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Critiques de François Darnaudet (88)
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Nos plus beaux effets gore

Un livre à ne pas laisser dans toutes les mains!

Des histoires dont le maître mot est : GORE.

Bah oui! C'est marqué sur la couverture en gros et en rouge! Nous avions les maîtres de l'horreur au cinéma, nous avons maintenant les maîtres du gore en littérature!

23 auteurs qui s'en donne à cœur joie pour vous servir ce qu'il y a de pire dans l'être humain! Violence, se*e, vi*l, nudité, agression, meurtres, tortures, consommation d'alcool et de substances interdites, troubles du comportement, langage grossier et cru de nos jours ou dans le passé. Mélangé à des éléments surnaturels (Une mousse pour le mousse de G.Bergal) ou passant par internet ( Gore chef de J. Bouquin qui ferait pâlir d'envie Maïté), de la rencontre d'un couple avide de poker plus que dénudé (Tripes poker de Fétidus) à une rencontre avec une personne à qui on s'attendait pas (Une question de foi de S.Hutson) sans oublier le cochon qui danse! (Dancin'pig de F.Livyns). A moins qu'une petite baignade dans la piscine de swimming blood (de Zaroff) vous tente!



La seule nouvelle que je n'ai pas pu lire est celle d'Axelman : Ressurexi. Trop déconstruit et trop brouillon j'ai lâché la lecture au boit de la deuxième page.
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Nos plus beaux effets gore

Je n'abonderai pas dans cette critique.



J'aime la littérature horrifique, profondément, en témoigneront mes critiques précédentes.

Je ne pense pas être insensible au gore, profitant d'ailleurs pleinement de ma lecture de "Morte Saison" en ce moment.



Mais alors là, c'est vraiment indigeste.

Le problème n'est pas le mauvais goût ou l'irrespect de la convention sociale, comme le laisse sous-entendre la préface, en profitant pour tailler ceux qui ne jurent que par King.



Le problème avec les œuvres violentes, c'est la gratuité. Et ça n'est pas simple de faire l'équilibriste entre débauche gratuite de violence et une violence esthétique ou engagée. J'ai déjà abordé ce point avec le nullisime "Martyrs" dans une de mes critiques (à pondérer avec l'excellent "Midsommar", à titre d'exemple).

Pour venir encore pondérer le propos, on pourra souligner que "Dirty Sexy Valley", dans le "porno-gore", était une réussite.



Mais dans ce recueil, en toute sincérité, il n'y a pas grand-chose à sauver.

C'est dégueulasse, évidemment de très mauvais goût, souvent insoutenable, et pour un bénéfice d'intrigue , de réflexion ou de divertissement inexistant.

C'est juste... Immonde et gratuit.



C'est exactement la littérature horrifique que j'exècre. J'avais beaucoup d'attente pour cette jeune maison d'édition, mais malheureusement, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin.

Et si les goûts et les couleurs ne se discutent effectivement pas, et que oui, on peut évidemment se divertir face à l'horreur via bien des médias, il y a bien une ligne avant l'abjection, qui sépare l'horreur gratuite de l'œuvre qui apporte un peu plus au lecteur, même en résilience.

Autant vous dire que pour le coup, on n'a pas vraiment respecté le terrain.
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Nos plus beaux effets gore

Il s’agit d’un recueil de nouvelles parfois très gores. Je ne suis pas franchement sensible et plutôt adepte du genre « horreur » et « trash » mais ce qui m’a gêné c’est que parfois les nouvelles étaient trop courtes pour être vraiment construites mais quand même très crues … âmes sensibles s’abstenir
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Custer et moi !

