Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le
11/10/1885
Mort(e) à : Paris , le
01/09/1970
Biographie :
François Mauriac est un romancier, essayiste, critique littéraire et chroniqueur français.
Après des études secondaires dans sa ville natale, il prépare à la faculté une licence de lettres, puis quitte Bordeaux en 1907 pour passer le concours de l’École des Chartes. Entré à l’École l’année suivante, il n'y fait qu’un bref séjour et démissionne en 1909 pour se consacrer uniquement à la littérature.
Son premier recueil de vers "Les Mains jointes" (1909), salué par Barrès, est suivi d’un autre recueil, "Adieu à l’adolescence" (1911), et de deux romans : "L’Enfant chargé de chaînes" (1913), "La Robe prétexte" (1914).
Envoyé à Salonique en 1914, François Mauriac, réformé pour raison de santé, ne participe guère aux combats. Les années d’après guerre sont celles de la gloire littéraire.
Donnant la pleine mesure de son talent romanesque, il publie coup sur coup plusieurs de ses œuvres majeures, "Le Baiser au lépreux" (1922), "Le Fleuve de feu" (1923), "Génitrix" (1923), "Le Désert de l’amour" (1925), "Thérèse Desqueyroux" (1927), "Le Nœud de vipères" (1932), "Le Mystère Frontenac" (1933).
Lauréat du grand prix du roman de l’Académie française en 1926, président de la Société des Gens de lettres en 1932, François Mauriac est élu à l’Académie française le 1er juin 1933, par 28 voix au premier tour, à la succession d’Eugène Brieux. Cette « élection de maréchal » survenait alors que le romancier, gravement malade, venait d’être opéré d’un cancer des cordes vocales.
François Mauriac a été fait Grand-croix de la Légion d’honneur, par le général de Gaulle.
Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, François Mauriac a définitivement choisi son camp : il appartient sous l’Occupation à la résistance intellectuelle, condamnant « l'excès de prosternations humiliées qui tenaient lieu de politique aux hommes de Vichy ». Il participe au premier numéro des Lettres françaises clandestines, en 1942, et publie, en 1943, toujours clandestinement, sous le pseudonyme de Forez, "Le Cahier noir".
En 1952, l'année où paraît son roman "Galigaï", François Mauriac reçoit le Prix Nobel de littérature.
À soixante ans, le Mauriac d’après-guerre se fait surtout écrivain politique. De 1952 à sa mort, il est chroniqueur au Figaro, auquel il collabore depuis 1934, puis à L’Express où il doit livrer chaque semaine, d’une plume souvent polémique, sa critique des hommes et des événements.
+ Voir plusSource : www.academie-francaise.fr
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