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3.31/5 (sur 162 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Journaliste, écrivain, Françoise Simpère est directrice de la rubrique santé du magazine Avantages. Ses sujets de prédilection pour ses articles sont la sexualité, la thérapeuthique, la prévention médicale...

Parmi les ouvrages qu'elle a publiés, on peut citer Le jeune homme au téléphone (1996) et Les latitudes amoureuses (2003), romans érotiques.

Source : www.rmc.fr
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Il mit ses doigts et son sexe partout en elle et elle accepta tout, même ce qu’elle croyait ne pas aimer et qui la faisait à présent se tordre sur le sol en spasmes infinis.
Ils n’auraient su dire combien de temps dura cette séance. La pièce glacée à leur arrivée leur paraissait une fournaise. Ils ne sentaient plus leurs jambes, ni leurs bras, ni leur corps qui semblaient flotter dans une autre dimension. Toute leur sensibilité s’était concentrée dans leur sexe, si bien que l’ultime fois où il décida de la faire jouir, il se contenta de poser très tendrement sa bouche sur son clitoris, puis ses mains de part et d’autre comme lorsqu’on veut dire un secret à l’oreille, et lorsqu’il murmura « Je t’aime », le simple mouvement de ses lèvres suffit à déclencher chez elle un nouvel et merveilleux orgasme.
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Elle commence par visionner en accéléré les quinze premières minutes, puis sélectionne quelques scènes. Ensuite, elle revient en arrière pour les détailler tranquillement. Rocco Sifredi a encore le rôle principal. Elle l’aime bien. Il est joli garçon, superbement membré, et prend toujours soin de mignoter ses partenaires. Elle regarde le bel Italien lécher avec zèle la fente d’une blonde rasée à l’air niais. Cela lui fait toujours de l’effet, penser qu’on peut gagner sa vie en se faisant plaisir. La blonde agite la tête de droite à gauche et de gauche à droite, mais elle n’a pas l’air d’apprécier vraiment. On dirait parfois que les gémissements sont rajoutés après coup sur les images, qu’ils ne sont pas synchrones.
Elle repasse la même scène au ralenti. C’est fou ce que Rocco est attentif, comme sa langue caresse bien partout. Elle s’imagine à la place de l’actrice. Son sexe s’entrouvre, elle y met les doigts, le sent tout humide, onctueux. Les femmes qui prétendent que les films X ne les intéressent pas devraient faire le test. Au bout de cinq minutes, toutes seraient dans le même état. Un jour, elle a visionné des scènes vraiment nulles, en se répétant froidement à chaque image : « Que c’est laid, mon Dieu, que c’est laid et vulgaire ! » persuadée de ne ressentir aucun trouble. Par acquis de conscience elle a vérifié sa moiteur, et a dû convenir que son sexe n’obéissait pas aux mêmes injonctions raisonnables et esthétisantes que son cerveau. Au bout de vingt minutes, par contre, elle en a eu marre et a arrêté la projection. Un film pornographique devient rapidement indigeste, il faut le déguster à petites doses pour ne pas être écœurée, comme on sirote un doigt de Marie Brizard.
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Quelques minutes passèrent, tendues. Elle lui tournait le dos, s’obstinant à ne pas le regarder, à ne pas dire un mot. Il vint se plaquer à elle, l’entoura de ses bras, et elle sentit contre ses fesses sa nudité érigée. Elle frissonna, se retourna pour le caresser. Il saisit sa main, la lécha, mouilla ses doigts, puis la posa sur la verge si douce qu’elle semblait revêtue de cuir fin :
« Branle-moi. »
Il la faisait entrer d’un seul coup dans un univers nouveau où la délicatesse des gestes et la crudité des mots, loin de se heurter, éveillaient en elle de torrides désirs.
Très vite, elle eut envie d’enfoncer le sexe bien dur profondément en elle, mais il détourna sa main : « Pas tout de suite, tu es trop pressée.
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Dans la voiture, elle ne lui laissa pas le temps de démarrer. Elle ouvrit son pantalon, subjuguée d’en voir jaillir le sexe bien dur, comme monté sur un ressort. Tout de suite elle le prit en bouche et retrouva sa saveur de cuir, de daim plutôt, qui lui rappela leur première rencontre. Il lui avait dit « Suce-moi », puis « Prends mes couilles dans ta main, presse-les, comme ça, oui, un peu plus fort », et encore : « Mets-moi un doigt. » Ces mots qui l’auraient révulsée venant d’un homme moins désiré l’avaient érotisée pour la vie. Elle se les racontait, seule dans son lit, ils accompagnaient ses masturbations nocturnes, elle les roulait dans sa bouche comme de perverses friandises. C’était comme le porto. Elle n’avait jamais apprécié ce vin trop sucré, jusqu’au jour où elle en avait bu plus que de raison à Albufeira, en 1974, bras dessus bras dessous avec des soldats braillant dans la nuit d’été portugaise « O povo, unido… », les seuls militaires de l’histoire du monde à avoir eu l’idée d’une révolution joyeuse, les meilleurs ambassadeurs du porto, qu’elle aimait désormais.
Elle but son amant avec la même gourmandise. Il renversa la tête contre le dossier lorsqu’il jouit, et elle retrouva avec une émotion intacte sa violence de félin griffant son dos de marques qu’elle regarderait les jours suivants dans son miroir, avec un sourire…
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Du bout de l'index, elle suivait doucement la ligne du corps de son amant en prenant garde de ne pas le réveiller.
Ce toucher si ténu lui donnait envie de se fondre en lui.
Alors, avec d'infinies précautions, elle se rapprochait de son dos jusqu'à ce que leurs peaux fussent totalement en contact et là, elle fermait les yeux pour mieux écouter le dialogue muet de leurs cellules.
C'était un instant de bonheur inouï, une quintessence de sensualité qui reléguait très loin les acrobaties érotiques.
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Le désir ne s'explique pas, c'est ce qui fait son charme et sa grande injustice.
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J'aime les désirs inachevés qui nourrissent mes fantasmes. En restant parfois sur ma faim, j'entretiens mon appétit, ma gourmandise. Je magnifie les plaisirs à venir qui seront d'autant plus violents lorsque j'y céderai.
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« La routine ? Faux problème. Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas la routine qui crée l’insatisfaction, mais l’insatisfaction qui donne une impression de routine. Lorsqu’on est heureux, les gestes répétitifs – café/tartine du matin, douche chaude, bouquet de fleurs du dimanche – ne semblent pas de la routine mais des rituels, y compris lorsqu’on fait l’amour. »
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Un sanglot m'échappe à l'idée que je ne ressentirai plus cette morsure au creux du ventre dès que tu me touchais. Tu as emporté mon désir avec toi, voleur d'extase, pour que jamais je ne puisse t'oublier.
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J'avais fais une critique de ce livre en Janvier 2021
que j'ai relu (la critique), assez stupéfaite de mon état d'esprit d'alors de cette lecture où je ne me reconnais
guère aujourd'hui.
Ai donc refait une critique qui reste au 29 janvier 2021
impossible de changer la date au 01 juin 2022
Pour ceux qui ont liké alors, l'ancienne critique, je vous
suggère d'aller voir la nouvelle,
qui n'a rien à voir avec le premier "jet" et que vous n'aimerez pas forcément.
Merci.
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