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Critiques de Frédéric Mars (445)
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Atlas du bonheur

Après plusieurs romans, le journaliste Frédéric Mars nous propose un ouvrage géopolitique, un « Atlas du Bonheur ». Structuré en 6 thématiques, qui reprennent la logique de la célèbre pyramide de Maslow, l’auteur aborde les questions sanitaires, sécuritaires, écologiques, économiques, sociales, et culturelles de notre siècle. Toutes celles-ci se rejoignent dans la subtile équation du bonheur des individus. Et le bonheur est bien devenu un critère très prisé pour juger du développement des sociétés, permettant de relativiser l’apparente réussite économique de certaines. Qui aurait cru, par exemple, que 89% des Colombiens se déclareraient heureux (2ème taux le plus élevé, derrière les iles Fidji), vs seulement 43% en France (58ème place …) Un comble, pour un pays tristement célèbre pour son instabilité et sa corruption ! C’est là bien toute la complexité de l’exercice consistant à vouloir quantifier le bonheur des populations, celui-ci étant absolument subjectif et relatif. La démarche de l’auteur est donc sage : étudier chacune de ses composantes pour laisser le lecteur se faire sa propre idée du pays qui remplirait le plus ses « conditions du bonheur » : stabilité politique, sécurité, développement économique pour les uns, accès à la culture, parité homme-femme, respect de l’environnement pour les autres.

Et l’ouvrage est riche d’enseignements ! Saviez-vous que seulement 35 pays (sur 193, soit 18% seulement), offrent un accès à l’eau potable à tous ses habitants ? Que conduire son propre véhicule couterait 3300€ par an et par voiture (voilà qui devrait vous faire re-réfléchir aux transports en commun…) ? Que le pays où le taux d’accès à la propriété est le plus élevé en … Roumanie ? Que le plus faible écart salarial est observé … au Burundi ? Un certain nombre de clichés sont déconstruits !

Le prétexte du bonheur permet ainsi d’aborder les problématiques géopolitiques et économiques actuelles sous un nouvel angle, et, cela ne fait jamais de mal, de réviser sa géographie (très bien vu, la carte du monde en annexe !). Seul, le petit test concluant la lecture visant à trouver SON pays où l’on serait le plus heureux, mériterait d’être un peu plus ludique.

Pour ma part, c’est décidé, je m’en vais m’exiler en Islande !

Merci Masse Critique !
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Atlas du bonheur

Cet atlas présente les pays dans lesquels il fait bon vivre en se basant sur différents critères : le bonheur physique et sanitaire, le bonheur pacifique et sécuritaire, le bonheur écologique, le bonheur économique et social, le bonheur éducatif et culturel et enfin, le bonheur intime et relationnel.

Le sujet peut sembler léger au premier abord. Mais il n'en est rien. L'ouvrage est bien présenté, très structuré et très complet. Il réussit le pari d'être à la fois ludique et instructif. C'est un livre à s'offrir ou à offrir aux globe-trotteurs dans l'âme.
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Atlas du bonheur

J'ai beaucoup aimé le fait que cet essai soit divisé par chapitres puis par courts sujets (2 pages). La lecture est facilité, la carte du monde avec différentes couleurs et légendes transmet les informations du premier coup d’œil. Certaines choses sont surprenantes (c'est en Arabie Saoudite qu'il y a le moins de suicide par habitant, c'est en Islande qu'on est le plus accueillant envers les immigrants, il y a très peu d'homicides au Canada, mais beaucoup de vols avec violence...), d'autres sont amusantes, d'autres encore sont déjà connues. On passe un bon moment à comparer les pays sous différents aspects ayant un lien direct ou indirect avec le bonheur. J'aurais toutefois aimé plus d'explications "scientifiques" (d'où proviennent les statistiques, sont-elles 100% fiables, etc.) Je ne sais pas à quel point les études sont rigoureuses, car je n'en ai pas la preuve dans l'essai. J'aurais bien aimé l'avoir.
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Atlas du bonheur

très chouette approche de la présentation de notion de bonheur ou de malheur en fonction du pays dans lequel nous vivons et cela, lié à différents thèmes : le baiser, les amis, la lecture, la propriété personnelle. Très agréable et très enrichissant ! A lire d'une traite ou par petits chapitres en fonction de ce que l'on veut apprendre...
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Atlas du bonheur

Tout le bonheur du monde tient dans un jeu de cartes. Encore faut-il savoir les lire, les trier, les battre dans le bon ordre et y déchiffrer les messages.



