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Critiques de Francesca Melandri (264)
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Tous, sauf moi

J’aime beaucoup les romans qui possèdent un fonds historique. Ici, j’ai été gâté car il s’agit presque d’un livre d’histoire légèrement romancé

Francesca Melandri nous balade (c’est le cas de le dire !) d’une période à l’autre de l’histoire de l’Italie en décrivant trois générations de la famille Profeti. On découvre surtout la colonisation de l’Ethiopie, menée par les « Chemises Noires » fascistes, mais aussi les premières années de la guerre de 40, sous un Mussolini aussi fou qu’ Hitler, le changement de camp en 1943, la période d’après-guerre jusqu’au gouvernement de Berlusconi. Je cite dans l’ordre, mais l’autrice n’a que faire de la chronologie, et mélange tout cela, souvent au sein d’un même chapitre. C’est là un des reproches que l’on peut formuler au roman.

L’épopée de la famille Profeti est contée de façon remarquable. Attilio, le grand-père adhéra comme beaucoup au fascisme, mais Melandri nous le dépeint comme un homme pas plus méchant qu’un autre : rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Par contre les violences exercées par les Italiens dans l’est de l’Afrique ne méritent aucune indulgence, tant elles furent atroces, dignes de la barbarie nazie, sauf qu’il n’y eut pas de chambres à gaz.

L’histoire de cette famille démarre de façon très originale : un jeune noir sonne un jour à la porte d’Ilaria, la fille d’Attilio, en lui certifiant, carte d’identité à l’appui, qu’il est son neveu : le lien avec l’Ethiopie est fait…



Un bémol encore : l’autrice alterne les passages au style enlevé, et d’autres qui se traînent comme si sa plume freinait puis redémarrait subitement. Trop de longueurs donc, et trop d’ellipses, de raccourcis, qui rendent la compréhension parfois difficile. Il n’empêche, je n’ai pas mis beaucoup de temps à avaler ce gros bouquin.

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Tous, sauf moi

Ce livre a beaucoup d'atouts : l'originalité du thème, le style souvent percutant de l'auteure, mais je lui ai trouvé quelques défauts : la longueur par exemple. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de lire en diagonale pour sauter des accumulations de faits qui n'apportent pas grand chose à l'histoire. Autre problème pour moi aussi, les sauts fréquents dans l'histoire, sans indicateur vraiment clair. Comme deux personnages portent le même nom, on ne sait plus trop où l'on en est par moment. Pour résumer, un avis mitigé alors que certaines parties me plaisent beaucoup.
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Eva dort

Dans ce roman s'entrelacent les souvenirs d'enfance d'Eva, son trajet en train à travers l'Italie et des passages consacrés aux changements du Haut-Adige, que ce soit à l'intérieur et par ses rapports avec cette nouvelle patrie. Les nombreux flashbacks rendent la lecture malaisée, je me suis souvent perdue entre le récit d'Eva et l'histoire de sa mère. Les développements politiques, très documentés, alourdissent, et même si l'on apprend beaucoup sur ce pan de l'Histoire, ces parties s'insèrent assez mal dans le roman. Les personnages ne sont pas spécialement attachants et ce livre ne me restera pas bien longtemps en mémoire.
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Eva dort

C'est le deuxième roman que je lis de cette auteure. J'avais adoré "Plus haut que la mer" et on m'avait conseillé aussi "Eva dort", que j'ai également beaucoup aimé.

Tout d'abord, j'ai encore une fois appris plein de choses sur l'histoire de l'Italie. J'ignorais tout de la situation du Tyrol du Sud, de cette population italienne germanophone malmenée par les sursauts de l'histoire. Francesca Melandri en profite pour nous faire deux beaux portraits de femmes, mère et fille, différentes, courageuses et indépendantes.

La narration suit deux époques : les années 1950-1970 environ, la jeunesse de Gerda et les désordres politique du Haut-Adige (= Tyrol du Sud). Puis, à la période contemporaine, sa fille Eva traverse l'Italie en train pour aller retrouver Vito, son presque-père (l'amour de Gerda). Ce long périple est l'occasion pour elle de se remémorer son enfance, ses rapports avec sa mère, la famille élargie qui l'a élevée...

Il y a également une belle galerie de personnages secondaires. Les hommes sont parfois admirables, parfois méprisables.

