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Critiques de Franck Pavloff (407)
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L'homme à la carrure d'ours

L'auteur crée un monde dans lequel il ne m'est pas facile d'entrer. C'est trop elliptique à mon goût, je ne réussis pas à m'intéresser à la vie de ces personnages même si le postulat de départ me plaisait bien. Encore une fois, je ne dénigre pas le livre ou ses qualités réelles, mais je pense plutôt que la rencontre ne se fait pas entre lui et moi. Nous nous séparons donc à l'amiable, par consentement mutuel et néanmoins unilatéral (je me demande si ce n'est pas un peu incompatible comme notion ?) !
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L'homme à la carrure d'ours

L'homme à la carrure d'ours est un roman prenant, plein d'émotions qui ne sont pas dites mais montrées, vécues. Il accompagne le lecteur et résonne longtemps en lui.
Lien : http://www.lesoir.be/culture..
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La chapelle des Apparences

« La chapelle des Apparences » est un livre marqué sans conteste possible par l’empreinte Pavloff dans le style d’abord, épuré et simple, parfois poétique



On y retrouve également l’engagement de l’auteur, dénonçant sans relâche la face sombre de notre monde, massacres, oppressions, injustices, violences.



Il semble y manquer un véritable lien entre les différentes histoires qui s’entremêlent, sur fond humanitaire et son seul engagement ne suffit pas à faire beau roman. La caricature n’est parfois pas loin, tant il m’a donné l’impression d’en faire trop.
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La chapelle des Apparences

Le cinéaste Xerkès tente de rendre compte des cruelles réalités du monde actuel en réalisant un film inspiré par le scénario du journaliste Sisco. Ce scénario relate les aventures du célèbre brigand Mandrin.

Savoir comment le cinéma peut donner un écho réaliste et fidèle aux drames et aux horreurs de notre est le fil rouge de ce roman, qui est une réflexion sur l’histoire et sa représentation.

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La chapelle des Apparences

Trois personnages en quête d’absolu, deux hommes et une femme pris dans les tourments funestes de l’Histoire, trois extraits ici pour dire les déchirures et le désordre intérieur. Un roman tragiquement lumineux.

Sisco, homme de lettres, témoin engagé des maux du monde, devient scénariste pour tenter de se réapproprier un passé trouble et ranimer sa flamme combattante.

" Coller à son scénario lui donnait l’illusion de maîtriser le sens de l’aventure. Sa conception du cinéma était littéraire, il partait d’un constat, développait ses idées, les posait par écrit. Ses engagements politiques avaient été nourris des mêmes fondements, seulement les dogmes y remplaçaient la syntaxe, les principes les règles grammaticales, et les morts dans la marge des révolutions n’étaient que de regrettables contresens. "

Xerkés, cinéaste grec de renom, torturé et laissé pour mort sous la dictature des colonels, ancré dans le passé, il filme sans discontinuer la barbarie à l’oeuvre. 

" Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs. Le désir dont parlait Rossellini n’est pas une histoire de plaisir, c’est l’incroyable privilège d’être témoin des instants où le paroxysme de la vie s’exprime, même si c’est dans le malheur. Quand je m’approche, caméra à l’épaule, de la détresse des faibles, à N’Djamena ou à Embrun, je ne la provoque pas, je décide de l’enregistrer, même si elle me renvoie à l’illisibilité du monde. "

Luciana, photographe, brisée par la dictature chilienne, son corps exposé à l’objectif ressasse l’épouvante et devient le lieu de l’expiation. 

" Le temps était un élastique de glu. Ressac d’images de lieux d’enfance, un bonheur intense mêlée à une totale douleur. Aucun mot dans aucune langue pour la crier, seule la démultiplication des reflets de miroir en miroir pour en témoigner. Moiteur de Santiago. Rires dans le jardin du dimanche. L’histoire du Chili, elle n’en sait rien, elle a treize ans. Par la fenêtre ouverte, les femmes de colonels qui la croient en train de jouer sur la balançoire lâchent un secret. Bébé, elle a été retirée à sa vrai mère, prisonnière politique vouée à la mort et donnée à ses parents. En une seconde l’impossible vérité la déchire en deux partie inégales, celle qui voudra à jamais la nier, celle qui ne le pourra pas. "
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La nuit des enfants qui dansent

J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui pourra pourtant être très particulière pour certains d'entre vous je pense.



