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Critiques de Françoise Dag`Naud (23)
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30, rue de Saintonge

Un petit air de cape et d'épée



D'emblée, à la lecture de ce livre, il faut admettre que le peuple, cette populace est faite de gueux laids , sales , ignobles, affreux, puants, crassouilleux sous leurs bonnets phrygiens, les dents pourries (les sans dents), ivrognes , stupides et je ne vous parle pas des sans-culottes charognards, vinassés, assoiffés de sang. Les nobles, au contraire, sont délicats, propres ( ils prennent un bain chaque jour), beaux (de véritables apollons à la chevelure brillante) et supérieurement intelligents. Ceci sans parti pris aucun.



Une fois admis ce principe, passons à l'intrigue dont le scénario tiendrait sur un timbre poste. On pense, espère, à un MacGuffin à la Alfred Hitchcock, ce fameux prétexte pour raconter une histoire mais, ici, malheureusement d'histoire, il n'y a point.



Cela ressemble plus à un de ces vieux films de cape et d'épée produits dans les années 50 où l'on suivait un preux chevalier accompagné de son facétieux valet (ici, c'est un aide de camp) avec l'inévitable jolie gourgandine et la happy end toujours de rigueur.



Reste le soit disant "parlé" de l'époque qui agrémente la lecture et retient l'attention un temps mais rien qu'un temps.



Si vous aimez les romans historiques sur cette période, préférez les ouvrages de Erckmann-Chatrian ainsi que ceux de Robert Margerit qui vous feront vraiment vivre les évènements de cette époque.



Je remercie Babélio ainsi que les éditions Larousse qui, je l'espère, ne me tiendront pas rigueur de cette critique, il faut bien le dire, négative.



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30, rue de Saintonge

Je remercie Babelio et aux Editions Larousse pour l'envoi de ce roman.



La construction de 30, rue de Saintonge est plutôt sinueuse, difficile, un écheveau flou et vraiment déstabilisante.



J'ai attendu patiemment que cela démarre, que l'intrigue se pose, mais la frustration a fini par prendre la place de la persévérance et j'en sors un peu frustrée.



Pourtant le sujet était prometteur et l'auteure connaît certainement un rayon sur la thématique.

Mais il n'est pas lesté, l'intrigue manque de consistance, les personnages ne sont pas assez développés et la lassitude s'installe très rapidement.



Une lecture qui n'aura malheureusement pas su me séduire.





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30, rue de Saintonge

Quand la Terreur prend la majuscule, c'est qu'elle est devenue institution. Peur, dénonciation, règlements de compte sont au menu de cette période qui lui valut de rester gravée dans l'histoire sous ce vocable pétrifiant. Françoise Dag'naud nous projette dans cette année de folie meurtrière d'un monde qui s'écroule, d'un autre qui se cherche. La frénésie de gommer les réminiscences de ce qu'on n'appelle pas encore l'ancien régime aveugle le petit peuple et laisse la bride sur le cou à qui profite de la situation pour s'emparer du pouvoir, au nom de ce même peuple. Avec la soif de voir jaillir le sang de ceux qui sans autre forme de procès que la dénonciation sont qualifiés d'ennemis de la révolution, les petites gens avides de ce qu'ils croient être justice conspuent les condamnés au pied du rasoir national.



Sous ce sobriquet commun la guillotine ne quitte plus son lieu d'élévation. A Arras, le berceau de Robespierre, c'est la place du théâtre, sous les fenêtres de Joseph Lebon député de la Convention, l'Ogre assoiffé de sang, revenu en son Pas-de-Calais natal pour y chasser les ennemis du peuple devenu souverain. A son bon vouloir les têtes roulent dans le panier.



Dans ce climat de crainte et de défiance ancrées dans les esprits chacun veille à ne pas exposer ses avantages, son garde-manger bien rempli, à ne pas susciter les jalousies. Axel de Sainte Croix, lieutenant au 24ème régiment de dragons, faisant volontiers oublier sa particule, est convoqué manu militari par Joseph Lebon. Par un odieux chantage ayant pris sa mère en otage ce dernier lance l'officier sur la trace d'un certains Villiers, son ancien capitaine, désigné ennemi de la révolution et que Lebon veut voir monter dans la charrette des condamnés. le verdict est déjà prononcé.



Comme dans un jeu de piste voilà le lecteur sur les traces d'Axel de Sainte Croix. Chevauchée éperdue sous la menace permanente des sans foi ni loi qui pullulent en ces temps troublés, parcours sur lequel ne manque ni chausse trappe, ni trahison, pas plus que de tendres retrouvailles et recouvrances de liberté aussi promptes qu'inespérées. Peu de temps pour s'attendrir sur les victimes collatérales parfois chères au coeur du fringant officier, pressé par le temps qu'il est de sortir sa mère des griffes de Lebon. Au point de nous rendre le périple quelque peu sur réaliste. Mais soit, quelques centaines de pages ne peuvent pas non plus détailler ce qui se trame en coulisse, au risque de diluer le substrat et le rendre insipide.



