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Critiques de François Garde (380)
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Marcher à Kerguelen

L’écrivain a traversé à pied la plus grande des îles Kerguelen, cette lointaine terre française. Vivifiant.
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Marcher à Kerguelen

Les univers maritimes n'ont cessé de passionner les écrivains. Dans son livre, François Garde raconte son expédition à pied de trois semaines à travers l'île de Kerguelen.
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L'effroi

Cercle littéraire
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

La mentalité de l'époque fait froid dans le dos. Malheureusement, on n'apprend rien de la vie parmi les aborigènes, et pour cause, le choc ressenti par Narcisse Pelletier l'empêche de parler et de se souvenir. Si vous avez aimé Bartleby, çà devrait être bon. Il reste juste que le mérite est de faire savoir que l'histoire est véridique et que les aborigènes ont accueilli un étranger. Très bonne idée mais raté.
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La baleine dans tous ses états

En 1988, alors que François Garde occupe son premier poste comme sous-préfet en Martinique, il doit trouver le moyen de faire disparaître une baleine morte échouée sur une plage : « J’avais appris deux ou trois choses à l’ENA, mais rien sur les baleines ». L’unique solution consiste à faire exploser l’animal.







Depuis, l’auteur cherche fiévreusement la baleine qui le fascine : la baleine de Jonas, de Moby Dick et de Pinocchio ; la baleine en peluche, la baleine de musée, la baleine de publicité. La baleine des baleiniers, la baleine nichée au cœur de la ville – place de la Baleine à Lyon, rivière de la Baleine au Québec. La baleine se cache partout, invisible, énigmatique, malgré sa taille imposante et François Gard la débusque dans les recoins les plus inattendus de notre culture et de nos paysages. Au détour des pages, l’auteur croisera aussi la navigatrice Isabelle Autissier, présidente de WWF et observera de loin à Reyjkavik les clients attablés devant leur steak de baleine.



A mi-chemin entre le récit de voyage et le traité scientifique, La Baleine dans tous ses états est avant tout le cabinet de curiosités d’un passionné du grand cétacé, une quête personnelle sur les traces de cet animal qui peut atteindre 190 tonnes, soit l’équivalent de 27 éléphants, ou le public de l’Opéra Bastille un soir de gala, bijoux et portables compris, de quoi remplir trois Airbus A380. François Garde nous offre un livre méditatif, burlesque, poétique et érudit. Il partage son savoir simplement et gaiement, comme s’il venait de refermer le dictionnaire dans la pièce à côté. Il y a quelque chose de mystique, aussi, dans son obsession baleinière, comme si l’animal portait en lui quelque chose de cosmique, d’apaisant.



Ce n’est pas pour rien que les disques d’or de la sonde Voyager ont emporté dans l’espace un enregistrement de chants de baleines avec d’autres sons représentant la planète Terre. Car cette étrange mélodie flûtée, réverbérée par l’océan, est comme un message de paix universel.
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Pour trois couronnes

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La baleine dans tous ses états

"Pourquoi celui qui a attaché à son char l'éléphant intelligent ne pourrait-il atteler à son canot la stupide baleine ?" s'interroge Bernardin de Saint-Pierre dans ses Harmonies de la nature. C'est par cette question et cet extrait du romancier en guise d'épigraphe que François Garde débute son nouvel ouvrage, "ni récit de voyage ni traité scientifique" signale l'éditeur dans la quatrième de couverture. Car précisons que ce nouveau livre n'est pas un roman mais tend plutôt vers l'enquête, voire même un recueil de pensées, sur l'un des animaux les plus fascinants qui existent.

Car, se demande François Garde dans son introduction, "qui aujourd'hui se soucie des baleines ?" [page 11]. Mis à part un membre de Greenpeace ou d'autres ONG, la seule représentation quotidienne que nous avons du cétacé se résume presque au dessin figurant sur une marque bien connue de sel. "Longtemps, je les ai négligées", nous avoue l'auteur. Comme tout le monde, finalement. Et si c'était la faute de l'animal, furtif malgré sa taille, à la fois imposant et discret, fuyant tout contact ? Ce serait lui rejeter la faute sur son dos tellement massif et nier tout instinct animal.



La suite sur mon blog : https://unepauselitteraire.wordpress.com/2015/07/19/la-baleine-dans-tous-ses-etats-de-francois-garde/
Lien : https://unepauselitteraire.w..
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Pour trois couronnes

François Garde fait de l’analyse de texte le ressort d’un palpitant roman d’aventures où se mêlent autant de foi dans les vertus du genre que de malice dans la façon d’en réactiver les codes.


