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Critiques de Frédéric Mars (445)
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Regarder le noir

Des histoires aux intrigues très bien menées, des histoires de nature différente mais qui vous marquent toutes.

Une suite de petites pépites qui constitue un excellent moment de lecture.

J’ai aimé toutes ces petites histoires et je vous les recommande,

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Le Manuel du Serial Killer

J’avais déjà lu Tout le bonheur du monde (tient dans ta poche) de Frédéric Mars et j’avais adoré alors comme je suis dans ma période thriller et qu’il a écrit dans beaucoup de genre différent, j’ai voulu revenir vers cet auteur avec ce présent roman. J’avoue avoir été séduit par le titre mais ne sachant pas trop à quoi m’attendre, j’ai eu une excellente surprise de constater qu’il ne s’agit pas d’un vrai manuel pour serial killer mais d’un thriller haletant. Ceci dit, entrons dans le récit !

Dans quelques heures, un garçon de dix ans mourra, il se vide de son sang, il convulse…attendez c’est pas le sujet, le sujet c’est plutôt le tueur et ce qu’il a dans la tête. Et il est bien cruel de s’arrêter pile au moment du récit où l’empathie vient pour le gamin et sa mère en panique. Thomas Harris, amateur de littérature policière et étudiant à Harvard, qui se retrouve mêlé à un bouquin alors qu’il est en stage dans une maison d’édition. En gros son nom figure sur le manuel du serial killer, sauf que le livre n’est pas de lui et il donne tous les détails des crimes envers des enfants. C’est bien trouvé, original aussi, l’auteur arrive à manipuler les personnages comme le lecteur et offre une belle surprise à la fin. L’écriture est bonne, simple mais efficace, le livre se lit comme un bon page-turner.

Une nouvelle fois Frédéric Mars me surprend, il m’emporte dans son récit et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai lu ce roman, que je recommande par la même occasion.

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Regarder le noir

Un recueil de nouvelles où un sens est mis en avant, c'est l'idée de cet ouvrage plutôt agréable à parcourir. Ce n'est pas ma tasse de thé habituelle, mais j'ai apprécié (re) découvrir ces auteurs qui évoluent ici dans un registre différent. Le résultat est surprenant, et même si un thème les rassemble, ces nouvelles balayent une palette extrêmement riche et variée. Du récit intimiste au post apocalyptique en passant par le thriller diabolique, de quoi passer par toutes les émotions.
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Regarder le noir

Après le succès de “Écouter le noir” en 2019, Yvan Fauth a de nouveau réuni 12 auteurs talentueux pour jouer avec nos émotions. Après l’ouïe, c’est la vue qui sera disséquée.



Je le répète régulièrement, la nouvelle est un genre à part entière, tout en raffinement…

Alors, si vous aimez les nouvelles, vous adorerez celles-ci !

Un régal de sensations, beaucoup d’humanité, de la précision dans les dialogues et de la puissance dans les intrigues….



Ce second volet m’a autant séduit que le premier. Chaque auteur interprète à sa manière le thème du regard et de la vision. La lumière, les couleurs, les formes, mais aussi les images spirituelles, les handicaps, les maladies, les médias, l'apparence d'autrui... Les sujets qui sollicitent notre regard sont variés et les 11 nouvelles proposées par Yvan le sont tout autant. Même la lecture finale des remerciements m’a émue…



Merci aux auteurs, sans qui rien n'aurait été possible, mais aussi un grand bravo à Yvan, qui encore une fois, en vrai chef d’orchestre a mis toute l'énergie nécessaire pour réunir et diriger des talents qui n’ont plus rien à prouver.



Et si vous veniez tenter l’expérience ?
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Regarder le noir

Après Écouter le noir, Yvan Fauth récidive et nous propose un recueil autour de la vue avec douze auteurs de noir.



Voici quelques mots sur les différentes nouvelles par ordre de préférence :



The Ox : un meurtre dans le noir absolu, voilà ce que nous propose Fred Mars. Le thème de la vue y est superbement illustré à deux niveaux : un établissement nocturne bien particulier où tout se passe dans la nuit absolue et une particularité au niveau de la vue d’un des personnages qui m’a totalement surprise.



Ex-aequo à la première place, la nouvelle de René Manzor, Demain. Certaines nouvelles sont si riches qu’elles mériteraient un roman et c’est le cas de celle-ci où j’aurais vu un développement sur cette histoire de « psy » et où l’enquête aurait pu durer pour développer la relation entre Chance et Dourdan. Suis-je la seule à avoir eu en tête l’acteur de la série Les Experts ?



Regarder les voitures tomber : un ado qui adore observer avec Olivier Norek : terrifiant. Quelle fin !



La nouvelle d’Amélie Antoine, Transparente, nous montre l’importance parfois trop importante du regard des autres.



Un peu de la même manière, Tout contre moi de Johana Gustawsson nous décrit un amour bien particulier où tout passe par le regard.



Dans Private eye, R.J. Ellory m’a fait tourner en bourrique. Je n’arrivais pas à comprendre où il voulait en venir. Ce n’est qu’à quelques pages du dénouement que je me suis dit : Et si…



La nouvelle de Julie Ewa, Nuit d’acide, nous entraîne dans les bas-fonds du trafic d’enfants destinés à la mendicité : glauque mais malheureusement ce doit être une réalité.



La tache de Gaëlle Perrin-Guillet joue admirablement bien avec les mots noir et regarder. Je n’étais pas loin d’avoir compris le mystère.



Le mur : je ne suis pas très friantes des récits futuristes mais il faut reconnaître que la nouvelle de Claire Favan sur un futur où les êtres humains perdent la vue partiellement ou totalement est très bien pensée.



Je n’ai pas vraiment accroché à la nouvelle de Fabrice Papillon, Anaïs, même si l’explication finale est vraiment bien pensée.
Lien : https://lesmotsdevirginie.wo..
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Regarder le noir

Après l'excellent recueil de nouvelles noires, Écouter le noir, et son succès retentissant, place à un nouveau sens avec Regarder le noir. Si l'aventure continue avec les autres sens, vu la noirceur des idées des auteur.e.s, je crains le goût !

