Fanny Chesnel

Un livre troublant où se mêle la vieillesse et la jeunesse

C'est un avis très mitigé que je vais partager avec vous cette fois-ci. L'idée de départ est pourtant excellente. Un couple de futurs parents disparait dans un crash d'avion. Que va-t-il alors advenir de leur futur bébé toujours dans le ventre d'une mère porteuse canadienne ? Le grand-père normand en est tout tourneboulé ! Il se sent pousser des ailes pour prendre soin de sa future petite-fille tant attendue. La perdre serait perdre son fils une seconde fois.

Fanny Chesnel axe son roman sur le grand-père et la mère porteuse, en omettant volontairement l'environnement des deux futurs papas disparus. Je m'attendais à un développement autour d'eux et notamment sur leurs amis qui auraient pu venir en aide à ce curieux campagnard français très attachant. Le choix est fait de le laisser seul avec la mère porteuse et de dresser le portait de leurs combats respectifs.

J'ai regretté quelques passages soliloquants trop présents. Heureusement, le tout est agrémenté de très beaux moments pleins de vie et de beauté. On s'attache ainsi facilement à ce grand-père téméraire qui n'hésite pas à affronter ses peurs et à se mettre en danger pour préserver le rêve de son fils avec cette petite-fille tant désirée.

Ce livre plein de tolérance est à lire et j'espère que vous y trouverez du plaisir car certains passages sont vraiment très beaux et touchants.

Bonne lecture !

Un roman dans l'ère du temps dans lequel on se laisse happer par les émotions. Le lecteur sera touchée par la motivation de ce futur grand-père, par la colère de cette mère porteuse le tout entre la Normandie et les Etats-Unis.

Une belle lecture pour l'été.

C'est un beau roman, dans l'air du temps ...

Que dire de Joseph, homme de la campagne, qui change ses objectifs de vie dans le seul et unique but de continuer à faire vivre son fils.

Chacun fait son deuil à sa manière, certains tentent de trouver des explications, d'autres veulent prolonger la vie.

La famille d'aujourd'hui n'est pas la même que celle de nos grands-parents. Ce roman nous montre le chemin vers l'acceptation de tous. Ce sont les actes de tous les jours et nos choix qui montrent qui nous sommes . Ce livre nous le rappelle.

Certe, beaucoup de bons sentiments, mais aussi et surtout beaucoup d'amour et de bienveillance entre les personnages dont la psychologie est bien étudiée.

Merci à l'auteur pour ce bon moment.

Un sujet original,

Une bien jolie histoire, très joliment racontée, avec légèreté, avec gravité

J'ai beaucoup, beaucoup aimé

J'ai lu ce livre suite à une présentation faite par une libraire, qui en a parlé avec tellement d'enthousiasme, que je me suis lancée !

Je suis restée un peu sur ma faim : les thèmes abordés ne sont pas suffisamment approfondis à mon goût.

C'est tout de même une lecture agréable, et un livre qui a le mérite d'aborder un sujet tellement complexe, et actuel !!!

Bon alors, le résumé me tentait beaucoup. J’avais aussi lu de bonnes appréciations sur les réseaux sociaux. Je me suis donc laissé tenter. Mais j’ai été un peu déçue.L’histoire est certes prenante et attachante. Qui ne serait pas séduit par ce grand-père qui décide de lutter, envers et contre tous, pour récupérer la garde de sa petite-fille, alors qu’elle est encore in utero. Le sujet est plus que d’actualité : un couple d’hommes homosexuels français, émigrés aux Etats-Unis qui décident d’avoir recours à une mère porteuse pour fonder une famille. C’est sans compter sur le crash de leur avion alors que la mère porteuse est encore enceinte. Ce roman aborde bien évidemment la question du deuil, ô combien difficile, quand on ne peut pas organiser de véritables funérailles. Comment faire son deuil ? Comment créer un lien, ou pas d’ailleurs, avec une enfant, née d’une mère porteuse ?La conception est succinctement évoquée : Frédéric c’est le père biologique, fils de Joseph et la mère biologique, une donneuse.  Quel rôle tient la mère porteuse, tisse-t-elle des liens avec cette enfant ?Fanny Chesnel souligne également les moyens financiers importants qu’engendrent ces recours à la médecine, à une mère porteuse, à la législation sur le sujet différente d’un pays à l’autre.L’auteure place quand même son lecteur au coeur de bien des sujets de société : l’homosexualité, le désir de parentalité pour les couples homosexuels, l’acceptation dans les familles, le mariage pour tous...J’ai bien ri avec la description des convenances qui volent en éclat dans la famille bourgeoise au sein de laquelle non seulement Béranger, le fils, est homosexuel et en plus il décide de se marier et d’avoir un enfant. Pour autant, j’ai quand même trouvé quelques longueurs. Notamment lorsque Jospeh vit au Québec, et se rapproche malgré elle d’Abigail, la mère porteuse. Là j’avoue j’ai été distraite par moments quand l’auteure décrit trop longuement à mon goût cette vie là-bas. Elle abreuve le lecteur d’expressions québécoises mais il y en avait trop pour moi.Voilà, ce roman reste quand même un bon moment de lecture mais j’aurais personnellement enlevé une cinquantaine de pages. 
Lien : https://www.jadorelalecture...

