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Critiques de Fortuné du Boisgobey (35)
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L'oeil-de-chat

Fortuné du Boisgobé, de son vrai nom Fortuné Hippolyte Auguste Abraham-Dubois (1821-1891) est un écrivain quelque peu oublié, ce qui est bien dommage quand on lit ses romans policiers ou historiques.



Mais que raconte donc "L’œil-de-chat", appartenant à la première catégorie ? Maxime de Chalandrey sort ce matin-là d'une folle nuit passée à jouer au baccarat. Alors qu'il était dans le fiacre le ramenant chez lui, il passe la tête par la fenêtre et voit une vieille connaissance, Lucien Croze, ancien camarade du service militaire. Il descend donc afin de discuter un peu avec lui. Alors qu'il allait dire au cocher de continuer sans lui, une femme sort précipitamment d'un immeuble et s'engouffre dans la voiture. Surpris, Maxime essaie de s'enquérir de cette attitude pour le moins inhabituelle. La jeune femme semble poursuivie. Elle veut aller à une adresse précise. Maxime décide de l'accompagner... S'il peut essayer de lui faire un brin de causette, il en sera ravi. Mais la jeune femme est masquée. Étrange, de plus en plus étrange... Bien entendu, il ne saura rien de cette inconnue qui n'acceptera qu'une seule chose, qu'il lui embrasse la main. Et c'est à ce moment précis que Maxime remarque une superbe bague ressemblant à un talisman, sertie d'une pierre rare appelée Œil-de-chat. L'inconnue lui fait jurer de ne pas la suivre. Mais la curiosité est plus forte que tout. Il l'apprendra à ses dépens. C'est ainsi qu'il va assister à une bien curieuse réunion pendant laquelle un homme sera exécuté. Et le lendemain, il apprend que le mort appartient à son cercle de jeu... Tout se complique... Sans compter que cette fameuse bague va se rappeler à son bon souvenir...



Ce livre se situe entre le roman à suspense et le roman noir. Très agréable à lire, il devient presque addictif. On ne peut s'empêcher de tourner les pages pour en savoir plus. Je connais des polars qui font pâle figure à côté...
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Le crime de l'omnibus

Auteur prolifique du 19ème siècle, Fortuné de Boisgobey était avant tout feuilletoniste et a commencé à écrire des romans policiers à la demande du journal Le Figaro qui escomptait une augmentation de tirage.



Celui-ci est un roman d’enquêtes, la police n’intervenant pas dans l’histoire. Un jeune peintre parisien à la renommée montante, une très belle jeune fille morte dans un omnibus ; un bourgeois et sa fille à caser ; un héritage et des entourloupeurs que rien n’arrête ! Sans oublier le pseudo peintre cocasse et passablement énervant !



Un mélange de Gaboriau pour l’intrigue et de Zola pour les descriptions des personnages et des mœurs. Cette enquête est l’occasion d’une visite du Paris de cette époque et j’ai beaucoup apprécié.



Dans ce roman ce sont les peintres qui mènent l’enquête, au petit bonheur la chance, mais l’intrigue est bien ficelée. Le style est très agréable pour une lecture détente qui ne peut pas réserver de mauvaises surprises.



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge XIXè SIECLE 2021
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La Voilette Bleue...

Un bon roman d'enquête de 1885 sans temps morts avec des personnages assez dissemblables et à l’improbable côtoiement qui aiguisent la curiosité. L’amitié, l’amour, la compassion, l’avidité et la trahison se mêlent pour faire un roman à deux intrigues, relativement moderne sauf en ce qui concerne les femmes.



J’ai beaucoup aimé cette association de personnages, souvent naïfs face aux événements, qui a donné une tournure sociale à ce qui aurait pu être un banal polar, à la façon de Zola ou de Sue !



On sent bien que l’auteur ne se fait pas que l'écho de la bienséance de l’époque mais qu’il pense profondément que les femmes sont plus coupables que les hommes quand il s’agit d’adultère et que la coupable doit payer jusqu’à la fin de sa vie, ce qu’il ne se retient pas d’infliger ! Cette trahison a beaucoup influé l’enquête qui n’a pas permis de faire payer tous les coupables et sauver les gentils !