Autant que cette course effrénée, c'est à n'en pas douter le langage choisi par l'auteure qui fait l'originalité de pareil ouvrage. Un langage en forme de parler populaire fait d'autant d'onomatopées, d'élisions et contractions que la langue déchue comportait de formules alambiquées et tournures précieuses. Langage égalitaire, tutoiement de rigueur, brusquerie et grivoiserie de mise, la grammaire est violentée à l'instar de la classe sociale qui s'en faisait les gorges chaudes. Langage rehaussé de patois local, forcément croustillant et fier-à-bras dans la bouche des rustres qui ont pris du poil de la bête pour malmener noblesse et clergé dont les membres sont devenus citoyens, au même rang que les gueux qui hier courbaient l'échine devant eux.



N'omettons pas l'intérêt historique de pareil ouvrage. Il injecte son intrigue dans des faits et personnages ayant réellement existé. L'ouvrage de Françoise Dag'naud nous fait partagé la puanteur des cachots froids et humides infestés de vermines et restitue à merveille ce climat de peur qui glaçait le pays. Dans leur férocité vengeresse, les nouveaux maîtres auto proclamés n'avaient de cesse de nourrir le rasoir national de son lot de coupables désignés. Un ouvrage intéressant pour l'amateur d'histoire autant que pour celui de suspens quand ce n'est pas de ce langage fleuri qui lui donne sa rusticité. Un moment de lecture bien sympathique.



Je remercie Babelio et les éditions Larousse de m'avoir gratifié de cet envoi.

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30, rue de Saintonge

A l'époque de la Terreur, Axel Delcroix, un jeune lieutenant des dragons de Paris est contraint par Le Bon, à la solde de Robespierre, de retrouver son ancien capitaine, un certain Villiers. Sous la menace de laisser sa mère mourir en prison, Axel se met en route. Jeu de piste, embûches, pièges, traquenards, Axel rencontrera aussi en cours de route l' amitié et l'amour. Enfin il retrouvera sa cible, et comprendra la raison réelle de cette chasse à l'homme.

L'aventure d'Axel est prétexte à la description de la vie à Arras et ses environs en cette année funeste de 1794. Les révolutionnaires ont pris le pouvoir et condamnent arbitrairement tous ceux qui s'opposent à eux, les expédiant aussitôt à la guillotine. Riches contre pauvres, républicains contre monarchistes,gueux contre bourgeois, c'est un massacre.

Si j'ai apprécié cette lecture parce que les personnages et le contexte sont historiques, la narration au présent uniquement, et l'utilisation abusive à mon sens du "parler" de l'époque m'ont considérablement gênée.

Je remercie Babelio et les éditions Larousse pour l'envoi de ce livre.
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30, rue de Saintonge

Je remercie Masse Critique et les Éditions Larousse pour l'envoi de cet ouvrage .

Le thème évoqué était prometteur mais le plaisir de lecture n'a pas été à la hauteur de mes attentes ...



Axel de Sainte Croix, lieutenant des Dragons de Paris est sommé de retrouver son ancien capitaine Villiers, soupçonné de trahison par le redoutable Le Bon , exécuteur sans pitié des ordres de Robespierre , nous sommes en 1794 et la Terreur ne fait aucun cadeau et raccourcit les têtes.



Raconté à la première personne par le fougueux Axel, le récit se veut trépidant, certes, les péripéties se succèdent mais en accumulant les invraisemblances tant les coïncidences semblent grossières .



Les descriptions se complaisent à évoquer des ruelles coupe-gorge , des auberges sordides et des gens du peuple répugnants .



Le parti pris d'employer le langage de l'époque étonne au début puis agace rapidement rendant les phrases souvent lourdes , le pire étant le parler populaire pénible à lire .



L'intrigue , quant à elle , s'égare bien souvent et finalement est expédiée en une page comme un couperet et ce 30 rue de Saintonge laisse un gout de " tout ça pour ça " .



Et que dire de la préface , rédigée par le mari de l'autrice , drôle de façon de s'encenser en famille ...

Dommage !
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30, rue de Saintonge

Il y a parfois des rendez-vous manqués. En voici un. Je suis restée tout du long de ma lecture en dehors de l'histoire et c'est bien dommage. La 4ième de couv était prometteuse. Et c'est avec ardeur que je me suis lancée dans ce roman. Axel jeune lieutenant des dragons, contraint par Le bon, sinistre personnage à la solde de Robespierre, part à la recherche de son ancien capitaine, accusé de trahison. Nous le suivons dans cette quête, au gré de ses étapes et rencontres, sur les routes, dans les auberges, ...