Comme pour le précédent, la première nouvelle est la plus fracassante. C'est celle d'Olivier Norek. Barbara Abel et Karine Giebel, qui ouvraient majestueusement le bal dans le premier, terminent à quatre mains ce recueil avec une nouvelle bien sombre et glauque. Entre ces deux nouvelles, tous les auteur.e.s qui ont participé se sont donné à leur maximum ! On a du futuriste, de la cécité innée, ici ou ailleurs, aujourd'hui ou dans un triste demain. de quoi satisfaire tous les goûts ! Et de quoi découvrir des plumes ou retrouver celles qu'on aime.

Le sens de la vue est disséqué et utilisé dans tous les sens du terme, propre, figuré, imposé, torturé, inné, spirituel… aucune redondance. Douze auteurs, onze nouvelles, onze manières d'aborder ce sens.

Bref, un délicieux recueil 100% noir où on en prend plein les yeux (ok, elle était facile) !


Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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La lame





Frédéric Mars est un véritable caméléon de la littérature.

Naviguant de genre en genre avec une aisance surprenante et bénéficiant de pseudonymes sur certains de ses romans, il arrive à embarquer ses lecteurs sur des voies très travaillées et captivantes.



La lame ne fait pas exception, l'auteur nous entraîne dans un thriller d'anticipation géopolitique où les enjeux font étrangement écho à des propos actuels et des problématiques contemporaines.



L'intrigue se déroule en 2031, un futur on ne peut plus proche, et la situation actuelle n'a fait qu'empirer. Loin de n'être qu'un thriller alarmiste, La Lame est une investigation hyper documentée qui colle au plus près de la réalité.

Attention, je ne dis pas que ce roman annonce le futur qui nous pend au nez mais certains faits ne peuvent être négligés.

Dans ce roman choral, trois pages en préambule pour nous présenter les personnages du roman, tout commence par un prologue où le Président de 2031, Bako Jackson annonce sa candidature à sa propre réélection et donne une conférence de presse où on intente à sa vie.

Une semaine plus tôt, l'OPJ Simon Mardikian découvre à Marseille le corps d'une prostituée méchamment amochée et une vague-submersion s'abat sur le Nigéria à Lagos qui va entraîner l'exil de milliers de migrants.



C'est dans cette situation apocalyptique que le début de La Lame nous projette dès les premières pages du roman.



Les trois histoires vont petit à petit se rejoindre pour révéler un lien insoupçonnable et une intrigue captivante.



La lame est un magnifique thriller où de nombreux thèmes s'entrecroisent et entraîne le lecteur dans une intrigue brillante, suffocante et alarmante.

Un thriller qui fait réfléchir le lecteur, le révolte et le captive.



Frédéric Mars livre un thriller intelligent, fort bien documenté et qui parle aux lecteurs. Une très belle réussite, qui, au long de ses 500 pages, fait autant frémir le lecteur qu'il l'interroge...



La lame est-elle inévitable? Je ne sais pas mais elle est à lire assurément.


Lien : https://aufildesevasionslivr..
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Le Manuel du Serial Killer

Le lien permanent entre Le manuel du serial killer tel qu’il a été écrit par Frédéric Mars et celui découvert par Thomas Harris se manifeste à plusieurs niveaux.



Ainsi, j’ai aussi trouvé intéressant le fait que Frédéric Mars se serve de la théorie du tueur dans le chapitrage de son roman. On y distingue trois grandes parties :

- La révélation où la future victime (nous) se fait connaitre de son meurtrier (Frédéric Mars) en s’intéressant au roman et en entamant sa lecture ;

- L’apprentissage où l’un et l’autre font connaissance à travers le roman ;

- Le partage : moment fatidique où le bourreau passe à l’acte avec le consentement de sa victime. Les éléments déterminants de l’affaire tombent alors les uns après les autres pour bluffer complètement le lecteur par un final vraiment étonnant.



Parce que c’est à la lecture des dernières pages que l’on se rend compte que ce un roman policier sort de l’ordinaire. Le fait qu’il y ait deux « fins » est déjà en soi un concept original mais le fait qu’elles se distinguent de tout ce que j’ai pu lire jusqu’à présent ajoute à son aspect non-conformiste.



La narration à la première personne est aussi très efficace puisque l’on a l’impression que Thomas Harris s’adresse à nous, ce qui nous implique d’emblée dans le récit. Et si j’ai trouvé que le démarrage était plutôt lent, dès que les révélations ont commencé à tomber, je me suis prise au jeu et n’ai plus pu me détacher de ce roman. J’ai aimé le fait que l’auteur joue avec nos nerfs (Je vous raconte la suite ? Non, je vais plutôt vous parler de moi…).



Une autre particularité du roman est liée aux changements de rythme, qui me sont apparus plusieurs fois au cours de la lecture. On retrouve ainsi des chapitres où l’histoire s’accélère par la découverte successive de nouvelles informations tandis que d’autres sont extrêmement détaillés, ce qui a pour effet de ralentir la lecture et demande une adaptation continue.



Le manuel du sérial killer est une vraie découverte, qui me donne envie de lire les autres romans de l’auteur.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Le Manuel du Serial Killer

Dire que j’ai failli passer à côté de cette petite perle. Car voyez-vous, étant une petite nature, je trouvais la quatrième de couverture un peu malsaine… du coup j’avais peur de ce que pouvait réserver le livre ! Mais la curiosité l’a emporté (il faut dire que le très bon souvenir que je garde de Non Stop a fait pencher la balance du bon côté…). Et heureusement ! Car sans mentir, ce roman je l’ai lu, que dis-je, dévoré en moins d’une journée.