En ce moment, je me régale avec les romans italiens. Francesca Melandri, Elena Ferrante bien sûr, mais aussi Donatella di Pietrantonio. Surtout des femmes auteures d'ailleurs ! A suivre...
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Tous, sauf moi

Une oeuvre majeure, un roman entre fiction, reportage et histoire, qui nous plonge dans un passé que nous , Français, ignorons , celui du fascisme italien qui a, de loin, précédé le fascisme nazi, jusqu'à ce que l'élève dépasse le maître ...

Du Duce à l'Italie berlusconienne, des chemises noires à la crise migratoire, Francesca Melandri vous fait traverser un siècle de bruit et de fureur. Ses descriptions de l'indicible (les conditions de l 'enfermement en Lybie) sont insoutenables...entre autres. ...La conquête genocidaire de l'Abyssinie nous interpelle quant à un peuple Italien que nous croyions tout d'amour et de culture se livre au massacre et au bain de sang en toute bonne conscience.

D'où la perte de nos dernières illusions : l'homme est intrinsèquement pervers et le moindre bouffon -bateleur peut amener des esprits incultes (mais pas que ) au meurtre

immonde et répétitif assorti, souvent, d ' une médaille...En ces temps de sinistres pantins, Donald, Jair, Viktor sans oublier les "présidents " "élus " africains, vastes marigots où s'évanouissent les milliards dont leurs concitoyens ne verront jamais un sou, la lecture "mise à jour " de ce livre par ailleurs fort bien écrit est indispensable...Hier, aujourd'hui, demain, qui sommes-nous, que risquons nous d'être ?

A vous de lire...et de voir!
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Tous, sauf moi

Avant que le 22 août des dizaines de nouveautés ne déferlent sur les tables des librairies, je voudrais encore vous parler d'un livre que j'ai lu pendant mes vacances. Une de mes lectures les plus marquantes de l'année avec A la ligne de Joseph Ponthus. Il s'agit de Tous, sauf moi, de l'Italienne Francesca Melandri. D'elle, j'avais déjà aimé Plus haut que la mer, mais ma dernière lecture est encore plus forte.

De quoi s'agit-il? D'un roman évoquant un fait d'histoire auquel les Italiens ne préfèrent pas penser et que les autres ne connaissent pas: les ravages causés lors de la colonisation de l'Ethiopie par les chemises noires de Mussolini.

A travers un personnage d'une grande complexité qui n'en est pas moins un salaud ordinaire, Attilio Profeti, on découvre strate par strate ce qu'il en a été jusqu'à l'ignoble.

C'est aussi un grand roman familial dans lequel on plonge avec délectation et qui a des ramifications dans le drame actuel des migrants arrivant en Italie.

Ce livre correspond à ce que j'attends de la littérature: de la profondeur, de l'émotion, des faits historiques méconnus et révélés. Il lui manque le sublime de l'écriture pour être parfait, mais ses qualités sont suffisantes pour soulever de terre ses lecteurs.

Courez en librairies avant qu'il ne disparaisse des rayons ou offrez-le-vous en numérique. Vous ne le regretterez pas. Et puis, dites-moi ce que vous en avez pensé.
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Eva dort

Gerda est une femme célibataire rejetée par les siens, qui va élever sa fille "bâtarde" Eva et, sera obligée de trouver du travail à Bolzano en qualité d'aide cuisinière.

C'est une femme fière, courageuse qui défend sa liberté, son indépendance qui va aimer un calabrais Vito ... ce dernier veut l'épouser et s'attache à la gamine....mais les préjugés de la famille d'Italie du Sud et l'amour propre de Gerda vont empêcher Eva d'avoir un vrai père de coeur ...par la suite Vito de retour chez lui continue d'envoyer paquet et lettres à cette enfant en vain, car Gerda a impérativement tourné le dos à cette histoire d'amour !

Au fil des chapitres la chronologie nous fait avancer dans le temps ( 1919 à 1992 ), et dans l'espace avec le voyage d'Eva du Haut Adige à Reggio di Calabria pour rejoindre Vito.

Dans le temps, Francesca Melandri nous offre un roman très documenté qui raconte la période difficile qui a suivi l'annexion du Tyrol du Sud à l'Italie..