L’auteur fait le tour du globe et nous invite à voyager avec lui à travers quarante-quatre cartes thématiques, à la recherche du plus grand secret de l’univers : le bonheur.



Frédéric Mars est un touche-à-tout qui a lui-même transformé en bonheur les lectures de ses ouvrages aussi différents que réussis. Sous son nom ou sous divers pseudos, que ce soit en écrivant du thriller, du roman jeunesse, du récit sentimental et même un essai sur la dé-consommation (liste non exhaustive), chacun de ses ouvrages est un plaisir et une découverte. Cet atlas original ne contredit pas l’adage, ce livre est une nouvelle fois très différent et passionnant.



En plus de quarante infographies particulièrement claires et parlantes, il nous convie à cette quête du bonheur, afin de nous aider à mieux comprendre notre monde et à construire notre propre définition de notre bien-être.



Existe t-il un endroit où l’herbe est totalement verte, le genre de vert qui nous redonnerait espoir en l’humanité ? Cet atlas est une manière singulière de définir nos critères du bonheur tout en essayant de mieux comprendre cette terre hétéroclite et ses sociétés disparates (et inégalitaires). Vit-on réellement mieux dans nos pays occidentaux ? La fameuse déprime à la française est-elle justifiée ou fantasmée ?



Cet étonnant livre se lit d’une traite, Frédéric Mars apportant un éclairage intéressant à chaque carte, tentant de faire parler les chiffres, à sa manière. Rien n’est moins parlant qu’un chiffre, et pourtant ils contiennent tout si on sait les interpréter selon ses critères personnels.



Dans ses descriptions et analyses, l’auteur fait montre d’une belle ouverture d’esprit, de recul et d’humour. Il réussit à décrire le contexte tout en l’illustrant de citations (écrivains illustres, économistes, scientifiques…).



Le tout se lit comme des instantanés (sociaux, économiques, culturel, écologiques, personnels…) d’un monde étonnant. Et croyez-moi, certaines informations sont surprenantes et nous font voir les choses d’une autre manière. La somme de recherches (toutes clairement documentées) est impressionnante et clairement présentée pour abattre certains clichés qui ont la vie dure.



Avec l’Atlas du bonheur, Frédéric Mars propose un ouvrage formidablement enrichissant, jamais pontifiant et vraiment distrayant. Une belle idée, bien mise en images et en mots pour nous ouvrir sur, à la fois, le monde extérieur et celui intérieur. Captivant et instructif.



PS : ces informations auront clairement confirmé mon fort attrait pour les pays scandinaves.
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Comment j'ai arrêté de CONsommer : Journal d'..

Voici un essai que je vous conseille, tant il est facile à lire, et surtout passionnant ! Frédéric Mars, auteur de nombreux romans à succès (Non Stop, Les Ecriveurs, et d’autres que je n’ai pas (encore) lus), a fait un jour un triste constat. A l’issue d’une braderie où une amie du couple leur avait octroyé quelques mètres linéaires d’un stand, après avoir commencé à vider sa cave, l’auteur a été effaré par le nombre d’objets entreposés, cadavres tout frais ou moisissant depuis des années, mais tous issus de la société de consommation. Magnétoscope ou appareil photo devenus obsolètes, imprimantes en plusieurs exemplaires, matériel hifi de toute sorte, jouets d’enfants, vêtements… tout ce barda amoncelé s’est retrouvé prêt à être vendu. Mais Frédéric Mars a été pris d’une sorte de honte à devoir vendre des biens qu’il jugeait invendables, et surtout en réalisant qu’il était un pur produit de la société de consommation, entassant et jetant plus vite que nécessaire, sans trop se poser de questions.



« Au sens étymologique – consommer = faire la somme de -, la première acception est attendue : « action d’amener quelque chose à son plein accomplissement ». C’est la seconde qui me file une claque : « action de faire des choses un usage qui les détruit et les rend ensuite inutilisables ».