François Darnaudet expose ses réflexions sous un angle fantastique concernant sa vie et les évènements étranges qui l’ont constellée dans une approche intime de son imaginaire. Le livre tourne surtout autour de sa connexion irrationnelle avec le personnage historique de George Armstrong Custer mort dans la bataille de Little Big Horn en 1876. Avec son esprit scientifique il aborde la nature des rêves, la télékinésie et la réincarnation. Le ton est amusé, l’ouverture d’esprit est totale, alliant curiosité et sensibilité, remontant rétrospectivement le cours inexpliqué d’une vie et d’accidents banals qui se révèlent pleins de sens, en conservant un côté enfantin dans la démarche d’un écrivain attachant. C’est un texte court avec de la retenue et une sagesse certaine, espiègle et touchant comme l’homme qu’on devine derrière son œuvre et que Philippe Ward connait bien.
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Le Poulpe : Boris au pays vermeil

Francis descend du bus en courant pour acheter des boissons et le voit repartir avec Boris son fils de deux ans dedans. Après une recherche paniquée il retrouve son fils sous un siège du bus rempli des cadavres criblés de balles des autres voyageurs. Francis veut réussir sa paternité, beaucoup mieux que sa vie professionnelle, comme peintre banal, et sa vie sentimentale, étant séparé de Catherine la mère de Boris. Aidé par son ami peintre Alain et Charles un journaliste travaillant sur des scandales politico-financiers, Francis se lance sur les traces de la bande de tueurs, le groupe étant renforcé par l’arrivée du Poulpe.

Dans l’ensemble c’est un polar posé, poétique et sensible, les scènes d’action font avancer l’enquête mais dans les intervalles se déroule une vraie ode d’un parent à son enfant, de son attachement psychologique et biologique. Le Poulpe devient un personnage secondaire et l’univers journalistique s’estompe, reste cet amour inconditionnel dans un décor très particulier propice à l’art pictural. Le message est d’apprécier l’instant présent, délivré d’une façon libertaire et un peu anarchiste. La mise en abyme existentielle devient vertigineuse, François Darnaudet à travers cette uchronie autobiographique imagine, son fils ayant onze ans en 2001, ce qui aurait pu leur arriver lorsqu’il avait deux ans.
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Quartier bleu

En 2044 à Paris, le détective Franz Keller est engagé par une veuve dont le mari a sauté en compagnie d’une fille de joie dans le Quartier bleu, zone autogérée du Père-Lachaise.

Cette novella est intense, polar nerveux dans un contexte sociopolitique d’une décadente modernité, trash et un peu cyberpunk, à l’action frénétique et hallucinée. La société est communautariste, le pouvoir totalitaire s’accommode de l’inégalité sauvage et encourage l’existence d’un ghetto sans envergure. Le texte est plein de vitalité et d’humour rebelle dans un esprit contestataire et lucide sur la manipulation institutionnelle, proche de ce qu’écrivait Roland C. Wagner.
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L'amore aux trousses

Deuxième enquête d’Igor Leroux qui l’amène à investiguer à Cognac et à Angoulême toujours sur le tempo de sa moto, objet de toutes ses attentions.

Pourquoi le créateur d’un jeu vidéo

qui étudie au Cnam-Enjmin a-t-il disparu juste après l’avoir appelé pour finir par être assassiné? Dans ce drame quel est le rôle de ce jeu complexe qu’il était en train d’élaborer? Celui-ci rappelait les monuments l’Angoulême, évoquait la période où Boris Vian s’y trouvait à l’école centrale , en effet celle-ci y avait été déplacée provisoirement en 1939, quel rapport ?

De plus une histoire de photo se greffe sur l’ensemble amenant son lot de pistes à suivre …

Lors de ce deuxième opus le personnage d’Igor gagne en épaisseur , avec son humour et son esprit vif les pièces du puzzle s’assemblent sans temps mort.

Et une bien belle surprise à fin du roman sous forme d’une nouvelle de Boris Darnaudet

Une série pleine de promesse avec ce nouvel opus de François Darnaudet

toujours avec un sacré rythme , les éléments s’enchaînent et l’enquête qui s’avérait plutôt simple au départ devient de plus en plus complexe
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Harpignies

Une bande dessinée bien sympathique, légère et instructive, où deux destins se déploient alternativement.



D'un côté, Henri Joseph Harpignies, peintre paysagiste du XIXème siècle, un des maîtres incontestés de l'école de Barbizon. Il est peut-être un peu oublié de nos jours.