D'abord, par son histoire : il s'agit d'une rencontre entre deux personnages de deux générations différentes dont l'un deux a vécu des événements durs de l'histoire et qui va nous retransmettre sa mémoire et l'autre est un jeune funambule, dompteur d'oiseaux, et qui donne des spectacles à divers endroits. Ensemble ils iront à Budapest, ville à l'histoire lourde, pesante.



Ensuite par son style d'écriture très pulsatile, rapide, avec par moment des successions d'adjectifs. Pour ma part j'ai apprécié ce style dynamique.



J'ai adoré la poésie qui ressort de ce récit, cela a été pour moi une jolie découverte qui m'a rappelé les livres de Mathias Malzieu (le funambule, les oiseaux, les orgues...). Une métaphore pour ces jeunes des pays de l'est qui doivent avancer vers l'avenir avec le lourd passé de leurs pays, en équilibre sur ce fil de la vie.



Je suis vraiment ravie d'avoir osé lire ce livre dont je ne connaissais pas du tout l'auteur.



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La nuit des enfants qui dansent

Matins bruns m’avait interpellée. Comment, en si peu de pages, un auteur arrive, avec un conte philosophique à faire comprendre le racisme, le génocide. Comment on glisse petit à petit vers le pire.

J’ai eu envie de retrouver son écriture avec La nuit des enfants qui dansent.

Zâl, un performeur, prépare et vérifie le fil, la sangle qui lui permettront de s’élancer dans le vide, marcher sur le slack, alors qu’un homme arrivé en taxi, s’installe pour le regarder.

Ils ne se connaissent pas.

Zâl, un garçon tout fin, blond, entouré d’oiseaux qui regarde droit devant lui, comme lorsqu’il avance sur son fil, ras écartés Il refuse de se pencher sur son passé, trop douloureux, trop de manque.

Andras, le specateur, est hongrois d’origine, vit en Autriche traîne son passé comme une valise encombrante et ne regarde plus vers l’avenir. Facteurs d’orgues de père en fils, ils furent empêchés d’exercer leurs métiers par les différents gouvernements, nazis ou communistes.

« Imre Kerté a dit que la différence entre le fascisme et le communisme, c’était que chez les communistes tout le monde portait une étoile, tous suspects »

Au fur et à mesure de l’avancement du livre, je saisis ce qui lie ces deux personnages que tout semble séparer.Jacob, médecin et ami d’Andras le dit page 70 : « Dis-moi, ce garçon c’est bien le fils de Tina dont tu t’es occupé à distance ? »

Un voyage commun dans le van de Zâl, avec Téa et Andras sera le bout du chemin, là où ils se parleront, se comprendront et plus. Ils vont s’apprivoiser eux, que tout semble séparer. Le mur se déconstruit pierre par pierre pour mieux reconstruire leur futur et aller plus avant dans la vie. Cette phrase est un très beau résumé de leur apprivoisement mutuel.

« Rien ne les oblige à cohabiter dans cet appartement de Salzbourg et pourtant aucun ne voudrait rompre l’étrange équilibre en dents de scie qui les rapproche et les lie. »

Il est beaucoup question d’exil. Andras est parti de son pays le Hongrie pour des raisons politiques. Zâl a fui ce même pays encore dans le ventre de sa mère. Téa a fui la violence de son beau-père. En Hongrie, des migrants venus de pays en guerre, espèrent pouvoir passer en Allemagne et se trouvent pris au piège des dérives identitaires du gouvernement hongrois.

Quête identitaire, quête spirituelle, quête de sécurité et sécuritaire, quête initiatique, ce livre nous met en garde contre la peur et le rejet de l’autre. La dérive sécuritaire du gouvernement hongrois pourrait, comme dans « Matins bruns » déboucher sur un grand danger. Il est également source d’espoir car des personnes comme Sara, bénévole auprès des migrants pour leur apporter un peu de chaleur humaine et de ravitaillement. Des liens se créent malgré tout

La musique est omniprésente de Bach à Robbie William sans oublier le Sziget, grand festival pop en plein air ; moment de liesse qui a servi de liant entre les eux hommes.