Et pour cause ! Frédéric Mars nous embarque dans une intrigue à couper le souffle. En effet, Thomas Harris, étudiant à Harvard se retrouve accusé de meurtres. Aux yeux du monde entier il est un serial killer abject. Pourtant, il est certain de ne pas les avoir commis…



La suite sur le blog :)


Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Le Manuel du Serial Killer

Une 4 éme de couverture très alléchante (bon c'est pas forcement le bon terme mais ça souligne bien combien j'ai eu envie de découvrir ce livre ..) et qui augure d'un roman haletant et prenant. Mais la lecture tiendra t'elle ses promesses ???

Et bien oui, tout à fait et même plus encore...

L'intrigue est noire, sombre et torturée à souhait. On se retrouve face à Thomas Harris (dont le nom nous oriente vers un certain Hannibal Lecter) , un jeune étudiant de Harvard qui devient , bien malgré lui, un auteur à succès et le principal suspect de crimes odieux commis sur des enfants.

Le roman nous tient en haleine tout du long, car l'auteur nous distille son intrigue par petites touches qui nous envoient dans toutes les directions et avec lesquelles on tente de reprendre le fil de l'histoire et de deviner la suite....

(chronique complete sur : http://delcyfaro.blogspot.fr/2013/03/le-manuel-du-serial-killer-frederic-mars.html)
Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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Le Manuel du Serial Killer

Si je devais comparer ce roman à une toile, je choisirais un tableau "Trompe-l'oeil", c'est à dire le fait de jouer sur la confusion de la perception. Nous sommes magistralement trompés, bluffés du début jusqu'à la fin, surtout la fin. Frédéric Mars jongle adroitement avec les perspectives et c'est bien sûr à nous, lecteurs, de nous poser à la bonne place pour choisir celles qui nous dévoilera la vérité, soit l'image qui reflétera la réalité, l'exactitude des faits. Un joli tour d'illusionniste et, surtout, de manipulation.



Ce que nous écrit l'auteur n'est pas à prendre pour argent comptant, ce qu'il nous dévoile au cours de son roman n'est de loin pas une certitude. Bref, je n'en dit pas plus, à part peut-être le fait que Frédéric Mars ne noue proclame pas vraiment des paroles d'évangile!



Comme vous devez certainement le savoir, Thomas Harris est un écrivain américain qui s'est largement fait connaître par son célèbre personnage Hannibal - Lecter - le cannibale. Mais ce que vous ne savez certainement pas - ou pas encore -, c'est aussi le personnage principal de ce roman de Frédéric Mars.



Ce jeune homme de 21 ans, orphelin, est étudiant en 4ème année de lettres dans le plus ancien établissement d'enseignement supérieur des États-Unis, l'université Harvard, à Cambridge, dans le Massachusetts. Un personnage troublant, énigmatique, qui doit supporter en permanence une difformité au visage, un oeil blanc. Moquerie, exclusion, il loge d'ailleurs dans un secteur de l'université réservé aux "tolérés", c'est tout dire. Thomas Harris est un défaitiste, un pessimiste, peut-être un certain manque de confiance le ronge en permanence; toutes bonnes nouvelles lui arrivent comme une provocation, un pied de nez supplémentaire; Thomas Harris est un persécuté.



Il faut dire que son parcours est assez chaotique, quelques haltes douloureuses dans la vie dont un enfant se serait volontiers passé; parents morts noyés, orphelinat, physique pas très attractif; il y a mieux pour débuter dans la vie, c'est vrai. Mais Thomas Harris, c'est aussi un jeune homme maîtrisant à merveille l'art de la littérature.



Lorsqu'il reçoit la proposition de tenir la rubrique judiciaire de l'université - la bonne nouvelle -, place très convoitée et en or, il accueille ce projet comme un piège; et oui, persécution quand tu nous tiens... Il reçoit comme mission de couvrir un fait divers bouleversant qui se déroule à Boston, de jeunes enfants retrouvés morts empoisonnés. N'arrivant plus supporter de suivre cette enquête déchirante, il reçoit une nouvelle proposition; travailler pour une maison d'édition spécialisée dans le thriller. Sa tâche, trier les manuscrits valables, passables ou poubellisables (j'ai inventé).



C'est dans ce contexte qu'il va tomber sur un étonnant manuscrit anonyme, indécent et scabreux; "Le Manuel du serial Killer". Un vrai mode d'emploi, complet et précis, sur l'art de tuer. Thomas Harris va rapidement le placer dans la corbeille des poubellisables (toujours inventé) et passer à autre chose.



Premier coup de théâtre; ce fameux bouquin sort rapidement sur le marché, dans toutes les librairies, et il est signé Thomas Harris. La photo représentant l'auteur ne laisse aucune place au doute; il s'agit bien de notre jeune homme. Lui-même étonné - car il n'en est absolument pas l'auteur - il va rapidement se retrouver dans une très mauvaise posture. Le manuel, ce livre malsain et dégoûtant, est très explicite et le lien est rapidement fait avec les enfants empoisonnés vers Boston.



Thomas Harris devient le suspect no1 - voir l'ennemi public no1 -, bien malgré lui, tout l'accable, surtout "son" bouquin.



Avec son amie Sophie, troublante fille perspicace et futée, il va enquêter de son côté, sur l'affaire, mais aussi sur lui-même, sur son passé, sa famille, soit sur un territoire parfaitement inconnu. Thomas Harris a visiblement de graves pertes de mémoires sur son passé; croit-il d'ailleurs lui-même à son innocence?



Et ce bouquin, ce manuel du serial killer, nous en lisons des chapitres entiers, insérés dans l'histoire, chaque fois une petite partie déstabilisante qui remet encore une fois en question notre propre point de vue sur l'intrigue.



Dans un même registre, nous suivons les entretiens psychiatriques de Harris par le biais des comptes-rendus de son psychiatre. Encore une fois quelques chapitres qui vont nous déstabiliser et nous conduire vers une mauvaise interprétation des faits. Son enfance reste à chaque fois le sujet de l'entretien.



Le doute est persistant dans cette oeuvre. L'auteur nous met dans une situation très gênante par rapport au personnage principal. Il nous place face à un innocent dont tout accable ou alors face à un monstre extrêmement manipulateur. Le doute. Déstabilisant.