En effet, le Tyrol du Nord et celui de l'Est sont restés autrichiens après le traité de Saint Germain en Laye, mais le Haut Adige va être obligé de faire face à la politique d'assimilation de Mussolini qui contraindra les " Ladins" soit à se soumettre, soit à partir en Italie ou même en Allemagne..mais certains résisteront pour défendre leur culture, leur langue face à l'arrivée massive d'italiens du Sud imposée par le fascisme !

Une grande figure en la personne de Silvius Magnago va tenter par son habileté, sa diplomatie de servir de médiateur, et d'apaiser les tensions, les heurts de ces populations pour qu'une transition honorable soit acceptée par tous dans le calme et la paix...

Pour terminer sur une note sentimentale et positive, Eva arrivée auprès de Vito agé et malade va s'apercevoir que sa mère a toujours aimé ce carabinier italien !
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Plus haut que la mer

C'est le deuxième roman que je lis de cette auteur. J'y retrouve les thèmes chers à l'auteur : la famille, le deuil, le poids du passé, l'histoire intime se mêlant aux grands événements nationaux le tout retranscrit avec une écriture d'une grande sensibilité et pudique.

Ici on suit la navigation et l'isolement de Paolo et Luisa dont les proches sont enfermés dans une prison spéciale du fait des crimes commis par le fils de l'un et le mari de l'autre. Ces deux personnages blessés et fatigués vont se rencontrer et s'épauler bloquer par une tempête et surveillés par un agent de surveillance plus humain que ne laisse supposer son métier difficile. Un roman qui rend hommage aux petites existences.
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Eva dort

Eva dort. Eva prend le train et se souvient dans la torpeur du roulis. Sa traversée de l'Italie du Tyrol à l'extrême pointe de la botte déroule un voyage mental vers le passé. Eva se souvient de sa mère, femme courage, de son village et de l'histoire de l'Italie du Nord entre occupation et résistance. Rendu au chevet de l'ancien compagnon de sa mère, elle se rappelle ce qui constitue son identité. Un beau roman fleuve chargé de lumière et de mélancolie.
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Plus haut que la mer

Un roman magnifique ! La rencontre de deux coeurs blessés, Luisa et Paolo qui se retrouvent sur une île loin de tout pour rendre visite à des proches dans une prison de haute sécurité. Lieu improbable, rencontre improbable, histoire improbable mais qui nous embarque totalement !



Les éléments, la météo, cette île sauvage et hostile nous racontent les tourments des personnages. Je trouve que c'est une des belles réussites du roman de lier l'atmosphère et la vie intérieure des deux héros.



Ces cœurs éprouvés se retrouvent dans le silence, dans la simplicité de leurs gestes, tout paraît tellement facile entre eux à l'opposé du monde qui les entoure.



Poésie, douceur, philosophie, ce roman nous transporte et nous touche par le biais de ses personnages très incarnés et formidablement bien écrits.



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Plus haut que la mer

J'espérais le lire depuis longtemps ce roman et enfin il est arrivé chez moi. Sans surprise, c'est un coup de coeur, un vrai, que je pressentais à travers les billets lus ça et là depuis sa sortie.



Je résume rapidement l'histoire, je suppose que vous en avez déjà entendu parler. Luisa et Paolo ne se connaissent pas, ils se retrouvent sur le même bateau pour aller rendre visite en prison l'une à son mari, l'autre à son fils. Prison de haute sécurité située sur une île, réservée aux prisonniers les plus dangereux. Le mari de Luisa a tué une première fois, puis une seconde, un gardien de prison, ce qui lui vaut ce régime spécial. Le fils de Paolo fait partie des terroristes qui ont sévi pendant les années de plomb et a tué lui aussi plusieurs fois.



Pendant la visite, le temps va changer sur l'île et Luisa et Paolo ne pourront pas reprendre le ferry du retour. Ils passeront la nuit sur l'île, surveillés par le gardien Pierfrancesco.



Luisa est une femme simple, qui travaille durement à la campagne et élève seule ses cinq enfants en se débrouillant comme elle peut depuis l'incarcération de son mari. Elle va le voir régulièrement de prison en prison, vaguement soulagée au fond d'elle qu'il ne soit plus dans sa maison, ni dans son lit.



Paolo est seul, il était professeur de philosophie et a abandonné son poste d'enseignant se reprochant d'avoir peut-être, par ses idées, poussé son fils dans la voie de la violence. Lui non plus ne l'abandonne pas et vient fidèlement aux visites, se rendant compte qu'au delà des actes terribles qu'il a commis, son amour pour lui sera toujours là.