Ce livre est servi par la très belle écriture classique de Frank. Un très beau roman où Zâl, le funambule et Andras qui marchait sur le fil du rasoir vont se rencontrer, conjuguer leurs passés, se dépasser, s’aimer, prouver que l’espoir et le futur existent


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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La nuit des enfants qui dansent

J’ai découvert Franck Pavloff en tant qu’auteur jeunesse quand je travaillais en CDI de collège. Puis, je l’ai croisé au détour de sa nouvelle Matin Brun en 2002 après le choc de la qualification du FN pour le 2nd tour des Présidentielles.



Je l’ai retrouvé par hasard aux Champs Libres avec La nuit des enfants qui dansent, un joli roman sorti chez Albin Michel en 2017.



L’histoire d’une rencontre improbable entre Zâl, jeune acrobate qui n’a peur de rien, et Andras, vieil homme hongrois exilé en Autriche. L’un refuse d’évoquer son passé quand l’autre vit perpétuellement dans ses souvenirs, ceux d’une Budapest exsangue et révolutionnaire entre deux dictatures.



Road-trop mystique pour ce duo explosif de Salzbourg à Budapest dans une Europe des frontières. Et l’arrivée à Budapest, entre le festival de Sziget pour l’un et les lieux chargés de mémoire pour l’autre. Une très belle évocation d’ailleurs de la synagogue de Dohàny Utca m’a ramenée quelques mois en arrière, lors de la visite de ce lieu émouvant et chargé d’Histoire.



C’est toute l’histoire de Budapest et de la Hongrie qui transpire dans ce roman : « Au-dessus de lui la voûte du ciel lui rappelle sa lointaine nuit passée à la belle étoile. Il y a si longtemps, l’été 1989, ving-cinq ans déjà, le 18 août exactement. Comment oublier cette nuit des barbelés, comme la baptisèrent les journaux de l’Ouest, au coude à coude avec des centaines de Hongrois et d’Allemands fuyant l’Est par la ville de Sopron sur la frontière austro-hongrois, avec balluchons de misère et carrioles à bras, oreilles collées aux transistors. A la belle étoile ! Totale dérision ! Elle était rouge l’étoile qu’ils fuyaient, soviétique, sinistre, elle marquait au fer depuis des décennies le front et l’âme des Hongrois qui eux-mêmes, leurs parents et leurs alliés, ironie de l’Histoire, en avaient épinglé plus d’une, mais jaune cette fois au revers des habits des citoyens juifs. Cycle des couleurs barbares, bourreau un jour, victime le lendemain, malheur dans les deux cas. »



La plume de Pavloff est ciselée et très agréable à lire. Je ne peux que vous conseiller cette lecture (Z’avez vu, je ne lis pas que des polars !). Et à l’occasion, faites un tour à Budapest…


Lien : https://deambulationsrennais..
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La nuit des enfants qui dansent

Le roman a plusieurs qualités, mais le narrateur — omniscient — et le personnage d’Andras tirent constamment le récit en arrière, ramené à l’Histoire, et ces apartés ne s’emboîtent pas avec naturel, conférant plutôt un ton didactique à l’ensemble.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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La nuit des enfants qui dansent

Un vieil hongrois réfugié en Autriche dévoile peu à peu son histoire, qui se confond avec celle de la seconde moitié du XXème siècle. Il retrouve un jeune acrobate qui aurait pu être son fils. C'est accompagnés de l'amoureuse de celui-ci, en fuite pour échapper au pire, et aidés par divers autres personnages, tous intéressants et importants dans ce récit, qu'ils vont suivre en camion un parcours initiatique, alors même que d'autres migrants frappent à la porte de la vieille Europe.

Autre temps, autres mœurs, mais les réactions sont toujours les mêmes : positives (accueil) ou négatives (xénophobie, repli sur soi).

J'ai beaucoup apprécié ce roman qui évoque avec une grande poésie les thèmes de la transmission, de la mémoire, du remords et dans lequel la musique et les oiseaux tiennent une place primordiale.

En bref, c'est un livre profond sous une apparente légèreté.
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La nuit des enfants qui dansent

Zâl a fui la Suisse pour devenir "slacker" (funambule donc). Il a vécu toute son enfance au Manoir, un orphelinat de luxe et n'a qu'un très vague souvenir de sa mère.

