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Critiques de François David (167)
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Bouche Cousue

"Motus

et bouche cousue

ça tient à un fil

le silence"

Voici comment commence ce recueil de chez Motus. Motus est une maison d'édition atypique qui a réussi à se faire une énorme place dans le monde de la poésie. Recueil pour enfant mais pas enfantin, poèmes originaux, remuants, amusants. Avec Motus on va de découvertes en découvertes. Les mots sont immenses avec cet éditeur qui sait partage sa passion.

Bouche cousue c'est se taire et dire beaucoup à la fois. Poème après poème on découvre ces mots qui bruissent sur les pages. Parler ou se taire ? Crier ou chuchoter? Jouer avec les mots...et juste dire les choses avec malice, Voici un livre bruyant et silencieux. Chut....

Porté par les illustrations d'Henri Galeron on se régale de ces poèmes courts. Tellement vrai et beau.

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Bouche Cousue

Un coup de coeur pour ce recueil sur la vanité de la parole, la valeur du silence ou des mots à demi prononcés. L’essentiel est dit avec peu de mots.

L’éditeur et auteur révèle la double lecture de ce livre : "Livre sur le murmure et les mots retenus. Et livre sur tous les autres livres de Møtus."

Les illustrations en noir et blanc ne viennent pas écraser le poème, au contraire, elles le soulignent ou le prolongent.
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Charlie

Amitié entre Luce, collégienne de treize ans et Charlie, SDF adulte, père de famille qui n'a plus de contacts avec ses proches.

La jeune fille rejoint cet homme tous les soirs après ses cours, devant un magasin, et passe du temps avec lui, discute. Beaucoup désapprouvent son comportement, un de ses professeurs en particulier, mais ses parents 'lui font confiance' (sic).



Basée sur les souvenirs d'une jeune femme qui témoigne en postface, cette histoire m'a semblé bien étrange. Superficielle, et totalement invraisemblable, à commencer par la réaction excessive de l'enseignant qui s'acharne sur l'adolescente en pleine classe.



Ce récit est surtout dérangeant et certains passages peuvent surprendre :

- "Charlie avait de plein de poils partout, de la barbe, de la moustache, des cheveux, sans qu'on puisse savoir où ça finissait et où ça commençait. J'adorais l'embrasser tous les jours sur son pelage roux qui lui mangeait le visage, sauf le nez, sauf les lèvres." [j'ai dû revenir en arrière pour m'assurer qu'il n'était pas question d'un chien]

- "Avant Charlie, il n'y avait personne, ni devant Point Mag' [un magasin], ni dans ma vie."

Quid de ses parents qui ont l'air bien tolérants ? totalement inconscients, même : "Il savaient qu'il ne pouvait rien m'arriver, installée à l'entrée de Point'Mag, en plein centre de la petite commune. Et surtout, ils avaient confiance. Une confiance absolue. En dépit de la situation, peut-être, oui, bizarre. Mais rien au monde ne pouvait les faire douter de leur enfant."

Il est bien question d'un homme adulte et d'une très jeune fille ?



Sur cette thématique, j'avais préféré 'Mon ami Gabriel' (à partir de 8 ans, collection 'J'aime Lire'). Et, pour les grands adolescents et adultes, 'No et moi', de Delphine de Vigan.



Dans cette collection pour collégiens 'Place du Marché' (éd. Le Muscadier), j'ai en revanche apprécié 'Du sable entre tes doigts' (Patrice Favaro), plus développé, plus crédible et ouvrant davantage de réflexions.
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Charlie

Luce a 13 ans. Une gamine comme les autres, à une chose près : son meilleur ami fait la manche assis sur un carton, devant un magasin. Il s’appelle Charlie et chaque jour elle le rejoint pour passer de longues heures à ses cotés. Une amitié forte, incroyable même. Si ses parents, compréhensifs, ne lui mettent pas de bâtons dans les roues, le regard porté par les autres n’est pas aussi bienveillant, loin de là. Mais Luce s’en contrefiche, ce qui compte pour elle, c’est d’être avec Charlie : « Avant Charlie, il n’y avait personne […] dans ma vie. Un jour, il a été là, avec ses deux cartons, et, pour moi, à l’instant, plus rien n’a été pareil. »