Difficile de faire confiance aux personnages de ce roman qui ne nous laissent que quelques choix au niveau de nos sentiments; de la méfiance et du doute. L'auteur a réussi un sacré coup de maître avec leur psychologie, ce qui nous donne pas mal de fil à retordre pour réussir à les cerner. Les personnages sont très bien décrits par l'auteur, avec rigueur et précision, une belle épaisseur, mais en même temps chacun de ces personnages restent troubles, comme si on les regardait évoluer derrière une vitre opaque et sale. Très paradoxal et surtout très frustrant et dur pour nos pauvres neurones.



Notre perception vis à vis des faits et des personnages se modifient sans cesse; le fameux tableau, dont je parlais, non seulement il a l'art d'être "trompe-l'oeil", mais en plus il évolue et se modifie. Une manipulation bien rodée et totalement maîtrisée.



Lors de la lecture, plusieurs questions nous viennent spontanément. Sommes-nous maître de notre mémoire? Peut-on nous manipuler pour que nos souvenirs ne soient pas vraiment les nôtres ou, inversement, nous faire perdre tout un pan de notre existence?



L'histoire de Thomas Harris nous pousse à faire ces réflexions étonnantes. Visiblement, une machination collective et solide semble être en branle, ou peut-être pas du tout! Aïe...



Frédéric Mars joue avec nos nerfs, mais surtout avec notre raisonnement qui cherche sans cesse à établir une conclusion. Mais nos arguments et nos analyses sont à chaque fois balayés d'un coup de brosse et on recommence à réfléchir différemment. Malheureusement pour nous, l'auteur manie très bien son plumeau et nous enlève continuellement les seules miettes qui nous auraient permis d'approcher de la vérité. Mais quelle vérité?



Et puis ce dénouement, ce final totalement désabusant. Frédéric Mars nous déballe tout et tout se met alors en place. Et pour nous, c'est totalement l'inverse; tout bascule et s'éparpille, se démonte et se casse la gueule. Quoi donc? Nos analyses, notre raisonnement, nos réflexions et nos nombreuses déductions. Un revirement de situation qui fait réfléchir et qui nous oblige à tout reconsidérer, du début à la fin; je dis bien, du début jusqu'à la fin...



Une tension permanente, mais pas un suspense à 200 km/h, non. Je dirais plutôt une montée en puissance régulière et très subtile, travaillée, qui permet d'obtenir un rythme qui s'accélère sans que nous ne nous en rendions vraiment compte.



C'est pour toutes ces raisons que ce livre est pour moi un coup de coeur, car l'auteur a réussi à faire ce que j'attends d'un roman, d'un thriller; me déstabiliser complètement jusqu'au point de me faire réfléchir encore une heure après avoir tourné la dernière page.



Souvenez-vous de "Shutter Island", de Denis Lehane, surtout de son dénouement. Pourquoi je dis cela?



Bonne lecture.
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Le Manuel du Serial Killer

Voici le nouveau roman de l'auteur de Non Stop. Ce nouveau thriller proposait du suspens, de la manipulation, de la psychologie et du doute.



En effet, nous retrouvons dans ce roman l'histoire d'une jeune homme qui a perdu ses deux parents très tôt. Confié à un orphelinat, il s'est débrouillé pour s'inscrire dans une université très prestigieuse. Un jour on lui propose un emploi sur un plateau : apprenti journaliste, parrainé par un grand journaliste et un commissaire, secondé par la mystérieuse Sophie. Mais rapidement l'affaire prend un tour plus personnel...beaucoup plus personnel. Jusqu'à remettre en question toute l'histoire Thomas Harris. Quand à ce moment là sort Le Manuel du Serial Killer présentant des situations ressemblant étrangement à la série de meurtres qui a lieu à la même période.



Thomas Harris est un jeune homme qui perd tous ses repères au fur et à mesure. Il sent l'étau d'un piège se refermer sur lui mais sans comprendre qui est derrière, et pourquoi lui. Au fur et à mesure des pages on doute, on s'interroge, on change d'avis, on compatit pour Thomas et on a un soucis : mais où veut en venir l'auteur ?



La fin ? Surprenante ! On en l'a voit pas venir, l'auteur ayant réellement ménagé le suspens jusqu'aux derniers instants, aux tout derniers.



Personnellement, j'avais beaucoup plus accroché au roman Non Stop, le Manuel m'ayant un peu lassé avec ses voltes incessante. Je reconnais le talent et surtout l'imagination de l'auteur, mais il est arrivé un moment où je me suis détachée du héros, ne m'intéressant plus vraiment à ce qui lui arrivait, m'interrogeant juste sur le rôle de chacun.



En bref c'est un roman surprenant, où l'auteur réussit à manipuler son public jusque dans les dernières lignes !
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Les Ecriveurs, Tome 1 : La Cité lumineuse

Malgré quelques similitudes avec le film l'Agence, j'ai trouvé l'univers original et fort sympathique. J'ai justement eu l'impression d'être dans un film, sentiment renforcé par un récit très rythmé et plein d'action. L'histoire s’essouffle un peu dans le second tiers du livre, moment où on se rend compte que l'ensemble est un peu fouillis et manque parfois d'explications pour donner de la cohérence à tous les concepts utilisés par l'auteur.



Néanmoins, avec un peu d'imagination et pour éviter trop de remises en questions, on parvient à accepter tous les postulats émis par Frédéric Mars, et alors la lecture coule toute seule^^ J'ai particulièrement aimé m'imaginer ce que je ferais ou penserais si j'étais à la place de l'héroïne ! Au final, malgré quelques défauts, c'est une histoire qui fonctionne bien et qui m'a donné envie de lire la suite !
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Le livre qui rend dingue

Tout ça pour vous dire que c'est drôle, caustique et franchement trop court ! Ne vous méprenez pas, la boucle est bouclée, l'histoire est complète, mais c'est bourré d'humour et d'ironie, et ça balance tellement qu'on a envie que ça continue encore. Frédéric Mars est un auteur que je découvre seulement, mais que je vais certainement commencer à suivre avec intérêt. Idem pour l'éditeur !