Et de l'autre, à notre époque, Eric Harpignies, son arrière-arrière-arrière petit neveu, qui lui aussi s'intéresse à la peinture mais surtout à la musique. Similitude avec son ancêtre qui avait plusieurs cordes à son arc et jouait brillamment du violoncelle.



Deux histoires, une véridique et une fictive ; un biopic didactique, très bien fait, sur le peintre Harpignies et une fiction mêlant astucieusement des éléments réels de la vie de Elric (Eric dans l'album) et une extrapolation totalement imaginaire.



Les graphismes légers et efficaces, différencient parfaitement les deux périodes évoquées ; le XIXème siècle classique, assez rigide et l'époque contemporaine tout en modernité et dynamisme. Avec un rythme soutenu, des textes instructifs, souvent humoristiques, cet ouvrage semi-autobiographique est une bonne surprise et constitue un bel hommage d'Elric à son ancêtre.



Et dans les dernières pages de l'album, pour notre grand plaisir, un cahier consacré à Henri Joseph Harpignies comprenant une biographie complète, des photos d'époque, la reproduction d'une peinture d'arbre et toute une série de caricatures (celles qui sont évoquées dans la bd).



#Challenge illimité des Départements français en lectures (32 - Gers)
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L'amore aux trousses

Les bourgeois Plus ça devient vieux plus ça devient c...

Quel plaisir de retrouver le détective privé Igor Leroux et son mentor Nico Danchov, dans cette deuxième aventure le lecteur en apprendra plus sur la filiation d’Igor.

« Le couple père intellectuel-père de vie formé par Nico Danchov et Vincent Leroux n’offrait-il pas finalement des avantages dans cette existence où le trop-plein de références était un bonus. »

D’Angoulême et son Cnam-Enjmin à Cognac et ses domaines très bourgeois, notre détective nous balade.

Morts qui s’enchaînent, traquenards et histoires d’amour sont les fils tendus d’une ville à l’autre.

Roman polymorphe car l’auteur a du talent et sait varier son écriture, lorsqu’il vous narre une scène de beuverie entre potes il n’emploie pas le même style que lorsqu’il vous décrit un synopsis de jeu vidéo ou lorsqu’il vous raconte la période où Boris Vian a vécu une année (1939) à l’École Centrale d’Angoulême, où il fait une virée haute en couleurs à Cognac.

Vous trouverez le lien vous permettant d’assouvir votre curiosité, un document de la main de Boris Vian avec écrits et dessins.

Comme Léo Malet, François Darnaudet sait raconter une ville, son histoire et son présent, nous y sommes vraiment, le quotidien et les modes de vies de chacun vous emportent, nos anarchistes de détectives nous font savourer chaque déraillement de ce quotidien, car noir c’est noir et l’auteur connaît bien cette littérature.

Leroux et Danchov conduisent leurs enquêtes comme leurs motos, de façon nerveuse, libre et emplie d’adrénaline.

De l’humour à la pelle jusque dans les titres de chapitre et de l’amitié.

L’intrigue est tendue jusqu’au final, le rythme est celui d’une course de moto.

Un détective qui trouve son assise et ses galons dans ce deuxième opus.

Un bel équilibre de tensions, d’émotions et d’humour.

En bonus la poésie de Émile Nelligan et une nouvelle Le Dernier Métier de Boris Darnaudet sur le monde du jeu vidéo.

Un roman noir comme je les aime, du style, de la psychologie et surtout une description de notre société pleine d’ironie et des situations qui jonglent entre zones d’ombre et rapports de force.

Je remercie François Darnaudet et les éditions SO noir d’enrichir mon blog.

©Chantal Lafon




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Bison ravi et le scorpion rouge

François Darnaudet signe un génial polar littéraire !



Tout ce que j'aime : le personnage principal Julien Gras se trouve être un bouquiniste parisien « trouveur d'introuvables », fan de Boris Vian qui plus est! Il part mener l'enquête à Bordeaux sur les traces de Jean Forton puis jusqu'à Eus « Aiwousse » – leçon de prononciation prodiguée par Darnaudet pour les non initiés – à la fondation Vian-Kübler, pour découvrir un possible inédit de notre "Sullivian" Les casseurs des Colombes.