La morale est sauve et l’auteur n’épargne personne !



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge XIXème SIECLE 2021
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L'enragé, tome 1 : Les cachettes de Marie-Rose

Ma 2e lecture de cet auteur, avec un autre roman sur la Révolution, cette fois exploitant des événements survenus à l'extérieur de Paris. Nous assistons au siège de Granville par une armée royaliste vendéenne, désireuse de s'emparer d'un port pour acceuillir leurs alliés anglais. C'est une leçon d'histoire enlevante, avec des personnages dans tous les camps, républicains, royalistes, gens du peuple subissant la tourmente de cette sanglante fin de siècle, ainsi qu'une frange de détestables sans-culottes profitant de l'occasion pour se livrer à des actes infâmes. Mais ce n'est pas tout, à cela se greffe une bonne vieille intrigue de feuilleton populaire, avec des origines mystérieuses, un squelette non pas dans le placard mais sous le plancher, et un héritage caché que se dispute plusieurs protagonistes à coup de ruses, de fourberies, de pourparlers et d'alliances éphémères. C'est à cette intrigue que se rapporte le sous-titre de ce réjouissant premier tome, qui se trouve à être le titre original de la publication en volume. On conçoit que ce titre peu accrocheur eut pu contribuer à garder le roman dans l'ombre, mais les instigateurs de cette récente réédition ont eu la bonne idée de lui restituer celui de sa parution en journal et qui, en su d'être plus engageant, s'avère tout aussi pertinent.
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Le demi-monde sous la Terreur

Cet auteur fut un fécond feuilletoniste du XIXe siècle, dans les genres policier et historique. Ce roman fait partie de cette dernière catégorie. L'époque est terrible, nous en voyons des exemples probants, mais elle est également traitée par l'auteur avec une légèreté ironique très agréable. En ces temps où un rien peut vous compromettre et vous faire perdre la tête, il vaut mieux surveiller ses fréquentations. Or, il est bien connu que l'amour, intrinsèquement et éternellement rebelle, ne se formalise pas de distinctions aussi arbitraires que les classes sociales et les opinions politiques... Nous sommes introduits dans l'intimité de deux amis, issus du peuple et de bonnes situations, favorables au progrès mais dégoûtés par les excès, l'un calme et posé, l'autre volontaire et insouciant. Ils se mélangent les pinceaux avec une jeune ci-devant vulnérable, un marquis difficilement gérable et une redoutable femme qu'il vaut mieux ne pas contrarier, espèce de courtisane dont les charmes lui procurent une grande influence sur les hauts dignitaires révolutionnaires du moment autour desquels elle gravite. Ils tombent dans toute sorte de complications dont ils devront se dépêtrer pour conserver leurs têtes. L'histoire est très distrayante, les dialogues sont nombreux et savoureux, le contexte est bien illustré et savamment utilisé. Très plaisante lecture, tout à fait dans mes goûts en la matière. Du Boisgobey, un nom à retenir.
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L'enragé, tome 2 : Des noyades de Nantes à la m..

Le second tome nous emporte en Vendée sur les traces de l'armée en déroute poursuivie par les républicains. Nous sommes témoins de manoeuvres et de rixes, puis on se retrouve à Nantes, restée républicaine malgré l'insurrection, en pleine Terreur, sous la férule de l'émissaire envoyé par le gouvernement révolutionnaire pour dissiper les troubles : le terrible Carrier. Les personnages, aux interactions toujours aussi récréatives, sont contraints d'y faire une bien sinistre escale, avant de se diriger vers le dénouement aux lieux du début. C'est un roman très vivant, rempli de rebondissements, et instructif, avec une trame bien agencée dans les événements historiques.
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Le crime de l'omnibus

Une intrigue plutôt cousue de fil blanc, mais le récit est assez agréable à lire. On sent l'inspiration d'Emile Gaboriau, à qui l'auteur fait d'ailleurs directement référence. Et je poursuis ainsi avec plaisir la découverte des auteurs de romans policiers du 19e siècle.
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Les collets noirs