L'auteure raconte simplement la manière dont ces deux êtres très éloignés l'un de l'autre vont se trouver subtilement changés par la nuit qu'ils passent sur l'île. Ce qui est remarquable, c'est qu'elle réussit à nous faire saisir les pensées de chacun sans jamais juger, y compris les états d'âme de la femme du gardien, Pierfrancesco, qui voit avec chagrin le caractère de son mari affecté par son travail sur l'île auprès de détenus aguerris.



A travers cette histoire, on touche du doigt également les ravages d'une époque, ici le terrorisme en Italie, sur toute une population et pour de nombreuses années. Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, c'est un roman qu'il faut absolument lire, surtout qu'il vient de sortir en poche.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Plus haut que la mer

Voila un livre comme je les aime ...Voila un auteur comme j'aime les découvrir...

Lu un peu par hasard en vacances, j'ai pris beaucoup de plaisirs à accompagner les 3 personnages de cette belle histoire , triste un peu, emouvante énormément.

La proximité de la mer y ajoute un coté tragique qui me va bien.....bien belle découverte pour moi....
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Plus haut que la mer

Le roman qui évoque la rencontre de trois personnages sur une île-prison dans l'Italie des années de plomb nous plonge dans un huis-clos fascinant où les éléments naturels forcent le destin des hommes. L'île isole les prisonniers du monde, les éloigne de leurs familles ; le vent qui souffle en tempête force les deux visiteurs, que tout oppose (milieu social, histoire familiale, idées politiques), à partager un moment hors du temps et hors des conventions.

La tension narrative augmente à mesure que la tempête grandit sur l'île, exacerbe les personnalités, provoque des questionnements sur les destins de chacun.

La narration, impeccable et fluide, dessine un texte plein de douceur et d'humanité malgré la cruauté du traitement des prisonniers et leur solitude, le désarroi des familles, leur renoncement, la violence des matons et la hiérarchie implacable.

Un très beau roman, fort mais tendre.
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Plus haut que la mer

Mais que c'est beau ! Un magnifique et court roman dans une langue riche et pleine d'évocations et de sensations. C'est formidable de mettre autant de chose dans un roman plutôt court, sans que ce soit superficiel, bien loin de là. Les thèmes abordés sont nombreux et profonds (la politique, l’engagement militant allant jusqu'au terrorisme, la culpabilité des proches de criminels, la vie carcérale, l'amour, la relation parent-enfant, ... à vous d'en découvrir d'autres à la lecture !) Cette île-prison est décrite d'une façon très sensible, l'importance de la météo, du vent, de la nature, les odeurs très présentes donnent une impression de liberté assez paradoxale dans une prison.

Cette histoire et ces personnages m'ont beaucoup émue (j'ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux), mais l'auteur ne cherche pas du tout à appuyer le trait, le tout est au final plutôt lumineux, malgré le côté "huis-clos", on respire, on n'est pas du tout écrasé par la gravité des faits.

J'ai vraiment adoré ce roman, cette lecture m'a fait un bien fou, après une période de lecture assez creuse cet été. Quelle joie ça va être de le faire lire à un maximum de personnes ! (septembre 2015)
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Plus haut que la mer

1979. Paolo et Luisa prennent le même bateau, chacun de son côté, pour se rendre sur l’Île. Mais ce n’est pas un voyage d’agrément, car c’est là que se trouve la prison de haute sécurité où sont incarcérés le fils de Paolo et le mari de Luisa. Ce dernier est un homme violent qui, après un meurtre commis sous le coup de la colère, a également tué un surveillant en prison, tandis que le premier a été reconnu coupable de plusieurs homicides politiques sur fond de révolution prolétarienne. L’homme et la femme ne se connaissent pas, Paolo est professeur de philosophie, mais il n’enseigne plus ; Luisa, elle, est agricultrice et élève seule ses cinq enfants. À l’issue du voyage et de la brève visite qu’ils font au parloir de la prison, ils ne peuvent repartir comme ils le devraient, car le mistral souffle trop fort. Ils passent donc la nuit sur l’Île, surveillés par un agent, Pierfrancesco Nitti, avec qui une étrange complicité va naître. Pour ces trois êtres malmenés par la vie, cette nuit constitue une révélation et, peut-être aussi, un nouveau départ.