La plume est marquée par l'univers polar, elle est drôle. C'est un véritable bonbon pour les fans car Darnaudet s'amuse aussi et reprend le « langage-univers » du Docteur Vian et de Mister Sullivan. La connivence est souvent de mise au détour d'une citation déguisée, de la présence du major, les références Aux vies parallèles de Boris Vian de Noël Arnaud, ou la reprise d'une scène de théâtre écrite par Boris Vian.



Boris Vian et Jean Forton, des auteurs black-listés ?

L'intrigue du roman s'appuie sur un fait, le désaveu public que Vian a subi après le scandale du procès de J'irai cracher sur vos tombes publié aux éditions du Scorpion chez son ami Jean Halluin et ses déboires avec le « gars Limard » .

Derrière le comique de ce polar littéraire un peu loufoque, Darnaudet pose une question :

« Pourquoi certains auteurs de talent connaissent une ère de Purgatoire... Vian, Guérin, Forton, Hyvernaud ont perdu du temps dans un long purgatoire. Il a fallu que Vian meure pour qu'il devienne Vian ».



L'occasion de rappeler l'amitié entre Queneau et Vian et cette formule tirée de la préface de l'Arrache-coeur qui deviendra tristement célèbre :

« Car tout ceci n'est rien encore : Boris Vian va devenir Boris Vian » signée par Quenau non chez Gallimard mais chez Vrille puis Pauvert.



A déguster sur la plage, à l'ombre des arbres, allongé dans l'herbe rouge ou accoudé à un pianocktail, comme vous voulez, effet sullivianesque garanti !
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Le Poulpe : Les Ignobles du bordelais

Pas le meilleur poulpe pour moi: je me suis un perdu (pourtant le livre n'est pas long) dans l'histoire, certainement très intéressante historiquement et politiquement, mais qui entre mal dans le type de livre imposé ici.
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La lagune des mensonges

J'ai beaucoup aimé ce roman de François Darnaudet où des héros de la littérature populaire font partie d'une aventure extraordinaire sur l'ile de Torcello, dans la lagune de Venise.

Il est question, tout au long du récit, d'anecdotes et de clins d'œil à des titres et des noms d'autres héros de la littérature.

C'est fantastique, étonnant et vivant.

Il y a aussi beaucoup d'humour et le scénario est surprenant.



J'ai appris que Marguerite Duras avait été plongé dans un coma artificiel, comme Philippe Labro, ce qui différencie ces comas des autres comas, ceux subis lors d'un accident.

Un livre à conseiller.

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Le Fauve du meilleur crime

Plongée rythmée sous la plume vive et précise de François Darnaudet dans l’univers bien particulier de la BD et de son aréopage hors normes . Le mot est juste , les phrases suggèrent l’image, on s’y croirait . Au gré de l’enquête, on se balade voire on se perd, dans Angoulême, ville qui , le temps d’un salon respire avec la BD et en prend les couleurs ... Quant aux motos, les « belles » y joueraient presque les vedettes !

À lire assurément , moment d’évasion garanti !
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Le Fauve du meilleur crime

Le salon de la BD d’Angoulême et son bal de testostérones !

Vous avez raté l’édition 2020, lisez ce polar vous saurez tout sur les coulisses de ce festival. François Darnaudet va vous entraîner dans le dédale du vieil Angoulême, vous présenter les arcanes de ce monde, presque une faune.

Le détective Igor Leroux, parisien engagé par l’agent littéraire de Nadel, Gildas Girodet, afin d’assurer la protection de la demoiselle, car elle a reçu des menaces de mort. Mort il y aura mais…

Le détective sera au cœur de sa propre enquête, il n’en demandait pas tant. Il en prendra plein la gueule au propre comme au figuré.

« Quand un dessinateur était connu, il y avait très souvent une bonne trentaine de lecteurs en attente du précieux dessin personnalisé. Quand l’artiste était quasiment inconnu, il n’y avait personne ou un unique acheteur… Je repérai quelques vieux à sac à dos qui épiaient les jeunes dessineux afin de savoir s’ils devaient ou non spéculer avant les autres sur une future carrière foudroyante. Ce ballet des dédicaces me fit songer à des clients hésitants tournant autour des prostituées à Amsterdam. »

C’est un polar d’atmosphère comme je les aime.