Une histoire difficile à croire. Comment une jeune fille peut s’attacher à ce point à un SDF ? Comment ses parents peuvent la laisser faire avec autant de facilité alors qu’ils ne savent rien de cet homme ? Et pourtant cette histoire est vraie. En fin d’ouvrage, une interview de la « véritable » Luce (qui se prénomme en réalité Laure) menée par l’auteur lui-même permet d’éclairer chaque point du récit et remet l’ensemble en perspective. Et Laure le reconnaît sans peine : « J’imagine que tout n’est pas si évident à comprendre et il me semble que je m’en apercevais déjà à l’époque dans certains regards croisés avec des personnes qui passaient devant le magasin. […] Il y avait tellement de choses qui nous séparaient. Nous avons, il me semble, lui et moi, su faire abstraction de ces différences pour que notre histoire soit une vraie rencontre d’amitié et de partage. »





Compréhensible ou pas, peu importe. Cette relation amicale incongrue dégage des ondes positives. L’attention aux autres, une forme d’altruisme sans contrepartie, la prédominance de l’être sur le paraître, voila ce dont il est question ici. Et puis j’ai beaucoup aimé la fin qui évite, comme je le craignais, de tourner au neuneu ou de laisser le lecteur en plan en montrant Charlie et Luce au même point qu’à la première page.





Encore un texte engagé des éditions Le Muscadier. Engagé mais intelligent et sans gros sabots. Comme d’habitude, quoi.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Charlie

Les cartons de Charlie



« Avant Charlie, il n’y avait personne. Ni devant Point’Mag, ni dans ma vie. Un jour, il a été là, avec ses deux cartons, et, pour moi, à l’instant, plus rien n’a été pareil. »



Rédigé à la première personne du singulier, ce récit relate l’amitié qui a pu naître entre une fillette de 13 ans et un clochard. Une complicité d’un an, après l’école, après la messe… Tandis que le sens de l’observation de Charlie, le regard qu’il pose sur le monde qui l’entoure, son intelligence permettent à la fillette de grandir ; la tendresse, l’attention, la présence de Luce rendent à l’homme sa part d’humanité. Les sentiments sont dépeints avec justesse, et le sens de la responsabilité dont Luce fait déjà preuve, malgré son jeune âge, émeut. Le portrait, qu’elle dresse de Charlie, nous révèle un homme attachant, qui a souffert, qui souffre et qui finit rattrapé par ses démons.



Se composant de six chapitres écrits dans une police de caractères assez généreuse, le texte s’accompagne de quelques illustrations en noir et blanc, épurées et évanescentes.



À la fin de l’ouvrage, l’auteur, comme dans un jeu de miroir, interviewe la véritable Luce qui a inspiré cette histoire.



Ce roman poignant, construit avec beaucoup de soin, bénéficiant de l’écriture énergique et adroite de l’auteur, permet de se frotter à une certaine réalité.
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Charlie

Portrait d'un Sdf en héros ordinaire. Récit tiré d'une histoire vraie, la rencontre simple et riche entre une jeune fille et un sans domicile.



Luce à treize ans fait la connaissance de Charlie, « Clochard du Paradis ». Le plaisir de l'échange et de la discussion vont amener Luce à passer pendant une année, son temps libre, en compagnie de cet homme différent.



Le regard des autres sur cette amitié n'est pas tendre...



Le livre offre en annexe une interview de Lauren qui a inspiré l'histoire. Un récit doux amer qui propose un autre regard sur les hommes qui vivent en marge.



Qu'apporte cet homme à la fois libre envers la société et esclave de ses blessures et addictions à une adolescente en construction ? Intéressant.


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Comme des frères

Pas récent ce roman jeunesse qui date de 2000. Je ne suis pas certaine qu'il serait écrit de cette manière en 2017. En tout cas François David n'a pas changé. Il parlait déjà de sujets graves dans ses livres. Militant et poète, j'aime vraiment cet auteur.