J'ai apprécié l'utilisation du français XVIIIième. Cela ne m'a aucunement dérangée, au contraire. Passée la surprise, je l'ai adopté avec plaisir... Mais très vite, je me suis sentie en dehors de l'intrigue, du propos. Je n'ai pas réussi à m'approprier les personnages ; j'aurai aimé qu'ils aient plus de corps, d'épaisseur. Idem pour l'histoire, on survole, on suit Axel dans sa course folle et on arrive à la fin avec un sentiment décevant...



Je remercie les éditions Larousse et Babelio pour cet envoi.
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30, rue de Saintonge

Tout d abord je remercie Babélio et les éditions Larousse pour l envoi de ce livre . Maintenant j ai lu ,ce que je ne fais jamais , les critiques d autres Babélionautes avant d écrire la mienne et là ......Il y a une marche Tout d abord l emploi systématique et a mon avis intempestif du langage fin XVIII° ( même s'il nous est facilement accessible ) n apporte rien ni au style , ni au scénario et devient rapidement lassant, puis ennuyeux , un mot par ci par là , une expression curieuse ou amusante d'époque cela suffit a orner le décor , voyez par exemple Druon dans les Rois Maudits . Ensuite l Histoire ......Ben en fait il n y en pas beaucoup .Cette mission confiée au héros par le Bon se déroule sans grosses surprises c est " le voyage d un ex -Dragon au travers de la France de la Révolution " .Et quelle France !!! dans les yeux du personnage ( de l auteure ? ) les Républicains sont tous laids,sales , puant avinés , voleurs, violeurs,débiles ,assassins assoiffés du rasoir national .Leurs femmes des prostituées de bas étages , l insulte aux lèvres , vulgaires , incultes , de vraies maritornes pouilleuses , alors qu'avant ( sous le roi )sans doute ces mêmes personnes étaient d une netteté de cygnes , le langage fleuri, nourris humanisme bienveillants etc etc .Ah cette ignoble République même les routes et les chemins en sont pervertis et les pavés brisés Les brigands pullulent alors que sous le règne de Monsieur XVI jamais on ne vous aurait homicidé par les vertes forêts des Capets Fi, fi fi, Mais soit croyons que cette lie de la terre ait pris le dessus cet alcoolisme , cette misère, cet abrutissement , ces famines , cet illettrisme en était -ils responsables a 100%.Ou bien les policés , les proprets , les titrés , les friqués , les courtisans qui peuplait ce monde ci , se moquaient totalement de la vie ou de la mort de ce monde là ( 2 expressions d'époque pour désigner la cour et le peuple )Avec l aide de ces si doux , bons , justes, généreux hommes d'église qui comme les autres tondaient les gueux ( Bonjour M. de Talleyrand )en les méprisants .Les curés dans les campagnes veillaient a la bien-pensance de leurs ouailles . AVERTISSEMENT Je vais révéler l énigme , si vous souhaitez lire ce bouquin n allez pas plus loin

Donc l Alpha et l'Oméga de ce récit est que Robespierre a eu une liaison Homosexuelle avec un officier des Dragons en 1790 et qu'il veut faire éliminer tous les éventuels témoins et bien sûr son amant de l époque n hésitant pas a faire massacrer au passage tout ce qui traîne au milieu des mauvais chemins , mais Saint Thermidor nous sauve et Hop a la trappe le vilain bonhomme couvert de sang . Pour m'être un peu penché sur le personnage je n ai lu nulle part qu il ait connu ce genre de relation , mais c est une licence historique comme Dumas en utilisait souvent ,et même ..... .Maximilien était plutôt semble -t-il comme le Rosier de Mme Husson ..Euh puceaux si vous préférez .Donc l horrible secret est révélé en une demi page et hop voguons vers le bonheur .D 'ailleurs notre bon Axel est nommé chevalier ?!! Sous le Directoire , la République pourtant, Atteint un haut grade protégé de l honnête Barras l un des dits Directeurs surnommé à son époque " le Roi Des Pourris "et se terminant un beau 18 Brumaire par le triomphe d'un " général vrai patriote " dixit Robespierre qui l 'avait prévu Je m aperçois que contrairement a mes habitudes j ai infligé a mes indulgents lecteurs, de biens longs gribouillis et encore me suis -je freiné , donc je vous prie de m en excuser .Pour enfin me taire je dirais que l on peut lire cette oeuvre mais en la prenant au 2° , 3° Voire 4° degré , un pastiche quoi ( j ai l impression sournoise que Larousse va me rayer de ses listes hihihi )

PS Au fait le 30 rue de Saintonge ne se fait guère visiter voire pas du tout .Juste une boite postale je suppose
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30, rue de Saintonge

Certains appelent cela un secret d'Etat mais c'est un secret bien différent qui va engendrer une haine entre deux hommes, le premier et non des moindres étant Robespierre et l'autre un capitaine prénommé Pierre .