La narration est à rebours et c’est très sympa car l’auteur sait manier le trait et les époques.

« Un bellâtre caricatural, à mi-chemin entre Aldo Maccione et julio Iglesias, se détacha du groupe des nantis en fronçant les sourcils. La fille lui donna la carte et chuchota quelque chose d’où surnagea le nom de « Tristan ». Le type l’écoutait en me regardant d’un air mauvais. Je m’attendais presque à ce qu’il me vole dans les plumes pour un combat au corps à corps quand il afficha soudainement un sourire Ultra Brite et me tendit une grande main parfaitement manucurée. »

Vous entrez dans un polar labyrinthique dans le monde de la BD et sa capitale qui vous réserve de belles surprises.

L’écriture vous offre une belle mise en scène et des dialogues savoureux. Les personnages ont des gueules, impossible de les confondre, quand on a la chance d’en connaître réellement certains c’est encore plus savoureux.

De l’action il y en a et c’est aussi nerveux que les bécanes enfourchées par nos personnages.

Il faudra chercher la douceur de vivre d’une ville à la campagne comme l’affiche les guides touristiques sur Angoulême, mais vous humerez le délicieux parfum des madeleines de chez Lolmède, ainsi paré vous arpenterez la ville et découvrirez ses 25 murs illustrés, ce Musée à ciel ouvert.

Le FIBD n’aura plus de secrets pour vous.

Malgré la mise en garde de l’auteur j’ai eu envie d’imaginer que cela pouvait se passer ainsi. Quand la fiction vous donne des frissons mais pas seulement.

Je suis persuadée que les lecteurs qui ne connaissent pas iront sur place.

Beaucoup de talent, une écriture à la hauteur du scénario, un polar qui renoue avec la veine des bons polars, ceux qui ne sont pas une « resucée » des séries TV.

Igor va revenir et nous l’attendons.

©Chantal Lafon


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Harpignies

Eric Harpignies est un jeune homme qui doit se rendre aux obsèques de sa grand-mère.

Cette dernière a choisi la crémation ce qui donne une scène très drôle. Eric va revoir sa famille, et il apprend la vente du dernier tableau de son ancêtre Henri Harpignies (1853-1912). La mère d’Eric lui transmet un carnet de croquis.

Henri Harpignies était doué pour la peinture mais aussi la musique : le violoncelle.

Il apprendra la peinture avec Jean Achard qui l’encouragera à élargir son horizon en allant en Italie.

Henri Harpignies c’est l’école de Barbizon, Anatole France l’aurait nommé « le Michel-Ange des arbres et des campagnes paisibles. »

Elric arrière-petit-neveu lui rend un hommage subtil, en mêlant l’histoire de son ancêtre et la sienne.

Pour cela il alterne les planches façon Henri Harpignies et les planches au dessin plus moderne, plus stylisé de la jeunesse contemporaine.

En effet le TGV qui le ramène tombe en panne à Montpellier. Il décide de se rendre au Musée Fabre et là le hasard lui fait rencontrer Marie, jeune fille qui dessine sur un carnet la copie d’un tableau de l’ancêtre.

Ils tombent amoureux et commence une autre aventure. Marie lui suggère de faire un faux pour avoir de l’argent.

Elric est réticent.

Va-t-il commencer une carrière de contrefacteur ?

Une belle complicité entre le dessinateur et le scénariste pour transmettre cet héritage avec l’humour qui les caractérise. Une belle réalisation.

A la fin vous trouverez une biographie du peintre et une post-face qui vous dira comment cette BD est née.

Dans Bel-Ami : « Au centre du panneau on voyait une grande toile de Guillemet, une plage de Normandie sous un ciel d'orage. Au-dessous, un bois de Harpignies ; puis une plaine d'Algérie, par Guillaumet, avec un chameau à l'horizon, un grand chameau sur ses hautes jambes, pareil à un étrange monument. »

©Chantal Lafon


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Les trésors de la Rivière Blanche

Quatorze nouvelles aussi passionnantes les unes que les autres !