Le voilà sur son fil, tendu, au bord du lac de Constance, en train de danser avec ses oiseaux apprivoisés, qui lui obéissent au moindre sifflement, entrent et sortent de leur cage, tandis que lui, évolue sous les étoiles et que les spots éclairent sa silhouette filiforme en contre-jour.

En bas, quelques spectateurs applaudissent... Parmi eux la petite Téa qui a fui un beau-père violent et est tombée amoureuse de Zâl, mais lui ne le sait pas encore, et Andras, fils d'un facteur d'orgue, qui porte un lourd passé, car il est hanté par sa Hongrie natale.

Que font-ils là ?

Est-ce seulement le hasard qui a mis Andras, sur la route de Zâl ?



Quoi qu'il en soit, ils vont se retrouver tous les trois réunis dans le camion aux oiseaux et en route pour Budapest. En chemin, ils feront halte à Salzbourg pour un nouveau spectacle...

Ils ont en commun d'avoir un immense désir d'y voir clair dans leur vie, d'affronter les fantômes du passé et de savoir quel avenir les attend.

A Budapest, tandis que toute la jeunesse européenne se regroupe pour le Grand Festival d'été sur les îles du Danube, la route de Zâl croise celle des migrants venus jusque-là pour fuir une mort certaine.

Tandis que ces derniers tentent de survivre, tout en échappant aux camps, Andras se souvient des années noires de sa jeunesse dans une Hongrie dévastée par les extrémismes...





C'est un roman initiatique très fort comme seul Pavloff peut en écrire. Tout est dans le non-dit...et dans la poésie du texte.

La confrontation des différents points de vue des deux générations est riche en enseignement. Tous sont en quête de quelque chose qui changerait leur vie.

Les jeunes ne désirent que vivre pleinement et oublier leur passé. Zâl sera rattrapé par le sien et finalement en sortira grandi.

Andras à l'inverse, plie sous le poids de ses souvenirs qui l'étouffent, l'empêchent d'être heureux et de profiter de l'instant présent. Il perdra un peu plus chaque jour de ses certitudes et sera prêt à s'ouvrir au bonheur à nouveau.

Quant aux migrants, on le sait déjà, mais Pavloff nous le démontre à sa façon, ils sont prêts à tout pour survivre et atteindre enfin l'eldorado_un pays d'accueil, mais c'est la solitude et la pauvreté extrême qui les attend...

Du grand Pavloff, juste et profond qui doit nous faire réfléchir, comme l'avait fait "Matin brun" lors de sa sortie et en prime avec des personnages attachants et très humains.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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La nuit des enfants qui dansent

Je suis certaine que beaucoup d'entre vous connaissent le nom de cet auteur : Franck Pavloff. Non ? Ca ne vous dit rien ? Et si je vous disais, plutôt, Matin Brun ? Vous savez, ce petit opuscule de quelques pages qui nous parle vite et bien d'une société se transformant en dictature ? Je pense que vous êtes beaucoup à l'avoir étudié, ou bien simplement lu, lors de votre cursus scolaire ! En tous cas c'est mon cas, et c'est pour ça que j'ai eu envie de lire La nuit des enfants qui dansent lorsque je l'ai vu en service de presse. J'avais plutôt une bonne image de cet auteur, et j'avais donc envie de découvrir son dernier roman...



S'y croisent plusieurs personnages, aux parcours de vie difficiles, des solitaires. Zâl est un slackeur : il fait des acrobaties sur une corde tendue en hauteur, entouré de ses oiseaux. Il rencontre d'abord Téa, une jeune femme blessée (plus mentalement que physiquement) par son beau-père, qui tombe amoureuse de Zâl. Puis Andras, un homme taciturne, abîmé par les épreuves de sa vie hongroise, entachée de totalitarisme et guerre. Ces trois personnages, aux sensibilités et aux buts bien différents, vont peu à peu s'attacher les uns aux autres, alors qu'au début ils se rejetaient. Eux qui erraient chacun de leur côté vont unir leurs destins le temps d'un festival à Budapest, et ouvrir les yeux sur leurs convictions parfois erronées. Une histoire qui promet d'être touchante donc.