« Consommer = détruire. L’équation parait simpliste, mais elle me laisse néanmoins sans voix. Ce qui me perturbe par-dessus tout là-dedans, c’est que la consommation telle que nous la pratiquons me semble moins abîmer nos objets accumulés… que nous-mêmes. »



Il faut dire qu’il n’est pas aisé, voire impossible d’échapper à notre société de consommation. Tout nous incite à consommer, à commencer par le matraquage à outrance des pubs dans les médias, quel que soit le support : presse papier, affichage, télévision, radio, emballages des produits… et par la profusion de l’offre proposée, de plus en plus énorme au fil des années. De plus, les progrès technologiques de ces dernières décennies font qu’un appareil a de nos jours une durée de vie programmée et réduite, puisqu’il devient vieux à peine est-il sorti de l’entrepôt, et que notre société actuelle est devenue celle du tout/tout de suite et de l’accession à la possession rapide, au grand bonheur des industriels.



« … Je me suis interrogé moi aussi sur le plaisir que ces divers gadgets avaient pu m’offrir par le passé. Comment le mesurer ? Comment l’évaluer avec justesse, sans confondre la griserie de la nouveauté, la montée d’adrénaline au moment de l’achat, la satisfaction que l’on ressent en constatant l’utilité ou l’efficacité avérée de l’article ? L’un de ces objets m’a-t-il déjà procuré, par son usage, un véritable instant de joie, pur, parfait, même fugace ? »



Bien que souvent conscients que nos besoins à assouvir (il me faut cette tablette, mon ordinateur est trop ancien, je n’ai pas le dernier Iphone, la télé n’a pas un assez grand écran, je veux un home cinéma, une voiture plus puissante…) sont suscités par le marketing outrancier, nous nous laissons manipuler, souvent avec délices, tombant tous plus ou moins dans ce travers de surconsommation que dénonce l’auteur.



Suite et interview de l'auteur sur Les lectures de Liliba
Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Comment j'ai arrêté de CONsommer : Journal d'..

Une révélation à la fois drôle et touchante, beaucoup de bon sens, quelques zestes de folies anti-consommation, mélangez bien ces ingrédients... Et vous obtenez ce petit bouquin fort sympathique, et qui, somme toute, fait largement réfléchir... Je le conseille sans modération! =^_^=
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Comment j'ai arrêté de CONsommer : Journal d'..

Frédéric Mars réalise un jour au hasard d'un vide grenier qu'il accumule beaucoup de possessions inutiles, qu'il jette beaucoup de choses qui fonctionnent et qu'il consomme trop et mal : en un mot qu'il "CONsomme". Il décide alors de mener une expérience : tout faire pour dépenser moins, ou plutôt consommer moins, en n'achetant que ce qui est nécessaire et se détacher petit à petit de la société d'hyper consommation. Il entraîne sa femme est son fils de 7 ans dans ce qui va se révéler être aventure à plusieurs niveaux. Une aventure "commerciale/consumériste" puisqu'il change sa façon d'acheter mais aussi « intellectuelle » car il faut réviser tout son mode de pensée, « sociale » car il va se marginaliser auprès de sa banque et de la société de consommation mais aussi « humaine » puisqu'il n'est pas si simple d'expliquer ce nouveau mode de vie à ses amis.



J'ai beaucoup aimé ce récit mois après mois de cette année d'une nouvelle vie. L'expérience de Frédéric Mars est un peu extrême et tend parfois à ressembler à de la "radinerie" par moment et semble aussi parfois occulter la notion de plaisir et de cadeaux. Mais j'ai beaucoup apprécié ce qu'il explique ici et j'espère réussir à reprendre quelques idées... même si j'avoue que je n'ai pas bien compris son tableau de calcul de points pour décider si un objet mérite d'être acheter ou non, mais le principe qui veut qu'on se pose la question avant un achat semble essentielle.



C'est un document dans l'air du temps tant au niveau économique qu'écologique. Et moi qui ne suis pas fan des essais, je dois dire que j'ai trouvé cela bien écrit et que je l'ai lu comme un roman.

(...)
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Comment j'ai arrêté de CONsommer : Journal d'..

