Citations de Frederik Peeters (151)
- Pourquoi tu m'aimes?
- Parce que quand tu traverses un passage piéton, tu sembles faire l'amour à la rue entière... et parce que tu sens le croissant chaud en te réveillant le matin...(...) parce que je me sens bien avec toi... parce que tu me fais rire... et que tu me respectes et que tu me fais pas chier aussi...parce que tu me stimules... que tu as de l'esprit...que tu es honnête... que j'aime tes yeux, ton cul, toucher le bas de ton visage et ta nuque, ton ventre, tes mains rêches, l'inclination de tes sourcils... parce que tu es la seule personne avec laquelle je ne joue pas un jeu... parce que tu es cochonne et impudique... forte et fragile... que tu te poses les bonnes questions... que tu me fais rêver à un monde idéal... que tu me donnes l'impression d'être quelqu'un de bien...et parce que contrairement à ce que tu crois, de toutes les les personnes que je connais, tu es la plus douée pour la vie...
Je ne sais pourquoi j'ai toujours été méfiant envers les médecins...j'ai bien dû en fréquenter un ou deux qui étaient flemmards ou antipathiques, mais ça n'explique rien. Je crois que c'est une histoire de pouvoir... les gens se mettent souvent en position d'attente et d'espoir par rapport aux médecins...ceux-ci jouissent d'une aura particulière..probablement parce que l'on place sous leur responsabilité une partie de notre vie, et qu'ils ont l'avantage de nous voir sous un angle auquel nous n'avons nous-mêmes pas accès... Certains se drapent facilement dans une sorte d'arrogance détachée, d'autres se cachent derrière un excès de sollicitude qui confine à l'hypocrisie...
- ça c'est quoi ça ?...
- Des escargots...
- ... et y sont morts les escargots ?...
- Noon ! .. Ils ne sont pas morts !...ils sont lents...
Il faut parfois se perdre avant de trouver quoi que ce soit...
Le désir et le sentiment sont irréductibles. On vit de ça. On est né pour ça. (… ) Que vous le vouliez ou non, on forniquera jusqu'à la fin des temps parce qu'on aime tellement ça... Rien n'est plus beau que l'odeur des garçons affamés.
J'imagine assez bien un trentenaire un peu pédant, trois cheveux gris et lunettes teintées bleu-vert, gratter sa barbe de trois jours en disant : "oh...tu sais, à la longue, New-York c'est comme un village..." Eh bien imagine Genève !
Consommation sans limite, voyage sans limite, connection sans limite, destruction sans limite... le monde craque par absence de limite.
Moi, j'aurais adoré ce mensonge. J'aurais aimé croire à quelque chose d'impossible, qu'on me persuade que je pouvais retrouver ce que j'avais perdu.
Vous êtes condamnés!... à la capote à perpétuité!...
-C'est très beau.
-ce qui est extraordinaire n'est pas ce que nous voyons mais ce que nous lisons. Ces dégradés de rouge et de violet proviennent d'oxyde de fer, de manganèse et d'aluminium. Les tons blancs indiquent la présence de gypse.
-Mh. Et donc?
-Cette terre est riche. Nous la prendrons, nous la forerons, et nous extirperons de ses entrailles les trésors qu'elle renferme.
-Et le remarquable paysage sera dévasté. beau programme...
- Vous vous plaisez ici, n'est ce pas ?
- Beaucoup...Merci
- Mais quelque chose de sérieux vous travaille...
- ...une impression vague, plutôt... ...l'impression qu'on m'offre une parenthèse de calme et de bonheur...comme un cadeau à la loterie, vous voyez ?.. J'ai un peu peur qu'on me laisse me remplir les poumons une dernière fois avant de me plonger la tête sous l'eau...
- J'ai une mauvaise nouvelle pour vous...
J'ai l'air vieille, et puis on voit que je suis seule...
J'ai plus de rides de tristesse que de rides de joie ...
Je suis sûre qu'il ne m'a même pas remarquée...
Catarina, si tu ne bouges pas un peu, la vie te quittera et ton cœur sera aussi sec qu'une noix...
J'ai senti que j'étais devenu une espèce de repère affectif dans sa vie... c'était touchant... anodin et lourd de sens dans le même temps.
Aaah, sacré Sam ! ... Pile à l'heure pour se faire casser la gueule !
[Verloc] Nooon !! Je ne veux pas ça !!
[Aâma] Cet homme était une menace.
[Verloc] Et alors ? Tu as d'autres moyens à ta disposition, non ?
[Aâma] Quel est le problème ?
[Verloc] Le problème ? C'est un humain vivant !! Neutralise ses armes, parasite son esprit, ce que tu veux, mais je refuse de faire exploser des êtres humains !!
[Aâma] Intéressant.
Si jamais... Manix infini 002... Y'a rien de mieux.......
Ah oui ? Ceylor, non ? ...
Pourri Ceylor ! ....
MM ... Je prend note ...
Quand je regarde en arrière, j'ai l'impression d'un bonheur et d'un plaisir diffus et permanents. Mais je sais que c'est à cause du mouvement, de la densité des enchaînements de moments lourds et légers...
– Vous avez raison. Il existe des méthodes radicales pour éviter les révoltes et autres déconvenues.
– Du genre ?
– Le contrôle démographique. Car le principal problème c’est la reproduction.
- Ça manque de verticalité. Ici, je vois des usines, des tours, des villes hautes.
- Moi, j'aime les paysages déserts.
- Les peuples païens accordent beaucoup d'importance aux songes. Ils disent que le monde dans lequel nous vivons est peut-être un immense rêve qui se déroule dans la tête de quelqu'un. Amusant, non ?
- Monsieur Stingley, je suis surpris qu'un homme comme vous puisse gober ces histoires.
- Ce n'est pas si stupide. Si tout va bien, la vision que j'ai dans ma tête peut se matérialiser dans un avenir proche.
- Et maintenant, dans le rêve de qui sommes-nous ? Un fou, certainement. Un dément dont je ne partage pas le sens de l'humour.
- Quel contentieux as-tu avec la science?
- La femme que j'aime est HIV... ainsi que son petit enfant!
- Ça n'est pas un contentieux!
- La science les a rangés, étiquetés! ... Nommés à part!
- La science a nommé! C'est la société qui a rangé!