Afin de ne pas perdre la tête, enfin pour quelques temps, Robespierre décide de faire retrouver son ancien amant et de l'éliminer au risque de voir ses rêves de gouvernance partir en fumée. C'est cette cavale jonchée de morts que nous conte l'auteur dans ce thriller historique.

Une lecture quelque peu laborieuse due à l'emploi du vieux " françois "et des subtilités de l'époque.
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30, rue de Saintonge

Juillet 1794, la Terreur bat son plein. L'action se déroule en Picardie et dans le nord de la France.

Axel de Sainte-Croix, lieutenant de cavalerie, se voit confier une mission par le représentant de la Convention, Joseph Le Bon.



La présentation du récit sur la quatrième de couverture est appétissante.

Hélas, ce n'était à mes yeux qu'illusion.

Il y a plusieurs reproches à faire à ce roman. Un des plus graves étant la volonté manifeste, je dis bien manifeste, de présenter le peuple de l'époque comme un ensemble d'individus repoussants. En effet, sur près de 300 pages ce n'est que "sales gueules", "regards tordus", "gueules pourries" : un total dénigrement des citoyens. J'ai la désagréable impression de lire un brulot monarchiste...Et bien entendu les sans culottes sont tous de grossiers ivrognes aux yeux de l'auteure.

A la lecture de ce texte, un seul sentiment : la Révolution française est une catastrophe pour celle-ci.

Il y a des jugements à l'emporte pièce sur une période complexe où un nouveau monde était en gestation.



Avec cet ouvrage, nous sommes à des années lumière des passionnants romans de Jean-Christophe Portes, se déroulant à la même époque, et de son héros le lieutenant Dauterive.



Malheureusement cette catastrophe imprimée ne se limite pas à ce qui précède.

L'action est désordonnée, incompréhensible, la trame du récit est "mou du genou"...

Les péripéties "abracadabrantesques" se suivent à la chaîne...les personnages sont sans épaisseur, et toujours ces caricatures d'aubergistes repoussants. Ce récit laisse transparaître un manque total d'empathie pour le peuple de cette époque.



Nous n'en avons pas encore fini ; l'utilisation forcenée du langage de l'époque est un calvaire. A petites doses, c'est charmant, agréable, cela orne le récit. L'usage frénétique qu'en fait l'auteure vire au cauchemar...



Cette profonde déception est la toute première que j'éprouve à l'égard d'un roman historique.
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30, rue de Saintonge

Je remercie Babelio et les éditions Larousse pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.



30, rue de Saintonge a été une lecture assez décevante, même si cela reste dans l'ensemble un bon roman historique avec des personnages attachants. C'est un roman d'aventures à lire pour se détendre, et j'étais très enthousiaste au départ, mais plus j'avançais dans ma lecture, et plus je m'ennuyais.



En effet, le côté "cape et d'épée" du roman était de plus en plus lassant, avec une succession de plus en plus rapide de péripéties de plus en plus invraisemblables. Mais ce qui m'a le plus lassée a été le style, qui pour moitié reproduit le parler "populaire" et pour moitié a pour ambition de redonner vie à la langue de l'époque... Mais j'ai eu la sensation que l'autrice avait été plus royaliste que le roi, parce que je lis régulièrement des romans "classiques", y compris du XVIIIe siècle, et je n'ai jamais eu autant cette sensation de phrases alambiquées et incompréhensibles, remplies de mots pédants et sophistiqués. Les notes de bas de page aident à peine, tant elles sont rares et parfois contradictoires entre elles, et même une fois expliquant un mot alors qu'il était déjà apparu 100 pages plus tôt sans explication !



L'aspect historique est en revanche appréciable, et le travail de documentation remarquable, même si j'ai relevé plusieurs erreurs historiques. Cela a été une bonne surprise de découvrir à la fin du roman que la plupart des personnages avaient réellement existé.