Et pourtant je n'ai pas accroché, je n'ai pas aimé ce roman. D'abord, parce que finalement, les personnages sont très stéréotypés. Il y a le jeune plein de rêves qui considèrent les vieux comme rétrogrades, et persuadé que la jeune génération et des personnes plus âgées sont incapables de se comprendre et de communiquer. Face à cela, l'homme plus vieux, qui regarde en arrière. Qui se lamente sur son passé difficile, avec des épreuves incomparables à celles qu'affrontent les jeunes d'aujourd'hui. Qui considère que l'avenir ne peut plus rien lui offrir de bon. Et puis, il y a la jeune femme, séduisante, délicate et sensible, prête à tout pour séduire l'homme qu'elle aime, même pour un temps à passer pour un vulgaire objet sexuel si cela peut faire plaisir à monsieur. Alors certes, leurs points de vue finissent par évoluer, mais j'ai trouvé que ces personnages trop caricaturaux enlevaient de la profondeur à l'histoire.



Mais surtout, ce que je n'ai pas apprécié, c'est l'écriture. Franck Pavloff utilise bien trop de phrases narratives. Certes, cela peut donner un style intéressant à un texte. Mais comme pour toutes les bonnes choses, il ne faut pas en abuser. Là, il y en a bien trop, et cela apparaît plus comme une facilité d'écriture que comme un ressort littéraire intéressant. Quant aux dialogues, les phrases échangées entre les personnages sont comme eux : stéréotypées. Jeunes et vieux se parlent à coup de maximes inventées, des phrases grandiloquentes, semblables en rien à un style de langage naturel et simple comme le sont en réalité ces personnes. Donc une grosse déception sur ce point, alors que je pensais retrouver avec plaisir un auteur que j'avais apprécié... Dommage !
Lien : http://chroniqueetudiantelet..
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La nuit des enfants qui dansent

Franck Pavloff écrit avec une grande délicatesse et nous entraîne dans une aventure touchante et sensible,

Chaque paragraphe se lit comme un petit poème en prose (presque) à la manière de Baudelaire, et l'on se laisse bercer et séduire par cette rêverie qui est aussi une quête et une révélation pour les héros de cette histoire.



Un auteur que je ne connaissais pas et qui a cependant peu fait parler de lui à la rentrée littéraire 2017, quand j’ai lu ce livre.

Depuis cette date, malheureusement nous n’avons pas constaté de publication d’œuvre maîtresse.

Dommage.

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La nuit des friches

Franck Pavloff a écrit" Matin brun "en 98. Il s'agit ici d'une nouvelle courte et dense (31pages sur liseuse).



Nous sommes dans une

friche industrielle vandalisée (pléonasme ?), peut être en Alsace..Seule une immense cheminée trône sur ce "non-lieu"au bord d'un canal



S'y retrouve une fille aux cheveux rouges sortant d'un squatt après avoir fui famille puis foyer.



Une femme trop sagement mariée après avoir connu la passion, la vraie !

Elle l'a vécue 8 jours durant, abritée sous une tente ,bercée par une cassette Orphée et Eurydice



Et puis ce vieil anar,refractaire aux uniformes. Recalcitrant "malgré nous", nostalgique de la vie de cette aciérie quand elle fabriquait encore des locomotives. Il prend des photos de ce site pour se sentir encore vivant .

Son chat roux l'accompagne



Et puis cet homme au regard clair qui arrive de nulle part .C'est un peu "l'homme en habit rouge "que chantait Barbara.Il devient le catalyseur de ces rencontres .



Ils se reconnaissent comme susceptibles de partager un moment de joyeuse fraternité .Une solidarité spontanée arrosée de café, nourrie de saucisses et de rires.



Mais les braves gens n'aiment pas que, l''on suive une autre route qu'eux...



Belle nouvelle, dense ,quasi cinématographique .l'écriture est imagée et précise
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La nuit des friches

Frank Pavloff avait déjà écrit le fameux "Matin brun". Voilà ici une autre nouvelle sur un thème toujours d'actualité, même si le texte date déjà de quelques années (il s'agit d'une réédition de 2002).

Friches industrielles, licenciement, marginalité, rejet de l'étranger... : les sujets sont toujours politiques et font écho à la réalité. Malgré la solidarité qui existe entre certains personnages, le final est noir, presque sans espoir.