Une aventure de déconsommation dans notre société dirigée par les publicités et la recherche du toujours plus : toujours plus d'objets, toujours plus de consommation, toujours plus de profit.

Au-delà de l'aspect plaisant de la lecture, l'auteur étudie la psychologie de la consommation et lance des pistes de réflexion sur notre manière de consommer.

A lire !
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Comment j'ai arrêté de CONsommer : Journal d'..

Les péripéties de cette lutte "contre l'enfer marchand" racontées par Frédéric Mars sur un ton décalé et drôle suscitent une véritable remise en question de la bêtise d'un grand nombre de nos comportements d'achat.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Comment j'ai arrêté de CONsommer : Journal d'..

Frédéric Mars, auteur de fiction hétéroclite, un touche à tout le plus souvent avec grand talent, rajoute une corde à son arc : un essai sur la dé-consommation, sous forme de journal.

Un an de sa vie, raconté mois par mois, fourmillant d'exemples et d’anecdotes, suite à sa décision (un peu par hasard) de consommer moins et mieux.

Un récit, jamais donneur de leçon, empli d'humanité, raconté avec les contradictions au quotidien d'une telle décision et les failles de l'auteur lui même face à ce défi et ses 40 ans d'habitudes.

C'est drôle, sans prise de tête, écrit avec verve et auto-dérision, tout en restant pratique. On est intrigué, étonné, attendri devant les subterfuges déployés par cette petite famille et les conséquences d'un tel changement de vie.

Une lecture qui fait réfléchir sur notre façon de dépenser, nous les esclaves des marques et des contraintes sociétales.

Un livre utile, lorsque l'on se pose des questions sur notre façon de consommer. L'auteur nous éclaire avec brio : un Mars et ça repart (oups...)
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Comment j'ai arrêté de CONsommer : Journal d'..

D'un côté, le côté bobo-parisien-qui-découvre-l-eau-tiède + un manque de réflexion/documentation plus large m'agace un peu.

Mais d'un autre, c'est assez agréable à lire, humoristique, pragmatique et si ça peut donner à réfléchir...
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Comment j'ai arrêté de CONsommer : Journal d'..

Cela faisait un moment que je recherchais des informations sur la déconsommation, et voilà que je tombe sur ce livre en librairie. Un signe? Acheter pour apprendre à mois consommer, trouver l'erreur, mais soit, je me lance. Ce livre nous raconte la fabuleuse et courageuse aventure de l'auteur qui décide, après quelques mois de cogitation, de changer radicalement sa façon d'acheter, de consommer, et cela à tous les niveaux pendant un an. Un défi audacieux surtout lorsque l'on a femme et enfant. Mois par mois nous découvrons donc les trucs, astuces, outils et bon conseils que l'auteur a développés pour s'en sortir sans trop de heurts et problèmes conjugaux.



Même si j'ai beaucoup apprécié les fins de chapitre qui résument les grands points d'attention et conseils mis en oeuvre tout au long du mois, je ne suis pas sûre que ce livre va révolutionner ma façon de (sur)consommer. Je vais tout de même tester je crois le fameux indice MBA, nous verrons bien...



J'ai vraiment apprécié le côté "réaliste" de ce livre. A la fin de sa folle année d'expérience l'auteur ne se veut pas donneur de leçons, il nous avoue que même s'il a gardé quelques bonnes habitudes de consommation, il en a aussi repris de mauvaises, c'est dire la difficulté de la tâche.



Un petit livre sans prétention donc, bien écrit, très accessible, pas moralisateur pour un sou mis riche de bons conseils et qui nous amène à nous interroger sur nos modes de vie de plus en plus centrés sur les biens matériels.
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Comment j'ai arrêté de CONsommer : Journal d'..

Super récit retraçant les interrogations, les doutel ainsi que les interactions sociales d'un consommateur à à un consom' acteur.

Je me suis reconnue dans le cheminement lors de nombreux passages.

Sans oublier quelques notes d'humour.

J'ai dévoré ce livre.

