompagne ses filles. Se mettre en pyjama en chahutant un peu, se brosser les dents, réclamer enlacements et câlins pour préparer le lit au moelleux de la nuit. Louise est déjà pelotonnée, le pouce dans la bouche, les yeux ensommeillés. Violette l’embrasse délicatement et lui chuchote les mots du soir.
Clara attend son tour. Allongée sous sa couette, sous les baisers que Violette dépose dans son cou, sur ses joues avec des mots tendres et des souhaits de rêves doux, Clara demande : « Triste Mamie ? » Peut-être n’est-ce pas une demande.
Etonnement. Mamie a dit bonsoir paisiblement, en souriant. Violette essaie de savoir, de comprendre. Elle insiste. Invente un jeu de questions. Propose ses mots pour pallier l’absence de ceux de Clara. Etrange dialogue où la mère compense, prête sa parole. Et l’enfant s’en saisit : « Mal, Mamie. »
Violette a conscience que sa belle-mère souffre d’une sournoise maladie qui ronge la joie et l’appétit de vivre. La famille voit peu à peu le mal gagner du terrain. La mère de Baptiste sourit et fait bonne figure, elle lutte à peine, se laisse faire, espère. Et voilà qu’une petite fille déficiente intellectuellement vient dire avec ses pauvres mots que sa grand-mère ne va pas bien.
Violette regarde sa fille, brouillard d’émotion dans les yeux. Elle regarde Clara la claire, Clara qui voit au-delà de ses yeux, au-delà des apparences, et dialogue avec ses mots défaillants dans la langue de l’amour. Elle se sent submergée d’une douceur légère, d’une lueur tranquille venue de l’intérieur. Elle se sent reconnaissante à la vie pour cette enfant « extra-ordinaire ».
Violette pensait élever sa fille et voilà que c’est elle qui l’élève, la fait grandir. Accompagner Clara dans ses chemins de traverse jusqu’à toucher le plus tendre de soi-même, cette zone de stabilité sensible qui ouvre sur l’instant présent. Connaître, l’espace de cet instant, l’évidence de sa place dans l’ordre de l’univers. Clara ralentit la vie de Violette et l’initie à la patience sans attente. Clara ne parle pas et lui enseigne le langage de l’humain et de l’essentiel. Clara la différente apporte à ceux qui la côtoient un autre jour, une autre lumière.
Communication directe, sans les mots, d’âme à âme et de cœur à cœur S’’ouvrir d’emblée à certains et se fermer à d’autres, sentir l’être sous le masque. Lorsque Violette accepte de baisser les armes, d’accueillir sans certitude le monde Clara, elle apprend. Et elle remercie pour cet éveil.
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Elle accepte. Il lui semble qu’elle accepte l’enfant dans son incomplétude, dans sa déficience. Parfois, elle ressent une imperceptible douceur, une paix légère. Du bonheur ? Elle comprend qu’elle peut regarder son enfant sans se blesser. Juste la regarder. Juste voir son sourire. Elle s’étonne d’être totalement dans l’instant, dans ce sourire partagé autour d’une caresse, d’un geste. Elle se surprend à considérer normalement son enfant. Elle confie à ses toiles le rouge feu, le jaune lumière, l’expansion farouche de la vie, l’élan de joie qu’elle sent croître en elle. Les couleurs de Violette ne mentent pas.
Elle n’en voudrait aucune autre. Au génie de la lampe qui arriverait, Violette ne demanderait pas de transformer miraculeusement Clara en petite fille ordinaire. Elle ne voudrait d’aucune autre enfant que cette enfant-là. Cette enfant de travers. Elle pense parfois qu’elle ne voudrait plus d’une Clara ordinaire. C’est trop tard, ce ne serait plus Clara. Elle ne sait pas encore que ce sont là des moments de grâce. Braises vives sous la cendre, tous les possibles de la vie veillent inlassablement au plus profond.

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Les cris de Clara empalent son cœur. Violette contient sa souffrance, la comprime, la contraint. Elle se veut mère toute-puissante face à la détresse de sa fille. Elle a le devoir d’être forte, de maîtriser. Inconsciemment, elle se protège dans une armure aux couleurs de lutte, de résistance, une armure issue de son éducation. Elle puise dans son orgueil le pouvoir fou de rester debout alors que tout vacille à ses pieds. Elle se doit d’être solide, invulnérable.
Elle tremble d’effroi. Elle sait que l’implosion de sa raison peut la charrier dans la barbarie d’un chaos sans fond. Rien n’existe.
Les pleurs de Clara s’espacent dans des sanglots. Violette se rappelle de respirer. Soupir abyssal. Le bourdon ralentit, se rétracte dans sa poitrine. Debout au milieu de la pièce, elle reprend pied sur le rivage de la réalité. Epuisée par la violence du cyclone.