" La première fois que j'ai entendu ce mot, Négro, j'étais tout petit. Alors d'abord j'ai cru que ça voulait dire Né gros : Un bébé qui est "né gros", un bébé gros, quoi ; très, très gros. "

Et puis un jour le boucher emploie ce mot alors il demande quelques explications à sa maman.

Raconté par l'ami de Maxime Blanco ( qui est noir) l'histoire se teinte d'humour mais explique clairement "moi je trouve ça bête cette histoire de couleur".

Avec un certain humour l'auteur montre la découverte du racisme et la bêtise de certain.

Une histoire courte, facile à lire ( collection qui était pour les 5/7 ans) et qui énonce (et dénonce) la découverte du racisme.

Généreux et efficace.

Un livre que devrait être dans toutes les bibliothèques scolaires.

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D'encre et de vent

La couverture est mate, dans un noir et blanc qui joue en fait des grèges et gris juste réhaussés de la pourpre signature d’Antoinette Pham. Le souffle du pinceau, ses pizzicati quand il se fait crêtes, la vague se déploie dans un vent qui la confond : « Déferlante ». C’est déjà un voyage intérieur. C’est déjà sublime.



A l’intérieur, le papier est du même velouté qui absorbe. Les sons, les gestes. Qui caresse les mots et les œuvres. La maquette est d’une élégance, d’une sobriété, d’une audace simple et forte. Tantôt les poèmes de François David à droite et une œuvre d’Antoinette Pham ou de Malouine Rousseau à gauche. Tantôt l’inverse. Ou le texte qui embrasse l’œuvre. Ou autrement encore. Dans un équilibre parfait, surtout s’il ne fait pas de la centralité un horizon. Où le blanc intervient en quatrième auteur.



Malouine Rousseau joue des calligraphies de différentes écritures comme autant de textures. Son travail a des accents orientalisants, elle panache au crayon des bleus et quelques ocres, esquisse les similitudes entre les signes et les roseaux. Et François David d’écrire en regard :

Au soir de la journée / les herbes folles enfin / démaquillées



Trente-huit œuvres graphiques sans compter celles de la couverture et des rabats. Autant de poèmes souvent courts. Pour convoquer la mer du Cotentin ou des rives plus lointaines. Pour faire advenir « l’imparfaite perfection ». « Il y a toujours un oiseau / parfois ubiquitaire / parfois presque imperceptible / Et quand il semble qu’il n’y en a pas / c’est seulement que l’on n’a pas assez observé / pas assez écouté pas assez attendu / ou que l’on ne s’est pas assez tu »



François David est sans doute le poète contemporain que je préfère. Ses vers ont la simplicité de l’évidence, une touche d’humour parfois aussi. Ils se lisent comme la trace d’un pinceau sur le papier qui la boit. D’un seul geste. On a l’impression qu’ils ne sont rien, ils ne feront jamais trop de bruit. Mais leur imperceptible marque fredonne longtemps sa mélodie ténue.



Malouine Rousseau, Antoinette Pham, François David. Les regards de ces trois-là s’entrelacent, se répondent. Chemins de mots et de traces.

"Et les poètes / et les peintres / modulant modelant / la plaine liquide"



Premier, et seul volume à ce jour, du nouvel éditeur Le Voyageur assis (quel programme plaisant à mes yeux particulièrement), ce recueil de dessins et de poèmes est un des plus beaux livres qu’il m’ait été offert de contempler depuis très longtemps. Il est rare, sans doute ne le verrez-vous pas sur les tables des libraires, mais soyez sûrs que si vous le faisiez arriver jusqu’à vous, vous auriez dans les mains un magnifique cadeau.

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De drôles de choses

Dans ce recueil poétique, François David se réapproprie divers objets familiers afin de nous les proposer sous un jour nouveau. Ainsi, le Crayon a bonne mine, l'Agrafeuse relie les feuilles amies, les Méchants Souliers sont des « cache-pieds » et les Pneus roulent des mécaniques, entre autres. Ces objets deviennent prétexte à poétiser, à s’amuser avec la langue et ses expressions, et se transforment à la fois en « objeu » et en « objoie à la manière du Parti pris des choses de Ponge.