La langue de Pavloff est idéale pour retranscrire le ressenti des personnages, dévoiler des pans de leur passé, en ménageant un certain suspense dans l'histoire.

Bref, un petit livre fort, sans concession.























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La nuit des friches

Livre reçu gratuitement pendant un des confinements et j’avais besoin d’un riquiqui qui pouvait débloquer un niveau, raison pour laquelle je l’ai ouvert et l’auteur semblait, en plus, avoir des critiques positives !



Il en est résulté, après une trentaine de pages, que je n’ai rien compris à l’histoire ! Certaines phrases pas mieux ! Il y est question d’hommes, de femmes, de jeune fille, des personnes en ruptures avec la société, un retour de fantôme, de souvenirs de la dernière guerre, le tout dans l’est de la France ! Je n’ai pas compris qui a tué qui et pourquoi.



C’est sympathique d’avoir eu des lectures gratuites lors des confinements de 2020 mais ça fait maintenant un certain nombre lu et il me semble ne pas les avoir appréciés !! Et ça m’énerve un peu pour tout dire !



Challenge RIQUIQUI 2021
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La nuit des friches

Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions "Le verger" de m'avoir fait découvrir ce livre à travers l'opération masse critique.

Le sujet me tentait beaucoup, la vie post industrielle d'un quartier. Mais voilà, c'est une nouvelle ou une courte histoire et non un roman. Une fois de plus je ne trouve pas un réel plaisir dans ces brèves narrations.

Ici, on ne découvre pas le point de vue de l'auteur ou sa construction des personnages. Il nous propose des pistes afin que notre propre imagination fasse ce travail. Ce n'est pas ce que je recherche.

Heureusement la langue de Franck PAVLOFF est très agréable à lire.

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La nuit des friches

Une courte nouvelle et étrange. Dans le récit, il y a une alternance permanente de personnages. Ça parle de Tina, Kathy, puis l'homme, puis la femme, puis Hàns etc… Un enchainement qui a rendu l'ensemble assez confus. On ne reste pas sur le même protagoniste et l'auteur n'a pas laissé le temps de développer chacun d'eux pour un peu situer l'intrigue et leur importance. On a parfois des éléments sur le passé des personnages (enfin je suppose), si j'ai compris la référence pour certains, d'autres c'était le brouillard absolu.



Si on me demandait de raconter ce que j'ai lu pendant ces 40 pages que compose cette nouvelle, je ne saurai pas quoi dire. Et les avis des autres lecteurs me rassurent dans le fait que je ne suis pas la seule à avoir eu ce sentiment.



La plume de l'auteur reste riche, développée et de qualité. Malheureusement, elle n'a pas réussi à m'emporter. Je n'ai absolument rien compris où voulait en venir l'auteur avec son histoire. Je ne pense clairement pas être la cible pour ce genre de nouvelles. Dommage.
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La nuit des friches

Comme je ne m’attendais pas à quelque chose en particulier, je n’ai pas été déçue mais je n’ai pas été transcendée non plus. Il faut dire qu’en une cinquantaine de pages, il est difficile de trouver de la profondeur.

Il manque des informations, dans la globalité, l’écriture suggère beaucoup de choses, peut-être trop justement. J’ai refermé ce livre avec des sensations partagées mais aucune attache à un personnage en particulier.

Cette histoire comporte des points forts qu’il ne faut cependant pas négliger. La plume de l’auteur est assez agréable : le côté noir est bien rendu par le style vif et les phrases courtes. Pas de fioriture, on va droit au but. On arrive à sentir la tension montée, l’injustice et l’incompréhension se mêlent à la colère.

Je pense que sur un format plus long, si l’auteur avait installé un passé chez ses personnages, cette histoire aurait pu être vraiment très intéressante.


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La nuit des friches

Dans ce livre se trouve toute la richesse de la nouvelle. Comment, dans un si petit format, faire tenir toutes les émotions, les descriptions nécessaires à faire une belle histoire? Et bien Franck Pavloff réussit ce pari à merveille. Il manie les mots avec poésie et les phrases avec harmonie. On se laisse aller au fil des lignes. En 38 pages, il nous bouleverse, nous transporte dans cette zone en friche et auprès de ces personnages aux émotions en friche aussi. Un concentré d'émotions! Merci à Babelio et aux éditions Le Verger pour cette belle découverte.

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