Baptiste la regarde. Inquiet, hagard. Il la prend prudemment par les épaules, l’emmène poser sa lassitude sur une chaise. Elle s’assied, l’enfant serrée contre elle. Elle sent la brûlure des larmes déborder de ses yeux fermés. Ses échappées ne transforment pas la réalité. Le monde est là et il faut vivre.
Enveloppées de la patience douce de Baptiste, Violette et Clara s’apaisent. Il attend auprès d’elles , il veille. Où va-t-il puise ces forces vives, cette présence qui distille un sentiment de sécurité malgré le poids de sa propre tourmente ? La traversée des ombres éprouve son humanité. Cette longue épreuve d’amour façonne imperceptiblement sa puissance d’homme. Il ne le sait pas encore. Pour l’instant, il fait face, il cherche à rester debout.
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La sidération prend tout l’espace. Leur tombe dessus, les accable. Rien ne bouge plus dans ce monde où, en quelques minutes, on leur annonce, en déclinant quelques réponses, le handicap profond et incontournable de leur enfant.
Non, ils n’ont pas d’autres questions. Ou alors des milliers. Alors, à quoi bon ? Ils sont là, terrassés sur leur siège, l’enfant dans ses bars à elle. Brisés. Ils ne tentent rien, écrasés par le poids des mots qu’ils priaient pour ne pas entendre. Si vous n’avez pas d’autres questions…. La phrase du professeur, éminent spécialiste des maladies qui emprisonnent à jamais une vie, la phrase est épinglée comme un papillon condamné. Il se lève, écarte un peu les bars. Pour indiquer la sortie ? Pour imiter l’étreinte de la compassion ? Il s’approche d’eux sans rien dire, leur signifie la fin du rendez-vous. Baptiste et Violette se lèvent à leur tour, se parent mécaniquement des gestes de l’habitude. Serrer la main, dire au revoir. Dire merci, même. La porte, le couloir, l’ascenseur. Ils se retrouvent seuls dans le silence qui les réunit, les relie à leur propre désorientation. Pourtant, chacun dans sa tête, chacun dans sa peur, chacun est seul.
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Non, elle ne sait pas faire. Elle ne sait pas parler à l’enfant, ne sait pas l’apaiser, ne peut même pas la nourrir. Etrange bébé longiligne au regard vide qui traverse celui de la mère. Violette pressent l’erreur, l’anomalie. Elle voit, elle, que quelque chose ne va pas. Clara ne prend pas de poids, poupée de chiffon sans tonicité dans les bras qui cajolent, emprisonnée dans un monde hostile, dans un corps qui hésite, qui refuse.
Baptiste non plus ne sait pas faire. Violette-tristesse lui renvoie la peur de ne pas savoir aimer. Clara-énigme lui renvoie ses hésitations et ses maladresses. Chaque jour qui passe précise l’image d’une petite fille qui ne ressemble pas au bébé satiné et parfait des guides à l’attention des parents.
Les visites successives chez le pédiatre enfoncent Violette dans son incompétence. La culpabilisent. Son mal-être serait-il à l’origine des problèmes de l’enfant ? Le dos de la fatigue est confortable. Elle justifie les pleurs de la mère, son agacement devant les menus soucis du quotidien, le manque de lait pour nourrir Clara, le manque de joie et le manque de vie. Les tentatives généreuses de l’entourage pour se rassurer n’ont pas d’écho. Sonnent creux. Les amis se protègent eux-mêmes de leur propre malaise. Alice appelle, interpelle, écoute. En vain.
Violette s’étiole, ne s’épanouit pas dans la maternité, ne se réjouit pas de la douceur des jours et du bleu du ciel. Baptiste entend les peurs de sa compagne, les entrevoit parfois comme une évidence, mesure et soupèse les indices, puis s’en défend. Comme d’une pensée maléfique qui attirerait le malheur.
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L’inquiétude habite Violette. Elle s’en défend, un peu, parfois. Elle aimerait réagir, avoir plus de courage, plus de force. Elle sent des vagues échos avec l’adolescence fragile et mélancolique dont elle sort à peine. Elle cherche à ranger ses tourments dans ce tiroir mal refermé.
Elle s’interroge aussi. Se pose des questions concrètes, se projette dans cet avenir proche. Elle tente de se représenter la joie, d’anticiper ces moments légers, hors du temps. Elle essaie, vraiment. La lourdeur de l’inquiétude l’oppresse doucement, sans discontinuer. Un désarroi diffus la promène dans d’obscurs labyrinthes. Elle ne sait pas très bien pourquoi elle est inquiète. Elle ne voit vraiment qu’elle s’enlise jour après jour dans un sentiment d’égarement. Elle s’en veut, elle lutte. Elle aimerait tant repousser, ignorer l’opaque sensation. Elle fait semblant, souvent, pour faire bonne figure et afficher face aux autres le sourire attendu et la mine épanouie de la femme enceinte.