La suite sur le blog
Lien : http://unpapillondanslalune...
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Les Ecriveurs, Tome 1 : La Cité lumineuse

Lara est une jeune adolescente tout à fait normale, qui vit sa scolarité de manière calculée. Ne se cassant pas la tête pour être meilleure, elle est amoureuse de ce jeune homme qui est la coqueluche des filles du lycée. Mais quand elle le voit, Lara devient maladroite ... Pourtant ce n'est pas son talon d'achille. Celle qui ne sait pas la voir n'est autre que sa propre demi-soeur qui lui en fait voir des vertes et des pas mûres. C'est lorsque celle-ci fera mine de la noyer que Lara se sentira vraiment en danger, qu'elle sera "révélée". Chose qui, apparemment ne devait pas arriver ...



Non Stop et les Ecriveurs, sont radicalement différents et quel bonheur. J'ai énormément ce dernier. Ce livre est une évasion à lui tout seul. Le monde décrit par l'auteur ne fait pas envie. Tout est gris, morne, mort. Pourtant en "sous-sol" de ce monde, il existe un autre monde qui lui est radicalement différent. Ensoleillé, coloré, etc.

Rien que pour le contraste, je demanderais bien à Mr Mars de m'emporter avec s'il se met à visiter cette île bien singulière et perdue au milieu de nulle part.

Certains détails pouvaient sembler ressembler à d'autres livres, mais l'auteur a su tirer son épingle du jeu et à son avantage. Le détail du stylo personnel propre à chaque écriveur par exemple.

On pourrait croire que la magie fait partie de monde et on est pas loin. Sinon que nous pauvres humains nous ne sommes que des marionnettes pour nos écriveurs. (Du coup, je comprends mieux ce qui m'est arrivé depuis un an !)

Sans compter la manière de voyager des dirigeants de l'île est pour moi tout simplement "magique". Je veux la même salle dans ma penderie pour pouvoir voyager à travers le monde le temps d'un week-end à l'oeil. On dit souvent : Qui veut, peut. Donc je peux, vous ne croyez pas ?

Pour ce qui est de l'intrigue je l'ai juste trouvé excellente. La fin est cruelle et je veux en savoir davantage. D'ailleurs, je pense lire la suite tellement elle me fait envie !



Ah les personnages, je ne sais pas vraiment à qui je me suis le plus attachée, malgré que Lara soit attachante. Elle est intelligente, mais légèrement effrontée, ce qui n'est pas pour déplaire. Ca donne un peu de mordant à la lecture à un moment donné. Elle se pose pas mal de questions, et moi avec dans la foulée J'avoue que William m'a tapé dans l'oeil. Il m'a l'air trop lisse ... je veux en savoir davantage, je pense qu'il y a une faille à sa carapace, mais ça n'engage que moi. En fait il est plein de chose que je veux savoir sur différents personnages, malheureusement je peux pas vous en dire davantage, ce serait dommage de vous spoiler sur certains éléments clé de la saga.



Il y a tout ce qu'un bon livre se doit d'avoir : du suspens, un relationnel intéressant, une heroïne attachante, et un fin qui vous laisse sur votre faim ...

Et là vous avez envie de le lire ? Parce qu'entre nous, je pense que c'est un livre à lire. Un livre qui vaut vraiment la peine d'être découvert et je le pense sincèrement. Il se grignote rapidement et c'est un régal !
Lien : http://bulledepomme.blogspot..
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Non Stop

Avant toute chose, je voudrais remercier les éditions Hachette et le site Livraddict pour ce partenariat ! Je suis vraiment très contente d’avoir bénéficié de votre confiance !

Je viens de terminer ce livre. Et je suis encore sous son charme. Il est carrément décoiffant ! Il m’a tenu en haleine pendant quelques jours !



Bon, au départ j’avoue que j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Non qu’elle était désintéressante, mais j’avais du mal à repérer qui est qui. Et j’ai ce problème pour beaucoup de romans qui se passent aux USA. Cela vient surtout du fait que plusieurs noms sont employés pour le même personnage : par exemple on aura droit à Lawrence, Douglas, Larry ou le directeur du FBI pour désigner un même personnage. Du coup, moi je m’y perds assez vite.

Mais et c’est là un petit trait de génie, il y a, au début du roman un récapitulatif des principaux protagonistes ! Ça m’a bien aidé au début pour situer les personnages les uns par rapport aux autres (qui est le supérieur de qui ; qui est « concurrent » à qui…). Et dans ce récap’ il y a aussi une phrase de description pour les diverses agences qui sont mentionnées dans le roman. Ça m’a permis de faire la différence entre le FBI, le DHS, le NCS et la NSA… parce que pour les personnes qui ne sont pas familières de ce jargon, ça peut vite tourner à l’enfer.

Donc le récap’ m’a bien été utile !! et ça m’a évité d’en faire un moi-même (ce que je suis souvent obligée de faire pour ce genre de roman).



À la fin du roman, il y a aussi un glossaire que j’ai consulté deux-trois fois, pour des précisions au sujet de sigles, d’organisations…

Au début, je trouvais ça un peu lourd de stopper ma lecture pour m’y retrouver, mais à force, je ne l’ai plus consulté et ma lecture était bien plus claire et plus fluide… et donc plus agréable.



Et l’histoire dans tout ça ?

Je me suis régalée de cette histoire. Tout d’abord l’intrigue est très complexe ! Cela faisait un moment que je n’avais pas lu d’intrigue aussi intéressante. Il me semblait que la quatrième de couverture en disait trop, en nous précisant que les bombes humaines étaient en fait des personnes qui ont été implantées d’un pacemaker piégés, mais en fait non. Au contraire, on attend que les personnages le découvrent et on cherche ensuite, avec eux, le moyen de les désamorcer sans les déclencher et sans tuer la personne.