Enfin, j'ai, comme d'autres Babélionautes, été gênée par le côté "publicité en famille", avec cette préface rédigée par le mari de l'autrice... mais qui feint presque ne pas la connaître et écrire une éloge fondée sur un point de vue parfaitement neutre !
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30, rue de Saintonge

Un sympathique roman historique qui nous fait vivre les aventures d’un lieutenant des Dragons sous la Terreur , ce régime d’exception mis en place par Robespierre et les comités révolutionnaires en 1793 et 1794 . La guillotine tourne à plein régime et personne n’est à l’abri de passer sous le “rasoir” , les églises sont détruites , comme si une folie meurtrière s’était emparée du régime , comme une vengeance sans fin dont le couperet venait de tomber .

Dans cette ambiance chaotique et de désolations , on fait la connaissance d’Axel Delcroix , un jeune militaire issu de la noblesse , qui va être sommé par le proconsul Le Bon ( qui porte mal son nom ) basé à Arras et gérant la région Nord Pas De Calais , de retrouver un autre militaire soupçonné d'avoir volé des plans stratégiques et de vouloir les transmettre aux ennemis autrichiens qui sont aux portes du pays . Axel ne peut qu’obéir aux ordres car sa mère a été entre temps emmené de force dans l’hôpital de La Providence dans lequel on enferme les femmes de petite vertue et les folles . Il va ainsi , accompagné de son fidèle Pierrot , prendre les routes semées d'embûches et d'embuscades ,traverser des forêts où le danger guette , à la recherche du capitaine Villiers . En chemin, il va rencontrer des membres d’un groupe contre-révolutionnaire qui prépare leur heure mais aussi des gens simples , tentant de survivre au jour le jour , alors que des cavaliers qui suivent la petite troupe comme leur ombre , laissent planer une menace de plus en plus pressante et un sombre destin qui approche au galop .



Françoise Dag’Naud a pris le parti de nous conter cette intrigue en utilisant le vocabulaire et la grammaire de l’époque ce qui rend la lecture par moment cocasse .D’un autre côté cela rend le récit plus réaliste . Pendant ces quelques jours que dure cette épopée , on découvre une France où tous les protagonistes se sont transformés en citoyens , où le tutoiement est de rigueur, ce qui ne rend pas pour autant les relations plus aisées . Bien au contraire . Une partie du peuple , attisé par la violence des lois instaurées par la Convention en 1793 ,se sont soudainement transformés en sans-culotte haineux , épris de violence , que toute raison et une once d’humanité semble avoir déserté . Les exactions sont multiples et certains en profitent pour abuser de leur position , comme ici le fameux Le Bon , condisciple de Robespierre .

Ce roman m’a rappelé les films de cape et d’épée de mon enfance , même si ici ce ne sont pas toujours que les méchants qui meurent .

Petit côté négatif : un manque d’épaisseur des personnages et des épisodes rocambolesques qui atténuent quelque peu l’intérêt historique du roman .

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30, rue de Saintonge

J'ai fait quelques très intéressantes découvertes d'auteurs grâce à Babelio qui, régulièrement, m'adresse un livre sous la contrainte bien agréable d'avoir à en rédiger une critique dans les 30 jours. Mais à ce jeu-là, on ne gagne pas à tous les coups ... Voici donc un livre que l'on peut ne pas lire ... comme on dit de certains films dans un célèbre hebdomadaire.



On n'est jamais mieux servi que par … son mari, écrivain d'histoire et verbicruciste attitré du Canard enchaîné. Voici donc le premier livre pour adultes d'une épouse, Françoise, préfacé par son mari Alain Dag'Naud …



Une aventure mettant en scène un fort joli aristocrate sans trait de caractère vraiment marquant, dans les derniers jours de la Terreur de Robespierre, à travers les lignes des troupes autrichiennes qui se pressent au nord de la France pour abattre la Révolution.



Une course poursuite avec heurs et malheurs, égorgements et guillottinages, avec une fin aussi brusque – avec la mort de Robespierre – que le style est emberlificoté. L'auteure s'est en effet ingéniée à écrire selon le style de l'époque, avec des tournures parfois difficiles à saisir, sauf une transcription très personnelle et largement simplifiée du chtimi … On croirait entendre Geoffroy de Montmirail des "Visiteurs" ...



Il faut aimer ce genre de discours. En tous cas, n'est pas Jean-Christophe Portes, Jean d'Aillon ou Jean-François Parot qui veut. Mais au moins, ce titre n'encombrera pas les listes des candidats aux prochains prix littéraires.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Pendant la Terreur, Axel de Sainte Croix, lieutenant des Dragons, est arrêté alors qu’il se rend à Arras pour rendre visite à son frère. Il est condamné à mort, mais à la sortie de son procès, il est enlevé pour être amené dans le bureau de Joseph Le Bon. Ce dernier est député dans le secteur et mène une politique de terreur vis à vis des opposants à la Révolution qui finissent sous la guillotine. Le Bon détient en prison la mère d’Axel et l’oblige à enquêter sur le capitaine Villiers, son ancien chef, qui aurait mystérieusement disparu.