Baptiste est soucieux et gai. Soucieux devant cette aventure extraordinaire et banale en terre inconnue, devant l’engagement éternel que représente la mise au monde d’un enfant et dont il ne mesure pas l’étendue. Soucieux devant les questions multiples qui l’assaillent sans crier gare.
Soudain l’appréhension se transforme en joie, et la tendre tension qu’il éprouve se nomme exaltation. Il s’imagine, son petit dans les bras, préférerait un garçon, envisage une fille, se dit qu’importe. En lui, déjà, ce lien unique, reconnaissance charnelle, amour inconditionnel. Il a envie, il a hâte de vivre ces moments-là.
Baptiste regarde avec étonnement le ventre de Violette, regarde Violette dans un mélange de fascination et d’étrangeté. Ventre magnétique de femme qui captive l’homme, ventre mystérieux, inaccessible et inexpugnable. Baptiste découvre. Il s’initie à une danse immémoriale.
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Le père, la mère et leurs deux filles. Quelle différence, en somme, dans cette famille-là ? On y rit, on y pleure, on se fâche, on s’aime fort. C’est l’extérieur qui pointe la différence.
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Il faut toute une vie pour apprendre à vivre.
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Les perturbations et les orages, les creux et les bosses de l'existence engendrent d'inévitables paradoxes.Protéger, soutenir, endurcir.La route est longue pour amener ses enfants vers l'âge adulte.Jalonnée sans cesse de remises en cause.D'inquiétudes.Contradictions, conflits ou désaccords côtoient l'attachement et la tendresse.Louis avait à coeur de les armer suffisamment.Pour affronter la vie.S'arme-t-on contre la vie ? Rude métier, et aucun guide pour l'enseigner vraiment.Rien que de l'inédit, de l'invention.Du neuf pour chaque enfant et à chaque fois.
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Viens.
Chacune a reçu le même message. Viens. Et chacune est venue.
Il est là, alité, la tête un peu inclinée sur l’oreiller, il ne la soulève pas, il n’en a pas la force. Il trouve celle de leur sourire pourtant et ses yeux clairs trahissent une résignation que Lise et Manon ne lui connaissent pas. Chacune se penche, l’embrasse, la peau est fine sur les tempes.
Je suis venue, papa, je suis là. Ses paupières répondent.

Oui. Lise s’assied sur le lit, tout près de lui, Manon se glisse à ses côtés. Deux silhouettes embrassées l’une à l’autre. Chacune pose sa main sur celle de leur père, elle est fraîche et douce, elle ne bouge pas et, comme un détail, la forme de l’ongle de son pouce, si caractéristique, s’imprime sur la rétine des deux femmes, Lise et Manon. Elles ignorent pourquoi cela les frappe et sans
doute est-ce la preuve que cette main abandonnée sur le drap blanc est bien celle de leur père, la main de Jo.
Elles restent longtemps dans cette immobilité fragile.
On leur murmure il faut partir maintenant. Elles auraient voulu encore lui dire des paroles apaisantes,lui dire tout va bien. Elles se lèvent doucement. Vous reviendrez demain.
Elles sont debout, côte à côte, le regard happé par son visage. Elles sont debout devant le visage de Jo. Les paupières pâles cachent les yeux, les beaux yeux verts, presque bleus parfois, sa bouche s’est un peu entrouverte
dans le sommeil et elles donneraient tout pour entendre, là, tout de suite, le rire de Jo, sa voix, ses doigts sur l’ivoire du clavier. Dans son grand corps amaigri allongé sous le drap blanc, son coeur est un frémissement d’aile
de papillon.
Elles quittent à regret la chambre. Sortent ensemble dans le silence de la nuit qui s’avance, la longue nuit qu’elles s’apprêtent à partager.
Elles se tiennent la main.
Depuis le début. Depuis toujours.
Depuis toujours, elles se connaissent. Ne se souviennent pas de l’une sans l’autre, ont toujours existé ensemble. De tout temps. Même si, à l’évidence, l’une a passé une année, presque deux, sans l’autre.
Manon est née après Lise, une poignée de mois, un infime décalage attesté par l’état civil, juste le temps pour l’une de devancer l’autre dans la marche, l’entrée dans le langage. Manon grandit, rattrape la taille de Lise à moins que ce ne soit Lise qui attende Manon. On dit d’elles qu’elles sont inséparables. Elles ne se ressemblent pas, brune aux yeux d’obsidienne et blonde aux yeux d’ambre, elles ne se ressemblent pas et pourtant, très vite
se mêlent les jeux et les âges, l’on oublie de distinguer l’aînée de la benjamine, la benjamine de l’aînée et leur complicité tient les autres au seuil de leur monde.