Un autre trait que je tiens à souligner, c’est que pendant toute l’histoire, il y a régulièrement des liens ou des évocations d’autres affaires. Et j’en ai appris pas mal (vous saviez que pendant la Guerre Froide, un général avait proposé à Kennedy de commettre des attentats en Amérique, pour justifier une action à Cuba ? moi non…). Le must, c’est que ces rappels ne sont ni trop fréquents (ce n’est pas non plus un documentaire) ni trop lourds. L’auteur nous rappelle les faits et en quoi cela a un lien avec la situation actuelle. Mais on n’y passe pas des heures.

Et donc, moi qui suis très vite ennuyée par les descriptions ou les rappels de ce genre, je n’ai pas été gênée dans ma lecture. Au contraire, je la trouve bien plus enrichissante.



Ensuite, le fait que l’action soit située à plusieurs niveaux (sur le terrain en compagnie des enquêteurs ou des « Marcheurs de la mort » et dans l’entourage du président) est un point plus que positif. Ça enrichit beaucoup l’histoire et permet de nous montrer pourquoi telle ou telle décision est prise. On n’a pas qu’un seul point de vue, mais plusieurs et ça nous permet de bien prendre en considération les enjeux de cette affaire. En fait, je n’ai pas l’impression que l’action se soit stoppée à un moment ou à un autre. On est toujours en mouvement, toujours à la recherche d’une solution ou des coupables. Toujours en train de chercher QUI, COMMENT et POURQUOI…



De plus, le fait que cette histoire soit placée à Manhattan dans un futur très proche, et dans les conjonctures politiques actuelles renforce le côté vraisemblable de l’intrigue. Et très franchement, j’espère qu’on n’en arrivera jamais là !!



Quant aux protagonistes…

Ils sont effectivement assez nombreux, mais en même temps c’est plutôt normal vu qu’il s’agit d’une affaire d’état suffisamment importante pour que l’état d’alerte soit déclenché.

Il y a bien sûr des agents sur le terrain, leurs supérieurs (les directeurs de leurs agences respectives), le président des USA, son équipe et son rival (parce que les élections approchent).



Et la collaboration n’est pas facile entre tout ce monde-là ! entre les agents de terrain qui ont des différents personnels et des rancunes les uns avec les autres, mais aussi entre les directeurs des agences qui veulent profiter de la situation pour mettre un peu de cachet sur le nom de leur agence, et entre le président et son équipe qui n’est pas forcément au courant de tous les petits secrets du président… On ne parle même pas du rival qui veut profiter de cette affaire pour gagner des points aux prochains sondages. Bref, tout le monde veut tirer son épingle du jeu.



Sur le terrain on retrouve Francis Benton (FBI), Liz McGeary (DHS) et Sam Pollack (NYDP). Sachant que Francis et Liz sont en concurrence pour avoir l’enquête, que Francis et Sam ont eu des différents l’année précédente, que Francis a fait des avances à Liz et qu’il s’est fait remballer et que Liz et Sam sont sorti ensemble plus jeunes… Vous voyez un peu où je voulais en venir quand je vous disais qu’il y avait des tensions. En tout cas, tout n’est pas balancé de but en blanc comme ça. Fréderic Mars nous amène tout ça de façon très claire et on découvre tout au fur et à mesure. Mais c’est juste pour vous dire que non seulement l’intrigue est complexe et très travaillée, mais que les personnages ont été tout aussi bien réfléchi.



Forcément, on s’attache à eux. Ils semblent tellement réels qu’on ne peut que croiser les doigts pour eux. Et j’ai même fini par apprécier Benton (alors que franchement au début je le prenais pour un sacré lascars, pour ne pas être plus vulgaire)



En conclusion ce roman c’est une intrigue complexe sur plusieurs niveaux, des personnages travaillés en profondeur et des rappels historico-politiques enrichissant. Un mélange explosif qui vous empêchera de poser ce livre avant de l’avoir terminé !!



Quant à la collection Black Moon, elle nous prouve qu'elle est capable de se diversifier et de proposer des livres de différents genres aussi bien pour les adolescents que pour les adultes.
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Les Ecriveurs, Tome 1 : La Cité lumineuse

Après avoir lu et adoré Non Stop, le thriller contemporain de Frédéric Mars, j’ai accepté de découvrir l’auteur dans un genre tout à fait différent : la littérature jeunesse fantastique.



Lara Scott est une jeune fille de quinze ans qui vit sur l’île de Hometone ; une terre inconnue du reste du monde et pour cause : elle renferme les Ecriveurs. Des hommes et femmes chargés d’Ecrire les vies de millions d’humains terrestres. Après avoir échappé de peu à la mort par noyade, Lara apprend qu’elle fait désormais partie de cette caste dont elle ignorait tout jusqu’à présent. S’ensuit alors l’histoire de sa découverte de la Cité Lumineuse, endroit où siègent les Ecriveurs, mais aussi de la prise en main de ses « Ecrits » (les humains dont elle contrôlera désormais la vie).



L’histoire et la mythologique développée sont très intéressantes. Cette dernière prend appui sur les questionnements humains concernant l’existence d’un principe supérieur qui déterminerait nos actions. Ici ce n’est pas un Dieu tout puissant mais un collectif d’êtres dotés de pouvoirs qui agit. Sujet novateur ? Peut-être en ce qui concerne la littérature jeunesse, mais j’ai fait, pour ma part, le parallèle avec la saga « Le cycle des dieux« de Bernard Werber, où il est question d’élèves dieux qui ont à charge des âmes humaines, ainsi que la possibilité de façonner le monde.

Le concept des « Ecriveurs » est bien expliqué sachant que l’auteur s’adresse à un public de pré-adolescents. En effet, si certains aspects de la mythologie ou des personnages ne semblent peut-être pas assez développés pour un adulte aguerri, cela n’entrave en rien la compréhension et l’appréciation pour un jeune lecteur, bien au contraire.



