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Citations de Francis Scott Fitzgerald (1002)


Il n’y a pas de beauté sans émotion qui serre le coeur, et il n’y a pas d’émotion qui serre le coeur sans la conviction que tout cela s’en va, les hommes, les noms, les livres, les maisons… que cela va retourner en poussière, que c’est mortel…
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Elle était un soleil, radieux, qui grandissait, recueillait la lumière et l’emmagasinait – puis, au bout d’une éternité, la faisait rejaillir dans un regard, un fragment de phrase, et cette lumière se répandait sur ce qui, en lui, chérissait tout ce qui est beauté, tout ce qui est illusion
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Ah... Te rappelles-tu, ajouta-t-elle, une conversation que nous avons eue à propos de la conduite des voitures ?
-Non... pas vraiment.
-Tu as dit qu'une mauvaise conductrice ne risquait rien tant qu'elle ne rencontrait pas un autre mauvais conducteur. Eh bien, je l'ai rencontré, cet autre mauvais conducteur, tu ne crois pas ? Je veux dire que si j'avais été plus attentive, je n'aurais pas fait une aussi grossière erreur de jugement. Je pensais que tu étais quelqu'un d'assez honnête et droit. Je pensais que c'était la ta fierté secrète.
-J'ai trente ans, dis-je. C'est cinq and de trop pour me mentir à moi-même et appeler cela de l'honneur.
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Francis Scott Fitzgerald
Ah... Te rappelles-tu, ajouta-t-elle, une conversation que nous avons eue à propos de la conduite des voitures ?
-Non... pas vraiment.
-Tu as dit qu'une mauvaise conductrice ne risquait rien tant qu'elle ne rencontrait pas un autre mauvais conducteur. Eh bien, je l'ai rencontré, cet autre mauvais conducteur, tu ne crois pas ? Je veux dire que si j'avais été plus attentive, je n'aurais pas fait une aussi grossière erreur de jugement. Je pensais que tu étais quelqu'un d'assez honnête et droit. Je pensais que c'était la ta fierté secrète.
-J'ai trente ans, dis-je. C'est cinq and de trop pour me mentir à moi-même et appeler cela de l'honneur.
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"Ecoute NiTck. Laisse moi te raconter ce que j'ai dit quand elle est née. Tu veux savoir ?
-Absolument.
-Cela t'aidera à comprendre où j'en suis avec... avec la vie. Voilà...Elle n'était pas née depuis une heure, et Tom se trouvait Dieu sait où. Je suis sortie de l'anesthésie avec le sentiment d'être abandonnée par la Terre entière, et j'ai tout de suite demandé à l'infirmière si c'était un garçon ou une fille. Elle m'a dit que c'était une fille... Alors j'ai tourné la tête et je me suis mise à pleurer. "Bien, ai-je dit, je suis heureuse que ce soit une fille. Et j'espère qu'lle sera idiote... Une ravissante petite idiote... On ne peut pas souhaiter plus beau destin pour une fille ici-bas."
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Le brouillard assourdissait tout. C'était comme le printemps, quand on tire les rideaux.
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Il était en retard, la semaine suivante. Elle l’attendait à l’angle de l’allée qu’il était obligé de suivre, en sortant de chez Frantz. Elle avait rejeté ses cheveux en arrière ; Ils lui dégageaient les oreilles et lui caressaient les épaules, et son visage semblait en émerger à la seconde même, comme quelqu’un, caché dans un bois, qui surgit soudain dans le clair de lune, et semble venu de nulle part ; Dick aurait tant voulu que ce soir vrai, qu’elle soit vraiment sans passé, qu’elle ne soit qu’une jeune file perdue, sans autre adresse que la nuit dont elle venait de surgir.
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C'est ainsi que nous avançons, barques à contre-courant, sans cesse ramenés vers le passé.
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Chacun de nous s'imagine posséder au moins l'une des vertus cardinales, et voici la mienne : je suis l'une des rares personnes honnêtes que je connaisse. (Nick)
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la vie reprend toujours avec le début de l’été.
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Il ne vous comprenait qu'autant que vous désiriez être compris, il croyait en vous dans la mesure où vous auriez voulu croire en vous-même, il vous persuadait qu'il avait exactement de vous l'impression que, en mettant tout au mieux, vous espériez produire.
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Il sourit avec compréhension - beaucoup mieux qu'avec compréhension. C'était un de ces rares sourires, doués de la faculté de rassurer, qu'on rencontre, quand on a de la chance, quatre ou cinq fois dans sa vie.
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Il plongea les mains dans ses poches et se remit avec ardeur à examiner la villa, comme si ma présence gâtait le caractère sacré de sa veille. Je m'éloignai donc et le laissai là, debout au clair de lune - guetteur veillant sur le néant.
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Leurs yeux se rencontrèrent et unirent leurs regards. Ils furent seuls dans l'espace.
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Il attendit donc, tendant l'oreille un instant de plus au diapason dont quelqu'un venait de heurter un astre. Puis, il l'embrassa. Au contact de ses lèvres, elle s'épanouit pour lui comme une fleur, et l'incarnation fut complète.
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Un soir d'automne, cinq ans plus tôt, ils marchaient ensemble dans une rue au moment où les feuilles tombaient. Ils arrivèrent à un endroit où il n'y avait point d'arbres, où le trottoir était tout blanc de lune. S'arrêtant, ils se tournèrent l'un vers l'autre.
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Aux crépuscules enchantés de la métropole, j'éprouvais de temps en temps la hantise de la solitude et je la sentais aussi chez d'autres - pauvres employés qui flânaient devant des vitrines en attendant l'heure du dîner tout seuls au restaurant - jeunes employés gâchant, à la brume, les instants les plus émouvants de la nuit, de la vie.
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Et pourtant, très haut au-dessus de la ville, notre rangée de fenêtres dorées contenait sans doute une part de l'humain mystère aux yeux du passant distrait qui peut-être la regardait au même moment de la rue où l'ombre s'entassait. Et moi j'étais aussi ce passant, le front levé, interrogateur. J'étais à la fois dedans et dehors, enchanté et repoussé par l'inépuisable diversité de la vie.
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Le vent était tombé, laissant une nuit claire, bruyante de battements d'ailes dans les arbres et de l'orgue persistant des crapauds que tous les soufflets de la terre gonflaient d'un excès de vitalité.
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Un instant le dernier rayon du soleil se posa avec une affection romantique sur son visage resplendissant ; sa voix me forçait à me pencher vers elle en retenant ma respiration - puis le rayon s'effaça ; sa lueur l'abandonna comme à regret, tels des enfants qui s'éloignent d'une rue plaisante, au crépuscule.
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