Franck Bouysse

Je le trouve bien

Né d'aucune femme est un roman polyphonique où chaque personnage nous livre sa façon de voir les choses. On est souvent terrifié par ce qu'on lit et en même temps impressionné par la capacité de résistance de Rose face à tant d'horreurs.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..

Franck Bouysse ne respecte pas la grammaire en ce qui concerne les négations, les phrases négatives. Cela finit par m'agacer car cela se reproduit souvent. Cela n'ajoute rien au ''style''. Ex (j'ouvre le livre au hasard) :. ''je manquerais de rien'' etc etc

Autant j'ai aimé le style d'écriture de Franck Bouysse, autant j'ai eu du mal à entrer dans ce drame absolu que n'auraient pas renié les auteurs anglais du XIXe siècle comme Dickens ou les Brontë, pour ne citer que ceux-là.



L'alternance des chapitres passant d'un personnage à un autre avec pour certains leurs façons personnelles de s'exprimer est bien vue. Edmond exprime ses pensées l'une après l'autre donc chaque phrase-pensée ouvre une nouvelle ligne. Rose a eu tellement de choses à dire-écrire qu'elle ne va jamais à la ligne et que les mots s'enchaînent à la hâte.



Bon, d'accord, j'ai triché et vu si la fin était un peu positive pour me motiver à finir le livre tellement ce qui y est décrit me donnait des nausées.



Il y a un point que j'ai trouvé curieux : l'auteur a repris un thème récurrent des contes avec son maître de forges démoniaque. C'était la fréquentation et la domestication du feu qui leur avait donné cette mauvaise réputation.



Mais, au final, je ne regrette pas totalement ma lecture. Je vais essayer de lire un autre livre de l'auteur en espérant qu'il sera un peu plus joyeux.

Ces bien

livre court mais sympathique ; surprenant mais dans le bon sens

Un livre glaçant, tout dedans te hérisse la poil en fait. Mais en plus de l'histoire que tu pressent y'a d'autre choses que l'auteur nous cache jusqu'au bout, il nous embrouille et on est plutôt surpris à la fin parce qu'on croyait avoir eu toute l'histoire.

Un livre que l'in tient de bout en bout. A lire absolument

Le genre de livre que l'on pose quand on a finit et on se dit juste : waouh !

Un livre magnifique !

Excellent livre de Franck Bouysse.

J'ai adoré du début à la fin cette histoire dans le monde rural et agricole.

Livre coup de poing !

Un livre coup de poing, que j'ai lu presque en apnée. J'ai eu l'impression d'être pris à la gorge par cette histoire, et je l'ai lue très vite, voulant aller jusqu'au bout pour que des lueurs d'espoir émergent du chaos. L'histoire de cette femme, tout ce qu'elle subit est épouvantable, presque trop parfois !

L'auteur sait très bien conduire son scénario, et le suspense subsiste jusqu'au bout.

Personnages écorchés, une marche lente vers l'inéluctable,un roman sombre, grave,bien écrit.Une petite lueur à la fin dans la désolation de ce sinistre plateau

Terrifiant , un écho à l'horreur des tranchées , prenant et surprenant jusqu'à la dernière page.

Dans une langue maîtrisée et recherchée, un vocabulaire riche et varié, Franck Bouysse dépeint un tableau rural parfois brutal, sombre et sans artifices. Difficile de passer à une autre lecture tant la profondeur du texte, la description des personnages et du lieu m'ont transportée loin, très loin de chez moi..

«Plateau» ou le Plateau de Millevaches abrite des petits villages et hameaux dont les Cabanes. C'est là-bas que Franck Bouysse a installé ses personnages au goût de terroir, aux contours abruptes comme le sentier qui mène au hameau.

Des portraits de la vie rurale dans un climat proche du thriller où nous faisons la connaissance de Virgile et Judith, vieux couples de paysans, dont l'un est atteint d'une maladie oculaire et l'autre une dégénérescence du type Alzheimer.

Georges, fils du frère de Virgile, solitaire dans sa caravane, fut recueilli enfant par le couple à la mort de ses parents.

Karl, un peu boxeur, un peu étrange, un peu violent peut-être, n'est pas un homme du Plateau, il a posé ses valises un jour et n'en est plus reparti. Grand ami de Virgile et détesté de Judith.

Leur coeur est comme le granit alentour, grenu et difficilement friable ... mais il suffit d'un élément perturbateur, un seul, pour raviver toute l'animosité et les blessures enfouies.

Cory, venue se réfugier au Plateau pour fuir «l'homme-torture», sera cet élément dérangeant mais aussi bénéfique dans un monde de silences, de secrets et non-dits. Des passés qui se taisent depuis trop longtemps et font resurgir le goût du sang.

Car «le chasseur» étranger au Plateau, rôde, épie, espionne.. chasseur de qui ? De quoi ? Que vient-il faire dans ce coin reculé de la France ?

La couverture est si belle...Ce livre m'attire!

A la fois classique et fantasmagorique, Né d’aucune femme prouve que le romanesque, s’il est chimiquement travaillé dans chacune de ses molécules, peut encore éblouir.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..

Pour moi, totalement allergique à l’horreur, c’est une performance remarquable d’écrivain de grande qualité que d’avoir réussi à me la distiller, à me la faire dévorer sans réserve.
Lien : https://www.actualitte.com/a..

totalement incohérent, ayant adoré "Grossir le ciel", j'ai cru que "plateau" serait aussi beau, mais non, on comprend rien !!!
Lien : http://peurnoire.unblog.fr/

Roman très agréable à lire. Je n'avais pas encore lu de roman qui racontait cette facette de la guerre. Franck Bouysse nous présente des personnages meurtris par cette guerre qu'ils ne font pas mais qu'ils endurent au plus profond de leur âme et de leur être.