Je récidive avec Du Boisgobey et ce roman sur le Directoire. C'est une période de détente après la Terreur, mais la contestation envers le gouvernement ne tarde pas à s'affirmer. En effet, ces Collets noirs sont un club secret monarchiste qui conspire. L'intrigue principale est, je crois, fictive, mais utilise figures, événements et lieux historiques avec une foule de détails qui rendent l'ambiance avec apparente authenticité. Le récit commence avec le baron Aymeric de Candeilh, clandestinement de retour de l'émigration pour se joindre aux Collets noirs. Ce bouillant personnage est un peu tête brûlée et insouciant, mêlant ses histoires de coeur avec ses affaires ou plutôt avec son devoir. Il donne des cauchemars au chef des conjurés Liardot, un homme à l'activité et aux moyens impressionnants, mais il est plaisant à suivre pour le lecteur. L'auteur met tous ses ingrédients accoutumés pour nous servir un roman vivant. Seulement, je l'ai trouvé personnellement un peu moins palpitant que mes deux précédentes lectures. Parmi mes passages favoris figure le luxueux souper donné par Liardot, où l'auteur y va d'élans littéraires impressionnants. Également la rencontre de Candeilh avec Napoléon, alors un général avec le vent dans les voiles. Envoyé pour le sonder et lui faire des ouvertures, il découvre un homme immensément résolu et assiste à la victoire de Rivoli.
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Le crime de l'omnibus

Belle découverte! Une histoire d'enquête qui met en valeur des personnages presque de tous horizon sauf de la police et la description d'un Paris du XIXe Siècle où se distinguent trois couches sociales, celle des aristocrates, celle des artistes ou des affairistes intégrant des bourgeois, une classe intermédiaire et celle du bas peule. Une jeune fille meurt silencieusement et mystérieusement dans un omnibus où Paul Freneuse, un artiste peintre de grande renommée a fini sa dernière course de la soirée. Mort naturelle ou assassinat? En tout cas, son ami Binos, un peintre sans scrupule le conviant de s'engager sans une vertigineuse enquête après qu'il lui ait relater les circonstances de cette mort étrange, survenue au vu et su de tout le monde sans que l'on s'en rende compte...
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Le pouce crochu

Le pouce crochu se laisse lire tout seul! Camille Monistrol veut se faire justice elle-même après que son père ait été victime d'un vol juste après avoir gagné une grosse somme d'argent, fruit de ses inventions, et d'un assassinat déplorable sous les propres yeux de sa fille. Au point que celle-ci a juré d'avoir la peau du coupable par tous les moyens, le seul indice pour le repérer est son pouce crochu! Elle lance un appel autour d'elle, que tout gentilhomme qui réussira a attrapé l'assassin de son père aura le privilège de l'avoir comme épouse. On assiste alors à une enquête qui est mené par plusieurs personnages, au point que le coupable vient aussi s'y mêler sans éveiller de soupçons....

On ne saurait vraiment parler d'une enquête policière comme telle, mais on passe un petit moment agréable avec des thèmes de l'époque abordé avec simplicité, et les personnages féminins ont l'air très émancipé, de sorte qu'on s'accroche aux aventures auxquelles elles sont soumises....



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Le coup d'oeil de Monsieur Piédouche

Un piédouche est une "sorte de petit piédestal carré ou circulaire, qui sert à porter un buste ou une petite figure" (Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse). Quant à notre monsieur Piédouche, c'est un homme mi-détective privé mi-policier, joueur d'échecs de première force, que la vanité fera tomber de son piédestal si je puis dire. Envoyant un innocent en prison à la suite d'un meurtre, il verra la victime -une femme décapitée- réapparaître bien vivante devant lui ce qui ne le gênera en aucune manière pour persévérer dans ses déductions aléatoires, et ô surprise il finira par faire surgir la vérité, non sans s'être aliénés auparavant la justice et la police françaises.

Je dois à LydiaB d'avoir découvert Du Boisgobey, auteur farfelu et sympathique, et ce petit livre, publié à l'époque sous la forme de roman-feuilleton, vite lu, m'a fait passer un bon moment. Si je me suis amusée à essayer de deviner où s'interrompait chaque épisode, je me suis vite laissée emportée par l'histoire, assez légère, mais pleine de vivacité et de rebondissements.

