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Critiques de François Léotard (9)
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A mon frère qui n'est pas mort

ce livre m'a beaucoup touché . un beau témoignage d'amour sur l'acteur et chanteur Philippe Léotard . très émouvant...
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Habitare sécum

"Demain quand nous prendrons la fuite dans le Transsibérien, la petite Jeanne et moi,

vers Port Arthur, vers Kharbine,

vers les vagues de plomb de l'Amour

où, comme des rondins, des cadavres jaunes remontent toujours en surface,

nous trouverons enfin le chemin qui mène à soi et à l'amour..."



Frédéric Sauser



La légende de Novgorod

Blaise Cendrars

1907



Ainsi s'ouvre ce merveilleux opuscule philosophique _ invitation à une réelle plongée dans l' Océan poétique de la fuite ondulante du monde vers soi-même _ véritable voyage introspectif.

L'ouvrage est composé de 22 micro nouvelles, chacune brossant le portrait d'un personnage _ des portraits variés balayant toutes les strates de la société et tous les caractères depuis l'humble ouvrier au plus haut chef d'Etat.

le lecteur peut partiellement se retrouver en chacun de ces personnages et ainsi recevoir le message de paix délivré par l'auteur qui nous invite à une véritable introspection loin de toute agitation, à la lecture solitaire _ seule solution face à l'absence, au vide, aux catastrophes naturelles et à la bêtise humaine.

"Il y a du bonheur à s'éloigner du monde.

Prenez un livre et planquez-vous.

Adoptez la formule de Joyce : le silence, l'exil et la ruse..."



L'ouvrage se termine par un dialogue fictif du Lecteur avec l'Auteur, ultime portrait ou autoportrait où François Léotard après avoir précisé être un nostalgique fait un aveu qui prend tout son sens en ce monde absurde :

_ Quel est votre nom exactement ? Rappelez-le-moi, je l'ai oublié...

_ Il figure sur la couverture de ce livre. J'aurais bien voulu en changer mais c'est un peu tard. Si cela avait été possible, j'aurais demandé à mes parents de m'appeler Télémaque. C'est un nom grec. Il signifie "loin de la guerre"... C'était le fils d'Ulysse, l'homme "aux mille ruses."



Un livre empli de sagesse, de poésie et de nostalgie _ un déroulé de phrases amples, rythmées, orales, de réelles références à la Grèce Antique et un goût réel de la Langue qui transparaît dans la maîtrise parfaite des imparfaits du subjonctif si beaux à voir avec leurs chapeaux comme des acteurs saluant à la fin d'une représentation.

Une invitation à la lecture comme émerveillement et ultime "ruse" pour échapper à l'absurde réalité de la vie.



Un passage que j'ai particulièrement adoré :

"Alors laissez-moi écrire sur cette absence. Et peut-être à cette absence. Mais s'il n'y avait que cela (...)

C'est un peu comme si on voulait arrêter sur une plage la marée montante. Vous êtes là, tout seul... Vous écartez les bras. Vous savez que c'est idiot, que cela ne sert à rien et, assez vite, vous êtes noyé(...)

Peut-être suis-je un petit garçon qui a construit un château de sable. Ou peut-être celui qui va le détruire d'un coup de pied. Comme ça, en passant."



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A mon frère qui n'est pas mort

Livre superbe, simple, touchant et vrai.



Une belle déclaration d'amour pour un frère dont le grand public ne connaissait que quelques facette et ignorait souvent les felures.
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Ça va mal finir

Je viens de finir le p'tit livre de François Léotard.

J'aimais beaucoup philippe Léotard, comme acteur, poète et âme fragile.

Je n'aimais pas l'homme politique F. Léotard

J'ai appris à découvrir l'homme.

Celui qui a su agréable se remettre en question sur la philosophie de la vie.

Ils sont tellement peu nombreux ces personnes...

Je l'ai entendu à plusieurs reprises et ses mots ont résonné à mes oreilles, depuis qu'il s'est penché sur les livres, j'ai découver la culture qui émane de lui.

Alors je me suis dit: \"il faut que tu lises son livre\"

L'écriture me plut tout de suite. Elle a éveillé la curiosité de ses autres livres.

Et moi, de gauche, je trouve que nous avons des valeurs humanistes en commun, alors qu'est-cequi cloche ??

Qu'il est vôté pour Nicolas Sako et qu'il continue à le défendre.

Là je reconnais que je suis surprise.