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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Le silence du principal protagoniste deviendrait presqu'insupportable si son bienfaiteur n'avait proposé une explication-justification qu'il applique à sa propre existence. Un roman prenant et dont je ressors un brin déçu.
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Un livre à deux voix : celle du marin breton accidentellement abandonné sur une île au large de l'Australie, qui narre sa panique, son désarroi, sa solitude puis cette incroyable ré-adaptation à un mode de vie aborigène, comme une seconde naissance. Et celle de l'homme qui va tenter de le re-civiliser selon les critères occidentaux de l'époque.

Le récit de Narcisse (le sauvage blanc) est passionnant, stupéfiant.

Celui de son protecteur en revanche, suranné et emphatique est franchement longuet et finalement ennuyeux. Au delà du mythe du bon sauvage, revisité, on est révolté par cette suprématie auto proclamée de l'Europe qui a décidé, une fois pour toutes, avoir l'apanage de la civilisation, du bon goût et de l'art de vivre. Un état de fait pas si démodé et qui laisse rêveur quand on sait que Narcisse Pelletier, qui a vraiment existé et dont l'aventure est rapporté assez fidèlement à quelques distorsions près, a été arraché de force à cette seconde vie qu'il n'a jamais souhaité quitter. Décidemment, l'enfer est pavé de bonnes intentions.
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Pour trois couronnes

"Pour trois couronnes", confirme le talent de ce haut fonctionnaire, passé par les terres australes, pour embarquer son lecteur dans des aventures au long cours tout en l'amenant à faire des escales réflexives sur les questions de l'identité, de la transmission ou de la mémoire.
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Pour trois couronnes

Avec « Pour trois couronnes », œuvre palimpseste, on en a vraiment pour son argent : une énigme de polar, des atmosphères tropicales, un portrait cruel de patron, des histoires d’amour et d’héritage, des notations érudites sur la numismatique.
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Pour trois couronnes

Si vous demandez à un roman d'être un tapis volant, de vous emmener vers de fabuleux horizons, de vous surprendre jusqu'à la dernière page, précipitez-vous sur celui-ci.


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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Ce qu'il advint du sauvage bBlanc - François Garde GALLIMARDCe qu’il advint du sauvage blanc de François Garde est un formidable roman d’aventure qui relate l’histoire incroyable d’un matelot oublié pendant 17 ans sur la côte australienne.



Bien qu’écrit par un auteur français (vous l’aurez compris grâce à son nom), j’ai décidé de m’y plonger car son thème est étroitement lié à l’Australie.



1843 – Narcisse Pelletier, un jeune mousse de 18 ans embarque sur la goélette le Saint Paul pour parcourir les océans. Lors d’une expédition à terre pour trouver de l’eau, et victime de l’impatience du capitaine, il se retrouve abandonné sur une plage de la côte nord-est de l'Australie. Pendant plusieurs jours il guette le retour du navire, inventant tous les scénarios possibles et imaginables pour expliquer le départ précipité de l’équipage. Après quatre jours, soufrant de la faim et de déshydratation il est résolu à mourir lorsqu’une vieille « un visage noir, ridé, penché sur lui. Des cheveux crépus grisonnants, des traces de terre rouge sur les pommettes et l’arête du nez. Un regard insistant, pas l’ombre d’un sourire. Pas un mot. Une femme, une femme âgée […]. Oui, une femme entièrement nue, noire comme du charbon, la peau striée comme du cuir de buffle, les seins flasques et tombant » lui donne à boire et le sauve. Narcisse ne le sait pas encore, mais il va passer les 17 prochaines années de sa vie avec « la vieille » et sa tribu aborigène qui vient de le sauver. Il devra apprendre leurs coutumes et respecter leurs lois. Il apprendra aussi à pêcher et à tuer les animaux pour se nourrir, à prendre le temps d’observer la nature et fabriquer ses propres outils.