Un pur plaisir

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Déshabille-moi

La première page de ce roman avertit d’emblée le lecteur « Pour un public averti » avec cette dédicace : « À toutes les porteuses de culotte, à toutes celles qui oublient (parfois) d’en mettre… À tous ceux qui s’interrogent sur leurs secrets ». Hum, des culottes, eh bien oui, j’en mets… Il m’est arrivé également de ne pas en mettre… mais j’avoue ne jamais m’être interrogée sur leurs secrets… Ma curiosité titillée dès le départ, j’en entamé ce livre reçu en version numérique dans le train pour aller rendre visite à ma chère Niki à Bruxelles. Une idée pas bonne du tout, car lire un livre érotique risque, si le livre est bon et s’il atteint son but, c’est-à-dire émoustiller le lecteur, de vous mettre dans un état léger (voir fort suivant le roman) d’excitation… Et arriver à Bruxelles avec une culotte ayant supporté les émotions dues à ma lecture coquine, et passer la journée avec, beurk ! J’ai donc reposé ce roman après quelques chapitres, entamé un polar, mais repris le roman dès mon retour à la maison, confortablement installée dans mon lit... Voilà pour le contexte !



Les personnages ensuite : le texte parle en Je, mais « je » n’est pas une jeune fille porteuse –ou non- de culotte, mais bien une culotte douée de parole, ainsi que de nombreuses autres qualités à découvrir au fil des pages. Et cette culotte, plutôt classique et même un peu moche, affublée d’un dessin d’hippocampe sur le devant, va nous raconter sa vie (de culotte), une vie bien mouvementée ! Car cette culotte, achetée en urgence un matin au petit bazar du coin par Célia qui n’en n'avait plus une de propre et n’avait pas le temps d’en laver et faire sécher avant de partir au bureau, s’avère avoir des propriétés un peu magiques. Imaginez un peu : elle mémorise la vie sexuelle de sa propriétaire, et au cas où elle serait ensuite portée par une autre, restitue à la nouvelle porteuse des flashs des galipettes de la première, et ainsi de suite… Tout un programme qui va valoir à cette petite culotte une vie sacrément mouvementée.



« Voyez-y un acharnement du sort ou une étrange coïncidence, peu importe ! C'est ainsi, j'ai été amenée à côtoyer nombre de partenaires, leur offrant chaque fois les souvenirs érotiques et les fantasmes les plus fous de mes précédentes maîtresses. Peu à peu, j'ai conféré aux femmes que j'accompagnais une aura sexuelle presque magique, unique et captivante, comme si toutes mes expériences confondues n'avaient qu'un seul but : atteindre le nirvana.

Qui suis-je ? Une simple culotte, ordinaire en apparence, mais en apparence seulement... »



Vous me direz, on ne change pas si facilement de culotte avec ses copines, en plus si elles ont été portées et pas lavées. Oui, certes, mais là, eh bien si, justement ! Célia, avant d’arriver au bureau, a rendez-vous avec son amie Justine, qui doit passer son entretien d’embauche pour entrer dans la même boite que son amie. Mais Justine, toute stressée par ce rendez-vous, a oublié de mettre une culotte et ne peut pas se permettre de se présenter ainsi, les fesses et la fouffe à l’air, qui plus est avec sa jupe courte. Elle oblige presque Célia à lui donner sa culotte, un échange hautement périlleux dans les toilettes du café du coin, qui remue le cœur de Célia, qui n’a jamais vraiment oublié les petites séances saphiques vécues de temps à autre lorsque les deux amies partageaient le même appartement.



Bref, Justine se retrouve avec la culotte de Célia sur les fesses, et découvre alors dans un spasme la vie sexuelle de sa copine avec son fiancé le beau Fred, au demeurant pas très excitante, car Célia est autant du genre coincée que Justine une chaude lapine qui a le feu aux fesses et aime s'éclater avec les jeux de l'amour. La coquine a d'ailleurs un amant torride qu'elle rencontre dans des chambres d'hôtel colorées, avec lequel elle vit une intense passion sexuelle, qui le change de la vie pantouflarde et pas très excitante avec sa régulière.



Sauf que l’histoire ne s’arrête pas là, car la culotte va vite changer de propriétaire, et notamment arriver sur la foufoune d’une nympho parfaite, vieille cochonne lubrique cherchant sur le Net de quoi assouvir sa passion, à savoir récupérer des dessous déjà portés. Dites, ça existe en vrai, ça ? Avec des sites et des boutiques où on peut échanger, acheter ? Pfiou… j’ai encore pas mal de choses à apprendre, moi ! Il parait qu’il y a même au Japon un commerce florissant de dessous de lycéennes déjà portés et qu’on trouve son bonheur dans les BuruSera, des boutiques spécialisées...