Avec Plus haut que la mer, Francesca Melandri livre un deuxième roman incisif et militant, une superbe histoire d’amour et d’idées qui est aussi une subtile réflexion sur le langage, celui de la politique et celui du monde dans lequel nous vivons. Lu extrait sur reco SG emballée suite reco sa libraire. Ça me rase. Regard en arrière. No style. Pas pour moi.
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Eva dort

Quand on sort d'une lecture pareille, il est toujours difficile d'émettre une critique globale. Je n'ai jamais vraiment réussi à m'accrocher aux personnages. De plus, j'avais le sentiment de n'être qu'un lointain spectateur de l'intrigue même si je ne suis pas arrivé à cibler ce qui manquait exactement pour rendre plus immersif l'histoire.



L'intrigue se déroule tout au long du XXe siècle dans le Haut-Adige. Il fait part de l'histoire de cette région, rattachée à l'Italie à partir de 1919, ainsi que des lourdes tensions entre les habitants et le gouvernement Italien. Cette intrigue historique s'inscrit dans une fresque familiale. Le côté historique est extrêmement bien documenté, ce qui rend passionnant l'apprentissage de l'histoire de cette région. Les passages purement historiques sont, pour moi les plus réussis du roman. En revanche je me suis quelquefois perdu entre certains personnages, mettant du temps à me remémorer leur place et leur histoire.



Mais c'est surtout la fin qui m'a très agréablement surprise. Une fin très émotionnelle et qui résume finalement assez bien ce qu'a était l'histoire mouvementée du Haut-Adige.



C'est en ça que je dis qu'il est difficile d'émettre une critique globale : c'est qu'il faut attendre les dernière pages pour vraiment s'attacher aux personnages et comprendre enfin leur ressenti profond.
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Eva dort

En commençant à lire Eva dort, je me suis rendu compte que j’avais lu un autre livre de cette auteure : Tous, sauf moi. Sur Google, j’ai appris que ces deux livres faisaient partie d’une trilogie, la « trilogie des pères ». J’ai commencé par le dernier des trois, ha ha ha! En tout cas, j’ai préféré Eva dort, le premier roman de Francesca Melandri. Probablement parce que les personnages principaux sont féminins et que je pouvais m’identifier à elles. Peut-être aussi parce que cette fois, je m’attendais à la leçon d’histoire. Avec Eva dort, j’ai pris goût à l’histoire de l’Italie. Le deuxième roman s’appelle Plus haut que la mer. Va falloir que je lise celui-là aussi.
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Eva dort

Italie autrichienne ?

Le livre n'est pas une nouveauté mais pour moi cela a été une découverte. Une belle sage familiale servie par une écriture intéressante. Le livre se lit de manière plaisante et l'on découvre ici tout un pan de l'Italie que je ne connaissais guère, ces confins italiens à la frontière autrichienne à l'histoire tourmentée. J'ignorais tout de ces mouvements autonomistes tyroliens et cela m'a vraiment intéressé.

A la fois agréable sur un plan littéraire et intéressant par son sujet.

Voilà une autrice que l'on a bien envie de suivre !
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Plus haut que la mer

Il m'a fallu bien du temps pour entrer dans l'histoire. Au chapitre "Mots" en fait, soit à la 130ème page. Mais j'ai tenu bon grâce aux belles critiques que j'ai pu lire ici. Et alors, à cette 130ème page la magie se fit...Parce que le manque "d'actions" dans le roman ne m'a plus fait m'interroger, parce que la délicatesse des situations est venue, parce que "Mots" concernent bien les mots, ces mots que nous aimons nous, lecteurs ; ces mots à ne plus taire dans cet ouvrage...Et de l'amour, des nostalgies, des étincelles...Si je ne peux pas mieux noter ce livre, c'est que j'ai tout de même failli ne pas atteindre cette partie "Mots"...c'aurait été si dommage.
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Plus haut que la mer

Un beau roman, tout en subtilité et pudeur.

Des personnages touchants avec leurs passés, leurs failles.

A la lecture de ces pages j'avais l'impression de respirer l'air marin avec eux.

Je n'ai pas l'habitude de lire des romans italiens ce fut une agréable découverte. Une auteure à surveiller.
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Plus haut que la mer

Lors d’une sortie, avant de se marier, qu’est-ce que Luisa avait demandé à son futur époux?

De regarder l’horizon
De se taire pour écouter le bruit du vent
De courir avec elle
De l’embrasser

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