Bref, un peu de détente après des lectures plus difficiles.
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Le pouce crochu

Même si l'histoire était cousue de fil blanc, j'ai lu ce roman d'une traite. L'écriture est agréable, l'histoire bien emmenée. Bref, j'ai passé un très bon moment avec ce roman, qui n'est pas vraiment policier, même s'il y a bien eu crime (le moins que l'on puisse dire, c'est que la police n'y apparaît pas à son avantage !)
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Le cri du sang

« Le cri du sang » est un roman de Fortuné du Boisgobey (1821-1891), un auteur contemporain d’Émile Gaboriau et qui suivit la trace de ce dernier en se lançant dans les romans-feuilletons policiers.



De lui, jusqu’ici, je n’avais lu que « Le coup d’œil de M. Piédouche », mais j’ai décidé d’enfin me replonger dans l’œuvre de cet auteur.



Comme « Le cri du sang » m’est tombé sous la main, mon choix ne fut pas difficile.



Pour rappel, Fortuné du Boisgobey fut un prolifique feuilletoniste qui écrivit, entre autres, des feuilletons policiers à succès pour les journaux.



Bien qu’il débuta l’écriture très tôt, ce n’est vraiment qu’à l’approche de la cinquantaine qu’il s’investit totalement dans le métier d’écrivain.



Le cri du sang :



Qui avait intérêt à se débarrasser de la comtesse de Muire ? C’est ce que va s’attacher à découvrir le commandant Roland, tout au long d’une enquête qui va le mener de Paris à Chatou et au Vésinet.



Alors que le comte et la comtesse de Muire, accompagnés de quelques amis et de leur fille, se rendent à la gare pour accueillir le fiancé de cette dernière, une balle est tirée au passage du train. Mme de Muire reçoit le projectile et meurt sur le coup.



Qui a tiré ? Tout laisse à croire qu’il s’agit de Médéric de Mestras, ledit fiancé. Son attitude, d’abord, le fait qu’il ne soit pas descendu au prochain arrêt et, surtout, le fait que l’arme du crime lui appartient… Mais le commandant Georges Roland, militaire qui eut sous ses ordres le défunt père de Médéric, refuse de croire à sa culpabilité et va tout faire pour démontrer son innocence, aidé dans sa tâche par l’institutrice de Mademoiselle de Muire dont il est amoureux…



Arff, que dire de ce roman si ce n’est que, malheureusement, il ne me marquera pas.



« Le coup d’œil de M. Piédouche » avait pour principal intérêt un personnage central original et aussi attachant qu’agaçant.



Ici, tous les personnages sont un peu plats. L’intrigue, elle, est faussement confuse et s’appuie sur bien trop de coïncidences pour être crédible.



En réalité, le crime pourrait se résumer en une phrase, mais l’auteur, feuilleton oblige, étire son intrigue sur de nombreuses pages, en profitant pour s’attarder sur les histoires des différents protagonistes et des sous-intrigues peu intéressantes (toujours feuilleton oblige).



Certes, ce travers se retrouve dans d’autres récits (la plupart de ceux dans le même genre et le même format), mais bien souvent, du moins dans les meilleurs d’entre eux, le mélange est plus subtil et permet de s’intéresser à l’intrigue sans être trop distrait pas les circonvolutions dues aux sous-intrigues sentimentales et à l’exposition du passé des protagonistes.



Je ne m’attarderais pas sur les composantes d’un récit de la fin du XIXe siècle (1885, il me semble) comme la maîtrise de la langue, le côté très fleur bleue totalement désuet à notre époque.



Pour le reste, je préciserai que si l’ensemble n’est pas exaltant, il se lit sans trop de déplaisir, la preuve, moi qui aie tendance à facilement abandonner un livre en cours de route quand celui-ci n’est pas à mon goût, je suis allé au bout du récit.



Au final, un roman policier ayant les défauts du roman-feuilleton de la fin du XIXe siècle, mais qui n’est rehaussé ni par l’intrigue trop simple ni par les personnages trop plats.



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Le crime de l'omnibus

Lu dans l'avion entre Edmonton et Amsterdam, s'il m'a fait passé agréablement le temps il ne m'a pas marquée de manière inébranlable.



Une histoire qui tient la route, mais des personnages un peu fades à mon goût. Le tout est un brin trop prévisible, surtout pour une habituée des romans populaires type Rocambole.