Ce roman est rempli de clichés. Par exemple, d’un côté les gueux du peuple et de l’autre les nobles très raffinés. Les femmes du peuple sont souvent des prostituées. J’ai très vite été agacée par cette histoire malgré le rythme effréné et de nombreux rebondissements. De plus, l’auteure a choisi d’utiliser le langage de l’époque, probablement pour plonger le lecteur dans l’atmosphère de la Révolution, mais ce n’est pas une réussite. Je n’ai pas été convaincue par l’histoire d’Axel de Sainte-Croix. De plus, le conjoint de l’auteur se permet d’encenser le roman en préface, c’est extrêmement maladroit.
Lien : https://lilasviolet.blogspot..
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30, rue de Saintonge



Ce livre m'a apporté ce que j'en attendais : une lecture historique divertissante avec une jolie galerie de personnages variés. Tout au long de l'histoire, le héros est en chemin : nous suivons ses aventures et ses rencontres heureuses ou malheureuses le long des chemins du Nord de la France. Ainsi le récit garde une belle dynamique et j'ai été surprise par la fin.

Un bémol à la clé : l'écriture du langage "familier" de certains des acolytes d'Axel est fatigante à la longue ; la suppression d'une à deux lettres de certains mots rend la lecture laborieuse d'autant plus que spontanément, je lisais comme si les mots étaient entiers ("Moi j'vous l'dis. Y va y avoir du r'mue-ménage..". "N'aie po'peur citoyen ! Le Choisel m'a demandé de t'donner ça").



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"Juillet 1794" évoque une période chargée d'Histoire, particulièrement dans le Nord-Pas-de-Calais rebelle aux ordres de la Convention Nationale. Françoise Dag'Naud a tiré parti du récit autobiographique de Pierre Villiers, rédigé en 1802. Il y révèle les liens qu'il a entretenus avec Maximilien Robespierre en 1790. Quelque temps après, cette relation personnelle le pousse à s'enfuir, il craint pour sa vie.

Le roman suit les aventures d'un jeune lieutenant des Dragons, Axel le Bon, tombé dans le piège du redoutable conventionnel le Bon. Soumis à un odieux chantage, il doit retrouver son ancien capitaine, Pierre Villiers, accusé de trahison. Axel le Bon est entrainé dans une aventure aux rebondissements multiples, aux morts violentes, inexpliquées…Il est lui-même poursuivi, par qui ? Les temps sont obscurs: réquisitions, arrestations, condamnations à mort, guerre civile et étrangère…multiplient les difficultés. L'époque est restituée dans ses extrêmes ; misère, violence, lieux sordides et nauséabonds reconstituent le panorama, parfois appuyé, de l'aventure. L'emploi du langage révolutionnaire paraît authentifier le récit en son époque. Imagé, fleuri, vulgaire, mêlant patois et langue aristocratique, le style participe au dépaysement. L'histoire d'Axel le Bon emprunte la voie du roman de cape et d'épée, mêlant péripéties et mystère, amitié et érotisme, complotisme et dénonciations. Mais le parcours est compliqué, quelques scènes alourdissent le rythme de la chevauchée et le brouillard s'épaissit. La chute de Robespierre permet de clore la chevauchée d'Axel le Bon. le voilà tiré d'un mauvais pas, l'énigme s‘envole en peu de mots…Le lecteur retrouve le roman de cape et d'épée, tout est rapidement réglé. « 30 rue de Saintonge » se lit aisément, le style « à l'ancienne » agrémente le récit , au risque d'une redondance cependant. Le scénario forme un puzzle dont quelques pièces semblent incomplètes. Merci à Babelio, à l'Opération Masse Critique et aux Editions LAROUSSE pour cette découverte.

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30, rue de Saintonge

Voilà un roman qui sort de les lectures habituelles, j’ai plongé en pleine Terreur, je parle bien sûr de cette période sanguinaire de la Révolution française, en 1794 avec du citoyen par ci, du citoyen par là et un vocabulaire qui nous rappelle que la langue française est en constante évolution avec des mots peu voire plus utilisés du tout.



