Le bonheur ne se cherche pas : on le rencontre. Il n'est que de savoir le reconnaître et de pouvoir l'accueillir.
On ne donne pas la vie. On la transmet.
Il ne faut pas avoir peur de se jeter à l'eau. Chaque fois, c'est un renouvellement presque biologique. Le changement me donne de nouvelles forces. C'est la monotonie qui me vieillit et me rend morose.
Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C'est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser.
Parfois, une griffure au coin de mes yeux m'alarmait...Alors je quêtais le regard des hommes. Il y en avait toujours un sur mon chemin pour me rassurer.
Le Manifeste des avortées m'avait heurtée. Mais une amie m'avait entrainée dans un meeting ou quelques femmes avaient pris la parole. J'en étais sortie remuée, soulevée par une houle, consciente soudain de l'oppression ou Pierre me tenait, certaine d'être en quelque sorte mutilée depuis des années....J'ai essayé de lui parler. Il a ri.
Je suis une femme libre. J'ai été, donc je sais être, une femme heureuse... Qu'y a-t-il de plus rare au monde ?
On ne peut domestiquer son corps, on ne domestique pas son visage, même en le faisant lifter ou en rabotant son nez.
Je ne connais pas un seul paysage qui vaille un visage humain modelé par sa lumière intime.
On ne domestique pas son visage. On le porte.
Dieu soit maudit d'avoir jeté l'âme d'Alcibiade dans le corps d'un Philoctète.
Mirabeau
La seule excuse de Dieu c'est qu'il n'existe pas.
La raison n'éclaire jamais la passion.
L'impudeur formidable des corps s'est étrangement doublée de la pudeur des mots.
L'Avoir-plus, ce stimulant rustique et fort, ne me mobilise guère. Il n'est pas pour me faire courir ni même marcher.
Faut-il brûler Freud ? On peut toujours essayer. Avec Jésus, Marx et Einstein, il forme le quatuor juif qui a mis le plus sûrement « le bordel » dans le monde, armé seulement, comme les trois autres, de son esprit. Mais ce qu’ils ont injecté à eux quatre dans le cerveau et la conscience de tous, y compris de ceux qui s’en croient tout à fait indemnes, imprègne nos comportements et jusqu’à notre vocabulaire. Alors, puisqu’il faut vivre avec eux, mieux vaut essayer de les connaître pour, si possible, les dépasser et voir ce qui arrive après. « Nous avons tous les pieds dans la boue, mais certains regardent les étoiles », soulignait Oscar Wilde. Ce sont ceux qui regardent les étoiles qui mènent le bal.
On connait la formule d'Ortega y Gasset, souvent reprise par Raymond Aron, selon laquelle à être de gauche ou de droite, on se condamne à être hémiplégique.
Mendès France disait de lui (Jean Jacques Servan Schreiber) il est incontrôlable.
Giscard; il a une case en trop.
Le déroulement déconcertant de sa carrière traduit sa contradiction.
comme le disait mon très cher Paul Valéry, Ampère a fait d'avantage pour 'humanité que Lénine.
Je crois que ce qui m'a protégée des sirènes du communisme, ce sont les communistes.