A l'instar de quelques voix dissonantes, ce roman qui m'a particulièrement séduite dans ses premiers chapitres (notamment le tout premier où Joseph termine le berceau pour sa petite-fille, qui est magnifiquement écrit et touchant), m'a ennuyée à partir du moment où Joseph arrive au Canada et rencontre Abigail. Le thème de la parentalité homosexuelle, de la mère porteuse, et l'angle utilisé par l'auteur pour le traiter (que se passe-t-il dès lors que le couple censé accueillir ce bébé porté par une mère porteuse, sans encore aucune "filiation", disparait tragiquement ?) me semblait vraiment intéressant. Malheureusement, le sujet n'est finalement pas traité, et l'histoire prend une tournure trop légère, trop invraisemblable pour y trouver finalement vraiment de l'intérêt. Dommage car l'écriture des premiers chapitres était prometteuse.

Alors que Joseph achève avec le plus grand soin le berceau de sa petite-fille à venir, le téléphone sonne. Le sexagénaire ne décroche pas, trop accaparé par sa tâche. Pourtant, la sonnerie se fait bien insistante, inhabituelle. Et Joseph comprend. C’est le genre d’appel qui nous terrifie tous, celui qui annonce un drame et qui nous laisse sans voix, nous terrasse. L’avion dans lequel se trouvait son fils Emmanuel et son beau fils Béranger, a disparu en pleine mer. L’annonce est brutale, vertigineuse. Joseph est déjà veuf, mais la perte de son fils est soudaine, si violente. Il lui est impossible d’exprimer sa douleur. Son âme pleure mais lui reste mutique. Cependant malgré l’horreur, une lueur d’amour et d’espoir demeure : sa petite-fille grandit toujours sagement dans le ventre de sa mère porteuse au Canada. Joseph, qui n’a jamais quitté sa Normandie natale et ses vaches, n’hésite pas longtemps. Bien décidé à rencontrer sa petite-fille et à reconstituer un semblant de famille, il se précipite, non sans effroi, dans le premier avion direction outre-Atlantique.



Le berceau, c’est une belle histoire d’amour intergénérationnelle qui séduira les lecteurs sensibles. C’est le récit douloureux d’un deuil et l’espoir d’un amour à venir. C’est le parcours d’un homme bourru qui n’a jamais été très présent pour ses enfants, et qui voit ses forces décuplées pour les beaux yeux d’une petite demoiselle même pas encore née. Fanny Chesnel nous y propose des personnages hauts en couleur et attachants, et vous serez séduits aussi bien par Joseph que par Abigail et son Arcadie. Si la lecture a été plutôt agréable, je vous avoue que ce roman est assez loin de mes habitudes de lecture. Amatrice des grandes fresques réalistes et très sombres du XIXe siècle, j’admets que Le berceau est un peu trop édulcoré pour moi, même si le message est beau. Mais si vous aimez les romans feel-good, foncez ! Vous serez assurément séduits.

long

Un roman qui aborde des sujets d'actualité et pas facile en ce moment. Ce livre parle de la maternité et paternité. Et plus de la grande paternité : Joseph est un taiseux normand, qui vient de perdre son fils dans un crash aérien. Son fils et son compagnon avaient avant de mourir décider d'adopter un enfant, conçu par GPA. La mère porteuse avait signé un contrat avec eux, elle vit au Canada. Joseph, veuf depuis peu, décide alors d'aller rencontrer cette jeune femme et rencontrer alors sa future petite fille. Un livre avec un sujet d'une actualité et qui est d'un sujet délicat. Fanny Chesnel aborde donc un sujet osé et qui peut être sujet de polémique. Un mélange de sujets délicats et dans l'air du temps : Joseph est un ancien paysan, qui n'avait pas le temps de s'occuper comme il faut de ses enfants, un crash aérien et les recherches des responsabilités, des couples homosexuels et leur volonté d'adoption et la GPA et PMA… Un peu mitigée face à cette lecture car trop d'invraisemblance dans l'histoire. Et je n'ai pas été emballée par l'écriture, elle-même, des phrases en anglais non traduites (le fils de Joseph et son compagnon vivaient aux Etats Unis, essai de traduction des emails par le père, pas bilingue) et en québécois (puisque la mère porteuse est québécoise et peut être très en verve dans ses propos. Malgré des passages intéressants et des personnages touchants, je n'ai pas été emballée par cette lecture. Merci à Version Femina et aux éditions Flammarion pour la découverte de ce livre.

Solène et Nicolas sont en instance de divorce. Avec ce que ça peut comporter de règlements de compte, de disputes et de coups bas. Alors que leur fillette de 5 ans, Anais, doit se rendre chez son père le lendemain, elle disparait en pleine nuit. La police, aussitôt prévenue, prend l'enquête en main et les parents sont sommés de rester ensemble au domicile de l'enfant dans l'attente de nouvelles des investigations. Les heures qui s'en suivront vont être difficile pour le couple séparé, elles seront l'occasion de se déchirer encore et encore. Ce pourrait-il qu'elles puissent également les rapprocher ?

Un roman court, qu'on ne peut plus lâcher quand on en a commencé la lecture.

C’est une nouvelle découverte. J’ai aimé cette histoire courte mais dense, rythmée, au style incisif voire acerbe.

Anaïs est une fillette de cinq ans, dont les parents séparés se déchirent pour obtenir sa garde : au programme, coups bas, accusations, humiliations, batailles d’avocats.

Une nuit, chez sa mère, la veille de partir chez son père, Anaïs disparaît : fugue ? enlèvement ? Les parents, entre méfiance l’un envers l’autre et union dans l’adversité, vont devoir vivre des heures d’angoisse avant de la retrouver : elle voulait rejoindre « son amoureux ».