Revenons sur les personnages du roman. Concernant celui de Lara Scott, je n’ai ressenti aucun attachement à son égard. Je l’ai trouvé inconsciente, parfois à la limite de l’idiotie. Cependant, le caractère « jeune adolescente en quête de soi » est bien construit et assez réaliste. C’est fille plutôt rebelle, qui a perdu sa mère et dont le père ne semble pas très présent. Solitaire, elle est confronté à ses premiers émois mais devra choisir : un Ecriveur ne peut plus exercer.

Les autres personnages ne sont traités qu’en surface. Ils gravitent autour de Lara, aussi l’auteur ne les a pas approfondi. Certains ont tout de même de l’importance comme Bethsie, la demi-soeur de Lara qui la hait ; Will, le Superviseur de Lara, un jeune homme bien sous tous rapports ; Arthémus Hartopp, le gouverneur de Hometone ; George Scott le père de Lara ; et enfin le Méchant de l’histoire, dont il ne faut visiblement pas prononcer le nom (Harry Potter est passé par là !) et que l’on désigne par un signe.



Un mot sur le style de Frédéric Mars dans ce roman. Tout d’abord, l’auteur s’adapte à son public cible en utilisant une écriture simple, sans emphase.

J’ai apprécié le choix d’incorporer l’écriture dysgraphique (en miroir) sous forme d’images. Cela donne un côté réaliste et ludique au texte.



Pour conclure, j’insisterai sur le fait que ce livre est à destination des jeunes adolescents et qu’il ne faut donc pas s’attendre à des descriptions ou des approfondissements interminables. J’ai globalement aimé cette lecture, qui se lit extrêmement vite.

Je lirais avec plaisir la suite.
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Non Stop

Bref, lorsque j'ai aperçu la couverture de Non Stop, je reconnais qu'elle est assez intrigante mais si je l'ai remarqué, c'est surtout parce qu'il y avait le symbole Black Moon. J'adore cette collection, je n'ai jamais réellement été déçue par leur catalogue. Et puis quand j'ai associé la quatrième de couverture à la collection, j'ai été littéralement attirée en me disant : « c'est une valeur sûre, ne passe pas à côté de cette opportunité de le lire en partenariat avec Livraddict ». Je suis fière de ne pas être rester sur des aprioris concernant les genres que je n'apprécie pas au premier abord. Devinez pourquoi ? A l'heure d'aujourd'hui, Non Stop se classe à la première position au côté de Divergent, ils sont mes lectures incontournables de cette année 2011. Il est impossible pour moi de les différencier en mettant, un en première place et l'autre en seconde. Pour des raisons différentes, et pour un amour unique face à la magie des mots, ce sont mes bébés tout simplement...



* L'histoire :



Non Stop nous embarque au coeur du terrorisme où dès les premières pages nous suivons un homme ayant reçu une étrange enveloppe kraft. A l'issu, il se met à marcher en direction du métro pour une raison inconnue... Tout à coup, il y a une explosion qui sort de nulle part. Celle-ci est la première d'une grande série, elles se multiplient à une allure folle. Les autorités se posent alors des questions et ouvrent une enquête. Les premières conclusions tombent et il semblerait que Manhattan essuie une attaque terroriste d'une envergure impressionnante... Des innocents se sont transformés en bombes humaines ; des personnes implantées d'un pacemaker piégé qui se mettent à envahir les rues, causant une frayeur chez les citoyens...



* Le récit :



Frédéric Mars nous offre un récit incroyablement réaliste. En tant que lectrice, je ne peux qu'avouer que j'ai adoré me plonger dans cette histoire. Personnellement, je trouve que la plume de l'auteur possède de la justesse pour transmettre les émotions, notamment la terreur qui s'empare de la population. Il y a une sorte de magie dans les mots de Frédéric, il attrape le lecteur pour l'emmener dans son univers, et ne le lâche pas avant la fin... Il est vrai que le nombre de pages est impressionnant au début mais ce n'est que détail car une fois que vous commencerez le roman, vous ne pourrez plus le délaisser. Vous aurez juste envie d'aller jusqu'au bout pour avoir vos réponses, car il est inévitable croyez -moi, vous passerez par une phase d'interrogation. Pourquoi en arrive t-on à un tel drame ? Comment peut-on décider de piéger des gens innocents pour arriver à ses fins ? Pour ma part, lorsque j'ai refermé le livre, j'ai obtenu ce que je recherchais : des réponses, de l'évasion, un univers captivant... et j'en passe mes amis...



* Les personnages :



Sincèrement, nous rencontrons beaucoup de protagonistes mais l'auteur a pensé à ses lecteurs car il nous offre un petit lexique afin que nous abordions en toute simplicité son ouvrage. Sans oublier un petit complément qui permet une immersion totale. Un panel réellement intéressant dans le sens où il y a les principaux apportant une touche indispensable pour la bonne marche de l'histoire ainsi que de l'enquête. Et nous avons également des personnages secondaires, qui sont là pour combler un peu les trous, et permettent une meilleure cohérence du livre. Les uns complètent magnifiquement bien les autres...



* Conclusion :



Je ne sais pas si c'est une impression ou juste mon imagination, toujours est-il que cette chronique me semble bien courte en comparaison de certaines, lorsque je m'exprime sur un coup de coeur. Sachez, qu'il n'est guère aisé cette fois-ci de détailler tout le bien que je pense de ce roman sans trop en révéler. Non Stop est un bouquin d'une extrême qualité par son contenu. Frédéric Mars a soigné chaque détail afin d'offrir une fiction si proche de la réalité. Un point qui fait tout le charme de cet ouvrage. J'ai eu l'impression d'y être, de vivre tout ce drame, et même si j'ai adoré, une partie de moi reste terrifier par ce récit. Plusieurs fois, j'ai cru que l'auteur partageait une prémonition, un fait qui pourrait effectivement se dérouler dans un avenir plus ou moins proche. La technologie progresse trop vite, tout comme les différentes techniques surtout sur ces sujets. Je ne saurai absolument pas surprise que les terroristes passent par de tels procédés, ceux évoqués pour concrétiser leurs rêves, afin de parvenir à leurs fins.
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Non Stop