Est ce que j’ai apprécié ce roman? Honnêtement, je n’en sais rien. C’est un bon roman avec de nombreux personnages réels, on est réellement dans l’ambiance malsaine de l’époque avec des décapitations à tout va. On tourne les pages, on est pris dedans mais il m’a manqué un je ne sais quoi pour vraiment apprécié ce roman. Peut être plus d’explications en fait, au départ ou à la fin. Faits réels ou fiction, Robespierre a réellement vécu rue de Saintonge, Le Bon a existé ainsi que Villiers… mais finalement, je reste dans le flou, la préface n’apporte rien du tout aux lecteurs, cette histoire est-elle extrapolée à partir de documents retrouvés? Est-elle une invention de l’auteure? Bref, on navigue entre deux eaux avec d’un côté, des descriptions très réalistes de cette période sombre de la Révolution et d’un autre, une histoire incroyable de secret d’état mais malgré tout, avec beaucoup de mollesse dans son développement. En fait, j’aurais plus de noire, plus de violence et de vitesse dans la construction. Très honnêtement, le personnage d’Axel de Sainte Croix est juste pénible, dommage c’est lui notre protagoniste. Je ne l’ai pas trouvé très courageux ni très intéressant, c’est tout de même dommage. Par ailleurs, tout semble un peu trop simple, entre réunions secrètes et informateurs qui se trouvent de façon opportune sur son chemin, j’ai trouvé ça un peu léger.



Pour les amateurs de romans historiques, je suis sure que ce roman fera mouche, je suis plus circonspecte, il y a du pour et du contre. Retenons que c’est un roman qui se lit bien surtout une fois qu’on s’est habitué au vocabulaire employé, avec une touche d’action, de l’amour et du mystère.
Lien : https://loeildesauron1900819..
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30, rue de Saintonge

L’intrigue se déroule dans la région d’Arras, fief historique de Robespierre, en l’an 1794, alors que la période révolutionnaire la plus sanglante accumule les exécutions d’une multitude de citoyens sommairement jugés et que les envahisseurs autrichiens et consorts attaquent la France de toutes parts.

Axel, Lieutenant du prestigieux régiment des dragons parisiens est enrôlé de force pour retrouver son ancien Capitaine, Pierre Villiers, et le remettre à la justice révolutionnaire. Ce fil conducteur va mener notre héros dans une aventure où il risquera, lui et les siens, plus souvent sa peau que sur les champs de batailles proches.

Paradoxalement en pareil cas, on est surpris de trouver un héros dénué d’initiative, balloté par les évènements et manipulé par de mystérieux intervenants aussi sanguinaires que peu loquaces.

Il reste une description très fine des évènements historiques, de la vie quotidienne, des mœurs. C’est certainement dans ces tableaux au réalisme parfois cru que réside tout l’intérêt de l’ouvrage, l’intrigue n’étant qu’un prétexte à cette exploration.

Les personnages ont bien du mal à sortir de ce contexte démonstratif et sont de ce fait assez falots, hormis quelques identités remarquables tels Pierrot l’aide de camp comique de la bande ou la princesse de Samareze, voyante occasionnelle et érudite, ou encore le Sieur Le Bon, âme damnée de Robespierre qui, tel un Savonarole républicain, mélange intérêts publiques et soif de pouvoir aussi peu légitime que très sanglant (son patronyme, bien réel, ne manque pas d’étonner).

Pour finir, le roman est écrit dans la langue de l’époque, truffée d’expressions désuètes, de tournures vieillies, de vocabulaire oublié parfois graveleux et osé (mais aussi d’une forme de patois habilement reconstitué).

Dès les premières pages, j’ai pensé au film de Jean-Marie Poiré, Les Visiteurs avec Jean Reno et Christian Clavier, comédie culte des années 1990 en particulier grâce à une mise en scène basée sur des anachronismes et servie par un langage vert, coloré et décalé de nos héros moyenâgeux et prêtait immédiatement au rire par ses situations cocasses.

L’ouvrage de Françoise Dag’naud quant à lui hésite entre reconstitution historique, thriller historique et comédie historique. C’est ce qui me semble faire la faiblesse du roman, faiblesse aggravée par cette écriture au vocabulaire et aux tournures qui nuisent à une lecture fluide qui risque fort d’en décourager plus d’un…

A titre personnel, l’écueil de la langue ne m’a pas gêné outre mesure. J’y ai trouvé une mine d’expressions souvent très imagées. Malheureusement, l’aventure en elle-même est peu passionnante et sans suspens (ou le suspens tombe à plat, le héros n’étant que le jouet des évènements).

Merci aux éditions Larousse et à Babelio de m’avoir offert l’opportunité de recevoir ce livre élégant au papier raffiné. C’est une très belle édition pour un texte très original qui divisera les lecteurs à n’en pas douter.