Bref du bon et du moins bon, de quoi passer le temps si on l'a sous la main ( liseuse) mais pas la peine de fouiller bibliothèque s ou bouquineries pour le dénicher.
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Le crime de l'omnibus

Fortuné du Boisgobey fut, au milieu du 19ème siècle, un prolifique auteur de feuilletons et mélodrames. Disciple d'Emile Gaboriau, il a perpétué les personnages de Lecocq et son collaborateur M. Piédouche. Dans ce roman délicieusement suranné l'auteur nous entraîne à la suite de deux jeunes peintres à la mode dans le Paris de la Belle époque, à la poursuite d'un assassin particulièrement audacieux. Témoin d'une époque révolue où les hommes étaient galants et les femmes délicates (du moins en apparence) Fortuné Du Boisgobey fait partie de ces auteurs oubliés comme Ponson du Terrail et Eugène Sue que les éditeurs ont la bonne idée de rééditer.

En 1886, l'Anglo-saxon Fergus Hume publiait Mystery of a hansom cab (disponible à la médiathèque et en français), dans lequel on renvoyait de manière évidente, dès la fin du premier chapitre, au roman de F. Du Boisgobey. Puis vinrent Leblanc, Leroux, Malet et les autres qui virent en notre auteur non pas un imitateur de Gaboriau, mais un rival, un précurseur, un maître du roman policier

Si vous aimez les romans de Claude Izner et le Paris de cette époque-là, lisez Fortuné du Boisgobey non pas comme un polar historique mais comme une enquête de ce temps-là !
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La main froide

Un ton définitivement plus léger que dans d'autres titres de l'auteur. Pas d’assassinat, et une intrigue pas trop sombre.



Par contre je l'ai trouvé un peu transparente pour le coup, dès le début j'ai vu venir la fin, et j'espérais tout de même un peu plus de ... mouvement? Coup de théâtre?



Mais la plume reste fluide et le livre se lit vite et bien. Un bon moment à passer.
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Le pouce crochu

Un bon petit roman policier, pile ce qui me fallait par cette forte chaleur.



Pas trop prise de tête sans être mal écrit, une intrigue simple, mais qui tient bien en haleine, même si j'ai vu venir la fin au premier tiers du livre. On retrouve les personnages "types" des romans de l'époque, et les rues de Paris de l'époque, avec peut-être un peu plus d'autonomie dans le personnage de Camille que l'auteur m'avait habitué à trouver dans ses personnages féminins.



Avec ce livre je n'ai pas eu de cup de cœur, mais j'ai eu le bon moment que je cherchais.
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Le crime de l'omnibus

C’est une très belle surprise que ce roman policier à l’intrigue bien ficelée et au style agréable. On y retrouve des échos de Gaboriau, qui y est cité, bien sûr, mais aussi d’Eugène Sue et même de Balzac pour la construction de certains des personnages.
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Double-Blanc

Deuxième lecture qui me fait réviser cette opinion rapidement construite que l'auteur laissait la femme à l’écart.



Car encore une fois, même si ce n'est pas elle l'héroïne, nous rencontrons sur les pas de notre héros une jeune femme déterminée et prête à tout pour obtenir justice et vengeance.



L'intrigue est bien ficelée mais reste néanmoins plutôt... transparente. J'ai réussi bien avant le héros à tirer les conclusions s'imposant. Et j'ai trouvé la fin un rien longuette.



Soyons sincère, pour ce qui est de roman de ce type, je doit avouer préféré Ponson du Terrail, mais ça reste très agréable et peu prise de tête.



Bref un bon moment mais sans plus.
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Le crime de l'omnibus

Une enquête où se mêlent le sérieux du crime et le cocasse du pseudo-enquêteur. Le style de Fortuné du Boisgobey est vraiment entrainant, on s'imagine sans peine au milieu des artistes et des modèles de la place Pigale, montant et descendant de ce fameux omnibus.

L'intrigue est toutefois trop vite dévoilée, et peu d'évènements viennent réelement nous surprendre. Pour un premier livre de cet auteur je conseille plutôt, et ce très, très, très fortement "Une affaire mystérieuse".
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