J'ai passé un excellent moment à lire ces Trésors de la Rivière Blanche. Toutes ces nouvelles sont d'époques différentes, d'auteurs différents bien sur, de style différent aussi et cela s'enchaine à merveille.



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Harpignies

Une jolie Bande dessinée qui tente de faire sortir de l'ombre un peintre impressionniste méconnu par une histoire inattendue. Pourquoi pas.
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Harpignies

Harpignies était un célèbre peintre du XIXème siècle connu pour ses représentations de la nature. Il aimait peindre les arbres et les paysages. Son nom est tombé dans l’oubli car il y a eu une succession de vagues et de courants plus modernistes qui ont entériné cette manière de peindre. Pour autant, il a connu le succès de son vivant en étant de multiples fois décoré par la IIIème République. C’est tout l’itinéraire d’un artiste oublié !



Son descendant est un jeune adulte qui se trouve être l’un des deux auteurs. Sa famille a dû vendre aux enchères l’un des derniers tableaux qu’elle possédait pour des raisons de moyens. A partir de ce fait, les auteurs ont élaboré une histoire qui n’a plus rien d’autobiographique à moins que. Il s’agissait de faire le lien entre deux êtres qu’une centaine d’années séparent et qui ont pour goût commun à la fois la musique et la peinture.



J’ai bien aimé l’originalité de ce récit fantasmé qui nous fait alors sortir de l’ombre un honnête peintre. Son successeur ne sera pas si honnête que cela s’il n’était pas tombé sous le charme venimeux d’une belle jeune femme aux accents vénaux pour devenir un vulgaire faussaire. Outre ce faux pas, ce couple va pouvoir s’en sortir grâce à la créativité musicale.



Le trait du dessin m’a littéralement séduit malgré son classicisme style Hergé. C’est assez bizarre moi qui suis un adorateur du trait réaliste. On arrive à ressentir les émotions des personnages. Il y a comme quelque chose d’assez sensuel. Bref, on est tout de suite captivé par une histoire vivante et sensible sur le croisement de deux destins.
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Trois guerres pour Emma

Que j’ai aimé accompagner cette femme rebelle et moderne à une époque où ce n’était pas de mise . Petite institutrice passionnante et passionnée n’ayant pas froid aux yeux ! En parallèle se déroule une sombre enquête sur des meurtres de femmes particulièrement odieux ... l’écriture y est incisive et directe parfaitement en accord avec les événements , quant aux données historiques elles sont fort bien relatées et nous instruisent sur ces périodes sombres , toujours documentés les livres de François Darnaudet . À lire
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Le minotaure d'Atlantide

Une première et une belle évasion dans un monde ou l'on côtoie des personnages sortis tout droit de la mythologie nous amenant à voyager entre Venise et Istanbul... pour ma part un dépaysement complet que j'ai apprécié soutenu par des références instructives et une écriture alerte et dynamique... je n'ai pas regretté cette incursion dans un domaine qui sort de mes lectures habituelles

«  Les guetteurs de la Passe du Lido déclenchèrent les cornes quelques instants après le lever du soleil sur l'Adriatique.

Les troupes terrestres venues d'orient et d'occident se mirent en position défensive sur la longue bande de sable fortifiée qui barrait la lagune. Derrière eux, trois cents navires frémissaient du martèlement des pieds de vingt mille matelots.

Dans le palais ducal, les chefs de la coalition étaient tous là. Tous ceux qui avaient fini par comprendre que ce danger en lequel ils n'avaient pas cru était désormais aux portes de Venezia.

La cité de Venezia qui gardait en son sein le dernier espoir des peuples du pourtour méditerranéen…

Lorsque les énormes trirèmes d'un autre âge, équipées d'appareillages inconnus couvrirent l'horizon marin et que les défenseurs du Lido furent en mesure d'apprécier la taille gigantesque des ennemis, un frisson de terreur parcourut les troupes de la coalition. »
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