AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Fernando Pessoa (1985)


Ne te moque de personne, ne ridiculise jamais personne, pas même dans le secret de ton cœur. La vie humaine est trop triste et trop sérieuse pour qu’on en rie.
Commenter  J’apprécie          60
As-tu déjà pensé à quel point nous demeurons ignorants des autres ? Nous nous voyons sans nous voir. Nous nous écoutons, et chacun de nous n'entend que la voix qui se trouve au fond de lui.

Texte n° 329.
Commenter  J’apprécie          60
J'appartiens néanmoins à cette espèce d'hommes qui restent toujours en marge du milieu auquel ils appartiennent, et qui ne voient pas seulement la multitude dont ils font partie, mais également les grands espaces qui existent à côté.
Commenter  J’apprécie          60
La vie est un voyage expérimental accompli involontairement.
Commenter  J’apprécie          60
 La tyrannie, c’est toujours la tyrannie, reprit le banquier. Pourquoi diable remplacer la tyrannie sociale du système bourgeois par la tyrannie d’État, comme dans le système socialiste ou communiste ? C’est comme faire passer un prisonnier de la cellule 23 à la cellule 24.
Commenter  J’apprécie          60
Nous sommes par moitié ce que nous sommes, et
Par moitié ce que nous pensons. Dans le torrent
Une moitié parvient
À la rive, l'autre se noie.
Commenter  J’apprécie          60
Soudain, tel un enfant du Mystère, un coq se met à chanter, ignorant la nuit. Je peux enfin dormir, car c'est le matin au fond de moi. Et je sens ma bouche sourire, déplaçant doucement les plis légers de la taie qui encadre mon visage. Je peux m'abandonner à la vie, je peux dormir, je peux m'ignorer … Et à travers le sommeil tout neuf qui m’obscurcit, ou bien je me souviens du coq qui vient de chanter ou bien c'est lui qui réellement chante pour la seconde fois.
Commenter  J’apprécie          60
Fernando Pessoa
je serai toujours celui qui attendait qu’on lui ouvrît la porte
auprès d’un mur sans porte
et qui chanta la romance de l’Infini dans une basse-cour,
celui qui entendit la voix de Dieu dans un puits obstrué.
Commenter  J’apprécie          60
En ces jours de l’âme comme celui que je vis aujourd’hui, je sens, avec toute la conscience de mon corps, combien je suis l’enfant douloureux malmené par la vie. On m’a mis dans un coin, d’où j’entends les autres jouer. Je sens dans mes mains le jouet cassé qu’on m’a donné, ironiquement, un jouet en fer-blanc. (page 31)
Commenter  J’apprécie          61
Prestige des mots isolés, ou rassemblés selon l'accord des sons, les résonances intimes et les sens divergeant au moment même où ils convergent ; faste des expressions glissées parmi les sens propres à d'autres expressions, malignité des traces, espérance des forêts – et puis rien d'autre que le calme des bassins, dans les jardins d'enfance de mes subterfuges. (page 55)
Commenter  J’apprécie          60
J'ai cueilli pour l'écrire l'âme de toutes les fleurs et,
des instants éphémères de tous les chants de tous les oiseaux,
j'ai tissé un réseau d'éternité et de stagnation.
Commenter  J’apprécie          60
Extérioriser nos impressions, c'est bien plus nous convaincre que nous les éprouvons que les éprouver réellement.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai demandé si peu à la vie - et ce peu lui-même, la vie me l'a refusé. Un rayon d'un reste de soleil, la campagne, un peu de calme avec un peu de pain, une conscience d'exister qui ne me soit pas trop douloureuse, et puis ne rien demander aux autres, ne rien me voir demander non plus. Cela même m'a été refusé, de même qu'on peut refuser une aumône non par manque de cœur, mais pour éviter d'avoir à déboutonner son manteau.
Commenter  J’apprécie          60
Aimer c'est se lasser d'être seul : c'est donc une lâcheté, et une trahison de nous-mêmes.

(P193)
Commenter  J’apprécie          60
Fernando Pessoa
Il semble que ce soit cette lampe qui rende la nuit sombre. Il semble que ce soit parce que je suis là, éveillé et rêvant dans les ténèbres, que cette lampe éclaire.
Commenter  J’apprécie          60
La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas.
Commenter  J’apprécie          60
Je considère la vie comme une auberge où je dois séjourner, jusqu'à l'arrivée de la diligence de l'abîme.

(Texte n°1 P42)
Commenter  J’apprécie          60
Je suis né en un temps où la majorité des jeunes gens avait perdu la foi en Dieu, pour la même raison que leurs ancêtres la possédaient - sans savoir pourquoi.

(Texte n°1 P39)
Commenter  J’apprécie          60
Je lis, et me voici libre.
Commenter  J’apprécie          60
Je n’éprouve pas réellement de peine pour cet ami que l’on va opérer. Je n’éprouve pas vraiment de peine pour tous les gens que l’on va opérer, tous ceux qui souffrent et qui peinent en ce monde. J’éprouve seulement de la peine d’être incapable d’en ressentir.
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Fernando Pessoa Voir plus

Quiz Voir plus

Aglagla, il fait froid !

Roman situé dans le Grand Nord canadien. Un policier français vient enquêter sur le meurtre de sa fille dans cette ville québécoise qui est le titre du roman. L'auteur est Franck Thilliez. Il s'agit de....

Lëd
Norferville
Personne ne meurt à Longyearbyen
Une enquête de Kate Shugak, tome 1 : A pierre fendre

16 questions
5 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , grand nord , froid , humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}