L’aspect ludique et drolatique est ingénieusement illustré par les crayons colorés et joyeux de Sylvie Serprix qui donne littéralement vie aux objets.

Un recueil idéal pour initier les plus jeunes à la poésie, aux jeux de mots tout en les invitant à s’interroger sur leur rapport aux objets. Également un recueil pour leur rappeler que chaque chose, même la plus banale ou la plus insignifiante, porte en elle une certaine magie pour peu que celui qui la regarde laisse libre cours à son imagination.

Une chose est sûre, vous ne verrez plus jamais de la même manière les chaussons, les ballons, le pot de moutarde ou le parasol.

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De drôles de choses

J'ai adoré plonger dans cet univers poétique autour des objets du quotidien. Textes très bien écrits et illustrations parfaites font de ce recueil un merveilleux outil pour des ateliers d'écriture hauts en couleur. Magnifique découverte que j'ai hâte de partager !
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De drôles de choses

De drôles de choses est un court recueil assez ludique, qui m’a fait penser au travail de Francis Ponge : d’objets ordinaires peut naître la poésie. À l’opposé d’une vision ampoulée de celle-ci, chaque chose qui nous entoure devient prétexte à faire surgir des mots d’esprit. Les illustrations, quant à elle, complètent à merveille les petits poèmes ; elles sont oniriques et parfois incongrues ! Ce nouvel ouvrage de la collection Pommes pirates papillons, chez Motus, offre une chouette approche de la poésie pour les plus jeunes.
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Espèces de monstres

Une galerie de portraits coup de coeur entre anthropomorphes et cabinets de curiosité. Si plusieurs textes sont militants (écologie, pollution, chasse...) et d’autres plus sensibles, tous interrogent sur la nature véritable du monstre. Le dernier portrait, loin de clore cette galerie singulière ouvre le débat sur un sujet plus intime : le monstre qui terrifie chacun de nous.
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Espèces de monstres

Un album esthétique et singulier à faire réfléchir dès 11 ans.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Fugue

Entre dadaïsme et haikus, voilà des poèmes qui nous font rêver et voir le monde. En couleurs. En rimes. Les yeux fermés. François David nous fait l'éloge du temps qui passe. Un arrêt sur un moment? Sur une vie? L'homme est un fétu de paille. Un grain de sable dans l'univers. Balloté par le temps. Guidé par le temps. Mis en demeure par le temps. Il lui faut avancer...dans le temps. Vers la vie? Vers la vieillesse? Vers la mort? Vers l'incertain? Vers l'amour?

Les mots tombent. Rebondissent. Frappent la page. Jouent avec notre mémoire. Les mots. Posés. Seuls, parfois. Ils nous rappellent que la vie peut être un leurre. Qu'elle a deux facettes que nous expérimentons avec le temps. Deux facettes inéluctables. Les mots frappent la surface de notre mémoire et ricochent sur les souvenirs. Sur les instants chers qui, pourtant, nous font redouter la fin. Les mots. Ils sont rois. Ils sont simples. Ils sont secs.

Les poèmes sont légers. Brefs. Scandés. Rimés. Brisés. Pour notre plaisir. Pour notre bonheur. Chantant amour. Tristesse. Vie. Au-delà. Chantant l'espérance et la désespérance. Puissants. Vibrants. Telle une sonate? Ils nous emportent dans un monde. Dans leur monde. Dans notre monde. Au gré de nos moments. Au gré de nos instants. Les mots. Les rimes. Fluides. Liquides. Telles nos larmes. Tels nos regrets. Telle notre tristesse. Nous poussant vers l'aventure de la vie. Nous poussant à fuir notre quotidien. Juste pour un instant. Juste pour une petite fugue.
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Georges Brassens avec à la lèvre un doux chant

Voici un petit livre de la collection « Des graines et des guides » dont le but est de faire découvrir aux enfants les femmes et les hommes qui ont changé le monde. François David pour le texte et Anastassia Elias pour les illustrations, ont joint leurs talents pour proposer « Georges Brassens, avec à la lèvre un doux chant ».

