198 vues 30 juil. 2012
20 novembre 1999
Depuis la place Venceslas à Prague, Olivier Barrot présente l'ouvrage collectif : "le printemps tchécoslovaque", dirigé par François Feitjo Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel
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Brusquement, une réalité nouvelle surgit, apportant des situations inattendues, paradoxales, insolites. Se réveillant comme d'un cauchemar, la jeunesse hongroise se souleva contre le despotisme, ignorant que le despote était mort depuis trois ans et que ses successeurs étaient mieux intentionnés. Puis, bravant quelques unités de tanks russes, mal préparées pour ce genre de combat, venues pour faire peur plutôt que pour tirer, les jeunes insurgés se crurent vainqueur d'une des armées les plus puissantes du monde, oubliant que géopolitiquement la Hongrie restait dans la mouvance de l'empire soviétique. Se croyant protégés par les manifestations de sympathie de l'opinion mondiale, ils s'organisèrent comme s'ils étaient effectivement libérés et indépendants. Ils ne se contentèrent plus de réformes timides, ni même radicales, mais proclamèrent la souveraineté de la Nation. Ils ne consommèrent pas seulement l'écroulement d'un système politique que l'on pensait plus solidement fondé et qui se révélait être un château de cartes, mais se mirent à improviser des institutions démocratiques nouvelles, comme si c'était l'An Zéro de la Hongrie.
L'empereur considérait les physiocrates avec sympathie, ne serait-ce que parce que -contrairement à la plupart des philosophes français contemporains- ils étaient les partisans de la monarchie absolue.
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En 1968, le « Printemps de Prague » voit le Parti communiste tchécoslovaque introduire le « socialisme à visage humain » et prôner une relative libéralisation : liberté de la presse, d’expression et de circulation, démocratisation de la vie politique, décentralisation de l’économie12.
Il est écrasé en août par 400 000 soldats et 6 300 tanks des armées du Pacte de Varsovie13 pour imposer une « normalisation » du régime et de la société.
L’occupation soviétique entraîne des manifestations non violentes, des combats — en particulier autour de la radio-télévision tchécoslovaque et du musée national — et une vague d’émigration parmi la population.
Le 16 janvier 1969, Jan Palach s'immole par le feu sur la place Venceslas pour protester contre l'invasion de son pays .
Ces années sombres sur le plan politique et stagnantes sur le plan économique n'empêchent pas la ville de continuer sa croissance. Le projet, presque centenaire, du métro de Prague est ainsi mis en œuvre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prague
Il ne voulait pas reconnaître que l'exécution de ses ordonnances exigeait beaucoup plus de temps que leur rédaction, surtout lorsqu'il s'agissait de décisions aussi révolutionnaires que celles qu'il prenait.
Les peuples s'attachent même à des souverains despotiques ,qui, par la durée de leur règne ,deviennent les symboles de l'autorité , de l'ordre et de la continuité.
« Aujourd’hui, dans le train pour Zagreb, quoique tous mes papiers aient été en règle et que je me sois efforcé de sourire, comme le Monsieur de Vienne, j’ai ressenti la même peur. Depuis la guerre, une peur d’un type nouveau s’est emparée de la population. (…) Nous transportons bel et bien une marchandise prohibée, nous connaissons certains secrets et nous voulons en percer d’autres. »
Une fièvre apocalyptique s'emparait du peuple misérable. En janvier 1775 plusieurs centaines de paysages des s'assemblèrent dans la région de Weckersdorf. Ils existent de l'intendant des domaines de proclamer les libertés que l'empereur Joseph II avait accordées par écrit mais dont les seigneurs les frustraient.
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Frédéric II prenait plaisir d’être appelé un philosophe mais, quelque vaniteux qu’il fût sur le chapitre de ses vers et de sa correspondance philosophique, il se considérait néanmoins meilleur capitaine que poète.
L’idéal humain du siècle était le héros spirituel, galant et courtois ; la philosophie elle-même servait cet idéal. Ce qui nous frappe chez l’homme de cette époque, c’est son héroïsme sans enthousiasme. Bien au contraire, il était brave avec une âme sèche, une raison froide et utilitaire, tout comme il était galant sans véritable passion ou, du moins, sans aucune manifestation romanesque de l’amour. Il s’efforçait d’atteindre à la grandeur, en gardant son sang-froid et ses manières élégantes en toutes circonstances.
Le cœur du jeune prince était plein d’ardeur, d’enthousiasme, mais il n’arrivait pas à exprimer ce qu’il ressentait. Il acceptait ce qu’Isabelle lui donnait de plein gré ou sans même le savoir : la douceur indicible de son corps frais, la musique toute méridionale de ses paroles ; mais il ne lui venait même pas à l’esprit qu’il devait, lui aussi, donner quelque chose en échange. Son amour l’aveuglait au point qu’il ne s’apercevait même pas de l’attitude réservée de sa femme ; il n’essayait pas de connaître les causes de sa tristesse, il ne l’obligeait pas à lui ouvrir son âme, à lui confier ses joies et ses peines. Il est vrai qu’Isabelle non plus ne faisait aucune tentative pour se rapprocher de son mari.
Tel est notre but ,en entreprenant le présent ouvrage : dégager les faits d'un halo d'illusions et de fictions collectives qui les entourent ,déblayer le terrain pour des historiens futurs qui auront la chance d'être mieux renseigné que nous ne pouvons l'être.