Elles ne se souviennent pas de l’une sans l’autre et elles gardent en elles la trace indélébile de la peur de se perdre.
Elles n’ont pas de souvenirs non plus d’avant les cris et les disputes. Il a dû y avoir un avant, bien sûr, un jour heureux de mariage, les albums photos qu’elles feuilletaient autrefois montrent la robe blanche et les sourires à la sortie de l’église, les invités endimanchés et la tablée des noces. Les photos ne mentent pas, alors Lise et Manon longtemps s’attacheront à celles qui disent le lien, l’amour, elles semblent d’un temps lointain, en amont de leurs naissances. Sur certaines Béné et Jo sont réunis, avec des sourires parfois. Des baisers, jamais.
Elles n’ont jamais vu leurs parents s’embrasser.

Les premiers souvenirs, les plus anciens, s’amoncellent dans leurs pensées comme des nuages dans un ciel d’orage, ils se déforment, images mouvantes et précipitées.
Fragiles et fugaces. Du début, elles ne se souviennent pas, bien sûr. Pas vraiment. Plus que des images sont tapies tout au fond des empreintes sensorielles. Des impressions que le corps garde en mémoire.
Pour Lise et Manon, les premières sensations de la maison, c’est le sourire de Jo, ce sourire un peu carnassier qui dévoile les dents, qui devient rire, sa bouche joyeuse et le son de sa voix, un chant, une berceuse peut-être.
C’est le parfum de Béné, elle l’a longtemps porté, ce sont ses gestes de prudence, ses bras et sa poitrine qui retiennent les pas plus qu’ils ne les accompagnent.
La rivière en contrebas attise les frayeurs de Béné.
Elle a peur, Béné, tout le temps, de tout. Elle anticipe le mauvais, pour le conjurer peut-être ou bien s’y préparer, on ne sait pas, et sa peur transpire dans sa manière de proférer des conseils menaçants, d’ériger autour de sa
couvée des barrières d’interdits assorties de scénarios catastrophes. Ces mots-là, Lise et Manon les utiliseront plus tard pour parler de leur mère, pour l’instant, elles sont deux petites filles à peine habitées de langage, elles
engrangent l’idée d’une étrange menace, l’idée que le monde alentour est un lieu de danger.
Pourtant, il y a aussi les épaules de Jo. Un refuge en altitude ou une tour de guet. Les puissantes paumes paternelles s'emparent des corps d'enfant, les décollent de terre, les longues mains s’envolent par-dessus la tête pour installer à califourchon sur la nuque les fillettes qui éprouvent, dans un même mouvement, la frayeur et la confiance et la joie absolue de trôner au-dessus de tout.
Il y a, de retour au sol, les chatouilles de Jo, ses doigts qui courent sur leur ventre à perte de souffle dans les éclats de rire, et encore l’infinie patience de Jo quand il leur montre le dos luisant d’un lucane, la fragilité d’une fleur
de haricot ou les contorsions d’une chenille.
Les premières images se résument à un monde clos, un univers circonscrit à la petite maison. On dit maison parce qu’elle est plantée sur un terrain, on se croit les rois avec un jardin. Si l’on y regarde de plus près, c’est fragile,
c’est amovible, une sorte de grande cabane échouée, rafistolée, avec une chambre pour les filles, une salle d’eau minuscule et le confort d’un auvent dont la surface double ce qui s’appelle habitation. C’est précaire, ça n’a
ni racine ni fondation, peut-être que la maison pourrait s’envoler jusqu’au Pays d’Émeraude du magicien d’Oz, comme celle de Dorothy. C’est chez elles pourtant, c’est là qu’il y a les bras de papa et de maman, leur chaleur à
tous les quatre. C'est là que sont leurs deux petits lits, collés l'un à l'autre par la force des choses et le si peu d’espace et, dans cette proximité des corps et des souffles,c'est là qu'elles se retrouvent, deux, sortant la main des couvertures, se reliant comme si elles n’étaient qu’une pour franchir l’entrée dans le sommeil.

Quatre. Maman, papa, Lise et Manon. Deux fillettes et leurs parents à peine sortis de l’enfance.
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Sans doute est-ce cela l'amour.Aimer l'autre jusque dans ses imperfections, dans ses défauts même, justement par ce qu'ils donnent à voir d'humain et de misérable, par cette réciprocité qui permet d'accepter ses propres approximations.Alchimie secrète où deux âmes se reconnaissent.Au-delà de toute illusion.
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Il suffit d'un rien, un rayon de lune, une goutte de rosée, pour instiller une infime variation dans l'ordre de l'univers.Et inventer le jour.
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Qu'as-tu fait ? Qu'as-tu fait du temps qui te restait, du temps où tu croyais défier la mort avec ton arrogante jeunesse ?...As-tu dilapidé tes dons les plus précieux ? Les cadeaux de la vie ?
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