Michelangelo 21/04/2021


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30, rue de Saintonge

C'est un roman sur la Révolution Française, genre qui fait flores depuis quelque temps. Et sûrement pas le plus intéressant. Il me semble d'après ce que j'ai lu chez Babelio que je ne suis pas le seul à n'avoir guère apprécié. Babelio, mon ami, tu n'y es pour rien s'il n'y a pas la moindre étoile au frontispice de 30, rue de Saintonge. Mais, si l'auteure pense qu'il suffit de bien se documenter sur la langue française en ces années révolutionnaires, je pense qu'elle se trompe. Sûr que Françoise Dag'Naud maîtrise bien le parler populaire, très rude et cru, de tous les voyous à cocarde qu'elle nous présente. Ca ne m'a pas amusé le moins du monde.



Plus grave, l'intrigue, une aventure d'Axel de Sainte-Croix, fringant lieutenant a échappé de peu au couperet quotidien, juillet 94, enfin thermidor, la Grande Terreur, Robespierre ignore encore qu'il suivra Danton de quelques semaines. A Arras il se retrouev chargé d'une curieuse mission, retrouver son capitaine accusé de trahison. On espère encore un livre d'aventures virevoltant, certes sans élégance, mais avec fougue. Hélas, hélas pour la si belle ville d'Arras, c'est plutôt un ramassis d'invraisemblances qui nous envahit. Les clichés sont clichissimes. Les fourbes fourbissimes, le peuple vulgarissime, les gargotes infâmissimes. Une fille de salle s'avère une belle agente secrète, est-ce comme ça qu'on dit? Le parler de la Révolution, pittoresque sur deux pages, s'avère une très grosse ficelle qui m'a bien vite irrité la couenne.



Y paraît qu'pour deux sous la bagasse s'amatinait avec tout l'monde et s'arrangeait de tous les paroissiens du pays. On dit qu'elle les zaurait harpillés. Pis, elle aurait emmiasmé d'jeunes recrues de l'armée du Nord...



J'oubliais, la préface est signée d'Alain Dag'Naud. Elle est enthousiaste.
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30, rue de Saintonge

Juillet 1794, Axel de Sainte-Croix, lieutenant au 24ème régiment de dragons de Paris arrive à Arras suite à la réception d’un message de son frère aîné. Il est arrêté et échappe de peu à la guillotine par le contrôleur Le Bon qui le fait chanter afin qu’Axel retrouve son ancien capitaine, Villiers.



Ce roman historique est écrit à la première personne et l’autrice a souhaité le rédiger avec le vocabulaire de l’époque. Si cette orientation donne de la réalité au récit, c’est usant sur le long terme. Ce roman que j’ai lu rapidement ressemble aux récits de cape et d’épée avec des personnages trop stéréotypés. Le personnage d’Axel est trop stoïque et s’émeut pas face aux différents meurtres qui touchent son entourage.



Quant à la rencontre avec le capitaine Villiers et pourquoi Le Bon le cherche tombe comme un cheveu sur la soupe. J’avoue que je n’ai pas recherché si ce que nous apprenons est vrai car le roman ne m’en a pas donné envie.
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30, rue de Saintonge

Axel de Sainte-Croix se voit contraint de retrouver un ancien camarade nommé Villiers sinon sa mère passera à la guillotine. Voilà ce que lui a promis Le bon (qui n'a de bon que son nom car c'est un véritable monstre sanguinaire). En pleine Terreur, nous suivons donc l'épopée d'Axel, accompagné de plusieurs personnages qui viennent se greffer à lui tout au long du récit.



J'avais envie de lire un livre avec pour fond historique la Révolution. C'est chose faite. Pourtant je n'ai pas suffisamment apprécié ce roman. Pourquoi ?

Accrochez-vous d'avance, le langage utilisé est d'époque, et ce du début jusqu'à la fin. Ça ne m'a pas dérangée énormément mais il faut se concentrer pour saisir le sens. Et parfois le parler du peuple est bien compliqué à déchiffrer.

Malheureusement on ne s'attache pas trop aux personnages. Je pense que c'est justement dû à ce phrasé qui fait qu'on se sent forcément éloignés d'eux. Ce qui est assez drôle c'est que nos héros sont présentés de façon élégante, comme étant forcément beaux, de bonne condition etc, mais les gens du peuple sont forcément laids, puants et de la vermine. Je vous jure que tout le long du roman ce n'est que ça. Le héros se promène dans plusieurs villes, et décrit l'horreur à chaque détour : des gens sont tués pour rien, et honnêtement c'est une chance incroyable de ne pas trépasser avant ses 20 ans, à lire cette histoire !

Je n'ai pas de connaissances historiques profondes sur cette période mais en tout cas dans le roman plusieurs choses m'ont parues insensées.

La résolution de l'énigme est bien trop facile et se déroule en trois ou quatre pages. C'est bien décevant !



C'était une lecture divertissante de par son originalité (le langage utilisé par exemple) mais trop vite bâclée et pas assez approfondie. Dommage !

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