Neuf septembre 2012 à Manhattan, un homme ordinaire reçoit une enveloppe anonyme et se met à marcher en direction du métro. À peine s’est-il arrêté sur le quai de la station qu’il explose, semant la mort autour de lui. Très vite, les mises en marche et explosions de ce genre se multiplient à une allure folle. Sam Pollack et Liz McGeary, les deux agents chargés de l’enquête, doivent admettre qu’ils sont confrontés à une attaque terroriste d’une envergure inouïe. Une attaque non revendiquée et d’autant plus difficile à contrer qu’elle transforme des innocents en bombes humaines, faisant d’eux les agents de ce scénario apocalyptique. En effet, tous se sont vu implanter un pacemaker piégé dans les deux dernières années. Tous reçoivent ces fameuses enveloppes kraft et se mettent à marcher. S’ils s’arrêtent, la charge explosive se déclenche, où qu’ils soient. Quels que soient leur âge et leur couleur de peau. La cavale sans fin de ceux qu’on appelle les « Death Walkers », les marcheurs de la mort, ne fait que commencer.





Avant de commencer quoi que ce soit, je tiens à signaler que cette lecture a été un énorme coup de cœur ! Mes mains n’arrêtaient pas de trembler au fur et à mesure que j’avançais dans cette histoire digne d’un blockbuster américain. J’aimerais également remercier l’auteur en lui-même car il a réussit à me réconcilier définitivement avec le thriller !



Frédéric Mars ne nous donne pas quelques personnages centraux comme le font la plupart des auteurs, mais il nous fournit un florilège intéressant de personnages tous différents les uns des autres. Qu’ils soient membres d’agences secrètes, simples travailleurs, étudiants, Death Walkers, etc., l’auteur les décrit avec minutie, les dotant de caractères propres et les rendant attachants. De ce fait, même avec un nombre impressionnant de personnages, le lecteur peut facilement les identifier et ne se perd pas inutilement pendant la lecture.



Pourtant, certains personnages se détachent du lot. Sam Pollack était présent sur les lieux de la première explosion humaine. Légèrement blessé, il va prendre l’affaire dans la seconde, malgré la perpétuelle guerre des organisations américaines. J’ai trouvé qu’il était plus particulièrement touchant dans son attitude paternelle. Naturellement, d’autres personnages se distinguent, mais j’ai eu littéralement un coup de cœur pour Sam !



Au début du roman, l’auteur nous fournit un récapitulatif des principaux protagonistes. Il faut bien dire que cela aide énormément le lecteur afin de situer qui est qui et par rapport à qui. De plus, à la fin du roman, il y a aussi un glossaire des diverses organisations qui ont été mentionnées durant la lecture. Cela est également un énorme plus quand on est un ignare comme moi dans ce domaine.



La plume de Frédéric Mars est fluide, efficace et crédible. Je n’arrive pas à croise que l’imagination de l’auteur soit aussi éléphantesque ! Il emmène le lecteur dans les rues de Manhattan, où une haletante course contre la montre se joue pour éviter un nouveau onze septembre. Cette lecture est presque impossible à lâcher. Pourtant, ce n’est pas que le lecteur ne peut pas, mais il ne le veut pas pour la simple et bonne raison qu’il y a trop de questions en attente de réponses durant la lecture.



Le lecteur bourlingue entre les équipes présentes sur le terrain et ceux qui investiguent dans les bureaux. L’auteur va même jusqu’à diviser certains chapitres en deux parties pour qu’on ait les deux versions simultanément ! Ce choix avisé rend la lecture encore plus addictive qu’elle ne l’est déjà.



Pour finir, l’auteur développe l’ambiance de son histoire avec un réalisme perturbant. Les actions s’enchaînent sans aucun temps mort, les informations prospèrent naturellement, l’humour est dépaysant (malgré l’horreur de la situation), l’intrigue se complexifie pour plus de suspense, etc. Bref, un cocktail explosif et angoissant ! Franchement, j’espère que cette histoire ne donnera pas des idées à certaines personnes…



Conclusion, au risque de me répéter, Non Stop est un véritable coup de cœur, où l’auteur m’a clairement donné envie de lire plus de thriller. Je ne suis pas prêt de lâcher cet auteur et je ne peux que vous forcer conseiller cette lecture si vous êtes fan du genre ou en manque de sensations fortes. Je tiens également à féliciter les éditions Hachette Jeunesse avec leur collection Blackmoon car ils ont fait un long parcours depuis Twilight et qu’ils ne cessent de s’améliorer !
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Le sang du Christ

Bon, commençons par ce qui fâche : trop de sang et une bloody-Sara-fille-de-Marie (ça y est, c’est fait ; pardon pour le jeu de mots, mais je ne peux m’en empêcher….). Des longueurs, j’ai peiné à ne pas lâcher le livre.

Il faut faire abstraction de ce que nous avons appris lors de nos séances de catéchismes et de ce qu’il nous reste des évangiles. Les lieux, les noms nous y ramènent pour mieux nous en écarter.

Le style d’écriture est classique, facile à lire. Le début a été un vrai régal, puis j’ai peiné à poursuivre.

Jacques, que j’aurais voulu suivre les yeux fermés, mais…..ses mathématiques et sa logique m’ont paru abscond et obscur ; j’ai arrêté d’essayer de comprendre ses démonstrations et je pense avoir perdu un grain de sel (je demande pardon à ses frères pour le sel). Pourtant c’est un homme bon que l’on voudrait pour mentor et il est un peu celui de Sara.

Je ne suis pas fan de ce genre littéraire et n’ai aucune référence antérieure, mais…. Je suis curieuse, alors, va savoir Charles….. pardon, Jacques !!!!

Je remercie Thot, Partagelecture et les éditions Lafond qui m’ont permis de découvrir ce livre dans le cadre du partenariat. Expérience que je renouvellerai volontiers.

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