Le livre s’entrecoupe de deux récits à plus de 18 ans d’intervalle. D’un côté l’histoire de Narcisse racontant ses débuts difficiles parmi la communauté indigène, et de l’autre les lettres à la Société de Géographie d’Octave de Vallombrun, le voyageur passionné qui prend en charge ce « sauvage blanc » dès son retour à la civilisation 18 ans plus tard. Après toutes ces années parmi les aborigènes Narcisse a tout oublié, de sa langue maternelle aux concepts de base tels que l’argent ou la religion. Malgré les nombreuses tentatives d’Octave pour le faire parler de sa vie chez les sauvages, Narcisse restera muet « Parler, c’est comme mourir » déclare-t-il, entretenant ainsi un mystère qui fascinera Octave jusqu’à sa mort.



Ce qu’il advint du sauvage blanc est tiré d’une histoire vraie qui arriva bel et bien au matelot Narcisse Pelletier au milieu du XIXe siècle. Le style élégant de l'auteur rappelle les romans de Dumas ou Defoe, sans pour autant les copier et en ne commettant aucune fausse note. Le rythme de l’écriture et le réalisme avec lequel l’auteur décrit le peuple aborigène et leur mode de vie rend ce voyage dans le temps véritablement passionnant !

Voir les critiques quasi unanimes de la presse et d’autres blogs là ou là.



François Garde est ancien secrétaire général du gouvernement de Nouvelle-Calédonie. Ce qu’il advint du sauvage blanc est son premier roman ; il a reçu le Prix Goncourt du premier roman 2012.



L’ouvrage est disponible en version française sur Le Forum ou en ebook. Gallimard n’a malheureusement pas encore vendu les droits pour la traduction Australienne. Pour les curieux, retrouvez le compte rendu datant de 1880 du Bulletin de la société d’anthropologie de paris là.



326 pages, 21,50 euros, Gallimard (janvier 2012)



Pour lire un avis plus contrasté après avoir fait mes petites recherches, suivez le lien: http://wp.me/p2sWqV-f1. Des révélations fracassantes vous attendent !
Lien : http://wp.me/p2sWqV-b5
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Inspiré de l'histoire vraie de Narcisse Pelletier, jeune matelot abandonné sur une plage australienne déserte au 19ème siècle puis retrouvé 17 ans plus tard, ce roman alterne des chapitres épistolaires (les progrès de réadaption à la "civilisation" du sauvage blanc transmis régulièrement à la Société de géographie par le bienfaiteur qui a recueilli le marin) aux chapitres narrant les 1ers jours de Narcisse sur l'île et sa rencontre avec une tribu de "sauvages".



Les 2 styles narratifs employés sont très différents ; stylé méticuleux et précieux pour les missives et style plus libre, sensuel pour narrer le désespoir et l'incompréhension de Narcisse confronté à un monde dont il ignore tout.



Roman d'aventures au sens le plus traditionnel, ce livre interroge également le lecteur sur la notion de civilisation et de bonheur….car Narcisse a-t-il vraiment gagné à retourner auprès des hommes blancs ? Très beau sujet pour un roman original et bien écrit.

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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Inspiré de l'histoire vraie de Narcisse Pelletier, jeune matelot abandonné sur une plage australienne déserte au 19ème siècle puis retrouvé 17 ans plus tard, ce roman alterne des chapitres épistolaires (les progrès de réadaption à la "civilisation" du sauvage blanc transmis régulièrement à la Société de géographie par le bienfaiteur qui a recueilli le marin) aux chapitres narrant les 1ers jours de Narcisse sur l'île et sa rencontre avec une tribu de "sauvages".



Les 2 styles narratifs employés sont très différents ; stylé méticuleux et précieux pour les missives et style plus libre, sensuel pour narrer le désespoir et l'incompréhension de Narcisse confronté à un monde dont il ignore tout.



Roman d'aventures au sens le plus traditionnel, ce livre interroge également le lecteur sur la notion de civilisation et de bonheur….car Narcisse a-t-il vraiment gagné à retourner auprès des hommes blancs ? Très beau sujet pour un roman original et bien écrit.

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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Roman d'aventures, Ce qu'il advint du sauvage blanc est aussi une réflexion sur l'identité et la différence.


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Ce qu'il advint du sauvage blanc

[François Garde] confronte le mythe de Robinson et la naissance de l'anthropologie, incarnés par deux personnages juste assez caricaturaux pour être exemplaires.
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Classique et très élégante, la prose de François Garde sied à ce roman, qui s'interroge notamment sur le réapprentissage du langage et le rapport entre les choses et les mots.
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Ecrit dans un style fluide, « Ce qu'il advint du sauvage blanc » est une ode rousseauiste moderne, un roman historique autant qu'une fable humaniste, à découvrir d'urgence.
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..
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