Il est toujours difficile de remettre en question sa famille politique, mais là, dans ses propos rien ne rejoint les idées du président.

Pourquoi n'arrive-t-il pas à dépasser cette alliance ?



Il semble sincère et clairvoyant dans ses propos.

Il se rend bien compte que la France et ses actionnaires nous entraîne dans le gouffre de la pauvreté, du chômage et de la violence.

Que toutes propositions faites par son ami, sont à l'inverse du bon sen de la vie d'un l'homme.

F. Léotard, pense que les gens de gauches sont de mauvais gestionnaires.

Je l'invite donc à lire: Pourquoi la droite est dangeureuse de J. Généreux.

La fatalité n'existe pas, même en politique...

Et si, simplement, vous vous êties trompé, M. Léotard sur votre amitié concernant ce personnage qui gouverne en roi absolu notre beau pays.

Celui là même qui veut renvoyer les étrangers dans leur pays.

Celui qui casse le service publique, l'école, les hôpitaux, les retraites, la santé...

Celui qui serre la main aux dictateurs.

Je ne peux continuer à imaginer, que vous l'homme de culture vous ne sachiez pas à qui vous avez à faire?

Je vous quitte M. Léotard. Que la vie vous soit douce. Qu'elle vous permette de ne pas perdre la raison....

Respectueusement à l'homme de lettre.
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La vie mélancolique des méduses

Un roman sombre, profond et intime de l'ex ministre François Léotard, qui a ici réussi une belle reconversion dans le domaine des lettres.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Ma liberté

Il s'agit là, d'une sorte de carnet de François Léotard, pour l'année 1995, période où il exerça, la fonction de ministre d’État, ministre de la Défense (mars 1993 - mai 1995), dans le gouvernement Balladur.
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pendant la crise, le spectacle continue

Analyse de la vie politique en France, durant la cohabitation, par François Léotard, ministre de la Culture et de la Communication.

Ouvrage assez franc, et assez éloigné d'une langue de bois total, ce qui dans les années1980 était rare, si tant est que cela ait changé.
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Le Silence

C'était vraiment pas mal du tout, avec des chapitres très courts mais percutants. Et une alternance de point de vue dans les chapitres, au début les lettres avec les souvenirs de Simon

Puis on reconstruit l'histoire

Mais c'est quand même un peu tiré par les cheveux, un enchaînement de coïncidences un peu trop important

Je sais pas si j'aime ou si j'aime pas la fin, elle est un peu frustrante mais finalement je pense que c'était la meilleure fin possible!

Mais globalement j'ai bien aimé ce livre
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Ça va mal finir

Ce petit livre est le bilan et la colère feutrée d’un lettré, la vue éclatée de son renoncement à la chose politique, si la chose politique, c’est vraiment d’avoir à tout prix les mains propres, en n’ayant pas de mains. Il y a aussi, en fond, la déception Sarkozy et c’est que ça vous tirerait presque des larmes. En tout cas, ça prenait visiblement de la place sur la patate. Pour le reste, l’engagement et les convictions de ce monsieur ont été de survoler le pays le regard braqué loin vers l’horizon en chevauchant comme des chevaux ailés de grandes et belles idées. Pourtant souvent lucide, (« nous ne sommes plus la patrie de ces droits-là (les droits de l’homme), il suffit de voir l’état de nos prisons« ) il n’a visiblement pas été en mesure d’avoir de ses grandes idées un usage moins consternant.



Et puis alors il faut lire pour les croire les paragraphes ni plus ni moins que « gourmands » consacrés aux grandes dames de la cour. Le plus ouvertement gênant c’est celui qui a l’air de tripoter du dos de l’index Carla Bruni. Mais les autres sont croquignoles aussi : Rama Yade, Rachida Dati, Benazir Bhutto, que de frissons…



Extrait :



« Et puis il y avait Valérie Pécresse ! Une beauté faite d’ironie, d’étonnement, de séduction, de bouche mutine… Un rien de Catherine Deneuve, un autre rien de Sophie Marceau, et beaucoup d’elle-même, une actrice aux prises avec des étudiants mécontents, déjà trop vieux, toujours mal rasés. Qu’elle était belle sa petite fermeté discrète ! sa résistance souriante faisait du bien au pays, elle honorait cette élégance des femmes de France dont admirons la permanence. »



Trouvaille de boîte à livres, ce livre-ci va être rendu à sa vie sauvage où il pourra bien édifier au hasard d’autres curieux et railleurs.
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