Figurez-vous que j’ai beaucoup aimé ce petit roman, bourré d’humour et à l’approche vraiment originale, qui m’a rappelé ma lecture du délicieux Une petite culottede Valérie Mazeau. Il est plutôt bien écrit, ce qui est carrément rare dans ce genre littéraire comptant plus de bouses au m2 qu’un champ bourré de vaches atteintes de gastro aiguë... Il est aussi parfois très drôle, un peu coquin, pas trop cochon, et dans l’ensemble vraiment agréable à lire, juste ce qu’il faut pour émoustiller sans dégouter ! Il y a juste quelques passages qui ne m’ont pas plu, notamment la scène orgiaque au bois (lisez-le, je ne dirai rien) qui je trouve ne correspond plus avec le personnage, ainsi que la rencontre dans l'escalier à mon goût trop triviale, mais j’ai adoré la fin et sa morale.



J’ai juste été un peu dégoutée d’imaginer cette culotte portée par plusieurs utilisatrices, jamais lavée, pleine de foutre, pisse et cyprine, envoyant ses bénéfiques ondes sexuelles à travers les muqueuses… ainsi que tous ses microbes !!! (bonjour les mycoses !). Sans compter l’odeur que j’imagine absolument pestilentielle !
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Déshabille-moi

Histoire abracadabrante, sans émotions, tirée par les cheveux. Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de livres et c'est en tous cas pas ce livre qui va me motiver à en lire d'autres. Sans intérêt !
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Déshabille-moi

Le narrateur est une narratrice : en l’occurrence, ce n’est pas une jeune femme mais sa petite culotte.



Là où l’histoire aurait pu prendre une tournure drôle et rafraichissante (après tout ce n’est pas tous les jours qu’une petite culotte nous raconte son quotidien), j’ai eu affaire à une succession de frasques sexuelles sans aucune saveur si je puis dire.



Le vocabulaire employé est assez cru. Alors l’histoire de cette culotte est incroyable et il aurait pu être intéressant d’adhérer au concept mais l’histoire de la propriétaire de cet objet est à mon sens bien en retrait par rapport aux élucubrations qui nous sont contées.



Je suis loin d’être prude cependant je n’ai pas vraiment adhéré à ce livre. Je dois avouer que le style m’a rebuté alors que l’idée de départ me plaisait bien.

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Déshabille-moi

Dans Déshabille-moi, la narratrice est une culotte. Une culotte achetée en vitesse par Célia dans un bazar en bas de chez elle. Plus aucun sous-vêtement de propre avant de partir au boulot, elle n’avait pas d’autre solution. Une culotte toute simple en coton avec un hippocampe sur le devant. Très cul-cul, quoi. Donc la culotte raconte. Elle raconte qu’elle possède un pouvoir magique et qu’elle ressent les expériences sexuelles vécues précédemment par ses propriétaires. Plus fort même puisque la femme qui l’enfile va elle aussi ressentir le passé sexuel de celles qui l’ont portée avant elle. Bon, pour ça, il faudrait que l’on se prête une culotte comme on se prête un pull. Je vous passe les détails mais figurez-vous que c’est exactement ce qui va arriver. La culotte va naviguer de main en main (ou plutôt de chatte en chatte, excusez ce langage un peu vulgaire mais j’essaie de me mettre au niveau du texte.) sans que jamais personne ne la lave (c’est mieux pour garder les sensations des porteuses précédentes). Oui parce que dites-vous bien que ses porteuses sont ou vont devenir de sacrées petites cochonnes, forcément. Et qu’une fois qu’elles auront découvert son pouvoir, plus question de la laver au cas où ce pouvoir disparaisse. Du coup ça nous vaut ce constat plein d’à-propos de ladite culotte : « Je vous rappelle au passage qu’il y a moins de quatre ou cinq jours que j’ai été sortie de mon emballage, que depuis quatre femmes différentes m’ont portée et je n’ai toujours pas bénéficié du moindre lavage. Je sens si fort que je me dégoûterais presque moi-même. Mon entrejambe est si imprégné de liquides divers, asséchés et solidifiés, qu’il a perdu toute souplesse. » Il y en a qui aiment, il paraît. Des fétichistes de la culotte. Perso je préfère quand un sous-vêtement sent la lessive et l’assouplissant. Chacun son truc.