Ce livre a été édité grâce au soutien du Fonds d'Action Sacem pour sensibiliser les enfants à la musique d'aujourd'hui. Un hommage est donc rendu à Georges Brassens, auteur et compositeur qui a marqué le répertoire du 20e siècle. Que serait la chanson française sans lui, son goût de la liberté, sa poésie et son humour ?

Comme pour François David, les chansons de Georges Brassens ont accompagné ma jeunesse et encore aujourd'hui je les connais par coeur. Les chapitres reprennent des extraits de ses chansons comme «Le temps ne fait rien à l'affaire». Evidemment le texte est court, il fallait donc montrer l'essentiel et c'est ce qui est fait. Les qualités humaines de Georges Brassens, sa modestie, son sens de l'amitié, entre Sète, la période de vache enragée ou la rencontre de Patachou à Paris.

Les enfants peuvent également trouver à la fin du livre quelques repères biographiques avec les dates essentielles entre 1921 et 1981. On y trouve aussi quelques chansons qui peuvent intéresser particulièrement les enfants. Je ne les connais pas toutes mais j'apprécie particulièrement le petit cheval qui est une chanson que j'adore chanter et que je trouve très émouvante.





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Georges Brassens avec à la lèvre un doux chant

Un bien joli petit livre, sobre et poétique. J'ai tout apprécie, suis restée un peu sur ma faim, c'est si court... Mais c'est voulu ainsi par la collection.
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Georges Brassens avec à la lèvre un doux chant

Un portrait tout en délicatesse, qui fait la part belle aux textes de Brassens, rehaussé des dessins en noir et blanc d’Anastassia Elias.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Jabberwocky le dragragroula

Dans le premier chapitre de De l’autre côté du miroir, Alice trouve un livre écrit dans une langue inconnue, elle comprend qu’il lui faut le déchiffrer à l’aide d’un miroir et découvre ainsi « Jabberwocky », l’un des plus célèbres poèmes de Lewis Carroll et parfaite illustration du nonsense. « Ça a l’air très joli, dit Alice quand elle eut fini de lire, mais c’est assez difficile à comprendre ! […] En tout cas, ce qu’il y a de clair c’est que quelqu’un a tué quelque chose... ». François David n’en propose pas une traduction mais une adaptation très réussie, qui rend cet album accessible aux enfants dès 6 ans. On y retrouve tous les jeux sur la langue présents dans la version originale : néologismes et mots-valises (ravageolle, embuscailles, allégritude…), virelangues (Soucie-toi de cette saucisse en dents de scie), calembours et jeux de mots (garder toute sa tête pour la ramener devant son papa). C’est rythmé et joyeux, on a envie de l’apprendre par cœur et de le réciter à tue-tête. C’est aussi l’histoire d’un enfant qui affronte un monstre-dragon surgi de la forêt des contes : c’est par le verbe qu’il terrassera ses peurs, armé de son épée humouristible.

Deux couleurs seulement, vert bleuté et rouge, pour les très belles illustrations de Raphaël Urwiller, qui fait du Jabberwocky un dragon masqué à mille pattes et demie, un peu chinois.
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Jabberwocky le dragragroula

François David nous traduit cet épisode d'Alice au pays des Merveilles en grand poète. Il invente des mots-valises "magifiques et humouristibles". Le lecteur devra se mettre en bouche le texte plein de chausse-trappes avant de le lire à haute voix. Le ton drôle, le rythme dynamique et des images au style très affirmé de cet album le rendent très attrayant pour les enfants.

M. Brunel
Lien : http://uncafemonblocnote.fr/..
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Jardin Secret

Il a suffi qu’un beau jour un lutin sème une fleur au cœur d’une fleur pour que s’offre à nous un univers plein d’imagination où apparaissent un arbre à sorcières, des fleurs d’amour qui papillonnent, une fée, un ogre végétarien et autres personnages qui donnent à penser que les histoires peuvent s’écrire autrement, avec infiniment de tendresse et de poésie.



Chacun des personnages inventé par François David et accompagné d’une illustration d’Éric Battut est prétexte à rêver et à faire vagabonder l’esprit imaginatif de tout enfant. Lequel se fera un plaisir de nous raconter ce que nous n’avons pas vu… Tel est le pouvoir des enfants.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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