Citations de Frank Leduc (99)
-(...) Savez-vous ce qu'étaient les indulgences dans la chrétienté du Moyen-Âge ?
(...)
C'était une sorte d'excuse. Une excuse devant Dieu, qui pouvait être offerte par anticipation, avant même que les méfaits soient commis. C'est en partie grâce à ce principe de péchés pré-pardonnés que l'église a pu envoyer des milliers de chevaliers piller la Terre sainte et y asseoir son autorité.
Notre corps est le premier réceptacle de nos émotions. Il nous parle, à sa manière, et nous transmet des messages. Ceux-ci sont parfois simples à comprendre, parfois plus complexes.
[...]
En réalité, c'est un signal d'alarme. Un signal puissant et qui se répétera immanquablement quoi que vous fassiez. Maintenant, connaître l'origine et le sens de ce signe est plus complexe. Notre corps ne parle pas avec des mots, comme vous et moi, donc ce qu'il nous dit, nous devons le deviner.
Il disait souvent que lorsqu'on vit longtemps dans un lieu on y laisse quelque chose,et ce,bien après notre mort.
Nous pensons que les souvenirs traumatiques sont également transmis par les liens du sang. Au temps passé, dans les campagnes où les gens ne bougeaient pas beaucoup, des familles entières se détestaient sans qu’aucun des membres soit capable d’en situer l’origine. Pourtant la haine était bien réelle. Beaucoup de grandes œuvres dramatiques utilisent ce mécanisme de rejets familiaux ancestraux.
C’était peut-être le but recherché, perdre le regard afin de mieux apprivoiser l’esprit. Évidemment, elle ne faisait qu’attendre un médecin, pourtant elle se sentait oppressée, comme si elle allait passer un examen qu’elle ne devait pas rater. Il fallait qu’elle évacue le stress. La demi-douzaine de spécialistes qu’elle avait déjà rencontrés n’avaient trouvé aucune explication rationnelle au mal dont elle souffrait. Les plus inventifs lui avaient fait changer de literie, de lessives, d’adoucissant, de savon, et même de vêtements… Elle avait tout essayé, mais après des accalmies de durées variables, les marques étaient réapparues.
- Tu as dormi là ?
- Je n'avais pas de pied-à-terre à Turin pour le week-end, alors...je me suis dit que ce fauteuil à demi éventré ferait très bien l'affaire.
- Et tu as réussi à dormir la-dessus ?
- Oui, un peu. J'ai eu du mal à m'habituer à ton rythme cardiaque, mais on m'a dit que si je le coupais, je risquais trente ans de prison.
Vous savez, commissaire, dans beaucoup d'organisations criminelles, la notion d'emprise est importante. La plupart du temps, elles ne dépendent que d'une seule tête. Quelqu'un, plus souvent un homme qu'une femme, de très persuasif et de manipulateur qui va entraîner dans sa course des individus en quête de sens.
La culture, le talent, l'intelligence étaient subjectifs, sujets à interprétation, alors que l'argent était mathématique. Le résultat d'un calcul.
Un fait divers, la probable déchéance d'un individu pensant pouvoir disposer de la vie de celle qui lui avait imprudemment confié son amour.
"Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents, dans la mémoire des vivants."
Jean d'Ormesson
"La patience c'est accepter calmement que les choses arrivent dans un ordre parfois différent de celui qu'on espérait "
David Allen
La vie est trop courte pour taire ce que l'on pense.
Certaines trahisons sont inévitables, mais la pire de toutes est celle de son propre corps.
Être différent n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même.
« Être différent n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même. »
Albert Camus.
Notre cerveau est un continent encore largement inexploré. Nos capacités cognitives, les mécanismes de notre mémoire sont infiniment plus complexes qu’il n’y paraît. En général, ils nous échappent complètement.
Parfois, inconsciemment, nous comprenons des choses que notre raison ne perçoit pas, ou refoule. Comme les ressentiments par exemple, l’intuition, l’impression de déjà-vu. Notre mémoire est sélective, alors que notre inconscient est global. Il ne hiérarchise pas et conserve jusqu’à notre mort des détails de notre quotidien parfois totalement anodins.
L’hypnose, c’est un peu comme la plongée sous-marine. Votre conscience est à la surface et votre inconscient en profondeur. Pour l’atteindre, ce qui est le plus difficile, c’est la descente et parfois la remontée. C’est pour cela que j’ai souhaité que vous soyez là. Et quelque chose me dit que pour accéder à la raison qui mutile votre corps, dit-il en regardant Alice, je vais devoir chahuter un peu vos résistances. Ce ne sera probablement pas sans quelques effets secondaires.
La médecine a depuis longtemps établi que nos pensées, nos émotions, nos peurs aussi modèlent qui nous sommes et modifient structurellement jusqu’à notre apparence, mais on n’en connaît pas précisément les mécanismes et les inductions. On sait que les émotions ont une incidence directe sur notre bien-être et peuvent nous rendre malades ou hâtent parfois nos guérisons.
Je ressens l’espace, le vent, les vibrations, la gravité terrestre, je perçois la rotation de la Terre et je sais pourquoi tout ceci existe.