Un petit livre sans prétention, c’est le moins que l’on puisse dire si on ne veut pas être méchant. L’histoire est totalement tirée par les cheveux (j’aurais pu écrire « par les poils pubiens » pour rester au niveau) et la narration ne tient pas debout. Ben oui, si c’est la culotte qui raconte, elle ne peut normalement relater que les événements qui se passent sous les yeux de son hippocampe. Alors quand elle décrit les faits et gestes d’un mec tout seul à l’hôtel qui attend sa maîtresse, on n’y croit plus (déjà qu’au départ c’était pas gagné). Comment elle fait pour savoir ce qui se passe dans cette chambre d’hôtel alors qu’elle n’y est pas ? Elle est omnisciente la culotte? Bon je chipote mais avec des détails comme ça, je décroche.



Sinon, sachez que dans ce livre on « frémit du gland » (longtemps que ça ne m’est pas arrivé), il y a des « copeaux de plaisir qui éclaboussent la chambre, les draps, les vêtements » (longtemps que ça ne m’est pas arrivé non plus) et notre narratrice est une petite sensible qui n’hésite pas à s’exclamer : « Je refuse de sentir ces grosses couilles poilues sur moi ! ». Voila, voila. La grande classe.



Soyons clair, ça sent à plein nez le texte de commande torché à la va vite et sous pseudo. Battons le fer tant qu’il est chaud, pas certain que la ménagère soit encore demandeuse de clit litt l’année prochaine... Lamentable et sans aucun intérêt.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Femmes secrètes

« Souterrain », c’est bien le cas de le dire quand on veut parler de « Femmes secrètes », roman d’Ania Oz récemment paru aux Éditions Blanche. On accède à cet empire-là en pénétrant d’abord au fond d’une boutique de lingerie (qui donne son nom au roman), et en s’engageant ensuite dans un escalier en colimaçon qui, en descendant plusieurs étages, amène le voyageur imprudent au seuil d’un espace consacré tout entier à – la féminité. En passant par ces étapes, on renonce, de force ou de gré, à toute individualité, dont les vestiges sont supprimés au fur et à mesure du séjour avec les vêtements qu’on enlève et les poils qu’on rase, et on se retrouve, nu et glabre, dans une cage en verre qui, avec ses allures d’aquarium, ne rappelle rien autant qu’une couveuse. Il est intéressant d’ailleurs de constater que les femmes n’échappent pas non plus à cette anonymisation : elles portent toutes un masque qui, s’il souligne encore les attributs des corps, laisse planer le doute quant à l’identité de la personne qui s’y abrite, voire la lui enlève pour qu’elle puisse rejoindre l’essaim qui évolue dans cette ruche démesurée.



La suite sur http://postlucemtenebrae.eu/?p=3121
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Femmes secrètes

Ce récit fait surtout l’apologie d’ un fantasme typiquement masculin: imaginez donc Messieurs que des femmes, mariées de surcroit, disparaissent...et que vous découvriez le pot aux roses: elles n'ont pas vraiment disparu mais ont créé leur harem secret, ont bâti leur temple de la volupté, de la libido et du désir féminin, où les hommes seraient leurs « invités », prêts à satisfaire de bonne grâce toutes leurs excentricités, à nourrir leur ardeur, les soulager de leur appétit inépuisable…

Le tout me paraît peu crédible, au départ je me suis dit : tiens, c’est curieux, ce roman est écrit par une femme, mais le style (et la thématique) est typiquement masculin (comment aurait-il pu en être autrement ?) jusqu’à ce que je découvre que Ania Oz n’est autre que le pseudo de Monsieur Frédéric Mars ! Tout s’explique…

NB : la seule chose notoire est que l’intrigue se déroule à Nancy, ma ville natale !! Cela n’en fait pas un bon roman pour autant ! Un roman sans intérêt, ou peut être pour des lecteurs masculins?

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